Bon et bien je me lançe après cette superbe soirée d'hier.

En résumé, une ambiance toujours au top entre les différents protagonistes qui commencent maintenant à mieux se connaître. Obligés de laisser de coté notre repaire de St Cloud, nous nous sommes retrouvé à Surennes.

Les conditions de dégustation ont été très bonnes, malgré une cuisine nettement en dessous de la qualité des vins apportés (Pour ma part, j'ai trouvé le niveau très élevé !) qui nous fait regretter "l'Heureux Père".

21 vins au programme pour 12 convives, le programme était chargé. Il faut dire que Piotr à lui tout seul, en tant grand organisateur des vins de la soirée, avait décidé de nous faire déguster un bon paquet de surprises.

En bref, soirée super, ambiance top, vins délicieux et originaux, tout était vraiment réuni hier soir. Après les remerciement d'usage à Piotr pour le service des vins et à Arnaud pour avoir booké le restaurant, j'ai une petite pensée pour Nicolas (Tinic) qui n'a pu se joindre à nous.

Voici mes quelques commentaires rapides sur le programme d'hier :

La Bulle :

Domaine de la Taille aux loups Montlouis sur Loire Triple Zéro
Une jolie bulle équilibrée avec de la vivacité et de la fraicheur, finale courte, très bien pour commencer la soirée, encore mieux si il avait fait plus chaud.

Les Blancs :

Sauvignon Blanc Pekoata Bulgarie 2009
Un pirate de Piotr dès le second vin, la soirée commence fort ! Nez discret, bouche assez plate, sans expression et sans corps. Le
consensus s'établit sur une provenance étrangère. Pas trop de sensation d'alcool ce qui exclut le nouveau monde. Réponse : Bulgarie.

Philippe Tessier, Cour-Cheverny 2009
Nez sur les agrûmes et fleurs blanches, bouche à l'unisson, un vin bien construit, assez simple, peu opulent avec une petite amertume en fin de bouche. Ca se boit très facilement.

Edmond Vatan, Clos la Neore, Sancerre 2009
Dès le nez on sent l'élevage sur le grillé, le torréfié et la vanille. En bouche c'est assez gras avec un léger manque d'acidité. Trop jeune, je pense qu'il faut lui laisser du temps.

Didier Dagueneau, Pur Sang, Pouilly-Fumé 2004
Au nez j'ai une sensation de bonbon anglais et d'agrûmes, en bouche c'est équilibré, long et fin porté par une belle acidité. Très très joli vin.

Domaine de Bellivière, VV éparses, Coteaux du Loir 2005
Nez assez discret, arômes de grillé, noisette assez présents, bouche riche, avec du sucre résiduel, j'accroche moyen.

Clos de Coulaine, Savennieres 2001
La clairement au nez on est sur Savennieres, c'est légerement évolué sur des arômes d'acacia et de miel avec une faible oxydation, belle longueur.

Domaine Laureau, Cuvée des genets, Savennieres 1999
Nez de térébenthine, un peu évolué. En bouche c'est gras, alccoleux, sur des arômes d'amande. C'est un style spécial, pour amateurs. Surpris par le millésime, je le voyais bien plus jeune.

Domaine Guiberteau, Brézé, Saumur 2007
Nez sur un grillé discret, en bouche c'est magnifique d'équilibre avec une acidité qui apporte de la tension au vin tout en finesse. Belle longueur. Superbe.

Nicolas Joly, Coulée de Serrant, Savennieres 1987
Nez immonde, bouche catastrophique, acidité mordante. Imbuvable.

Les Rouges :

Olga Raffault, Les picasses, Chinon 2005
Pas mal de réduction au nez, qui va aller en s'estompant avec l'aération. Les tannins sont vifs et rugueux. Après aération on trouve une jolie trâme assez soyeuse pour ce vin que je trouve assez typique chinon. Je pense qu'il faudra le reboire une fois que les tannins se seront un peu fondus.

Charles Joguet, Clos de la Diotterie, Chinon 1996
Nez légerement bouchonné. En bouche le vin est un peu déviant même si l'on devine quand même une certaine classe derrière. Dernier millésime de Charles Joguet nous confirme Raffi. Dommage.

