Dis nous plutôt ce qui t'as fait penser à un Jurançon ?? Le pralin ? le Miel ? Les fruits confits ?

le feeling.. les souvenir que j'en avais ...et puis tu étais à ma gauche, tu dois pouvoir en témoigner
mais puisque tu m'obliges à m'exposer , je veux bien me risquer...aprés inutile de commençer un long débat sur les caractéristiques des uns et des autres liquoreux, tu sais trés bien que j'en ai que trés peu d'expérience..et que je ne pourrais pas lutter longtemps
Aprés, je n 'avais pas ressenti dans ce vin: une acidité type "sauternes", un sucre important type "gewurz", des fruits blancs/fleurs blanche type autre pinot gris, un alcool trop présent type "montbazillac", des "fruits frais ou une fraicheur type loire, un vin de paille me parlait pas..
Le miel est certes plus courant, mais ce pralin qui agrémentait les fruits rôtis et confit m'a rappelé les mansengs..
ced

Les vins de la soirée

A noter que LPV Forez se lance dans les produits dérivés, disponibles sur notre site -

Merci les amis pour ce cadeau personnalisé (4 verres sérigraphiés par la compagne de Jean-Marc) qui m'est allé droit au coeur!
[size=x-small]Jean-Marc je pense que nous pourrions mettre le lien vers le site de ta compagne ici.[/size]

Usseglio de base, j' ai beaucoup aimé le 2005 et j' en ai acheté, je suis sur de son avenir!

Bonjour Polo,

Attention tout de même sur la comparaison (je passe sur les évolutions de culture et de vinif) Jean-Marc, qui a amené la bouteille, n'était pas loin d'affirmer que le domaine ne faisait qu'une seule cuvée en 1988 (à vérifier donc). Ce qui n'est plus du tout le cas.

Par ailleurs je viens de retrouver l' interview de Thierry Usseglio par Claude et Yves (Revieennns Yves!!!) où ce dernier déclare tout le bien qu'il pense du millésime 88 au domaine (même si l'image qu'il utilise ne me parle pas vraiment pour le coup ) , domaine alors dirigé par son père.
ICI

OUi JM a bien dit qu'à l'époque il y avait qu'une seule cuvée et que tout passer dans le chateauneuf de "base"

Oui je suis formel , en 88 le domaine n'a produit qu'une cuvée en rouge , dans laquelle étaient intégrés les raisins servant aujourd'hui aux cuvées haut de gamme .
De nos jours , la cuvée de base se trouve un peu déshabillée pour produire la cuvée de "mon aieul" et la réserve "des deux frères" .

Mes CR suivent , je ne suis pas aussi rapide que vous .

Une première soirée au sein de LPV Forez que j'ai beaucoup appréciée.
Avec des passionnés comme je les aime , c'est à dire qui ne se prennent pas la tête , et un hôte qui nous a régalé avec de multiples plats subtils et gouteux dont tout a déjà été dit par Nico .
Cédric , je précise que la tarte (réalisée avec maestria) était "façon Tatin" vu qu'elle était aux coings.

Riesling 2001 Belzbrunnen Domaine Dirler Cadé
Très bon riesling a l'équilibre sans faille même si je rejoints JB sur le manque de tranchant.
C'est quand même d'un superbe rapport Q/P.
16/20

Savigny lès Beaune Blanc 2002 - "Vinomélie" - Domaine Jean Luc Maldant :
Servis trop frais . Non carafé.
Nez plutot bien ouvert : tarte au citron meringuée , fumé , fruits secs grillées , bananes poelées au beurre ( rarement trouvé ça dans un blanc sec , pour ne pas dire jamais ) , légère minéralité .
En bouche , c'est puissant ,la structure est encore jeune et le vin semble sur la réserve .
Pour moi , en l'état c'est encore fermé ,ça manque de fruit.
A revoir dans quelques années ...
En l'état 13/20 .

