ils doivent dire ça juste pour nuire à  Monsanto (c'est encore des gros méchants à  la solde des suppots de Steiner… ah c'est le CNRS … c'est pareil !)

CANCER ET GLYPHOSATE: « FACTEUR DE RISQUE CERTAIN »
L'American Chemical Society a publié en mars 2002, les resultats inattendus
de l'equipe « cycle cellulaire et developpement » du CNRS de Roscoff.
Ainsi, l'innocuite du glyphosate se trouve de plus en plus sévèrement remise
en cause, surtout depuis que son lien avec la deregulation de l'activité
cellulaire et donc le risque de cancer, a été mis en evidence. Le glyphosate
incorporé dans le pesticide Roundup provoque une anomalie sur « un
régulateur de la division cellulaire » dont la défaillance est à  l'origine
de cancers chez l'homme.
« Nous nous sommes interessés au glyphosate [..] Mais nous nous ne nous
attendions pas à  trouver un effet de ce composant à  priori connu et
considéré comme relativement anodin [..] C'est un facteur de risque certain
de cancer » Pr. Robert Bellé CNRS.

Roun-Up dont on fait la pub à  la télé qui est en vente partout et présenté (et bénficiant d'une image savamment construite par le fabricant) comme totalement inoffensif
JArdiniers amateurs pensez à  la binette, la bêche, les gants etc etc

"L'EAU, LA FAUNE, L'HOMME
Le brevet du glyphosate date de 1969 et la commercialisation de 1975. Mais
les faiblesses de la procédure d'homologation sont bien mises en evidence
par l'absence d'etudes poussées (koc, volatilisation,etc..) et le fait qu'il
ait fallu plus de 20 ans (1998), pour que cette molécule soit analysable en
routine dans les eaux. Ce sont d'ailleurs les consommateurs d'eau eux-mêmes,
qui financent les travaux de recherche nécessaires à  la détection.

On a donc constaté que dans 50% des rivières de Bretagne suivies par le
Comité d'Orientation pour la Pollution des Eaux par les Pesticides, la norme
réglementaire de 0,1 µg/l était systematiquement dépassée en 1998 et 1999.
Or le glyphosate a des effets graves sur la photosynthèse des algues (F.A
Anton, M. Ariz, The Science of the total environment Supplement 1993). Le
comportement des truites (M.J Morgan et J.W Kicentjuk, Bull environ.
Contamin.Toxicol. 1992. 48: 772-780) se trouve fort affecté de la presence
de glyphosate et l'on a noté chez les animaux domestiques et certains
mammiferes des convulsions jusqu'à  l'arrêt des fonctions respiratoires.
Enfin, on a montré au laboratoire que les produits contenant du glyphosate
étaient toxiques pour les gènes et compliquaient la reproduction chez des
organismes très divers..

Chez l'homme, des études menées au Japon sur les victimes d'un
empoisonnement ont révélé que l'ingrédient « inerte » du glyphosate, avait
causé l'intoxication aiguà« des patientsparfois jusqu'à  la mort : douleurs
gastro-intestinales, vomissements, engorgement pulmonaire (l'isopropylamine
detruit les muqueuses et les tissus de l'appareil respiratoire supérieur),
perte de conscience et destruction des globules rouges.."

Je reprends ici une partie de l'intervention de Didier Michaud sur Iacchos (je le remercie pour sa participation involontaire… j'espère qu'il ne m'en voudra pas…)

Pour l'utilisation de rounedeupe sur les allées de vos jardins, un
petit tour par:

Alors qu'aujourd'hui on veut légaliser l'utilisation de plantes OGM, qui, à 
leur grande majorité on été conçues par Monsanto uniquement pour augmenter
l'utilisation de glyphosate en les rendant résistantes à  cet herbicide...
Serait peut-être temps de réagir et de dépasser les querelles politiques et
le militantisme béat, non?

A lire sur un autre thème, une analyse de l'air dans la ville de
Montpellier, où l'on retrouve un fongicide très courant en
viticulture, le folpel, à  des doses plus que raisonnables.
Quand on connait le nombre de collègues souffrant d'allergies à  ce
produit et ayant dû en arrêter l'emploi...

A lire également, les conclusions du rapport 2003 de l'IFEN sur la
pollutions des eaux en 2001, y'a du retard à  l'allumage...et les
points de prélèvements sont souvent placés bien loin de toute source
directe de pollution...

Autre réflexion en ces périodes de fermentation sur l'utilisation des
levures indigènes. Il y quelques années une étude comparative a été
menée sur les levures indigènes/exogènes, de mémoire dans la région du
Muscadet. Sur un des chais témoins, sous levures indigènes, les
chercheurs ont constaté que la fermentation s'était majoritairement
déroulée sous une souche de levure qui n'existait pas dans la région.
Celle-ci était identifié comme une souche sélectionnée et habituellement
utilisée en ensemencement sous d'autres climats. La solution de l'énigme
fût trouvée, une des parcelles de l'exploitation jouxtait le chai de
vinification d'une autre propriété qui utilisait justement avec cette
levure...une benne de marc et quelques insectes avec leurs petites
papattes avaient dû faire le reste et déposer sur les raisins la
souche incriminée (oui, les levures ne sont pas à  l'état naturel sur
le raisin, il faut des bestioles pour les y amener, d'où machin,
gourbi, respect de l'équilibre naturel etc...etc..., m'enfin je vais pas
vous bassiner :-))

Aujourd'hui, les fortes suspicions quant à  la présence sur le marché de
souches de levures génétiquement modifiées laissent espérer d'un avenir
raAAAAAaaadieux pour la viticulture de terroir...

Didier Michaud

Allez jeter un oeil sur Iak…

Cela fait plus de 10 ans que les apiculteurs se plaignent que les glyphosates déciment leurs colonies. Mais, bon, apparement, les scientifiques ne l'ont (avaient ?) pas encore démontré, donc, ce n'est pas vrai !

Didier