Lydie et Max Cognard, Les Malgagnes, St Nicolas de Bourgueil 2005
Un nez assez discret, un peu fermé sur des arômes de cerise. En bouche, il y a un léger perlant, des tannins bien présents et une certaine puissance. La longueur est moyenne. Probablement à attendre encore un peu.

Catherine et Pierre Breton, Perrieres, Bourgueil 1985
Nez sur la rose fanée (et la poussière comme dit Raffi). La robe est très légère comparé aux vins précédents. On est en présence d'un vin agé. En bouche, des arômes de poivron rouge pour finir sur le fruit rouge, très peu de tannins et pas mal d'acidité en finale. Je ne lui aurait pas donné son age. J'aime beaucoup la finesse de ce vin en général, la je l'ai trouvé moyen.

Domaine Filliatreau, Vieilles vignes, Saumur Champigny 1996
Au nez arômes de mûre et rose, en bouche la trâme est fine et légère, très peu tannique, le vin est bien équilibré avec une longueur moyenne. Je l'ai trouvé très bon, d'une grande buvabilité.

Et une belle trilogie horizontale à suivre :

Clos Rougeard, Le Clos, Saumur-Champigny 2004
Un nez un peu réduit, mais qui laisse apparaitre de jolis arômes de fruits. En bouche, les tannins sont assez présents, c'est bien équilibré, assez dense sur des fruits noirs avec une pointe d'acidité apporté par les fruits rouges.

Clos Rougeard, Les Poyeux, Saumur-Champigny 2004
Nez très élégant sur les fruits noirs. En bouche, tannins fondus, un soyeux magnifique. Un vin d'une grande finesse selon moi, complétement prêt à boire (carafé 3h). J'avais un grand souvenir de dégustation de ce vin il y a 6 mois. Rebelote. J'adore.

Clos Rougeard, Le Bourg, Saumur-Champigny 2004
Nez la aussi d'une grande classe. En bouche c'est construit sur un grain très fin, très précis mais c'est encore très fermé. Il est clair que ce vin est impérativement à attendre. Belle longueur.

Le Demi-sec :

François Chidaine, Clos Habert, Montlouis-sur- Loire 2008
Nez sur les agrûmes (pamplemousse, orange confite), en bouche c'est équilibré, riche, supporté par une juste acidité. Bel accord avec le fromage.

Les Sucrés :

Domaine Jousset, Le logis du Prieuré, Clos des Aunis, Coteaux du Layon 2001
Un Moelleux assez frais mais riche, gras avec pas mal de sucre. Ca ne correspond pas trop à ce que j'aime.

Domaine Huet, Le Mont, Vouvray 1985
Nez plus discret, plus agé. Ca démarre sur quelques arômes de grillé. En bouche, très peu de sucres, ils ont été mangés ce qui fait ressortir un peu amertume et presque salinité. Finale de longueur moyenne.

Un bien beau moment. Mes préférences sont allées en blanc vers le Saumur Brézé 2007 de Guiberteau et en rouge sur le Saumur-champigny 1996 de Filliatreau et sur les Poyeux 2004 de Rougeard. Heureusement que nous avions les crachoirs pour la Coulée de Serrant, bizarre, personne n'a voulu en reprendre...

Vivement la prochaine pour notre immersion en Alsace.

Merci beaucoup JB, quand je te lis je trouve que tu sais rester totalement indépendant ; la sensation d'un détachement complet, juste de l'analyse, analyse qui me transporte, car très précise et totalement intelligible (çà existe ce mot ?? çà fait bizarre), avec comparaison à posteriori de ce que tu connais, ou interprétation à la lumière de ces descriptions de sensations ; personnellement j'adore, parce que j'imagine très bien ce que tu as ressenti, et je le dis, oui : je suis tombé amoureux de tes compte-rendus.

Au plaisir de te relire !

Belle soirée.
Pour le Chavignol d'Edmond Vatan, tu as perçu de la réduction. L'élevage chez Edmond se fait en cuve émaillée. Pas un pet de bois donc... Pour le gras perçu, c'est normal : quelques grammes de résiduels et un alcool à 15,5% qui se sent à peine. La côté riche du millésime 2009...

J'adore 2004 chez Foucault.

Denis

PS : s'il vous reste une place dans vos soirées, je serais partant.

Une nouvelle petite dégustation fort sympathique en hommage à Pipa Middleton. Quel rapport entre pipa et la Loire: Aucun!!!!

