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LPV-PARIS 23/08

  • BARRET Philippe
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LPV-PARIS 23/08 a été créé par BARRET Philippe

Belle soirée LPV-Paris ce mercredi 23 août. Dans un autre post Nicolas (NYGiant) a pointé du doigt le seul défaut : il y avait trop de vins à goûter, le comble !

Voici mon “best of” personnel de cette soirée.

BLANCS

Au sommet : Domaine Richard Leroy Anjou blanc “Les Noëls de Montbenault” 2001. Une bouteille dont je me sens un peu responsable puisqu’elle a été amenée par Nicolas qui avait découvert ce vin amené par moi-même lors de la première soirée LPV-Paris ! Une sorte de mouvement perpétuel !Un superbe vin de chenin bien sec, vif, tendu mais sans excès, un beau fruit, des épices en finale, un superbe vin très élégant et très équilibré. La même bouteille en version 2000 dégustée en parallèle était visiblement défectueuse, un peu passée, oxydée. J’en ai goûté une autre du même millésime il y a deux ou trois mois et elle était dans la même lignée que le 2001 dégusté hier soir.

Les autres blancs de Loire de cette soirée m’ont globalement un peu déçu. Deux bouteilles trop anormalement oxydées (Domaine du Regain 2002 et Patrick Baudouin “Effusion” 2002), un vin qui m’a paru un peu “simplet”, pas mauvais mais très limité dans son expression aromatique (un Domaine Mosse Rouchefer 2002 dont je n’ai absolument retrouvé le style) et un sauvignon en surmaturité (2003…), et un peu simple aussi pour sa réputation (Sancerre Alphonse Mellot Génération XIX). Le seul à sortir du lot à mon goût était le Patrick Baudouin Anjou blanc “Le Cornillard” 2002 (normal elle venait de ma cave !) : matière riche et puissante, belle trame acide qui tient bien le vin, longueur en fin de bouche. Mais il s’oxydait un peu trop vite dans le verre.

ROUGE

Trop de vins, dégustés trop vite et un peu trop chauds mais pas mal de belles bouteilles.

Au sommet : Pavie-Macquin 2003. Je ne suis pas un fan de 2003 quelles que soient les appellations. Mais là j’ai été bluffé. Le nez est d’une élégance rare qui renvoie à leurs études les bordeaux idiotement et lourdement surboisés. Là on est dans la finesse, la richesse de fruit (qui n’est pas masquée pour une fois !), la profondeur minérale. Idem en bouche, avec peut-être une puissance encore un peu trop fougueuse et pas encore polie (c’est normal pour un bébé-vin comme lui…). Bref un immense vin à mon goût et je ne regrette pas d’avoir pris 6 bouteilles de 2005 en primeurs...

Pas loin du sommet :
- Léon Barral Vallinière 2000. Un vin qui a étonné pas mal de participants qui ne connaissaient Barral que de réputation. Cette cuvée de quasi pur mourvèdre déclassée en Vin de Table n’est pourtant mon vin favori au domaine (je trouve Jadis nettement plus complexe et intéressant). C’est quand même un très beau vin, vivant et vibrant, plein, riche arômatiquement et qui laisse la bouche fraîche malgré sa richesse et sa puissance.
- Lynch-Bages 2000. Encore un peu marqué par le bois de son élevage, mais le fruit est perceptible et le tout est bien équilibré, avec une certaine finesse et une belle tension. A mon sens nettement au-dessus du Léoville-Poyferré 2000 dégusté en même temps qui est, lui, totalement maquillé par sa vinification et son élevage très “Rolland/Parker”. Le type même de Bordeaux horripilant, tout comme le Montbousquet 2001 dégusté cette même soirée et qui est une caricature de jus de planche dont le nez fait plus penser à un pur arabica qu’à du vin. Certains pensaient que ce vin avait de l’avenir. Personnellement j’en doute, surtout avec le terroir très moyen (sables) de Montbousquet, la case-départ de l’empire (et du style) Gérard Perse à St Emilion (Pavie, Pavie-Decesse, etc).
- Clos Rougeard “Les Poyeux” Saumur-Champigny 1997. La grande classe des vins de Loire. Même Nicolas, qui n’est pas fan des rouges ligériens, a plutôt aimé. J’avais un souvenir d’un vin nettement plus évolué (j’en ai bu une bouteille en juin dernier au restaurant) mais ce n’est pas le cas de cette bouteille. Un vin peu acide, mais pas mou du tout, équilibré par sa matière bien mûre et sa puissance maîtrisée. Une grande buvabilité aussi qui en fait un superbe vin de repas.

Quant aux quatre moelleux/liquoreux, mes papilles étaient un peu fatiguées pour les apprécier. Je me contenterai de dire que seul le Vouvray Huet Le Clos du Bourg 1ère trie 2002 m’a semblé intéressant. Malgré les bonnes appréciations de plusieurs d’entre nous je n’ai pas du tout apprécié le Barsac Doisy-Védrine 2002 qui m’a paru terriblement chapatisé, d’un sucre lourd et écœurant plaqué sur une matière très très mince.