Bienvenue Bâtard Montrachet Grand Cru 1996 - Domaine OLIVIER Leflaive
Nez avancé sur les champignons de couches , la sauce soja et puis pas grand chose d'autre.
Il a peut être mal supporté la carafe ?
Je pars sur un Chablis 1er cru qui aurait du être bu avant la première guerre mondiale.
La bouche est fluette et le fruit absent à part la pomme un peu trop mure et le citron . La finale est assez courte mais reste étonnamment tendue , cela me conforte pour le Chablisien .
Pour le cépage et la région , c'est bon mais lorsque l'étiquette apparait nous restons quois.
Un Bienvenue Bâtard Montrachet ?? de plus , sur une belle année , EH BEN MAZETTE !
Et c 'est cher ce genre de vieux Chablis ?
Oui quand même , environ un bras ! :
Mais celui ci a une histoire .
Nous apprenons qu'il a eu des démêlés récents avec la poste , ( anciennement les PTT , rapport à son âge présumé ).
Il a parcouru la France du Nord au Sud et inversement pendant 12 jours avant d'arriver à destination ( en septembre en plus , quand il faisait grand soleil ) . Je pense que ça n'a pas dû l'aider . Maintenant , on ne connaitra jamais son état au départ et ce sont là tous les mystères du vin .
En l'état 11/20 et je note large car c'est le frère jumeaux du dernier Chablis décédé ( paix à son âme ) que j'ai remonté de ma cave .
Evidemment rien de personnel contre le généreux ( au vu du prix de la bouteille) apporteur qui s'est révélé être bien plus sympa que ce breuvage .

Cornas 2009 - Granit 30° - Vincent PARIS - :
Belle bouteille commune . pour ses supposés défauts , la température de service était a mon avis , plus en cause que le vin lui même . 15/20

Cornas 2002 - La Geynale - Robert Michel
Nez sur l'humus , l'olive noire , la truffe , la garrigue .
La bouche est fine , complexe , avec une jolie fraicheur .
C'est un vin agréable , près a boire ( ça tombait bien ) mais ses tanins légèrement asséchants me font pencher pour une année à la maturité contrariée.
Une fois l'appellation dévoilée , il nous reste a trouver le millésime?
2002 sans hésiter . "C'est pas faux" comme dirait l'autre .
En tout cas , c'est un véritable tour de force d'avoir produit un Cornas de cette qualité en 2002 !
Chapeau bas Monsieur Michel .
14,5/20

CHATEAUNEUF DU PAPE- domaine Pierre Usseglio 1988
Vin non carafé , au vue de son age respectable .
Le nez est immédiatement très ouvert. :
La truffe et la venaison nous titillent les narines , puis arrivent le pot pourri (dominé par la rose) , le cuir neuf , la griotte , le pétunia ( j'en avais sur mon balcon ) , la menthe blanche , l'humus ,le panier de yoplait , non pardon je voulais dire de fruits rouges , des épices douces ...
La bouche est simplement parfaite . De la profondeur , de la sensualité , de la fraicheur , de la matière ,de la complexité , de l'élégance , des caudalies à foison .
Ce vin nous a transportés un instant au pays du bonheur et de l'harmonie .
De l'avis de tous ,un grand Gevrey . Non ? ben un Pommerol alors ? Non plus
Nous lui avons tous cherché un défaut mais devant l'évidence , nous avons dû rendre les armes.
18/20 parce que le dernier que j'ai dégusté méritait un point de plus .

Côte Rôtie Côte Brune 2003 - Domaine Jamet
Nez d'abord monolitique sur le cassis ,la crème de cassis et le cassis .
Puis à l'agitation , l'eucalyptus , le zan , la fumée ,le bourgeon de cassis .
En bouche , personnellement j'ai vécu deux expériences très différentes.

Les 2 premières gorgées , je suis face à un vin certes d'une grande puissance mais sans charme , qui tombe subitement en milieu de bouche pour finir sur une sensation pateuse et des gouts de crème fraiche , yogourth pas très agréables.
Je crache donc ce vin qui ne me (nous?) transporte pas .
J'émets l'hypothèse d'un mourvedre très mur espagnol , un Jumilla ? : GASP !

Au bout de 5 mn , à la 3ème gorgée , tout change et le vin se transforme comme si après 4h de carafe , ces minutes supplémentaires avaient tout changé ??
En fait c'est la température du vin qui a changé en 5 mn , il s'est réchauffé.
Le vin gagne en harmonie , les tannins sont nombreux mais bien masqués par leur finesse et leur rondeur . c'est puissant et noble . Le vin ne tombe plus et le yogourth a disparu.
Je peux l'avaler maintenant.
La finale est d'une fraicheur superlative et contrebalance à merveille le corps du vin.
Je retrouve enfin la classe de toute belle cote rotie qui se respecte et je pars sur une Sereine noire de Gangloff , c'est tout dire .
Grand vin en devenir car pour moi il est loin de ce qu'il sera dans quelques paires d'années.Vin de longue garde par excellence.
Pour le millésime , je n'aurai jamais dit 2003 ( d'ailleurs je ne l'ai pas dit ) , au vue de cette fraicheur de fou qui souligne toute la dégustation .
Une première pour moi et une belle découverte .
17/20