God save the queen and ... The Chenin blanc!!!

Domaine de la Taille aux loups Montlouis sur Loire Triple Zéro
Un beau vin avec des bulles très (trop?) fines sur le citron et la mandarine. ++



Sauvignon Blanc Pekoata Bulgarie 2009
La robe est excessivement claire. Au nez, je pars sur du sauvignon. En bouche, je trouve du kumquat, mandarine, bonbon. La longueur est faible. Je ne suis pas fan. Je pars sur un vin du nouveau monde. Perdu, il s'agit de la Bulgarie. +

Philippe Tessier, Cour-Cheverny 2009
Bon vin, peut-être un peu court en bouche. En bouche, il y a des notes de réglisses, de fleurs blanches. Bel équilibre. ++

Edmond Vatan, Clos la Neore, Sancerre 2009
Légère amertume, un peu alcooleux. J'ai l'impression que tout n'est pas encore en place. Trop jeune? ++

Didier Dagueneau, Pur Sang, Pouilly-Fumé 2004
Très beau nez. En bouche, il y a une belle acidité qui apporte de la fraicheur. Il y a un peu de gaz mais ce n'est pas dérangeant. Clairement le niveau monte. ++++

Domaine de Bellivière, VV éparses, Coteaux du Loir 2005
Le nez est assez discret. Je note une pointe de minéralité. En bouche cela reste discret. Bref, un vin discret. ++

Clos de Coulaine, Savennieres 2001
Encore un nez discret sur l'accacia. Un petit creux en milieux de bouche est regrettable. Les arômes lactés (malo?) et de noisette sont assez surprenants. La longueur est belle. ++

Domaine Laureau, Cuvée des genets, Savennieres 1999
La robe est surprenante: un jaune étincelant, à la limite du fluo! Dès le nez, je trouve quelque chose de pas net: plastique? peinture? La bouche est conforme au nez. Défaut de bouteille? ED

Domaine Guiberteau, Brézé, Saumur 2007
Et paf, grosse claque avec ce vin. Le nez est très élégant, très complexe (minéralité, agrumes, fleurs blanches). En bouche, c'est d'une grande élégance. Ca me rappelle des très grands bourgognes. J'avais déjà trouvé le 2005 magnifique, mais là c'est encore meilleur!!! ++++

Nicolas Joly, Coulée de Serrant, Savennieres 1987
Je commence à sérieusement m'inquiéter sur mes bouteilles en cave après avoir bu cette chose. La multitude des déceptions ne peut relever de l'incident. Je ne note pas car peut-etre que des gens aiment ce genre de vin. Au nez, c'est sur le malt. En bouche, c'est sur ???. ED

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Olga Raffault, Les picasses, Chinon 2005
Nez très représentatif de Chinon. En bouche on ressent encore des tannins assez puissants, également des notes mentholées et de reglisse. Bon vin à attendre encore un peu. +++

Charles Joguet, Clos de la Diotterie, Chinon 1996
Au nez, il y a des notes liégeuses qui ne me dérangent pas. En bouche, ça manque un peu de corps. On sent par contre une certaine élégance désuette dans ce vin. Un vin d'une autre époque. ++

Lydie et Max Cognard, Les Malgagnes, St Nicolas de Bourgueil 2005
Max cognard, un vin limite acteur porno. C'est plein de peps, de perlant. Je n'accroche pas. +

Catherine et Pierre Breton, Perrieres, Bourgueil 1985
Au nez, on devine un vin évolué. De nombreux arômes tertiaires que l'on retrouve dans les vieux bourgognes. Noyau de cerise, rose. En bouche, un côté poussiereux me fait penser que ce vin est sur le déclin. J'aime néanmoins beaucoup. +++

Domaine Filliatreau, Vieilles vignes, Saumur Champigny 1996
La découverte pour moi ce soir. Fruits noirs (cassis, mûre) et fleurs (rose). Bel équilibre. Merci Léo pour cette découverte. +++

Les 3 vins suivants sont bus de manières simultanées dans 3 verres.