Vivement la prochaine !

Philippe

Philippe
24 Aoû 2006 12:47 #1

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Cette cuvée de quasi pur mourvèdre déclassée en Vin de Table

Ça n'a rien d'un déclassement (péjoratif), mais du respect des décrets de l'appellation Faugères.

“Les Noëls de Montbenault”

J'aurais aimé un avis sur le 2002 (boisé superfétatoire) ... encore que j'en ai eu un par Anthony et claudius à qui je l'ai infligé dimanche soir! mais je peux admettre que c'était un essai non transformé: le 2004 goûté à Toulouse était bien meilleur.

mes papilles étaient un peu fatiguées pour les apprécier

Même en crachant?

blg
24 Aoû 2006 13:01 #2

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Bertrand, je n'ai pas encore ouvert de Noëls de Montbenault 2002. Personnellement je compte les attaquer dans deux ou trois ans. Si LPV est encore là, je te dirai ce qu'il en est à moins que nous la dégustions ensemble !

Sur l'appellation “vin de table”, je ne voulais pas dire autre chose mais il y avait ambiguité...

Si, si, j'avais presque tout recraché sauf :
- Leroy 2001
- Rougeard 1997
- Barral 2000
- Pavie-Macquin 2003

soit 4 petites gorgées, il m'en faut quand même nettement plus pour perdre la raison. Par contre les papilles s'usent vite, même en rechachant, au contact des planches bordelaises... (car il y en avait d'autres non citées dans mon compte rendu...).

Philippe

Philippe
25 Aoû 2006 00:04 #3

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Réponse de dfried sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Pssss...

Encore raté pour cette fois.
Difficile lorsque l'on n'est pas à Paris.

Dommage j'aurais eu quelques surprises à tester en Chenin et en Sancerre.

Il faudra trouver l'occasion de refaire ça.

Cordialement,
dfried
25 Aoû 2006 01:37 #4

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Bertrand, tu trouveras ci-dessous deux liens qui te feront découvrir un vrai CR issue d'une dégustation sans repas. ;-)

olif.typepad.com/le_...
www.lapassionduvin.c...

Laurent L
25 Aoû 2006 13:54 #5

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Réponse de 2tone sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Arf,

Encore une dégustation que je manque et qui m'aurait fait plaisir. Ce n'est que partie remise.

++

2tone
25 Aoû 2006 14:04 #6

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Bertrand, tu trouveras ci-dessous deux liens qui te feront découvrir un vrai CR issue d'une dégustation sans repas

Sans repas, bravo! ... mais aussi sans le 2002 que j'ai eu le tort d'acheter sans l'avoir goûté (c'est exceptionnel, et ça ne va pas me conforter dans ce travers).

blg
25 Aoû 2006 14:50 #7

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Réponse de satristim sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Mercredi,
Une très belle soirée, des vins très intéressants, une ambiance très décontractée et passionnée! J'espère avoir le temps de mettre au propre quelques notes. De belles confirmations en Bordeaux et pour moi une découverte: Barral.
Encore merci à Nicolas pour ses talents d'oragnisateur
Le programme à venir s'annonce passionnant!
Cordialement
Frédéric
26 Aoû 2006 13:16 #8

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Réponse de yr sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Juste un petit mot:Très intéressante soirée.

Mention très bien pour les Bordeaux "classiques" (P. Maquin 03 tres concentré et grand en effet).

Lynch Bages 00 excellent, gros potentiel.
Le Léoville-Poyférré 00 ne m'a pas paru être être trop dominé par le bois, j'ai bien aimé pour ma part .

Les deux millésimes des "Grands Chènes" (01-02) m'ont par contre laissé de marbre.Je n'ai pas eu le loisir d'interroger le reste de la tablée, qu'en avez vous pensé ?

Juste un interrogation au sujet des vins blancs goutés: Est il normal que sur 7 bouteilles goutées, 4 soient nettement marquées par l'oxydation ?? (Bertrand Le Guern aurait adoré !).

YR
26 Aoû 2006 23:42 #9

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Réponse de Daniel S sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Merci pour ceux qui ont bien voulu nous commenter les vins.
Il faut tout de même constater que vous ne vous êtes pas " bousculer au portillon "pour le faire.

yr a écrit : " Est il normal que sur 7 bouteilles goutées, 4 soient nettement marquées par l'oxydation ?? (Bertrand Le Guern aurait adoré !)".

