c'est pas clair peut être ??

Arrivé à l'improviste après une impulsion irrépréssible (et deux enfants) je rejoins ce petit groupe dans la cave de BS.

Il est 20h et j'ai déjà pas mal de retard sur eux. Je rattrape tout de même le train Pnoirs 2005 avec le "base" et LN012. Je ne goûterai pas le dernier et les 3 en 2004. Je rejoins l'avis des autres : les PN 2005 sont superbes de naturel, de gourmandise et d'équilibre (après le trop de 2003 et le pas assez de 2004). MAis il n'y aura rien à vendre comme d'hab (à 7 euros le 1er les gens ne sont pas tous fous et n'ont pas envie de dépenser bien plus pour moins bien dans la région).

Ensuite on se lance dans le bizarre et je ne peux pas troip en parler : je ne me souviens même pas exactement de ce qui était dans ce fût neuf de chataignier... mais c'était réussi. Ensuite un vin dans deux versions : l'un "classique" (pressurage direct) et l'autre issu d'une macération de 20 jours des raisins blancs. Une légère préférence pour la version macérée. Mais finalement un "mix" des deux ne serait pas le plus mauvais résultat. Un très beau Pfersigberg 04 avec une belle salinité et pas stéréotypé : au nez personne ne dit Riesling (ni agrumes, ni pétrôle) ; la structure en bouche ne peut venir que de ce cépage. J'aurais du prendre 2/3 notes maiss arrivé à l'improviste et suveillant les 2 monstres je suis un bien médiocre chroniqueur.

Et puis pour faire plaisir une bouteille du 19eme siècle. BS nous dit qu'il pense que c'est 1865 mais sans assurance. Un vin superbe. Encore plein de vie et d'élan, qui s'améliore dans le verre et qui se compléxifie. Pas d'usure, un ebelle acidité fine qui structure la bouche, pas de relachement, pas de creux... il ne "s'écroule" pas le moins du monde dans le verre. Loin de là.

Vignes franches forcément, élevage très long sans SO2 ( )sans doute d'un raisin issu d'une vigne qui n'a pas connu la chimie et les désherbants, assemblage de 15/20 cépages complantés sur une parcelle (sans doute Eichberg d'après le donateur) comme c'était la norme à l'époque. Et issu d'un grand millésime car à l'époque on avait traditionnellement des futs de taille décroissante (5 selon BS) et on se servait direct au fût et ensuite on le changeait de contenant au bout d'un an. Au bout de 5 ans on mettait en bouteille le contenu du dernier fût... quand le vin n'était pas foutu. On ne mettait donc en bouteille que les réussites majeures et quasi indestructibles. Une bien belle bouteille et à laquelle on donnerait volontiers 100 ans de moins (si c'est bien un 1865)

à suivre