en primeurs 2002 je me suis limité à  acheter du Mouton R. et je dois reconnaître que j'ai plutôt bien fait puisqu'il n'est plus possible de le trouver à  ce prix

j'ai par contre très bien fait de ne rien acheter d'autre. En effet j'ai eu l'occasion ces derniers temps d'acquérir des bt isolées pour les déguster et décider ensuite ce dont j'avais vraiment envie: Léoville Poyferré, Montrose, Pichon Comtesse et Palmer ont trouvé le chemin de ma cave alors que Gruand Larose est resté dehors. De plus j'ai payé les vins environ 10% moins cher qu'à  leur sortie en primeurs (sans compter l'immobilisation du capital) et tout ceci en toute tranquillité.

Conclusion pers.: acheter les 1ers GCC en primeurs (si les prix sont rà  peu près raisonnables) ainsi que qqs raretés de la rive droite et pour tout le reste attendre, gouter et décider ensuite.

Claudius,

Il semble y avoir de beaux Pomerols en 2004 ( pas seulement que des raretés ); il ne faudra peut-être pas miser, en priorité, sur les 1ers crus classés du Médoc ( je ne suis pas certain que ( globalement ) 2004 sera plus favorable à  la Rive gauche qu' à  la Rive droite).

Claudius,

Pour ma curiosité, j'aimerai connaitre le prix du Palmer 2002 acheté il y a peu.

Merci d'avance

svefn

On trouve aujourd'hui facilement (ebay entre autres) du Lafite, du mouton 2001 et meme du latour 2001 a environ 110 euros et meme moins ? idem pour Pavie a environ 70 euros ! Dans ce contexte, quel interet d'acheter en primeurs puisque finalement, meme les grands crus sont disponibles en quantite sur le marche deux ou trois ans apres a des prix tres bas ?
En 2002, j'ai effectivement aussi achete uniquement du Latour. Ce qui m'a permis d'echanger deux bouteilles avec du mouton et une avec lafite.
J'avoue que je suis de plus en plus dubitatif sur l'achat en primeur car a de rares exceptions pres, les prix sont au meme niveau trois ou quatre ans plus tard (une fois l'effet de sortie sur le marche efface et quelques autres millesimes sortis) et souvent, il n'y a pas de penurie.....

david

karstman,
Ce n'est pas toujours le cas. Sur Ebay un Haut Brion 2002 se vends vers 120-130 euros, en primeur, je l'ai eu à  100 euros, idem pour Margaux.
De plus je trouve que les prix sur Ebay ont énormément augmenté ces derniers mois.

N'oubliez pas que ce que vous achetez en primeur, vous l'avez en étant sûrs de la quantité, du format, et des conditions de conservation.

Personnellement j'achète dans l'espoir de boire en bonne compagnie.
Dès lors, qu'un vin augmente ou baisse de + ou - 20% cela ne change que la valeur (pécuniaire) de ce que j'ingurgite. Prix qui reste une donnée très volatile sur plusieurs années, sujet des modes et des passions du moment.

Si finalement il ne s'agit que d'acheter une ou 2 bouteilles d'un château, alors effectivement même au risque de les payer plus cher, aucune raison d'avancer la somme en primeur.

Et puis n'oubliez pas les ventes aux enchères.
En faisant attention on y trouve des bouteilles en très bon état à  des prix très raisonnables.

dfried

Essayez d'acheter des petites productions de Pomerol de grande qualité aux enchères , cela m'étonnerait que les prix soient moins chers qu ' en primeurs. Et la Mondotte , qu'en pensez vous aux enchères ?
Pour ma part , ce qui me conduit à  acheter certains vins en primeurs , ce sont les conditions de conservation . Il y a suffisement de problèmes avec les bouchons en liège , pour ne pas y ajouter une mauvaise conservation des bouteilles.

Je rejoins Daniel, moins cher 3 ou 4ans après ok mais par quel circuit sont passées les bouteilles ? il peut y avoir tellement de différence d'une bouteille à  l'autre même lorsque les vins ont été bien conservé, mais le prix est un élément important dans la décision d'achat......

svefn

Bonsoir,

Comme je l'indiquais dans mon précédent message :
"N'oubliez pas que ce que vous achetez en primeur, vous l'avez en étant sûrs de la quantité, du format, et des conditions de conservation.".

Il me semble donc que nous sommes parfaitement d'accord.

