Qui a marqué votre mémoire, non pas seulement sur la qualité de ses vins mais surtout sur "l'impact" qu'il a pu avoir sur vous?

(cf Languedoc Roussillon même sujet)

BONNES DEGUSTATIONS...

En Alsace je citerais 3 noms:

-Grand classique mais j'avais été très bien reçu alors que je travaillais dans cette région, c'était chez André Ostertag, ayant pris rendez vous il était dans ses vignes, sa soeur ést partie le chercher et alors qu'il avait beaucoup de travail il m'a consacré plus de 3 heures, m'expliquant ses terroirs, sa façon de voir le vin, nous avons cheminé dans ses vignes avant de passer à  la dégustation .

-Plus discret, ne voyant jamais son nom, c'est Jean Claude Beck à  Dambach, travaillant très bien, n'est pas le meilleur mais sa qualité de réception, sa gentillesse n'a d'égal que le sourire de sa Fille Maude, haute comme trois pommes et qui le suit partout, goûtant les vins et donnant son avis alors qu'elle devait avoir à  peine 6 ans, il y a là  une future vignerone passionnée, préférant un verre en main à  une poupée et anecdotiquement mais bien réel, alors que je travaillais dans un resto proche de Strasbourg, leur servant un vin ce fût elle qui le goûtat en premier me disant qu'il n'était pas très bon, je n'avais point décelé à  l'ouverture en sentant le bouchon une trace de liège ce qu'elle fit toute seule, à  son grand plaisir, mon étonnement et quelque part un peu la fierté de ses parents, si vous passez par là  bas allez y y'a bu bon à  goûter et plus particulièrement le riesling Maude, tokay frankstein et riesling du même grand cru.

-En trois je ne citerais pas un vigneron mais un distillateur de "tout", Jean Paul Metté, 3 heures chez lui, 40 eaux de vie, et le sentiment d'une journée bien débutée et d'une sieste à  venir après une visite enrichissante et des plus particulières (chez Miclo à  Lapoutroie, également très bon acceuil) avec des produits de base etonnants.

Je ne passerais pas sous silence la grande qualité de réception chez Blanck, Trimbach et Muré.

BONNES DEGUSTATIONS...

C'est certainement en Alsace que j'ai rencontré le plus de vignerons donc je vais répondre ici. Je trouve difficile de dire qui m'a le plus marqué car j'ai appris finalement un peu de chacun et quelque chose en chacun m'a intéressé. (Bon ca c'est de la langue de bois j'en conviens).
Je retiens surtout que je n'ai retenu que très peu de choses de tout ce que m'ont partagé les vignerons.

Ce sont plus des moments magiques qui m'ont marqués par exemple en Alsace :

- Dégustation dans les vignes avec Marc Tempé du vin issu des vignes l'ayant produit.
- Discussion passionnée avec Léonard Humbrecht au sujet du Grand Cru Brand.
- Casse-croute de 10 heures dans les brumes du Bruderthal au moment des vendanges avec Bernard Weber.
- Cour magistral de Jean-Michel Deiss dans une classe d'école primaire à  Strasbourg.
- 50 vins goûtés à  la cuve chez Pierre Sparr avec tour dans les raisins botrytisés ensuite.

Arrêtez …!!!
Dans quelques semaines je vais quitter l'Alsace ne me rendez pas ce départ encore plus difficile…

Pour aller où, Vincent ? (si ce n'est pas trop de curiosité)