Et moi donc!!!!;)

Cordialement
Daniel
27 Aoû 2006 00:01 #10

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Réponse de satristim sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Conversation de café surprise jeudi matin...
Cordialement
Frédéric

***

- Lui: Alors, il parait que tu étais en verve à la dégustation de mercredi!? T'as recraché au moins?
- Satristim: Bien sûr, tu sais bien que je recrache.
- Lui: T'as rien avalé? Regarde moi dans les yeux!
- Satristim: C'est vrai, quand Lynch Bages 2000 a débarqué, j'ai lapé dans le verre. Et après, j'ai fait pareil avec Pavie Maquin 2003. On s'est mis à boire quoi. Les Bordeaux, je les bois, les autres je les recrache.
- Lui C'est bien ce que je dis : tu comprends rien au vin. Et après ça, comment veux tu que tes commentaires soient crédibles?... Vous avez commencé par les blancs?
- Satristim Bien sûr, un Entre deux mers, Chateau Turcaud, 2001.
- Lui Déjà du Bordeaux? Et là, t'as recraché?
- Satristim Non, pas celui-là, c'était l'apéro, la mise en bouche quoi! Odeur de pipi de chat, notes de cire et de pamplemousse, même un peu d'anis. C'était sympa, soutenu par une petite acidité. Et puis, il y avait du chêne.
- Lui Tu vas te la péter Blanc élevé en fût de chêne maintenant?
- Satristim Calme-toi, juste pour dire que c'était un petit vin sympa. Après on est passé aux choses sérieuses, le chenin.
- Lui Enfin un vrai cépage !
- Satristim Arrête avec tes clichés, c'est pas mal le sauvignon aussi... La série présentait pas mal de vins avec des notes d'oxydation. Tu vois, je sentais des odeurs de noix, mais je savais pas que le mot, c'était "o x y d é". J'apprends des trucs, à ces soirées LPV. D'abord, un Anjou blanc, Domaine du regain 2002. Au nez, de la noix et de la noix, de l'encaustique, de l'eau de vie....
- Lui Pas folichon on dirait.
- Satristim Mouais.... en effet, un vin avec une attaque douce, assez gras, peu de corps. Heureusement, il y avait une petite acidité en finale vivifiante.
- Lui C'est juste après que vous avez goûté deux vins de Patrick Baudoin?
- Satristim Exactement. Je passe vite sur Effusion 2002. Il y avait sans doute un pb de bouteille. Nez oxydé, attaque vive, corsé, sur la pâte de coing. Mais après, on tape dans quelque chose d'intéressant: Le Cornillard 2002, toujours signé Baudoin. Le nez est un peu fermé, sur des notes de vernis et de citron ; par contre en bouche, c'est sec, très tendu, sur la pâte de coing toujours et la cire d'abeilles, et de jolie notes de bois, Bref, une jolie matière racée, qui s'oxyde un peu trop vite dans le verre.
- Lui Et après, tu t'es jeté sur du 2003 il paraît.
- Satristim Oui, millésime canicule on dira. Un Mosse, Rouchefer 2003, un vin qui lorgne du côté de l'exotisme : banane, ananas, épices. Moi, j'ai trouvé ça un peu simple. Je sentais des sucres résiduels, un effet perlant en millieu de bouche. Bref, pas ma tasse de thé.
- Lui T'etais venu pour boire du vin ou du thé?
- Satristim Pour découvrir le chenin! Et toc! Bon, je reprends. A côté de moi, il y avait Philippe, il me parlait d'un vigneron, Leroy.
- Lui Leroy, ce sont des négociants, pas des vignerons!
- Satristim Je te parle de Richard Leroy, andouille. Et bien, on a bu deux Nuits de Montberault, le 2000 et le 2001. Et je rejoins l'ami Philippe, le second était vraiment racé. Nez floral et de rose. Il avait quelque chose de léger qui flirtait du côté de l'Orient. Un vin élégant, soutenu par une belle acidité. Le 2000, il était plus lourd, plus minéral. Il débarquait dans la bouche d'un bloc. Pas très expressif mais honnête.
- Lui Et après, t'a apporté ton vin pirate de bobos ?
- Satristim Pirate, façon de parler. C'était un Sancerre, Generation XIX de A. Mellot 2003. C’est vrai que leur look est un peu bobo !
- Lui Et le vin ? Lourdingue?
- Satristim Ecoute, un vin qui n'a pas trop souffert de la canicule. Je l'ai trouvé plus complexe que l'ami Philippe. Le nez est boisé, c'est vrai, mais aussi floral, minéral, avec même quelque chose comme de la pierre à feu et du fenouil. En bouche, c'est tendu, fin, cela prend possession de la bouche. Moi j'ai trouvé ça pas mal du tout.
- Lui C'est alors que vous vous êtes mis à grailler…
- Satristim C’est ça.Et on a continué avec un vin que je n’avais jamais dégusté de ma vie. Un clos Rougeard, Poyeux, 1997. J’ai aimé ce vin au nez, très animal. Tu vois, genre cul de chevreuil, cuir, sang. Un des gars, il me dit que c’est en phase de réduction. Je le crois et je regoûte. L’attaque est très souple, il y a de la terre, du goudron, du laurier. Cela reste dans l’animalité. Mais bizarrement, une animalité presque évanescente. J’ai trouvé qu’un peu plus de matière, de tension, n’aurait pas fait de mal à ce Saumur.