Concernant les ventes aux enchères de certaines grandes étiquettes aussi rares soient-elles : Mondotte, Petrus, etc. ...

Ce sont justement des vins que l'on y retrouve plutôt fréquemment et justement souvent par lot à  l'unité (tant de spéculateurs "professionnels" achètent ces vins en primeurs en se gardant d'en jamais ouvrir les caisses, que ce sont les vins qui reviennent systématiquement).
Donc c'est très bien pour s'offrir juste quelques bouteilles, de toute façon hors de prix même en primeurs (et parfois même impossible à  réserver en primeurs pour le commun des mortels que je suis).
Grâce au recul de quelques années, c'est aussi se payer le fait de ne pas prendre le risque d'acheter un peu vite un millésime qui ne tient pas ses promesses.
Et puisque pour les derniers millésimes le prix moyen de vente aux enchères n'est pas tellement plus élevé que le prix de sortie (certes plus cher, mais pas énormément. Beaucoup moins en revanche que chez les cavistes) c'est donc pour moi une bonne solution pour acquérir 1, 2 ou 3 bouteilles d'un vin rare.

Reste le problème de la conservation :

En entretenant des liens de confiance avec certains experts patentés on peut lorsque l'on est intéressé par un lot tâcher d'en savoir plus sur sa provenance.
Après c'est un risque à  prendre. Jusqu'à  présent je n'ai jamais été déçu par mes dégustations post achat.
Fixation d'une limite de prix à  ne pas dépasser, vérification des lots et de leur provenance avant la vente... + petite prière (bbb).
C'est un risque, mais souvent pas tellement plus grand que d'acheter des bouteilles chez certains cavistes ou pire dans certaines grandes surfaces, et c'est souvent moins cher (si on sait poser ses limites financières).

Cordialement,
dfried

PS 1 : Encore une fois je reste majoritairement d'accord avec vous. Je préfère acheter un millésime le plus tôt possible après sa sortie et si possible en primeurs (surtout pour avoir des magnums ou des crus un peu plus rares). Au moins on est sûr de les avoir.

PS 2 : Je remarque que beaucoup de gens souscrivent aux primeurs avec (le fol ???) espoir de revendre leurs bouteilles dès leurs mise à  disposition 2 ans plus tard. Ainsi on commence déjà  à  voir des caisses de certains 2002 aux enchères, sans trop de risque de conservation donc....

Message edité (28-03-2005 09:31)

Svefn,

Je te réponds pour Claudius (qui corrigera si besoin)

Palmer 2002 est vendu en Suisse à  89 Chf (env. 57 Eur), avec possibilité de l'avoir trouvé avec un rabais de 10% sur ces prix.

Palmer 02 : 51 €

en achetant les bx à  leur livraison juste après leur mise en bt., les risques dus à  une mauvaise conservation sont les mêmes que si l'on achète en primeurs.

Le gros avantage c'est tout de même de pouvoir gouter et de choisir soi-même ce que l'on encave plutôt que d'effectuer des achats aveugles sur la seule base de commentaires bettanoparkériens ou autres. Et comme les grandes surfaces nous font encore des cadeaux sur les prix (ici en Suisse -20% à  partir de mercredi chez Pick Pay et -20% chez Denner vendredi-samedi!!)...

(hhh)(aaa)

Il y a effectivement une catégorie de population clairement identifiée par la grande distribution sous le nom de "bargains hunters". Dans ce cas, le plaisir de l'achat est connexe au plaisir de la recherche de la meilleure affaire possible. Ce comportement s'apparente au jeu.

Pour ma part, je préfère payer certaines années un peu plus cher, mais avoir le confort d'être sûr d'avoir ce que je veux et d'être livré à  domicile.

Toutes les autres considérations me paraissent un peu périphériques. De plus en plus, je me dis que le vin n'est peut être pas aussi fragile qu'on le dit.

Le grand avantage , que vous avez , chers amis suisses, c'est que dans vos grandes surfaces ( spécialistes ou généralistes ? ) , vous avez du Palmer 2002, à  un prix défiant toute concurrence.
Comme je n'en avais pas acheté , en primeurs , et qu' il n' y en a pas eu en FAV (à  Bordeaux ou ses environs ), je n'ai plus qu' à  y mettre le prix , si j'en veux , ou m'en passer.