Je vais essayer de répondre aux deux questions : la plus grande rencontre dans le vignoble alsacien ("qui a marqué ma mémoire et eu un impact" considérable) et ma destination prochaine (lorsque j'aurai quitté ma petite maison dans les vignes…)
1998 octobre les vendanges au domaine Rominger, je suis en stage je commence une formation continue pour adulte au CFPPA de Rouffach : un BPA viticulture-oenologie…
J'ai déjà  fait un petit stage chez eux en mai, pour tester ma "motivation". Autant que je me souvienne il faisait beau, je me lançais enfin à  abandonner mes écrans d'ordinateur pour me retrouver face aux vignes et aux cuves…
Je devrais être au "top" de la forme et de la joie de vivre…
Retour en arrière : début juin une chaleur lourde, la fatigue, quelques kilomètres sur la RN 83 vers 16 heures, les yeux qui se ferment une seconde , la voiture dévie sort puis revient et se retourne… quelques jours plus tard je suis seul avec mon fils de 19 mois, le destin nous avait laissé sortir de la voiture sans une égratignure… ou presque : il garde une petite cicatrice au front…
En tout cas ca ne me fait pas de mal d'être en plein air avec quelques vendangeurs : deux étudiants et plusieurs retraités… Les repas de midi tous ensemble, Eric qui sort des bonnes bouteilles (pas la piquette qu'on sert souvent aux vendangeurs, des grands crus dans des millésimes déja un peu anciens…).
Un des étudiants… … … est une étudiante… et particulièrement charmante…
Petit à  petit je discute plus souvent avec elle derrière le rideau de feuilles et de raisins qui nous sépare, et j'aime ça…
J'en viens même à  m'imaginer que… mais bon si j'étais plus jeune (elle a 13 ans de moins que moi…) et puis dans deux semaines à  peine elle repart à  Toulouse à  la Fac… et puis en fait surtout je la vois je l'entends elle est pleine de vie, de charme, toujours le sourire … c'est bon de revivre un peu et c'est tout. C'est comme feuilleter un catalogue de voyages vers les Antilles on imagine un peu même si on sait qu'on n'ira encore pas cette année… (parfois, aussi je rêve que je goûte un vin et j'ai vraiment la perception du goût … ça m'est arrivé deux ou trois fois…)
Un samedi nous avions vendanger seulement le matin ensuite bonne bouffe tous ensemble, repas qui s'éternise, bouteilles plus prestigieuse qu'à  l'habitude, SGN pour finir… je repars en même temps qu'elle et l'au revoir s'eternise devant la portière de la voiture( le fameux "bon là  j'y vais…" répêté au moins 5 ou 6 fois…) puis elle part. En quelques secondes je me dis que dans quelques jours elle va partir (le mardi suivant je crois…) et que si je ne réagis pas maintenant ce sera trop tard pour avoir des regrets. Alors comme dans les mauvais films (ou peut être certains bons je ne me souviens pas de scênes similaires dans mon panthéon cinéphilique…) je monte dans mon fidèle destrier automobile et je suis la princesse sur les routes haut-rhinoises. En roulant, et tout en essayant de ne pas perdre sa voiture (celle de ses grands-parents…) de vue je me demande bien ce que je vais pouvoir lui raconter et lorsque sa voiture s'immobilise devant une maison (également à  ses grands-parents…) je n'ai toujours pas trouvé de réplique brillante et sprirituelle. Je balbutie une phrase comme : j'aimerais bien qu'on se voie en dehors des vendanges… pourquoi pas ce soir (elle ne peut pas, elle sort avec une copine…) ou demain soir, je te donne mon numéro de téléphone si tu as envie tu peux m'appeler sinon… Et je rentre chez moi… Et sans trop y croire j'attends. En y croyant quand même un peu ("tant qu'il ya de la vie il y a de l'espoir" je dirais surtout et vice-versa), mais juste un peu…
Et elle a appelé
Son avion est reparti avec elle dedans mais avec un jour de retard et pendant une petite année scolaire d'étudiant, il l'a plusieurs fois déposée en Alsace puis vite reprise et renvoyée vers Toulouse.

Aujourd'hui elle vient de réussir un concours (cette année passée dans les avions et les week-ends en chambre d'hôtes dans le massif central-c'est presque à  mi-chemin- ne lui ont pas permis de réussir sa maîtrise qu'elle n'a même pas passée…méa culpa) et nous allons tous les quatre (eh oui un petit deuxième est arrivé en juin 2001) quitter l'Alsace pour aller à  Nancy où elle va faire 4 années (au minimum) d'école d'orthophoniste… et moi je ne sais pas… (autant vous dire que c'est fini d'acheter des bons vins pour un moment, je vais puiser dans les stocks… et sans doute fini mon congé parental (à  3/4 temps) d'éducation et ma vie de père au foyer entre couches et casseroles, jeux d'enfants et forums sur internet) et mes quelques heures de calme et de solitude dans les vignes chaque semaine…

Comme quoi, si on sait que les enfants ne naissent ni dans les choux ni dans les roses (et que même en Alsace ce ne sont pas les cigognes qui les déposent,) les histoire d'amour poussent parfois dans les rangs de vigne…

PS : depuis nous essayons de faire tous les ans quelques jours de vendange (ensemble…parce que seul je n'y coupe pas…) et je n'ai plus besoin de la suivre, nous allons au même endroit…

Vincent,

Merci.