Vin de Pays 2007 - Grange des Pères
Sur ce vin là , mon ressenti est différent de celui de mes convives.
Dès le premier coup de nez je pars sur un vin racé.
Un de ces nez opulent et profond , avec toute l'élégance nécessaire.
De la myrtille , de la mûre , du cacao , du lard fumé , un poil d'épices douces.
La bouche est pleine , avec ce toucher de tanins soyeux et sensuel qui le place au dessus des simplement très bons vins .
Une finale très mure , longue et pour moi sans déficit de fraicheur , même si l'acidité se fait discrète .
Nous trouvons indubitablement la Syrah , mais avec quelque chose d'autre , donc la première hypothèse d'une Cote Rotie se déplace vers le Languedoc sans réussir à identifier le domaine.

Ce vin a semble t-il été moins apprécié par la tablée et j'aimerai émettre quelques hypothèses quand aux raisons ( vous me direz ce que vous en pensez).

Ce qui l'a , a mon avis desservi , c'est :
- sa position . les palais de fin de soirée ne sont pas ceux du début.
- sa température , 2 ou 3 C° de moins lui aurait donné du peps ( même chose que sur le Cornas 2009 de Paris )
- sa comparaison avec le souvenir du même vin du millésimme 2004 qui vous avait indubitablement séduit. Mais 2004 est une autre année , avec d'autres équilibres . L'aviez vous bu a 4 ans comme ce 2007 ?
- enfin ,le fait qu'il fut dégusté après un CDP Usseglio1988 très abouti et une Côte Rôtie Côte Brune 2003 - Domaine Jamet de haut niveau !

La pauv GDP , ça commence à faire beaucoup ...
En tout cas moi , j'ai beaucoup aimé.
16,5/20

Fitou 2001 - Château Lerys
Bouchonné . Au suivant . AAHH des liquoreux , il était temps !

Jurançon 2001 quintessence du petit manseng Domaine Cauhapé
Premiers effluves sur le cognac ou le whiskey mais attention du bon , du single malt au moins 12 ans d'age .
Amande grillée , abricot mur , raisins secs , pain grillé , pralin .
Bouche huileuse , large , très grillée et confite , l'acidité est à peine suffisante pour équilibrer cette très grosse matière .
Comme Cédric j'ai beaucoup aimé cette bouche au niveau des parfums et de l'intensité , même si elle ne possédait pas la fraicheur habituelle de l'appellation.
Un Jurançon , donc atypique pour moi .
14,5/20 .

Sauternes 2001 Barrejats
Nez sur le baba au rhum , l'amande grillée , les raisins de corinthe.
Bouche fine , au confit agréable , digeste avec une jolie finale sur les amers , le grillé et une fraicheur que l'on n'avait pas sur le Cauhapé .
A mon avis , un Sauternes entre deux ages , qui se révélera certainement dans quelques années .
14/20

Belle soirée d'intronisation pour Jean-Marc dont nous avons pu apprécier l'expérience! Un gars qui a la vision de comment peut évoluer un vin sur 15, 25 , 25 ans c'est précieux! (mais non ce n'est pas un ptit vieux! )

C'est gentil JB ,de préciser que je ne suis pas un ptit vieux.
J'ai commencé très tot c'est tout . -D

Merci à chacun pour la grande générosité des ses apports .
Une soirée riche en enseignements qui m'a rappelé l'importance décisive de la température du vin dans son appréciation .
Comme il n'existe pas de grands vins mais plutot de grandes bouteilles , je me demande s'il n'existerait pas une température idéale pour chaque bouteille plutot que pour chaque type de vin ?
Je sais ça complique

Jolis CR Jean Marc, çà valait le coup d'attendre

Je reviens sur la GdP 2007 que j'ai fini hier soir (restait un gros 1/4 de bouteille) : je confirme à la fois les impressions de Jean Marc et les miennes... Le vin est indéniablement "racé", il y a une forme de profondeur même si le nez est encore fermé malgré les 2 jours d'ouvertures. Je confirme également le toucher de bouche exceptionnel, une bouche pleine et soyeuse mais je confirme également le sentiment de grosse maturité (trop pour moi) et de grosse matière qui ne sont pas à mon gout équilibré par une acidité suffisante.
La trame de cette grosse matière est en fait sur l'amertume (qui me fait penser à de la rafle) qui donne un peu de peps mais pour moi c'est too much. Après c'est certainement une question de gout car difficile de ne pas avouer que c'est super bien fait (toucher de bouche de folie).