Daniel,

effectivement, tu as raison. Le problème, c'est que l'on ne sait jamais ce qui va être mis en rayon et que les offres varient suivant les magasins...ainsi, je n'ai encore pas vu Palmer 2002dans ma région et je n'ai pu en acheter (jjj) mais je me suis rattrapé avec d'autres crus (aaa)

En Sauternes, le choix est en revanche très limité, mais on est certain de toujours trouver du Rayne-Vigneau (jjj)

amicalement

Yves

Palmer 02, un vieux rêve qui ne deviendra sans doute jamais réalité pour moi (jjj)(bbb).

« Léoville Poyferré, Montrose, Pichon Comtesse, Palmer, Gruaud Larose » Aucun de ces vins cités par Claudius n'était présents dans les FAV belges. Les vins de l'avant dernier millésime mis en bouteille y étant majoritaires, peut-être seront-ils là  en automne 2005 ? Aucune certitude !
Je comprends que les amateurs qui veulent absolument l'un ou l'autre de ces vins les acquièrent en primeur.
Personnellement, je m'y refuse surtout depuis que je connais LPV.
J'avoue profiter sans honte des commentaires de certains participants LPV qui ont déjà  eu l'occasion de boire des 2002 après leur mise en bouteille. J'ai confiance en leur expertise souvent concordante !
Cela me semble une bonne stratégie d'achat.
Je profite de l'occasion pour les remercier.
Cordialement,

Michel

Jean Claude,

j'ai deux caisses... si tu passe une fois en suisse, on pourra en boire une (bouteille, natuellement, pas un caisse) (aaa)(aaa)(aaa).
Otto

Pour résumer, nous sommes dans les grandes lignes tous plutôt d'accords.
Dumoins ceux qui comme moi achètent leurs vins pour les boire.

2 remarques préliminaires :
1. Il convient toujours de relativiser les prix trouvés auprès de telle ou telle enseigne puisque dépendant fortement d’une promotion momentanée, des paramètres TVA et coûts de transport, qui pondèrent la comparaison.
2. Certains crus d'exception (garages ou autres) sont pour le plus grand nombre tout autant difficiles à acquérir en primeurs qu'après leur sortie et pour des prix qui ne s'envolent pas forcément.

Sur la stratégie d’achat :
Si on peut se le permettre, en termes financiers comme en termes d'encombrement, acheter une caisse ou bien bien plus lors des primeurs permet d'assurer l'approvisionnement de sa cave sans souci (conservation incluse), surtout pour des vins ou des formats plus rares.
Mais sans garantie de mauvaise surprise concernant le véritable devenir qualitatif du vin, ni de faire forcément une affaire tarifaire.

Si en revanche, on ne veut que quelques bouteilles d'un vin, autant attendre les commentaires de sortie pour en acquérir.

Dans les 2 cas, mieux vaut de toute façon goûter soi-même, et là c'est encore au moment de la sortie du millésime que de "petits" amateurs comme moi peuvent se faire un avis.

De toute façon il est impossible de prévoir vraiment les cours de marché d'un vin.
Tant de 1erGC et vins à la mode (mais n'oublions pas qu'il n'y a pas que des vins hors de prix qui procurent de magnifiques moments) reviennent systématiquement dans les FAV et les ventes aux enchères (elles-mêmes de plus en plus accessibles) que l’on peut assez facilement trouver à peu près tout et même faire des affaires.
Ce avec des vins provenant souvent de professionnels, restaurateurs ou amateurs-spéculateurs (déçus que le vin monte moins que la pierre) aux modes de conservation plus que convenables.
Cela concerne même les millésimes récents qui arrivent encore en masse et vu les nombreuses «plaintes» enregistrées sur LPV on ne peut pas dire que leur prix évoluent énormément sauf rares exceptions.

Il est toujours agréable d'avoir acheté des bouteilles pour un montant moins important que le prix "normal".
Mais puisque comme vous j'entrepose mes vins dans l'espoir de les ouvrir (et je le fais (aaa)) je me garde bien d'en regarder l'évolution de la valeur une fois que je les ai (sauf à vouloir en acheter à nouveau).

Quel que soit le vin et son circuit d'achat lorsque je le déguste et que je l'apprécie, mon crédo se résume simplement à :
C'est très bon, j'en ai, c'est tant mieux (aaa) :-).

dfried

Merci beaucoup otto pour la proposition. Méfie toi cependant car j'ai bonne mémoire et il se peut que lors d'un passage en Suisse, dans les 20 prochaines années, je ne sonne à ta porte ;-))