Vincent,

c'est le meilleur post que je n'ai jamais eu a lire ..... Merci et chapeau bas. Le monde manque cruellement de personnes comme vous.

Salutations,
Anthony

Vincent,

Merci pour ce témoignage, qui me touche : vous nous manifestez votre confiance.

En retour, je vous adresse mes sentiments très sincèrement amicaux.

Thierry

salut vincent
hasta la vista siempre !

Merci Vincent, pour ce touchant témoignage des "choses de la vie". J'ai été très ému en vous lisant.
Merci aussi pour la confiance que vous nous témoignez.

Nous connaissons quelque peu Nancy, nous y avons des copains. Et Bruxelles et Nancy ont quelque chose en commun : chacune a eu une école d'Art Nouveau.

A défaut de vins, il vous reste la mirabelle.

Amicalement,
Michel.

Merci Vincent,

Il faut que je pense a aller faire les vendanges l'annee prochaine... Merci du tuyau.
Nancy et la Lorraine, c'est pas mal non plus... La place Stanislas, Daum, Galle, pas trop loin Luneville et son tres beau Chateau, a une grosse demi-heure de Metz qui est une tres belle ville aussi... Et la mirabelle, excellente cette annee, nous avons distille il y a un mois avec mon pere, elle est deja tres fruitee. Il va falloir encore la laisser reposer 6 mois en bonbonne, mais ca promet...
Mais il est vrai que l'Alsace...

Cordialement

Quand on va en Alsace il ne faut pas passer a coté du Clos Ste-Hune, le 1986 étant mon meilleur souvenir !

Vincent,

Pour l'avoir vu il n'y a pas deux minutes sous la rubrique "vins d'Europe",messages sur les vins hongrois, un club de dégustation s'est créé à  Nancy. Les adresses mail du club et du concepteur sont incluses dans le message.

Peut-être que la vie nancéenne ne sera pas aussi morne que cela, in fine !!

Amicalement, Michel.

Je ne voudrais surtout pas que l'on pense que je n'aime pas Nancy et ses habitants, loin de là , mais je n'ai pas envie d'arrêter de travailler dans la vigne et le vin (sous toutes ses formes…). Pour cela l'Alsace présente tout de même plus d'opportunités, d'autant que je commence à  y avoir pas mal de connaissances dans le monde du vin, du producteur au consommateur…

J'ai remarqué au hasard de mes trop rares promenades en France que certains endroits manquaient de bons cavistes et je m'imaginais bien palier à  ce manque… malheureusement … ce n'est pas le cas à  Nancy où on peut trouver des gens qui font un excellent travail, pour dénicher chez des vignerons passionnés des vins très passionnants, avec sérieux, passion et sans ostentation ni frime ( vous avez reconnu ceux dont je parle et ceux qui ne correspondent pas au portrait…) et mes projets s'en trouve remis en question.
En plus j'ai beaucoup d'idées mais il me manque le pétrole… et un peu de temps (temps de trouver un logement sur Nancy et/ou environs, temps ensuite chaque semaine pour abandonner mon rôle de père au foyer et trouver une nourrice pourvue de toutes les qualités nécessaires et avec des tarifs microscopiques…)
Trouver des vignes … le problème, s'il est moins insoluble qu'en Alsace, est sérieux mais sait-on jamais je vais peut être trouver "mes Côteaux de Seyssuel" autour de Nancy (ou plutôt Toul) et planter quelques pieds de pinot noir (une sélection de pinots fins bourguignons de préférence…) un peu de Chardonnay et de Pinot Gris (et en toute illégalité un peu de Riesling bien sûr, et pourquoi pas du chenin, du Sylvaner …etc)