La GdP la moins à mon gout de toutes celles que j'ai gouté (2000, 2001, 2004).

Egalement ravi d'avoir fait ta connaissance, J.M.
Comme t'as pu le constater, ce groupe est fait pour durer -D
au plaisir
slts Cédric

Nico,, c'est totalement égrappé la GDP, pas de rafle donc
soyez patient, on en reparle dans 5/7 ans du 2007, plus de "surmaturité" telle que vous l'avez ressenti à l'horizon.

En plein accord avec cette prédiction Laurent .

Je ne pense effectivement pas revendre celles qui me restent même si vendredi j'ai été un peu déçu....CQFD

Oui , laissons le temps faire son oeuvre.
Si j'avais juger l'Usseglio 88 uniquement dans sa jeunesse , lors de mon passage au domaine , je ne l'aurai sans doute pas gardé longtemps en cave et nous ne l'aurions jamais bu ensemble .
D'ailleurs un ami amateur de vins m'avait conseillé de ne pas le garder au delà de ses 10 ans , rapport à sa faible acidité et à son accessibilité précoce .
Je crois que j'ai bien fait de ne l'écouter que d'une oreille ...

"D'ailleurs un ami amateur de vins m'avait conseillé de ne pas le garder au delà de ses 10 ans , rapport à sa faible acidité et à son accessibilité précoce .
Je crois que j'ai bien fait de ne l'écouter que d'une oreille ..."

non seulement tu as bien fait, mais ce rapport à l'acidité pour des vins du sud est une erreur récurrente que l'on constate souvent dans les commentaires sur ces vins (il va de paire avec la dictature de l'acidité mais c'est un autre débat). Les équilibres des vins sudistes ne s'établissent pas via l'acidité qui est régulièrement basse (elle ne correspondra jamais aux acidités constatées en bourgogne ou beaujolais par exemple) mais via un accord qualité/quantité de tannins et alcool qui garantissent le long vieillissement.

C'est un vin agréable , près a boire ( ça tombait bien ) mais ses tanins légèrement asséchants me font pencher pour une année à la maturité contrariée.

jean-marc, je ne comprends pas cette perception de tannins assechants sur la geynale 02. Soit le vin a été bu trop froid et auquel cas effectivement l'acidité haute a pu rendre les tannins un peu saillants, soit c'est un abus de langage car rien dans la récolte ni dans la vinif ou l’élevage ne peut aboutir à des tannins asséchants , surtout sur 2002. Ce millésime a été récolté mûr chez Robert Michel, au prix d'un gros tri, élevage que dans des demi-muids de nombreux vins qui marquent peu et extraction très mesurée surtout sur ce millésime frais. Autant je comprends des perception où l'on indique que la matière est légère, ou l'acidité haute mais tannins asséchants (au sens trop extraits ou tannins pas mûrs), jamais je ne l'ai perçu sur ce vin.

L'impression de tanins asséchant était vraiment légère et sans doute mise en relief par les tanins très ronds du Cornas de Paris 2009 qui avait précédé .
Ce n'était pas seulement ce genre de tanins un peu rèches qui crispent les muqueuses ( que j'ai souvent rencontré dans les vins ) mais aussi cette petite sensation que les muqueuses avaient perdu une partie de leur humidité après le passage du vin.
Maintenant , dire si cette impression physique est liée à des tanins peu murs ou à autre chose , je ne saurai le faire.
La température de service n'était pas trop basse , autour de 20C°.
Maintenant tu sais , toutes les bouteilles ne se ressemblent pas et il suffit que celles que tu as dégustées proviennent d'un demi-muid différent ( par exemple , la Guiraude de Graillot n'est rien d'autre qu'une sélection de fûts , qui au départ sont sensés tous contenir le même vin ) ou d'une autre mise en bouteille que celle de notre soirée , pour que des différences soient perceptibles .
Il aurait fallu que tu sois présent avec nous pour que nous puissions échanger nos impressions. -D

jean marc écrivait:

---

> Il aurait fallu que tu sois présent avec nous pour
> que nous puissions échanger nos impressions. -D

Mais je pense qu'un jour, nos amis PACA vont venir nous voir...
Je sais pas pourquoi, mais un jour, ils vont venir...je le pressens -D

Mais je pense qu'un jour, nos amis PACA vont venir nous voir...
Je sais pas pourquoi, mais un jour, ils vont venir...je le pressens

Oui ce serait sympa . On leur servirait un Bourgogne Passetougrain à l'aveugle en leur montrant ensuite une bouteille vide d'Usseglio 88 , comme ça ils comprendront pourquoi il a été pris pour un Bourgogne .
Et on va bien se marer !