- Lui T’es gonflé, ils savent ce qu’ils font, cette fine équipe.
- Satristim Ecoute, je te dis ce que je ressens, sur le bout de la langue. C’était très bon, mais pas transcendant. Après, on a enchaîné sur un Bourgogne qui ne m’a pas laissé beaucoup de souvenirs, un Chorey-les-Beaune de Guyon 2002, sur la cerise, pas trop concentré, avec un goût de pneus ! Mais bon, soyeux…
- Lui Un vin qui pète dans la soie quoi !
- Satristim Tu te trouves drôle ? Je peux continuer ? Car j’ai goûté après un vin qui m’a surpris, un Vin de Pays figure toi. Le grand Tertre 2001, Domaine Issaly. Et bien, il avait un joli nez de cacao et d’olives. Même que cela sentait l’olive à plein nez. Puis ça partait sur le sang, le cuir, le café et la prune. Une vraie découverte.
- Lui C’etait un vin du Sud Ouest quoi.
- Satristim Vraiment très drôle... Du Sud Ouest, on est reparti dans la Loire, vers un vin que j’ai trouvé très cérébral : Terres Chaudes 2001 de Thierry Germain. Ca part aussi vers le cuir, l’animal, la menthe, le café. Moi, j’ai trouvé que cela poivronnait à mort et que les tannins étaient presque amers. J’ai jamais eu de chance, avec les vins de Germain
- Lui Tu les aimes moins, c’est tout.
- Satristim Peut-etre oui. Et c’est le flacon suivant qui fut une sublime découverte. C’était un Valinière 2000 de Léon Barral.
- Lui Un vin d’hommes !
- Satristim Clair ! Nez corsé, effluves d’olives et notes d’épices. De la structure, de la longueur, avec des tannins extraordinaires. A ce moment là, c’était mon préféré en rouge, et d’un bout.
- Lui C’est alors que vous vous êtes enfin mis à goûter du vin !
- Satristim Des Bordeaux tu veux dire…. En effet. D’abord, Les Grands Chênes 2001 et 2002. Tout le monde s’accorde à dire que le 01 est plus complexe que le 02. Et c’est vrai. Par contre, même si ces vins sont soyeux, crémeux, avec leurs arômes de fruits noirs et j'en passe, ils ont peu convaincu les hôtes qui les trouvent trop ostentatoires. Moi, je trouve que cela reste un bon rapport qualité/prix
- Lui Il paraît que meme sur ce point, certains quintaient! Mon pauvre!
- Satristim C’est vrai… Ecoute, je passe sur Marques de Riscal 2001, séduisant avec ses notes de mûres, de Laurier et ce petit quelque chose d’animal. T’as qu’à lire la bouteille de la semaine sur LPV. Direct derrière, on s’est retrouvé le nez dans un vin trop opulent et trop « too much », concentré de bois et de moka. C’était un Montbousquet 2001
- Lui Relis ton Bettane, il faut l’attendre espèce de nigaud !
- Satristim Attends, laisse Bettane sur le bord de la route, et écoute plutôt ce qui arrive ensuite: Lynch Bages 2000
- Lui C’est là que t’as commencé de picoler !
- Satristim J’ai adoré. Un monument de finesse, avec des fruits noirs, de la mûre, de la cerise, brefs tous les baies noires de l’eden. Et puis ces volutes de tabac, ces notes de bois, ces tannins savoureux. Là j’ai bu, tout simplement.
- Lui Tu deviendrais pas un peu lyrique?... Et quand tu as vu Léoville Poyferré 2000 au guichet, tu t’es dit « rebelote »…
- Satristim Arrête, plus je buvais, moins je notais. Celui-là, LP, il avait en mémoire son élevage un brin criard, mais je n’ai pas fais la fine bouche, j’ai bu. Avec ses fruits noirs, ses petites touches mentholées, il avait une belle âpreté. Et ensuite, pour couronner le tout, un vin que j’avais déjà adoré et que j’ai acheté pour fêter dignement dans 20 ans mon mariage: Pavie Maquin 2003. Un régal d’équilibre et de suavité. Je suis pas fan des Rive droite 2003, mais celui-là, c’est un conquérant.
- Lui Tu t’exaltes, calme-toi. C’est que du Bordeaux.
- Satristim Ouais, tu as raison. A ce moment-là, on discutait ferme sur le pinard et tutti chianti. Ils ont servis des liquoreux, et j’ai encore complètement oublié de recracher.
- Lui Bonjour le retour !
- Satristim Tu l’as dit, bouffi. Des liquoreux, il me reste que les noms. Un viognier de Texier, O Pale, très banal, un Clos de Bourg 2002 de Huet qui m'est passé sous le nez et un Barsac, Doisy-Vedrines 2002, que j’ai trouvé bien goûteux. Figure-toi que j'ai même piqué le fond de bouteille.
- Lui Et t’as retrouvé le chemin du retour ?
- Satristim Tu vois bien que je suis là, devant toi…
- Lui (silence) On reprend un bouteille ?
- Satristim Ouais, mais un Croze ce coup ci….
27 Aoû 2006 01:49 #11

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

(tu)

J'aime beaucoup le style.