Quant aux clubs de dégustations sur l'agglomération nancéenne je compte bien leur rendre une petite visite dès que possible pour voir si nos conceptions sont compatibles… (je suis quand même un emm…) : je n'aime pas les clubs "tous des petits Parker" où l'on colle des notes à  des vins dégustés souvent dans la précipitation et par des gens (comme moi…) qui sont loin d'avoir les compétences suffisantes pour émettre des jugements (surtout que je ne voudrais déguster que des très bons vins et apprécier leurs différences sans échelle de valeur). J'aime l'idée du club pour pouvoir déguster des vins à  moindre coût grace à  l'achat en commun, l'idée d'appréhender une appellation grâce à  de nombreux représentants, l'idée aussi d'apprendre et de comprendre beaucoup plus que de juger ou choisir…

"CHABLIS 1997 - Verget
Au 1er nez, rien. A l'aération, pas grand chose. Puis feuilles de céleri. B : en bouche, on perçoit de l'amertume et des arômes de sauvignon ! Vin citronné en bouche. Beaucoup d'amertume en finale de bouche."

"- CHABLIS 1997 - 98F
Nez ananas et pamplemousse. Nez très ananas à  l'aération. Très joli nez. B : belle acidité en bouche, avec un bel équilibre, avec du gras en bouche. Vin très pur, très long en bouche, avec un beau boisé en fin de bouche. Très légère amertume en fin de bouche."

Le même vin dans le même mill. avec deux "notations" très différentes.
Le HIC c'est que ces deux C.R. émanent de la même personne qui les fait paraître sur le web: cette personne dirige un club de dégustation à  Metz et je ne crois pas - à  la lecture de nombreux C.R. sentencieux, définitifs dans leur jugement, favorisant la puissance et le gras par rapport à  la finesse et à  l'expression de la minéralité- que j' assisterai à  leurs ébats car même si deux vins peuvent se goûter différemment à  quelques mois d'intervalle, ce genre "d'anecdote" aurait du rappeler à  l'auteur de ces C.R. qu'il vaut mieux être très prudent avant de démolir un vin (il y a le travail d'un (e) vigneron derrière) et rester très modeste.
Ca me renforce dans mon opinion sur les "critiquaillons" de quartier

PS : 5 fois le mot bouche en trois lignes, je ne vous félicite pas…
(vous voyez c'est désagréable d'être jugé…)

AH j'oubliais, j'en ai trouvé d'autres :
- SAN GUIDO "SASSICAIA" 1995 - Bolgheri Sassicaia DOC - RP 92+
Robe plus orangée. Nez de sureau. On décèle l' amertume, rien qu' au nez. Nez de paille mouillée et de champignons. B: Vin dur en bouche, où on ressent une certaine maigreur. En bouche, c'est amertume et acidité. Vin très court en bouche.
Vin que nous avons dégusté à  plusieurs (et des plus compétents que moi) et nous l'avions trouvé splendide de classe et de finesse. Très loin des monstres "Body-buildés" si tendance…

