Tes comptes rendus sont toujours aussi fabuleux, Jérôme. Comme "pourrait" me le dire Me Yoda "Des années il se passera, avant de pondre de tels écrits tu pourras"... Je te rejoins totalement sur la singularité de ce vin. Je pense que passé l'étonnement qu'il peut procurer (étonnement qui peut d'ailleurs durer longtemps), on aime ou on déteste. Tu as tout fait raison sur le côté "dissociation" de ce vin ; cette description lui convient plutôt très bien.

En tous cas, cette appellation suscite ma curiosité et je compte bien poursuivre l'exploration de celle-ci.

un grand merci à toi pour cette belle découverte.

Je me suis démandé où j'avais rencontré une telle acidité : sans doute sur les savagnins jaunes jurassiens, l'oxydatif en moins

Les côtes du Jura 2004, qu'ils soient de Tissot ou de Ganevat, ont à la fois ce gras (plus marqué chez Ganevat) et cette acidité fine et pointue qui vous vrille le palais. C'est moins marqué dans les millésimes précedents et suivants.

Ce Drappier BdN est il bien un côteaux champenois ?

Cela n'a pas l'air évident comme ça....

Bien difficile de se prononcer, car la photo est bien petite

Le site web de la maison est très esthétique, mais tellement long à charger que je n'y ai rien trouvé sur cette bouteille

A priori chez Drappier, rien qsui s'appelle explicitement Blanc de Noirs hormis le Coteaux. Mais cet habillage correspond à un montage (ou a un habillage spécifique pour ce vendeur) et pas à un habillage classique en cours chez Drappier.

Bien amicalement.

Dans ma quête de dégustation de côteaux champenois, j'ai vu sur le ouebe, un egly ouriet blanc à 54 euros. Quelqu'un l'aurait il gouté ? Le prix est il dans la bonne fourchette ?

Egly en coteaux champenois blanc? Jamais entendu parlé.

Si tu cherches la vrai curiosité en coteaux champenois il me reste 1 bouteille (en fait mais je dois en échanger 1 avec stephori ^^) de vielles vignes 1996 de "Raymond Boulard".
C'est un coteaux champenois à base de pinot meunier 50% égrappé non filtré non collé.
Je suis près à ouvrir la bouteille lors du salon terres & vins de champagne.

Tiens salut François.
Tu seras présent au salon?

Si quelqu'un a des côteaux champenois à me proposer, blancs ou rouges, qu'il m'envoie un MP.

Chinbourg écrit: Tu seras présent au salon?

Oui je serais là-bas. Il faut dire que j'ai pas mal de raisons:
Lors de ma visite éclair en champagne j'ai commencé les vins clairs 2008 chez Alexandre Chartogne et Aurélien Laherte donc à regouter "plus vieux" pour voir l'évolution (2 jeunes vignerons à suivre. )
Pour l'ami Francis "à juste" ouvert en exclusivité les essais de dosage rachais 2004. (la même trame que les 2 précédents millésime mais plus accessible à mon avis) mais pas les vins clairs pour cause de grand froid.
Après il y a Frank Pascal que je n'ai pu rencontré lors de mon dernier passage donc ce n'est que partie remise.
Benoit Tarlant lors de ma brève rencontre sur Paris juste avant noel pas de vins clair et l'ancienne mise de la cuvée Louis.
Et tous les autres vignerons dont je ne connais qu'une partie de la gamme... ou pas du tout.
Comment ça c'est des faux prétextes pour venir au salon

PS pour Francis : pas de dosage pour moi svp

Michaël Cornaire écrit: Si quelqu'un a des côteaux champenois à me proposer, blancs ou rouges, qu'il m'envoie un MP.

Je pense que la solution la plus simple est de commander un/des carton(s) panaché chez le cercle champenois (Pierre-Yves) qui est le seul caviste capable de répondre à une tel demande. (40 références environ au catalogue...)
Sinon il y a les vins clairs (en plus c'est pas cher mais il faut aller sur place ) et pour l'instant 2008 c'est un millésime avec un très gros potentiel (pour benoit entre 90 et 96 pour le potentiel ^^).

pas de coteaux champenois blanc Egly-Ouriet. En revanche, évidemment du rouge, toujours excellent.

Ceci est donc une ânerie...

Michaël Cornaire écrivait:

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> Ceci est donc une ânerie...

Une belle couleur rubis claire, un nez de rose, d épices. Un festival d arômes.

L'erreur était patente dans la description.

C'est juste ! Je lirai la description la fois prochaine

J'ai dégusté il y a 6 mois un vin à l'aveugle. Nous étions plusieurs autour de la table à nous demander ce que c'était. Nous tombâmes d'accord sur un bourgogne de bonne facture.
C'était un Cumières 1977...forcément c'était un peu difficile à trouver.