Luc
27 Aoû 2006 07:28 #12

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Réponse de Daniel S sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Bravo Frédéric (tu).

Un très bel exercice de style qui renouvelle et rafraichit la façon de commenter, çà valait le coup d'attendre!!!!:)

Daniel

Cordialement
Daniel
27 Aoû 2006 09:02 #13

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Réponse de vetshow sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Quand on vous disait qu'il était TRES inspiré ce soir-là ;)

La première série de blancs:

Sur ces vins je suis assez en phase avec Ph. Barret,

coup de coeur pour le "Noëls de Montbenault" 2001 de R. Leroy, une bien belle expression de chenin que je ne connaissais pas (par contre le 2000 ce soir-là m'est apparu problématique, limite désagréable).
Un beau vin que cet Anjou "les cornillards" 2002 de P. Beaudoin, avec un petit bémol: sa fragilité (évolution dans le verre)
Une petite pointe d'originalité: dom. Mosse Rouchefer 2002, avec un nez prononcé de banane pendant un bout de temps, puis évolue par la suite sur l'ananas et une petite pointe d'agrumes, en bouchela banane est moins prononcée, une sensation de résiduel, un vin sympathique, peut-être un poil simple.

A noter dans cette série pour moi, la fore proportion de bouteilles pas totalement nettes, voire franchement à problème.

La série de rouges:

Au top pour moi (sûrement pas objectif, ça m'apprendra à manquer de patience :? ) : Clos rougeard "Poyeux" 1997.
Au départ: un nez très animal, puis le fruit ressort, et le poivron aussi (n'est-ce pas NyGiants ;) ). en bouche, un peu serré, puis se développe, mais l'acidité ressort un peu trop à mon goût. Sur le moment, "moui, c'est pour ça que des gens semblent prêts à pas mal de choses pour en avoir???"
Heureusement, Thien et sa grande sagesse veillent... et elle laisse son verre de côté pour en étudier l'évolution, ce qui permettra au pauvre impatient que j'ai encore été ce coup-là de découvrir ce que ce vin avait réellement à dire: il s'est par la suite omplètement développé, a pris de la chair, de la complexité, un parfum superbe, très très beau vin. Je pense que je vais allonger la liste des gens qui en ont en cave d'ici peu...

Je placerai juste après les 3 bouteilles suivantes: Lynch Bages 2000, Léoville Poyferré 2000 et Pavie Macquin 2003. 3 Bordeaux de belle expression ce soir-là, (pas vraiment d'accord avec Philippe sur le LP, mais beaucoup plus pour Monbousquet qui mercredi méritait le qualificatif de "jus de planche", mais bon, peut-être faudra-t-il le revoir à maturité, selon certains, je ne me sens pas capable d'en juger, mais je ne parierais pas actuellement dessus )

Pas loin derrière se trouve le vin de L. Barral: "Vallinière" 2000, une découverte pour moi, nez intense, fruits très mûrs, notes de pruneau et d'olive, herbes aromatiques. une bouche puissante qui sait rester équilibrée, très beau vin.

D'autres découvertes également, intéressantes, "terres chaudes" du dom. de Rocheneuve 2001, bien fait, une bouche un peu serrée ce soir-là, fruits et fraicheur, avec de beaux tanins
le vin de table de M. Issaly braucol + prunelard 2001, riche, rond, fruit intense,
un petit débat a également eu lieu autour des cuvées de "Les grands Chênes" en 2001 et 2002, le 2002 étant bien fait, "pour plaire" disent certains (dont je fait partie), objectif atteint mais vin un peu simple, le 2001 lui était nettement supérieur. petit débat concernant la tenue de ces vins, certes de bonne facture, face à un certain nombre de crus classés bordelais dans les dégustations à l'aveugle relatées ici ou là. On n'a pas fini d'en parler :)
Le Marquès de Riscal 2001 se présentait plutôt pas mal non plus, avec tout de même une petite chose qui m'a accroché: un nez presque sucré, avec un parfum de pêche de vigne assez marqué.
Enfin, (last but not least) un pinot noir est venu se glisser au début de la série, un vin qui m'a bien fait plaisir ce soir-là, pourtant un "simple" Chorey-les-Beaune "les bons ores" 2002 du dom. Guyon, avec un joli nez de pinot, un fruité agréable, une petite pointe de sauvage qui relève le tout et une note légèrement saline en milieu de bouche.