L'auteur conclut (dégust grands vins italiens avec Pergole torte 97, La massa 95, Cepparrello 97 etc…):
"Vins mythes, vins très recherchés, très renommés aussi. Vins très difficiles à  se procurer. Des prix élevés (comme les vins français). Régions représentées: Toscane ( de Florence à  la mer Thyrénienne), l 'Ombrie, la Campanie, la région de Naples, la Sicile et la Sardaigne.
La qualité est bien inférieure à  nos grands vins, qu' ils soient du Bordelais, du Rhône ou du Languedoc Roussillon.
Quelle analyse peut on tirer de cette dégustation ? : Réputation surfaite; Articles très (trop) élogieux dans la presse internationale; Cotation Parker trop élevée.
Vu les qualités et prix pratiqués, aucune indulgence à  attendre de notre part.
Les vins du Languedoc - Roussillon et Rhône Sud ont encore de beaux jours devant eux, et cela ne laisse pas augurer de baisse de prix sur les vins de nos régions du Sud.
Ces vins mythes, n' ont rien à  voir avec nos tops du sud de la France, et ils souffriraient énormément dans des dégustations comparatives où ils seraient présents."
NON ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui a écrit ces lignes…!!
Alors bien sûr ce monsieur a raison et c'est Parker qui surnote ces vins (surnotés aussi par W.S alors et Bettane et Poussier, et presque tout le monde…). On retrouve également très souvent ce commentaire (idiot) pour qualifier nombre de vins : acidité. Mais l'acidité c'est LA composante essentielle de la culture italienne en matière de vin, que malheureusement les néo-Toscans commencent à  perdre de vue. Que l'on n'apprécie pas, soit mais on n'en tire pas des conclusions foireuses…
Au passage un petit coup de cirage sur nos vins du sud si riches ,gras, réglissé (ce monsieur adore et moi je préfère nettement l'acidité des vins italiens aux bâtons de ZAN…) et si "too much".
J'ai l'impression d'ailleurs que ce club de dégustations (comme beaucoup d'autres…) voue un culte excessif à  tous ce qui vient de ces régions (il suffit de regarder la liste des dégust.-même pas une seule sur l'Alsace: mais c'est normal il ne trouverait que de l'acidité s'il buvait des rieslings)
Le nombre ne rend pas plus perspicace et 150"clubistes-critiques-internautes-auto-proclamés
qui me diront que Sassicaà¯a 95 c'est moins bon que Puech Haut 98* ne me feront pas changer d'avis…

*Un exemple et je ne reproche rien à  ce vin en particulier…
Je rajoute pour conclure et finir :
monsieur le grand spécialiste qui nous lancez très doctoral : "On décèle l' amertume, rien qu' au nez." c'est une connerie totale : l'amertume est une perception que l'on a exclusivement en bouche (comme salé, sucré, acide etc) en plus dans tous les vins que vous n'aimez pas vous nous balancez de l'acidité et/ou de l'amertume…
La lecture de tels ramassis d'approximations me rend bien amer et a tendance à  me faire tenir des propos acides…

Sans commentaires (ou presque) extrait des critiques si perspicaces de ce t oenophile éclairé et distribuant son savoir sur le web

Les Languedocs qu'il aime
"c'est très riche. C'est bien concentré et bien réglissé"
"Vin puissant en bouche, et bien réglissé."
"Finale de zan à  la violette, avec une agréable amertume de concentration."
"c'est riche, concentré, concentré. Vin qui pête en bouche"
"Vin bien riche, concentré et bien gras"
"C'est puissant en bouche, avec une finale réglissée. "
"en bouche, c'est riche, concentré, gras et puissant."

ceux qu'il n'aime pas
"de l'acidité, de l'amertume"
"en bouche, c'est acidité et amertume terribles"

Les italiens qu'il n'aime pas
"en bouche, on perçoit une forte acidité, de l'amertume,"
"Finale qui a une acidité importante."
"c'est de l'amertume, avec de l'acidité imposante"
"en bouche, c'est fondu, avec de l'acidité"

ceux qu'il aime
"Vin bien racé et bien réglissé."
"C'est bien soyeux et réglissé."
"C'est bien réglissé en bouche. C'est pas mal du tout."

Les Bordeaux qu'il aime ( + 2 californiens qu'il faut retrouver parmi les critiques - un petit jeu)
"En bouche, c'est bien réglissé avec beaucoup de classe. Très long en bouche. "
"Vin très réglissé en bouche. Superbe bouteille. "
"C'est bien réglissé, c'est zan à  la violette.  B:  en bouche, c'est concentré, bien équilibré, bien harmonieux, mais puissant."
"Réglissé en bouche. Vin puissant et concentré."
"Vin violent en bouche. Superbe vin ! Une véritable explosion en bouche. Une bombe !! "

Ceux qu'il n'aime pas
"Une certaine dureté en bouche. Vin qui sèche en bouche. Vin décevant."
"Vin linéaire, monolithique. On perçoit bien qu'il y a eu recherche de la concentration maximum, mais ce vin manque d'élégance."
"en bouche, c'est fluide et rustique."