En 2006 j'ai dégusté un rosé des Riceys de 1976 tout à fait bon. Bien sûr il s'agissait d'un vieux vin, donc particulier. Mais le plaisir était au rendez-vous, ainsi que quelques dégustateurs ravis.

Les généralités...ca vaut autant pour le vin que pour les hommes!

Samedi soir j'ai ouvert la dernière bouteille de Pinot Noir de LP. Et bien c'était très léger, on aurait dit du Beaujolais nouveau... La couleur tendait vers l'orange... Faible en bouche. Elle n'a pas fini dans l'évier mais presque.

On ne pouvait pas en rester là, on a donc ouvert un coteau champenois Lanson qui avait une belle couleur rubis et plus de matière en bouche. C'était beaucoup mieux.

Stéphane

bonjour à tous,
je me permet d'intervenir sur les coteaux champenois.
pour rappel, je suis prof de viti oeno dans l aube et travaille dans plusieures maisons de champagne auboises dont certaines élaborent des coteaux.
premiere chose: voilà ce que je pense du coteau et c est d ailleurs ce que j essaye de faire passer à nos élèves: je ne suis pas contre des vins tranquilles chez nous mais, ils me semble que nous sommes les premiers à dire qu' il n y a que le terroir champenois pour faire du champagne alors pourquoi nous permettons nous de faire des vins tranquilles? au vue de l ensoleillement que nous avons, et de la culture du rendement qui animent bon nombre' de nos vignerons champenois, comment produire des raisins assez dignent de faire des rouges qui tiennent la route ( à part quelques bons vignerons bien sur, et il y en a !!!). petit calcul rapide: des raisins à 10%vol ' c est deja bien chez nous), je le chaptalise à 12 ou 13 %vol pour faire du coteau, à raison de 1.683 kg de sucre par hecto pour remonter d' 1%vol, ramené à la bouteille et en tenant compte du prix du sucre et de l augmentation de volume due à la fonte de ce sucre, comparé au prix de la bouteille de coteau, belle rentabilité!!!!!!
pour le rosé des riceys, c est autre chose: petite aoc, petite production, offre inférieure à la demande, logique que les prix soient hauts! par contre, pas normal que certains se permettent de faire n importe quoi juste parceque c est rare et que de toute facon cela se vendra quand meme!!!!
par contre pour les coteaux, une adresse parmis tant d autres, encore une fois, laurent à celles sur ource: travaillé à l ancienne et surtout 10euros. pour vous dire; je m occupe de l examen de taille sur le centre d examen de l aube et , le jour de l examen, des vignerons viennent faire jury dans l aube car au repas du midi, avec le fromage, il y a du coteau de chez laurent!!!!!! ( et certains en produisent pourtant!!). de plus, ils font également du coteau blanc à base de blancs vrais et de nos jours, ils ne doivent plus etre beaucoup!

désolé encore pour mon message très long, mais, meme si j aime mon vignoble, je ne me voile pas la face et il me semble important que l on ne s attarde pas qu aux degustations et au prestige mais que l on sache aussi comment cela se passe.
malgré tout, nous avons de grands vignerons et grands vinificateurs très méritants: comme toujours, tout le monde n est pas a mettre dans le meme sac. dommage que certain fasse n importe quoi et que le simple fait d etre dans une aoc prestigieuse assure les ventes

pas de terroir pour faire des coteaux en champagne?
Sur Aÿ, Ambonnay et Bouzy (l'exposition sud aide ) certain vigneron arrive pourtant à faire de grands coteaux champenois sans chaptaliser.
Après pour faire un coteaux champenois il faut repousser les date de vendange et donc prendre plus de risque (dilution en cas de pluie etc...)

attention, je ne dit pas que c est impossible mais, soyons honnetes, meme avec des petits rendements et un ensoleillement excellent, nos vins tranquilles valent ils réellement le prix auquel ils sont vendus?????? pour moi, non. je dirais meme que ces vins font partis des pires raport qualité prix que l on puisse trouver!!!!!!
enfin, dans tout les coteaux champenois, combien sont bien faits et combien sont "mauvais"? autant dire très peu de chance sur toute la champagne de tomber sur des "grands" cpteaux champenois ?

pour le rapport qualité prix il ne faut pas oublier que les grands terroirs de bourgogne ne sont pas très bien placé Et qu'il n'y pas de "concurrent" plus direct.
Après le cout d'une bouteille de coteaux ne peut pas être bien inférieur au champagne du fait du prix élevé du raisin. (sauf à vouloir se tirer une balle dans le pied d'un point de vue économique)
Pour la qualité il ne faut pas oublier que pour la plus part des producteurs de coteaux champenois il est plus question de perpétuer une certaine forme de tradition plutot que la recherche d'un très grand vin.
Heureusement il y a quelques exceptions. Comme Egly en rouge ou Giraud en Blanc qui peuvent rivaliser avec des bourgognes sans problème. (par contre le rapport qualité/prix est très grand cru bourguignon )

