Lorsque vous écrivez:
"à ce moment la personne qui nous reservait le vin à répartir pourl'ensemble des l convives est arrivée jusqu'à moi où la bouteille s'est avérée vide; qu'est-ce qu'on fait me dit-elle avec un air interrogateur; j'ai horreur de cette pratique et encore plus dans un 3*"
Je comprends que vous éprouviez quelque déception.
Ce n'est pas de moi, mais j'aurais tendance à prendre au pied de la lettre la suggestion suivante: "Je m'émerveille toujours des pouvoirs de la gifle et du coup de pied au cul."
Pardonnez-moi cet écart s'il vous plaît, ces quelques mots de bonne humeur.
Je vais avoir 53 ans le mois prochain et je fréquente régulièrement les bons établissements depuis longtemps: plus de 25 ans...
Lorsque j'organise un repas dans une bonne maison, je me pose deux questions:
- le budget par personne
- combien de bouteilles vont être bues...
Je fais le point et je commande immédiatement le nombre de bouteilles nécessaires, entrant dans notre bubget et permettant de tenir jusqu'à la fin du repas .
Comment peut-on reprocher au sommelier de ne pas savoir gérer la pénurie?
je comprends tout à fait votre façon de faire en choississant d'emblée une quantité suffisante de "liquide" pour que celà dure tout le repas,au risque de laisser une bouteille "tarifée" à peine entamée....
cependant il est du devoir du sommelier de répartir justement le contenu d'une bouteille de vin même si celà reste "ajustable" en fonction de la "descente" de certains;en tout état de cause on ne se présente pas devant le dernier convive en lui présentant la bouteille vide et en lui demandant ce que l'on fait maintenant;généralement un sommelier digne de nom réussit à éviter ça..
pour en revenir au dîner de Cancale,c'est une serveuse et non le sommelier qui a commis cette bévue;après ma remarque peu amène,le sommelier s'est ensuite occupé de mous de bout en bout.
amitiés et bien à vous tous
bertrand
LEGOFFE a écrit:
....
> cependant il est du devoir du sommelier de
> répartir justement le contenu d'une bouteille de
> vin même si celà reste "ajustable" en fonction de
> la "descente" de certains;en tout état de cause on
> ne se présente pas devant le dernier convive en
> lui présentant la bouteille vide et en lui
> demandant ce que l'on fait maintenant;généralement
> un sommelier digne de nom réussit à éviter ça..
Je suis assez d'accord avec ce principe surtout s'il y a d'autres vins prévus.....et que le nombre de convives le permet.
Dans un grand restaurant , à fortiori un *** , c'est une faute de service ni plus ni moins doublée d'un manque de tact évident .
Cela dit le sommelier qui s'est occupé de nous est un remarquable professionnel !
" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
Bonjours charlesv
tout à fait d'accord:le sommelier connaissait très bien son travail sans mettre en avant les vins les plus coûteux et s'adaptant très bien à sa clientèle,sans esbrouffe(en fait on savait assez bien ce qu'on désirait et il nous a simplement conforté dans notre choix)
amitiés
bertrand
Bien entendu, il ne faut pas croire que je jette l'opprobre sur qui que ce soit. Il s'agissait d'un trait d'humour de ma part, pas plus.
Ceci dit lorsque Thierry écrit qu'il ne faut pas inverser les responsabilités, j'ai spontanément envie de rétorquer que celles-ci méritent plutôt ....d'être partagées. Sans doute le sommelier n'est il pas là pour verser le breuvage des dieux uniquement. Il en est dans leur corporation qui apportent un conseil éclairé et ils s'en défendent, à juste titre. J'ai eu 50 ans il y a 15 jours et j'ai pu le constater depuis une trentaine d'années à de nombreuses reprises.
Et je les en remercie. Et je salue celui de Cancale auquel j'accorde un bien normal sursis.
Loup,
j'avais oublié de vous dire que j'avais gouté parfaitement votre humour mais je doute qu'en passant à l'acte,j'eûs finis mon repas....
amitiés
bertrand