La deuxième série de blancs ( moelleux/ liquoreux)

Ô Pale d'Eric Texier, (moût de raisin partiellement fermenté) le souvenir d'un
breuvage pas désagréable, doux, pas grand chose pour le relever, le tenir

Clos du Bourg Moelleux 2002: Beau vin, j'aime bien ce style (en même temps il vient de ma cave...) de la tenue, une belle fraicheur. Il souffre dans mon souvenir de la comparaison involontaire mais inévitable avec le Clos du Bourg 1ère trie 2005 que j'ai goûté au domaine il y a quelques semaines.

Le Mont 1985: bien mais petit problème de bouteille (bouchon) qui le gêne dans son expression, acheté au domaine lors de ma dernière visite, la première bouteille se présentait très bien, celle-ci nettement moins, tant pis... Il me faudra en ouvrir d'autres! quelle horreur :D:D:D

Doisy Védrines 2002: Je l'ai trouvé élégant, frais, aimable, un beau fruit, pimpant, pas trouvé ce côté sucraillon décrit par Philippe, mais je n'ai peut-être pas son niveau d'exigence ;)

En tout cas une bien belle soirée, avec l'ambiance qui va avec!

A bientôt pour le prochain épisode! :!)-D

Pierre
27 Aoû 2006 13:31 #14

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Ce qui m'inspire une réaction, c'est que le Chenin celà se mérite, lors d'une réunion où vous apportez les vins au dernier moment, celà pose problème!!!!!!!!!!

Olivier Mottard me faisait la confidence que dans la mesure du possible, lors d'une réunion, ils apportaient les vins de la réunion suivante comme celà les vins peuvent être préparés et à bonne température de service.

Peut être une piste à explorer si vous voulez faire monter en puissance vos dégustations.

Laurent L
27 Aoû 2006 13:53 #15

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Réponse de Eric B sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Lors de la dégustation à Saint-Jean de Monts aux RE-VE VINS, j'avais préféré le 2000 de Richard Leroy au 2001, même si j'avais trouvé le 2001 très bon: le 2000 était tout simplement magnifique! (d'où la supposition que votre 2000 était défectueux).

Eric

Eric
Mon blog
27 Aoû 2006 14:02 #16

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Réponse de Jean-Pierre sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

CR plus loin
27 Aoû 2006 20:56 #17

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Réponse de vetshow sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

chinbourg a écrit:
> Ce qui m'inspire une réaction, c'est que le Chenin
> celà se mérite, lors d'une réunion où vous
> apportez les vins au dernier moment, celà pose
> problème!!!!!!!!!!

Personnellement je ne pense pas que la préparation aurait changé quoi que ce soit aux bouteilles défectueuses... Elle aurait peut-être permis à certains vins de s'exprimer tout de suite davantage, mais en étant un peu patient c'était jouable...
Pour la température, ce n'est pas forcément le plus compliqué en prenant quelques précautions.
Le problème d'amener les bouteilles à l'avance c'est de savoir où les stocker et qui va pouvoir les préparer...

Cordialement,

Pierre
27 Aoû 2006 22:40 #18

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Réponse de yr sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

J'adore ce style d'intervention: Encore un qui n'etait pas là, mais il a tout vu tout lu tout bu comme dirait J.Dutronc.

D'ailleurs c'est bien connu, une bouteille oxydée, plus tu l'ouvres à l'avance meilleur c'est... On ne doit pas assez "mériter" ces vins...Ben voyons.Et le respect du consommateur, du client, il se mérite comment ??? (C'était pas des bouteilles de 50 ans qu'on a bu, faut pas me pousser dans les orties )

C'est vrai qu'il était pas mal ce Terres Chaudes 01 ( je le trouvais très peu évolué en fait), je rappelle qu'il vaut...11 ou 12 Euros. Par contre la cuvée "spéciale" du domaine (La Marginale) est un peu too much pour moi.

Je rerendrai bien un gorgeon de P.Macquin moi tout d'un coup.

YR
28 Aoû 2006 00:18 #19

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

YR je ne te connais pas, et ton mesage ne me donne pas envie de te connaitre; mais j'ai juste essayé de trouver une solution à vos misères avec les vins ligériens. ;-)))))))))))))))))))

Laurent L
28 Aoû 2006 09:46 #20

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Réponse de NyGiants sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Laurent,

Dans le fond, je partage un peu l'opinion d'YR (je lui laisse sa liberté de ton) quand il trouve "exagéré" de rapporter le fait de "mériter" un chenin à la justificatiopn du ratio de bouteilles au nez déviant marqué par une oxydation prématurée.