en gros, qu importe le prix si c est pour pepetuer une tradition!!!!!! et comment pouvez vous dire qu il n y a pas de concurent plus direct des bourgogne (en plus, vous parlez des grands terroirs de bourgonge: donc, je pense des premiers et grands crus? )ils ne jouent pas dans la meme categorie! au prix d un coteau, on trouve des dizaines, voire des centaines de bourgogne qui les surclassent!
quand au prix du kg, si je vous suis bien, vu les rendements que l on avance pour la vendange 2009 en champagne et ce que l on commence à entendre sur les prix du kg (dixit ma collegue prof d oenologie qui est le plus gros courtier de l aube), les prix des coteux devraient baisser alors? chouette, quand ils seront à 6 ou 7 euros, peut etre que j en acheterai!

le débat s'enlise : il y a plein de Coteaux sans aucun intérêt, il y en a qui sont très bons, notamment des rouges. Mais il y a aussi énormément de grands bourgognes au vu de l'étiquette qui sont sans intérêt et également des grands noms du bordelais (je me souviens d'une dégustation il y a 3 ans à Paris avec tous les plus grands du bordelais sur les millésimes 2000 et 2003, eh bien tout n'était pas joli joli).
Tout ça pour dire que si le but est d'aller chercher toutes les saloperies, on va trouver c'est sûr.

Ignorer le problème de la valorisation du raisin dans les coteaux par rapport au Champagne est malhonnête. Tout le monde comprend bien que si des raisins peuvent servir à faire une bouteille de Champagne vendue 15 Euros ou une bouteille de Coteaux, cela n'a aucun intérêt de vendre ce Coteaux 8 Euros.
Ensuite, si pour cette raison une bouteille de Coteaux est logiquement vendue à un prix proche d'une bouteille de Champagne, il faut que les Coteaux soient bons.
En rouges, Egly naturellement, mais aussi Geoffroy à Cumières, Gosset-Brabant et Gatinois à Aÿ, Lahaye, Bara, Beaufort à Bouzy, Ledru à Ambonnay (elle a aussi un Bouzy), l'ami Francis Boulard quand il en faisait, Léclapart à Trépail, Dehours dans le futur... voire Roses de Jeanne
En blancs, c'est beaucoup plus difficile mais celui de Giraud est très bon, ceux d'Horiot aux Riceys, Dehours, Lassaigne sont excellents également. Celui d'Agrapart est bien. J'aimais bien aussi celui de Geoffroy quand il en faisait mais il a arrêté. Celui de De Sousa est bien également quoique fort boisé à l'origine.

Les grandes maisons sont à éviter (sauf sans doute La Côte aux Enfants de Bollinger) car ces productions nécessitent une attention tellement particulière que c'est de l'artisanat incompatible avec de gros volumes.

Préserver une tradition est tout de même sur le principe quelque chose de noble même si cela ne doit avbsolument pas être une excuse pour vendre tout et n'importe quoi.

Amicalement.

Pour les coteaux champenois et la tradition je n'ai jamais dit que cela justifiait le prix quelque soit la qualité.
Le problème est que tout ce qui perpétue cette tradition n'ont pas forcement le savoir faire pour faire du vin rouge ou blanc tranquille.
Comme le rappel Pierre-Yves que le coût de production d'un coteaux champenois est presque le même que pour le champagne.
Or il y a plein de champagne "premier prix" qui ne valent pas le prix et personne ne crie au scandale...

Et juste une expérience personnel :
Egly-Ouriet Ambonnay rouge 2005 face à "1" 1er cru Nuit-Saint-Gorges Prieuré-Roch 2005 à l'aveugle c'est loin d'être trivial de deviner qui est le champenois du bourguignon.
Surtout que les apparences peuvent être trompeuse.
Donc oui un bon coteaux champenois peut rivaliser avec un bon 1er cru de Bourgogne.

Le seul Coteaux Champenois que j'ai acheté est précisément un Egly Ouriet, cuvée des Grands Côtés 1998, sur base d'une excellente critique de Bettane. J'en frémis encore tellement c'était acide. A 32 € la bouteille, ça fait cher le détartrage... Il m'en reste 3, je sens que je vais en offrir une à mon ami Laurent qui apprécie particulièrement les pinots bien frais...

Luc

En fait, il y a beaucoup de terroirs à rouge en Champagne, qui peuvent rivaliser avec les Bourgognes.

Le constat de la rentabilité est malheureusement présent, à moins que le vigneron ne choisisse de vendre aux prix des Bourguignons, mais il est bien plus difficile de trouver un client pour un coteau que pour du Champagne. Et le vin est si bien adapté aux bulles de notre région ...

J'ai rapidement cherché un document qui parle du rouge de Champagne dans l'histoire. Cette histoire qui devrait nous servir à retrouver les bons coins de Champagne, et les types de vinification qui ont permis de respecter le vin de ces parcelles.

Voici un exemple :