Bonjour.

Petite question pratique :
La FA étant exothermique, à quelle température "x" maintenir un local afin d'obtenir une température "y" intérieure à la cuve lors de la dite FA?
Vous comprendrez aisément que je cherche à déduire "x" d'un "y" délibérément choisit...

En gros, j'ai une cuve en fibre de 15HL (diam: 1.2m & haut: 1,35m) et je désire maintenir sa température intérieure à 29°C lors de la FA.
A quelle température devrais-je maintenir le local?

Un grand merci d'avance !

Il faut que les pertes thermiques de la cuve te permettent d'évacuer la chaleur dégagée lors de la FA. Tes pertes thermiques sont égales à K x S x DT avec :

S : la surface extérieure de la cuve en contact avec l'air
K : coefficient d’échange thermique global entre le liquide intérieur et l'air extérieur : 1/K = 1/hint + e/l + 1/hext
où : e l'épaisseur des parois de la cuve, l la conductivité thermique du matériau (béton, bois, inox), hint coefficient d'échange convectif externe (5 à la louche), hext coeff d'échange convectif externe (15-20 à la louche)
DT : différence de température (Tliq - Tair)

Tair = Tliq - QFA/(K x S) où QFA est la puissance thermique dégagée durant la FA

Voilà quelques pistes

Marc (tu peux me contacter en MP si besoin)

Jean-Francois xavier écrivait:

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> Bonjour.
>
> Petite question pratique :
> La FA étant exothermique, à quelle température "x"
> maintenir un local afin d'obtenir une température
> "y" intérieure à la cuve lors de la dite FA?

Il est strictement impossible de répondre sans connaitre un paramètre supplémentaire: quelle est la cinétique de la FA, et donc sous entendu e dégagement de chaleur ?? . En fait, ce point étant hautement variable ( avec un pic sur quelques heures ) et difficile à maîtriser finement, ta question n'appelle aucune réponse en l'état, surtout sur une seule cuve.

Salut,

Il me parait très difficile d'avoir une température stable dans ta cuve à 29°C juste en maintenant une température ambiante.
L'air est un très mauvais fluide de refroidissement/chauffage. Ses seuls avantages sont la gratuité et la disponibilité.
En gros, l'air autour de ta cuve va se réchauffer et ta cuve ne refroidira pas assez.
Pour faire une analogie, c'est ce qui se passe dans une pièce chauffée par un radiateur. Il fait chaud à coté du radiateur et froid loin du radiateur. Dans ton cas, la cuve de FA est le radiateur.

Si, en plus, la chaleur dégagée par la FA n'est pas constante, c'est absolument impossible.

Si tu veux vraiment une température stable dans ta cuve, tu dois avoir un refroidissement à eau. Soit avec une double paroi (une sorte de bain marie), soit avec un serpentin à eau qui plonge dans ta cuve.
Puis tu mesures la température du liquide dans ta cuve. Quand elle augmente, tu augmentes le refroidissement (en général en augmentant le débit d'eau), quand elle diminue, tu diminues le refroidissement.

Si tu ne peux pas avoir de refroidissement à eau, il faut faire des concessions sur la température de 29°C

Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous tenez absolument à placer François Audouze dans une cuve pour mesurer sa température...

Luc

Les caractéristiques du local (taille, ventilation, etc.) me semblent une information nécessaire pour répondre à cette question.

Sinon, on doit pouvoir répondre en supposant que le local est infini, que sa température est homogène et constante, et que le régime de fermentation est à peu près permanent, mais comme le suggèrent khrapka et Agitateur ces hypothèses sont assez loin de la réalité et risquent de tout fausser.
Benji

Merci à tous pour ces infos.
Crdlt.

Luc Javaux écrivait:

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> Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous tenez
> absolument à placer François Audouze dans une cuve
> pour mesurer sa température...

Désolé, j'avais mal lu, il s'agit en fait de mesurer la température d'une cuve placée en François Audouze.
Bande petits pervers, vous n'avez pas honte ?

Luc

Sous réserve d'être démenti si je me trompe, jusqu'ici, la discussion concerne une vinification en blanc ou en rosé. Dans le cas d'une vinification en rouge, l'hétérogénéité du marc (milieu à la fois solide, liquide et gazeux) interdit toute idée de régulation thermique uniquement basée sur l'interaction entre la cuve et la température du local.

On peut éventuellement intégrer la régulation thermique par la pratique du remontage, mais là le calcul devient terriblement complexe.

29°C en T° cible pour du blanc ou rosé, ça serait tout de même étonnant.
M'enfin, sait on jamais.

En outre, je me demande pourquoi 29 exactement.

Je confirme.

J'ai déjà entendu parler de préfermentaire à chaud sur des raisins blancs (et avec des résultats pas inintéressants) mais pas de fermentation en blanc ou rosé avec une température aussi élevée.
A moins qu'il ne s'agisse de vins oranges?