Une vraie bonne adresse que cette maison admirablement tenue : un restaurant excentré des grands axes touristiques, mais les connaisseurs savent ce que l'on peut y trouver ; une cuisine précise et généreuse comme le sont les hôtes. Pas de prétention superflue, mais des saveurs vraies, des produits d'exception : tradition et inspiration. Nous avons mangé ce jour là :
Terrine de faisan, crème brûlée au foie gras et compotée d'oignon
Filet de veau du Ségala, risotto au parmesan et aux cèpes secs
Framages absolument merveilleux tous en provenance d'Auvergne
gateau au noix absolument irresistible et sa crème anglaise.
Tout était au moins très bon ; la crème brûlée au foie gras, miraculeuse et le risotto, génial! Le veau exceptionnel, juste poëllé.
Le maîtresse et le maître des lieux sont des amoureux des vins et notament du chenin.
Champagne Deitz William Deutz 90 à l'apéritif
Un Châteauneuf blanc dont j'ai oublié le nom, le millésime et le goût
Ormes sorbets 1985
Anjou Rouge Avrllé 1990
Un Jurançon nul
Des chenins d'Avrillé pas terribles sauf le Caprice d'Automne 2003 qui relevait un peu le niveau.
et oui! Déjà Barreau avait dû changer le nom de cette cuvée qu'il avait appelée "vendange tardive". Les alsaciens étant prompts au procès, ça urgeait de trouver un autre nom...