même si certains en doutent et me tiennent pour un intégriste je me réjouis de continuer à apprécier (à l'instant) l'esthétique classique, mais à son meilleur niveau, du riesling alsacien avec un L31E 2002 de Boxler tout en sachant aussi que je me régalerai à l'occasion avec un Muenchberg de P. Meyer dans un style très différent. De toutes façons avec un grand cépage sur un grand terroir toutes les "interprétations sincères ont leur charme. (sans doute applicable aussi à la musique avec une oeuvre majeure dans 2 interprétations différentes mais par des interprètes passionnés)
Le plaisir c'est aussi savoir apprécier la diversité !
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
je ne peux m'empêcher de vous livre ma stupéfaction de l'instant !!!!
Théo mon fils qui aura 10 ans en novembre.
Heureux de retrouver mon VTT j'ouvre donc ce L31E, et comme souvent quand j'ouvre un vin digne d'intérêt je fais goûter qqs cl à Théo
qu'est ce que c'est à ton avis ??
Un alsace me répond-il.
Puis il me dit je reconnais c'est un vin qu'on a goûté chez un copain à toi, dans une petite pièce avec une grande table, on y arrive par un escalier et la cour est en graver.
IL A PARFAITEMENT IDENTIFIÉ L'ORIGINE ET RECONNU UN VIN QU'IL A GOÛTÉ IL Y A PLUS D'UN AN CHEZ JEAN BOXLER !!!!!! les PArker, Bettane et consorts profitez de vos derniers instants le grand dégustateur de demain arrive !!
fierté paternelle certes mais objectivement je suis scié
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
je suis désolé de partager ça avec vous mais je suis stupéfait (à tel point que je cherche vainement à appeler Jean Boxler -c'est occupé- pour lui raconter cet épisode) de ce petit miracle
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
PArker a rencontré sa moitié en Alsace, et sans doute aimé les vins de Boxler. Ensuite pour d'obscures raisons (l'importateur qui n'était pas franchement copain avec lui) il avait oublié de noter les vins de Boxler.
Il y est revenu récemment avec des notes plus que satisfaisantes.
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
Je me suis perdu dans cette rubrique, je ne fréquente d'habitude que l'Espagne.
En tout cas pas plus impressioné que ça par la performance au fils de 20sang.
Il arrive à ma fille, qui n'a pas 5 ans, de reconnaitre juste en sentant un albarino (cépage) de Rias Baixas (DO), il est vrai que je ne bois quasiment que çà...
Et gilles je ne voudrais pas en rajouter mais ce soir je lui fais goûter un autre vin.
Il met le nez dessus "pomme" (BLG dira "oxydation" )
et puis en prenant une goutte dans sa bouche il me dit "on dirait un vin de PAtrick"* : BINGO !!
comme la dernière fois pas de tâtonnements mais une réponse spontanée directe sans hésiter.
Font chier ces gosses... mais il confirme ce que je pense et ce qu'exprimait P. BArret. Arrêtons de théoriser et retrouvons notre spontanéité. Une belle leçon et un camouflet pour toutes nos prétentions de dégustateurs !!!
* Patrick Meyer à Nothalten riesling 2002
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
Je m'avoue vaincu.
Hier soir ma fille a pris in riesling de Kientzler (réserve particulière) pour un...albarino.
Le cousinage existe mais Théo semble posséder une longueur d'avance, je vais la faire bosser.