Nous commençames par un champagne Pierre Moncuit millésime 2005 non dosé.

Ce vin a permis d'accompagner deux amuses-gueules et une entrée originales :

- torsades à la tapenade
- dès de saumon marinés dans du citron vert et du gingembrre nappés de graines de sésame
- salade d'oranges, oignon rouge, cumin, piment et olives noires.

Ce champagne d'une extrême finesse de bulle a parfaitement joué son rôle de Protée vinicole, offrant sa superbe palette aromatique pâtissière ô combien servie par cette absence de dosage qui tranquilise le champagne pour le plus grand bonheur des amateurs de vin blanc.

Le civet de lièvre a servi d'essai à deux excellentes bouteilles :

- côte rôtie "Coteaux de Bassenon", Jean-Michel Stephan 2007 : joli vin à la belle aromatique peut-être un peu dominé par le lièvre au contraire du
- Bandol Pibarnon 2004, déjà très ouvert, puissant, riche et racé, qui mérite une garde supplémentaire pour gagner en complexité.

Le dessert, divers fruits poëlés avec force gingembre ont permis à l'excellent muscat du Cap Corse 2010, domaine Antoine Arena de montrer toutes ses qualités : irrésistible aromatique, extrême buvabilité, grande fraîcheur.

Un bien beau déjeuner clôturé par une poire Charentaise (eh oui) particulièrement appréciée !

"- Bandol Pibarnon 2004, déjà très ouvert, puissant, riche et racé, qui mérite une garde supplémentaire pour gagner en complexité."

Je connais peu les bandol âgés, tu penses qu' il faudra attendre longtemps?

Bonjour Paul

Je l'ai trouvé plutôt fondu pour un bandol si jeune ; j'attendrai celles qui restent encore cinq ans.