PS : les 3 derniers sont Las Cases, Laffite-Rotschild et Sociando Mallet 96

Vincent, le "Janus" de LPDV ..... quel changement de style entre votre premier post - superbe, amadouant et teinte d'amour - et votre dernier - un brin accusateur, acide et sans floritures. Un bel exercice de style dans les 2 cas !

Les deux ont au moins un point commun: votre passion.

Bien que je partage un partie de vos avis sur "etre" et "prentendre etre" un connaisseur en vins, j'aimerai apporter un bemol sur la portee de votre message.
Les forums internets du type LPDV vivent et florissent grace aux contributions de leur intervenants, eux aussi amateurs de vins. Et a ce niveau-la, le mot "amateur" prend tout son sens .... celui qui aime et aime en parler.
Les neophytes amateurs reprochent enormement a certains sites leur cote professionnel, qui enleve a tout apprenti-degustateur son desir de communiquer par peur de se rendre ridicule ...

Est-ce don le but de LPDV de s'assurer que chaque C.R est ecrit de maniere professionnel, que chaque mot soit pese et verifie, que chaque phrase ou jugement soit reflechi a 7 fois ?
Je ne le pense pas.
Le but de ce forum est de mettre en relation des personnes partageant la meme passion. Si certains sont meilleurs que d'autre a retranscrire leur impressions, cela me parait normal. Mais il ne me viendrait nullement a l'idee de fustiget tel ou tel intervenant car il croit avoir decele de l'amertume au nez, parce qu'il n'aime pas l'acidite de tel ou tel vin ou parce qu'il n'est pas toujours consistent dans ses propos.

Non, pour moi un site tel que LPDV doit pouvoir accepter et heberger les gens ayant une meme passion, quelque soit leur habilite a en parler de maniere professionnelle. Un site d'amateurs en fin de compte.

Je sais que le but de votre post etait de porter un certain regard critique vis-a-vis quelques clubs de degustation particuliers, et je n'ai aucun probleme avec ca. Mais je ne souhaiterai pas que certains intervenants de ce site le voient comme une raison supplementaire a "la fermer" alors que nous cherchons exactement le contraire: qu'ils l'ouvrent !

Au plaisir de vous relire,
Anthony

Attention dans ce que je rapporte il n'y a rien de comparable avec ce que l'on peut trouver sur LPDV.
Ici, il y a parfois des interventions qui me "titillent" un peu… mais rien de plus
Je ne suis pas d'accord parfois avec des commentaires mais ça me paraît normal : ce qui me gênerait ce serait d'être toujours d'accord.
Rien ne me choque en tout cas (à  part les gens qui se disent grands amateurs de vins et qui ont 98% de Bordeaux dans leur cave : dans ce cas on est amateur de Bordeaux. Aimer le vin c'est l'aimer rouge, blanc, pétillant, sec, liquoreux, d'Italie, d'Espagne, de Loire… l'aimer puissant ou tout en finesse suivant l'occasion, l'aimer simple et convivial sur un casse-croûte ou "aristocrate" et raffiné sur une cuisine à  l'avenant…)