Clos Rougeard, Le Clos, Saumur-Champigny 2004
Clos Rougeard, Les Poyeux, Saumur-Champigny 2004
Clos Rougeard, Le Bourg, Saumur-Champigny 2004

Il y a clairement un air de famille entre ces vins. Si le nez du Clos est légèrement réduit (le seul non carafé), les Poyeux et Le bourg ont un nez magnifique. En bouche, le lien de parenté se fait encore plus proche: le même velouté, de notes vanillés, de fruits rouges. Mais là ou la longueur du clos s'arrête, celle des Poyeux me paraît interminable, impossible de recracher cette offrande. Le bourg de son côté attendra quelques années de plus pour faire la clique à ses frangins.

Le clos: +++
Les Poyeux: Excellent
Le bourg: ++++

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François Chidaine, Clos Habert, Montlouis-sur- Loire 2008
Nez assez fin sur les agrûmes (pamplemousse, zeste de citron). En bouche, il y a un bel équilibre et c'est un super accord avec le fromage persillé. Entièrement d'accord avec le commentaire de J-B. +++

Domaine Jousset, Le logis du Prieuré, Clos des Aunis, Coteaux du Layon 2001
Un peu déçu par mon apport qui n'a rien d'exceptionnel. C'est l'exemple type du côteau du layon. ++

Domaine Huet, Le Mont, Vouvray 1985
Ce vouvray a du mal à passer derrière le côteau du Layon plus sucré. On sent pourtant plus de finesse et une acidité encore bien présente. Bon vin. +++

Pour moi les 3 vins de la soirées sont Les Poyeux, le Pur-Sang et le Guilberteau. A noter la belle découverte avec le Saumur de Filliarteau.

Quelques belles surprises avec :

le Cour-Cheverny 2009 de Philippe Tessier qui faisait plus que sont âge pour le plus grand bonheur du groupe et ne correspond pas à l’idée que je me faisais des vins issus du cépage Romorantin (eh oui, c’était ma première fois). Très bon.

le Pur Sang (Pouilly-Fumé) 2004 de Didier Dagueneau que je classe dans cette catégorie car c’est la première fois que ce vigneron arrive à me convaincre et qui a dérouté pas mal de monde avec son nez de chenin et sa bouche sancerroise (ok, pouilly, je vous l’accorde). Très bon.

le Brézé (Saumur) 2007 de Romain Guiberteau dont le bois est bien intégré (qui l’eut cru quand on a gouté des millésimes plus anciens ?) et s’avère déjà excellent.

la cuvée Vieilles Vignes (Saumur-Champigny) 1996 du domaine Filliatreau dont je n’avais jamais entendu parlé et qui semble traverser les décennies sans prendre de ride. Très bon.

Des très bons vins mais identifiés comme tels depuis longtemps :

Les Poyeux (Saumur-Champigny) 2004 du Clos Rougeard dont la finesse était sans égale parmi les rouges de la soirée. Excellent.

le Clos Habert (Montlouis-sur-Loire) 2008 de François Chidaine, qui confirme qu’il maitrise comme personne (à part peut-être Vincent Carême, grand absent de la soirée) l’art de réaliser des demi-secs excellents dans ce coin de l’Hexagone.

Des classiques:

le Triple Zéro (Montlouis-sur-Loire) du domaine de la Taille aux Loups. Bon+ (je confesse ne pas être un grand amateur de bulles).

les Vieilles Vignes Eparses (Coteaux du Loir) 2005 du domaine de Bellivière dont j’attendais un peu plus vu le millésime. Bon+.

les Clos de Coulaine 2001 et cuvée des genêts, (Savennières tous les deux) 1999 du domaine Laureau ont surpris par leur jeunesse. Très bons bien qu'assez différents.

le logis du Prieuré, Clos des Aunis (Coteaux du Layon) 2001 du domaine Jousset qui aurait mérité d’être servi en dernier car les SR étaient bien plus abondants en bouche. Très bon.

Le Mont (Vouvray) 1985 du domaine Huet, reconnaissable entre tous, mais dont le style répétitif me lasse (je sens que je ne vais pas me faire que des amis !). Très bon.

Des vins qui ont besoin qu’on leur accorde plus de temps pour les boire (mais surement excellents dans 3 ou 4 ans) :

Les Picasses (Chinon) 2005 d’Olga Raffault,

Le Bourg (Saumur-Champigny) 2004 du Clos Rougeard

De l’exotique avec :

le Pekoata 2009 dont les aromes nous baladaient entre l’Alsace et le nouveau monde alors que c’est un bulgare qu’on pourrait qualifier de vin de copains.