En tant que consommateur, je trouve que ce ratio est consternant. De mémoire, les stats en la matière montrent qu'environ 5 à 10 % des bouteilles bouchées avec des bouchons de liège sont déviantes (de façon plus ou moins perceptible). Or, mercredi soir, on a explosé les compteurs. Peut être que nous n'avons pas eu de chance. Peut être aussi que les producteur, par idéologie ou autre, ne font pas ce qu'il faut pour protéger le fruit de leur travail.

Ceci étant dit, et de très beaux commentaires ayant été déjà faits, je me bornerai à faire quelques commentaires succints.

Après la fin de la soirée, je suis reparti avec 3 "culs de bouteilles" pour re déguster à tête reposée chez moi le lendemain.

Léoville Poyferré 2000 avait conservé un beau nez mais la bouche avait maigri de façon substantielle de sorte que le vin était beaucoup moins beau que la veille.

Par contre, le Pavie Macquin 2003, n'avait pas bougé d'un pouce. Le nez n'avait en rien perdu son intensité entêtante, et son corps massif mais élégant est resté intact.

Le Mont 85 de chez Huet conservait son nez bouchonné. Je décidais donc de mettre la dose de papier film. Et là, trois jours après (je n'ai pas eu l'occasion de vérifier entre temps), le vin était complètement débarrassé de ses effluves de TCA et laissait percevoir assez nettement de douces senteurs de rose et d'abricot. Par contre, le corps n'était pas à la hauteur, un peu trop fluet à mon gout. Il faut dire que son ouverture depuis 4 jours ne lui a certainement pas été très favorable.

Belle soirée en tout cas et à très vite pour la soirée de rentrée fin septembre probablement.
28 Aoû 2006 10:49 #21

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Réponse de yr sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Chinbourg,

Je vais tenter de te répondre en dépassionnant le débat (je reconnais que mon post était un peu impulsif sur la forme).

Quand je déguste à l'aveugle, je n'ai pas d'icône, pas d'incunable. J'ai un verre, et du vin dedans. Le reste ne m'intéresse pas du tout, ou bien on refait les commentaires de dégustation après coup, comme certains refont les matchs de foot (ah si les poteaux avaient été ronds, carrés, triangulaires etc. etc.).

Nous avons bu des vins de producteurs connus, estimés (voire portés aux nues). Et là le compte n'y était pas du tout. Nous avons tous connu ce genre de mécomptes, quelle que soit la région, le cru ou le millésime dégusté.

J'estime qu'un amateur n'a JAMAIS à "mériter" quoi que ce soit. C'est au producteur de faire estimer ses bouteilles, du mieux qu'il peut, ou qu'il pense (Après tout, tous les gouts sont dans la nature, chacun est libre de ses préférences et choix techniques). C'est pourquoi j'ai réagi à ton message.

Pour info je ne suis pas "anti -chenin, j'en ai même bu deux ce w-end :

Layon (St Lambert ?) 2002 "prestige" de Ogereau: bien concentré et mûr, avec une belle vivacité il m'a beaucoup plu.

Haut lieu "Moelleux" 1989 de Huet: Toujours aussi dissocié, peu d'arômes au nez, et une bouche déséquilibrée par une finale asséchante. Déjà servi à l'aveugle auprès de bons amateurs, ce vin s'est fait étriller. Je ne vais pas dire que ce vin est bon parce qu’il vient d'un domaine connu (dont j'ai bu d'excellente bouteille). J'ai fait un mauvais choix, je l'assume, tant pis pour moi.
28 Aoû 2006 11:40 #22

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Nicolas, en écrivant ce message je pensais bien avoir des réactions, mais je pensais qu'elles seraient plus constructives.

J'aimerai que l'on débute une discussion sur les rencontres des cercles car je me suis déjà rendu comte que certains vins voyagent mal, comment faire pour que lorsque l'on décide de déguster une région ou un cépage, pour lui donner toute les chances de réussir.

Ce n'est pas de l'acharnement et j'en avais fait la remarque à l'époque mais quand vous avez fait les rouges de Loire, certains vins que je connais m'ont semblé étranges. Donc je me pose la question, est ce qu'ils n'ont pas été trop chahutés, servis à bonne température, carafés, etc enfin servis dans de bonne condition.

Quant à l'oxydation de certains Chenin ligérien, c'est un problème, mais quand je dis qu'il faut le mériter, ce n'est pas péjoratif, je vais prendre un exemple.

Récement nous avons dégusté avec mon ami Nidal une Coulée de Serrant 2001 superbe, si nous avions écouté N Joly nous aurions préparé cette bouteille avec 12heures de carafage et nous serions passé à côté de quelque chose ; car nous avons mis notre nez dans le verre tout de suite après son ouverture et nous y avons trouvé un nez sur le miel, le coing, l'acacia, à l'aération une note de caramel. Bref nous avons adoré ce vin dans cette phase, puis nous avons déjeuné et l'avons redégusté les arômes ont évolué sur les épices, même le pain d'épice, le tabac, cette évolution nous a sidéré et laissé pantois.
La conclusion est que si nous n'avions dégusté qu'une de ces deux phases, nous aurions tiré hativement une fausse conclusion.