Ce que j'ai vu cet après midi sur le site Les Liaisons Oenophiles (soyons précis) et émanant d'un "club" (enfin surtout de son mentor) de Metz, ne vise personne sur ce site. Je suis arrivé sur ce site et sur ces commentaires à  partir du message de Stephane Poulart dans "vins d'Europe" mais ces propos ne me choquent pas, au contraire, cette personne m'a l'air très interessée et intéressante
Je ne vise personne en particulier mais plutôt certains "Tartuffe" qui se targuent de tout savoir et qui jetent de la poudre aux yeux d'un public avide de connaissances et prêt à  suivre le premier qui leur paraît pouvoir répondre à  leurs attentes. Lisez ce que ce monsieur écrit c'est très instructif : les vins italiens pour la plupart : Sassicaà¯a, Pergole Torte, Brancaà¯a, Ornelaà¯a, Pelissero, Elio Grasso, c'est de la pisse d'âne et encore…
Lafitte, Las Cases, Sociando Mallet en 96 c'est nul, Marcoux 98 c'est nul, M. Niellon c'est nul etc. Le nombre de vin qualifiés des pires noms d'oiseaux par cet olibrius est impressionnant (quand il ne dit pas tout et son contraire au sujet du même vin)
Il est clair que si quelque chose est pour le moins médiocre ce sont ses "performances" de dégustateur (il voit de l'amer et de l'acide partout, quand il ne le sent pas………… et n'on t de grâce à  ses yeux que les vins surpuissants et REGLISSES - c'est de la caricature de Parker, le talent en moins) mais en soi ce n'est pas très grave, je ne suis sans doute pas un grand dégustateur mais j'ai la DECENCE de ne pas "torpiller" le travail des vignerons en tenant des propos insultants sur leur vin qui est aussi le fruit de leur travail et le plus souvent de leur passion. Je ne me gênerai pas de dire du mal de cet ……… (au choix…) dont c'est le loisir de descendre en flammes des vins en SE PLACANT AUX YEUX DES AUTREs COMME UN (PSEUDO) EXPERT ET EN PUBLIANT SON FIEL TEINTE D'INCOMPETENCE JALOUSE SUR LE WEB A L'APPRECIATION DE TOUS, EN PLUS AVEC UN VOCABULAIRE D'UNE PAUVRETE QUI n'est pas sans nous rappeler un candidat de jeu télévisé.
Il est de bon ton en ce moment de dire du mal de certains critiques professionnels, mais le pire est souvent à  chercher du côté des amateurs dont l'incompétence n'a d'égale que la volonté de nuire, alliée à  celle de briller en société…

Ce n'est pas parce qu'on regarde 10 films par semaine (des superproductions américaines de préférence… et surement pas des films de Pasolini ou Resnais - trop acides et décharnés (y'a meme pas de cul… ni de poursuite de voitures !!)- en vidéo, en bouffant des pizzas Hut avec ses pôtes qu'on est un critique de cinéma compétent…
Cette personne est un dangereux mythomane/mégalomane qui "pourrit" le goût et la soif de connaissance de ceux qui lui font confiance au sein de son club de dégustation…

Plus de trois ans que cette rubrique est endormie!

On y découvre des choses touchantes,pleines de tendresse(n'est-ce pas Vincent?)

Alors,pour vous,votre plus grande rencontre...

Comme le sujet est en Alsace, je dirais que c'est un Riesling, SGN (ça ne s'appelait pas comme ça, je crois) 1915.
Un vin d'une perfection inimaginable.
Il y avait Yquem 1937 servi en même temps, et le Riesling était largement plus flamboyant.

Si la rencontre est celle d'un homme, la délicieuse folie de M. Deiss est un bonheur. Il a tant de choses poétiques à raconter.

François Audouze a écrit:

---

>> Un vin d'une perfection inimaginable.
> Il y avait Yquem 1937 servi en même temps, et le
> Riesling était largement plus flamboyant.
>

Ah! Vous voyez François, même Yquem est parfois battu!

Riesling Clos Sainte Hune 1967 .

Pierre Trimbach pour sa rigueur et sa flamme .

Colette Faller ... non, je plaisante !

domaine des Huards à Cheverny...............non, je plaisante aussi.

laurent saura a écrit:

---

> Plus de trois ans que cette rubrique est
> endormie!
>
> On y découvre des choses touchantes,pleines de
> tendresse(n'est-ce pas Vincent?)
>
>
Vincent ...disparu ! Pas de messages depuis plusieurs semaines !

C'est certainement lui qui est à l'origine de cette mascarade à BORDEAUX ...c'est le nouveau conseiller du top 5

C'est vrai qu'il nous manque Vincent.
Il nous changerait des 2000 posts sur les primeurs 2005

A moins que ça soi justement ce débat stérile qui le fasse fuir

beaucoup plus implement, plus de modem ADSL !
Je change de fournisseur et j'attends ma nouvelle "box"...

à vous de faire vivre la rubrique. Ce soir je vais déguster un échantillon de Schoenenbourg.

on sentait la rumeur d'une nouvelle censure sur LPV......

Meuh non, faut pas exagérer quand même... J'avais peur qu'il soit passé chez DC...

Philippe