Enzo écrivait :

mais ce rapport à l'acidité pour des vins du sud est une erreur récurrente que l'on constate souvent dans les commentaires sur ces vins (il va de paire avec la dictature de l'acidité mais c'est un autre débat). Les équilibres des vins sudistes ne s'établissent pas via l'acidité qui est régulièrement basse (elle ne correspondra jamais aux acidités constatées en bourgogne ou beaujolais par exemple) mais via un accord qualité/quantité de tannins et alcool qui garantissent le long vieillissement.

Je te suis et je rajouterai que la sensation de fraicheur( souvent peu perceptible dans les jeunes vins de garde de cette région) , ne fait que s'accentuer avec les années , alors que nombres de dégustateurs pensent qu'elle ira en diminuant .

"L'impression de tanins asséchant était vraiment légère et sans doute mise en relief par les tanins très ronds du Cornas de Paris 2009 qui avait précédé ."

merci jean-marc, je retiens cette explication qui me semble probable et qui rejoint la raison pour laquelle j'aurais inversé le sens de passage de ces deux vins (Marc pas taper ), la gourmandise des syrah jeunes pouvant accentuer le côté strict d'un syrah entre deux âges.

"Maintenant tu sais , toutes les bouteilles ne se ressemblent pas et il suffit que celles que tu as dégustées proviennent d'un demi-muid différent ( par exemple , la Guiraude de Graillot n'est rien d'autre qu'une sélection de fûts , qui au départ sont sensés tous contenir le même vin ) ou d'une autre mise en bouteille que celle de notre soirée , pour que des différences soient perceptibles"

Dans le cas présent, j'y crois moins, parce que c'est un vin que j'ai bu de nombreuses fois dans des circonstances différentes avec une probabilité forte de provenance de muids différents .

sinon, tout est possible avec les Paca, mais pour ma part une venue n'est envisageabe qu'avec un passage dans le stade le plus mythique de France.

Rolland-Garros ?

c'est ça, en n°2 c'est ça

enzo d'aviolo écrivait:

---

> sinon, tout est possible avec les Paca, mais pour
> ma part une venue n'est envisageable qu'avec un
> passage dans le stade le plus mythique de France.
>

Je vois pas trop l'intérêt de passer par le Vélodrome avant de monter nous voir

Pour parler de vin (avant que Luc n'intervienne donc ) il est vrai que la Geynale a montré un coté un peu rigide en passant derrière le Cornas précédent qui avait une construction presque opposé : la Geynale, tendue, portée par son acidité vis à vis du Cornas de Paris tout en rondeur, presque sucrailleux....maintenant pas persuadé que cette sensation de rigidité soit liée aux tanins mais je n'ai pas toujours de sensation claire sur les tanins et leurs effets en bouche.

Sinon intéressants vos échanges sur la construction de l'équilibre sur les vins du Sud, qui montre que l'acidité haute n'est pas le seul signe de la capacité de vieillissement d'un vin, et que ce n'est pas la seule voie pour qu'un vin gagne en équilibre avec le temps, çà rejoint le fait qu'il faille donner sa chance à la GdP 2007 que nous avons trouvé (légèrement) déséquilibrée...

"Pour parler de vin (avant que Luc n'intervienne donc ) il est vrai que la Geynale a montré un coté un peu rigide en passant derrière le Cornas précédent qui avait une construction presque opposé : la Geynale, tendue, portée par son acidité vis à vis du Cornas de Paris tout en rondeur, presque sucrailleux....maintenant pas persuadé que cette sensation de rigidité soit liée aux tanins mais je n'ai pas toujours de sensation claire sur les tanins et leurs effets en bouche."

je le crois aussi d'où mon intervention auprès de jean-marc. je crois plus à une acidité haute de millésime frais pour expliquer cette "rigidité" dont tu parles.

Sinon, je te confirme Nico, aucun intérêt d'aller voir un stade pour les vélo, je parlais d'un stade de foot bien sûr -

Sinon, je te confirme Nico, aucun intérêt d'aller voir un stade pour les vélo, je parlais d'un stade de foot bien sûr

ça fait pas une grosse différence , les acteurs y consomment tous , a peu près les mêmes substances , non ?