Bref, bonne future dégustation, à vous.

Laurent L
28 Aoû 2006 14:32 #23

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Réponse de NyGiants sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Disons que je fais la différence entre une bouteille qui n'est pas à son top avec une expressivité réduite et les bouteilles qui sont franchement oxydées.

La plupart des bouteilles defectueuses tombaient dans la seconde catégorie. Il me semble même que pour la première, tout le monde (ou quasiment) l'a située, avec un peu d'humour, dans le jura!!

Autant je peux être d'accord avec toi quand tu dis qu'il faut apporter du soin aux bouteuilles, notamment au regard de leur service, autant sur l'oxydation préamturée d'un vin, non imputable à la conservation chez le consommateur, je crois sincèrement que le producteur est en faute.

Si nous pouvons apporter le plus grand soin possible, au cas particulier, lors des dégustations du cercle parisien, notre marge de manoeuvre est toutefois limitée: nous nous retrouvons dans un resto et pas chez un de nous qui pourraient conserver sagement les bouteilles pour le compte des autres à l'avance: pas simple logistiquement.
28 Aoû 2006 15:02 #24

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Laurent, au sein du cercle LPV-Paris, crois moi, je défends les valeurs du chenin et du cabernet franc de Loire ! Et je veille à ce que mes camarades ne disent pas n'importe quoi sur ces plus grands vins de France ;).
Blague à part, parmi les vins que nous avons dégustés la semaine dernière :
- Regain avait un problème d'oxydation que je qualifierais à mon avis de "congénital"
- Effusion 2002 de Baudouin n'était pas dans son état normal. J'en ai bu 6 chez moi en 2004 et 2005 et une il y a deux mois chez des amis et je n'avais jamais rencontré de problème sur ce vin avant notre dégustation de la semaine dernière.
- ma bouteille de Baudouin Le Cornillard 2002 était un peu fragile dans la durée mais était conforme à l'ouverture
- le Leroy Noëls de Montbenault 2000 était une bouteille achetée par Nicolas chez Lafayette-Gourmet (je crois) et à mon avis elle avait souffert d'une mauvaise conservation. J'ai bu ce vin à plusieurs reprises dont une il y a trois mois et il était à chaque fois superbe, au moins au niveau du 2001.

A bientôt j'espère.

Philippe

Philippe
28 Aoû 2006 15:13 #25

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Réponse de NyGiants sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

En parlant de Loire, je dois dire que j'ai beaucoup aimé Clos Rougeard "Les Poyeux" 97. Si le nez était franchement sur le cul de chevreuil et le poivron (et oui Pierre, on ne se refait pas) à l'ouverture, j'ai été impressionné par son évolution vers un nez faussement sauvage et élégant après une demie heure de repos dans le verre. Quant au touché de bouche, on est loin , mais alors très loin de tout ce que j'ai pu gouter jusqu'à présent, y compris lors de la soirée chez Gaochino.

Finalement, je constate qu'un rouge de Loire peut être bon ;). A quand une dégutation sur de pinots noirs alsaciens pour que je retourne ma veste??
28 Aoû 2006 15:45 #26

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Philippe, vous étiez très Anjou dans cette dégustation de Chenin, est ce une volonté ou un concours de circonstance?

J'ai refait le plein de Noëls de Montbenault 2001, avec plaisir.

A bientôt j'espère.

Laurent L
28 Aoû 2006 19:22 #27

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Nicolas, effectivemenent le fait de se retrouver au restaurant limite l'exercice de la préparation des vins mais comme tu le précises devant un tel taux d'échecs, il faut essayer de trouver des solutions.

Content que tu commences à apprécier les rouges ligériens, il faut dire que tu aurais pu déguster pire que le Clos Rougeard. Si tu trouves ces notes d'évolution dérangeante, essaie de déguster les 2002 qui sont encore sur le fruit et tout en finesse.

Laurent L
28 Aoû 2006 19:27 #28

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Laurent, la dominante Anjou était un pur hasard.
Pour ma part, à l'exception des vins d Richard Leroy qui sont très purs, très droits et très tendus, j'ai personnellement une nette prérérence pour les chenins "de l'est" (Vouvray, Montlouis, Saumur), surtout en sec.

Philippe

Philippe
28 Aoû 2006 19:42 #29

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Réponse de J Ph Durand sur le sujet Re: LPV-PARIS 23/08

Nicolas,
Pinot noir de Deiss 1990 et comme moi, tu changeras d'avis !

Jean-Philippe Durand

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28 Aoû 2006 20:19 #30

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