Des petites déceptions:

Le Clos (Saumur-Champigny) 2004 du Clos Rougeard en petite forme ou qui n’a pas supporté la comparaison avec Les Poyeux. Moyen+.

le Clos de la Diotterie (Chinon) 1996 de Charles Joguet un peu gâché par un nez trop empreint de TCA. Moyen+.

Les Malgagnes (St Nicolas de Bourgueil) 2005 de Lydie et Max Cognard, beaucoup trop marqué par le soleil pour être digeste. Moyen+.

Et de grosses déceptions avec :

le Clos la Néore (Sancerre) 2009 d’Edmond Vatan, incompréhensible quand on connait la qualité de production habituelle de la maison (et qui ne porte pas forcément les stigmates d’une année chaude). Décevant.

Les Perrières (Bourgueil) 1985 de Catherine et Pierre Breton, malheureusement caractérisé par le manque de maturité des raisins qui le composent. Décevant.

la Coulée de Serrant (Savennières) 1987 de Nicolas Joly. Que dire sans que ça tourne au jeu de massacre ? Qu’il faudra en regouter une énième bouteille de ce domaine pour un jour tomber sur une bonne ???

Ah, j'oubliais: un membre du groupe a promis de tous nous inviter la prochaine fois si d'ici là Pippa Middleton accepte de devenir son amie sur Facebook...une affaire à suivre de près car à l'heure qu'il est, il y a pas loin de 60 Pippa Middleton sur FB...sur le lot il y en a bien une qui va finir par accepter!!! X(

Arnaud.

Bien vu J'on les photos du mariage pour représenter les couleurs. Et autant vous le dire tout de suite, pas de nouvelle de Pippa (en effet j'avais envoyé mon friend request à une fausse Pippa...).

Bref, malgré le nom de notre groupe, on n'a pas beaucoup craché vendredi soir (il fallait bien se consoler du disque de Dalida en boucle, dont je suis fan à la base mais pas en buvant du vin sur 'Il venait d'avoir 18 ans') et n'étant pas très loin de Longchamp, je décerne la palme au Pur Sang 2004: une tension électrique (pas de mauvais jeux de mots svp).

Ajoutons un merveilleux tryptique de Clos Rougeard 2004 (ah les Poyeux ont encore battu le Bourg mais le Bourg est un marathonien) et un fantastique Brézé de Guiberteau presque bourguignon. Un peu décu de mes apports - le Clos de la Dioterie 1996 (mauvaise bouteille, le Clos du Chêne 89 bu qqs semaines auparavant était juste divin) et le Huet Mont Moelleux 1985 (qu'on a bu trop tard à mon humble avis mais bon on l'a pas recraché non plus). Grand Prix du Jury pour le Chidaine demi-sec (je me rappelle encore de son Moelleux 2005 le jour de mes 40 piges) et le bluffant Filiatreau VV 1996. Et surtout bravo à la diversité légendaire de la Loire- j'ai même bu un assez bon whisky Coulée de Serrant pur malt !

Prochaine étape: l'Alsace et ses pirates, ça promet !

Sympa vos CRs les gars

O.

Nicolas Joly, Coulée de Serrant, Savennieres 1987
Je commence à sérieusement m'inquiéter sur mes bouteilles en cave après avoir bu cette chose. La multitude des déceptions ne peut relever de l'incident. Je ne note pas car peut-etre que des gens aiment ce genre de vin. Au nez, c'est sur le malt. En bouche, c'est sur ???. ED

On trouve ici les limites du vin "dit nature".....S'il est vrai qu'un excès de soufre tue le vin, pas du tout de soufre....le tue tout autant et bien plus rapidement!!!!

Je ne pense pas que La Coulée de Serrant soit un vin nature...

Luc

"Je ne pense pas que La Coulée de Serrant soit un vin nature... "

non c'est pire

ce sont peut-être plutot des "bouchons natures"

Franchement, pour le coup, je ne suis pas sur que le bouchon soit en cause, il me semblait plutôt en bon état.
Le vin, en revanche...

Je n'aime pas les positions trop tranchées d'avance même si je ne suis pas un fan des vins oxydés mais là ce n'était pas qu'oxydé c'était juste imbuvable. Rapporté au prix, ca n'est simplement pas acceptable.

Un vin qui a fait l'unanimité !