j'ai en cave une bouteille de Coteaux du Layon 1986 de domaine de la Motte d'André Sorin.
Les spécialistes de la Loire connaissent-ils ce producteur et peuvent-ils me dire ce que je peux attendre de cette bouteille ? Est-ce un vin moelleux ?
Je ne connais pas ce producteur. Peux-tu nous indiquer le village?
A priori, un coteau-du-layon est "moelleux-liquoreux".
Pas trop de référence du millésime 1986, si ce n'est le Bonnezeaux de chez Goizil (demi-sec), dont je parlais voilà peu, pour une tentative d'accord novateur avec un osso buco cuisiné au vin blanc.
Je vais effectivement l'ouvrir un de ces quatre. C'est une bouteille que j'avais reçue et dont j'ignore tout. Je viens de mettre la bouteille au frais et j'en ai profité pour regarder le nom du village : Roquefort/s/Loire.
A ton avis, si on part du principe que c'est un moelleux, il est à servir sur quoi (à part un osso bucco au vin blanc ;-) ?
Yves, en Loire 86, il me reste, ce soir, deux bouteilles de Clos du Bourg moelleux de Huet.
J'en ai bu une, il y a peu. C'était superbe!
A ta place, je prendrais cette bouteille de Layon avant de passer à table, sur la terrasse, un beau jour de printemps, ou avant le dessert, en envisageant de la finir avec celui-ci.
En fait, c'est Rochefort sur Loire.
C'est un domaine qui est cité dans le Guide Hachette 97 pour deux Layon-Rochefort 93 et 94.
A propos du 94 : "nez très marqué par le botrytis (arômes confits, grillés) avec une jolie pointe d'amertume."
Tu peux peut-être l'essayer sur un foie gras ou du Roquefort justement!...
Petite recette :
Sur un toast légèrement grillé, une fine épaisseur d'un fromage à pâte persillée (Fourme, Roquefort...) puis une rondelle de poire par dessus. Passer au four quelques instants. A apprécier tiède avec un Layon frais, sur la terrasse comme le suggère Thierry... ;-)
Le Domaine de la motte est en effet situé à Rochefort sur Loire.
Il y a déjà un moment (plus de deux ans) que je n'ai pas goûté les vins de ce domaines dont j'ai encore en cave plusieur millésimes dont plusieurs bouteilles de 1986.
Si mon souvenir est bon, ce n'est pas un vin d'une puissance extrême. Le botrytis est présent mais sans cette ampleur que l'on peut retrouver, selon moi, dans d'autres appellations de la loire (1/4 de chaumes ou bonnezeaux).
Je pense me rappeler que l'acidité du 1986 n'était pas excessive.
Je goûterais personnellement le 1986 d'abord à l'apéritif pour se rendre compte de sa puissance et de son accord avec le plat.
Le dire est une chose, le faire, une autre.
Je vais donc sortir une bouteille pour la goûter sous peu.
et bien voilà , nous avons fait un sort aujourd'hui à cette bouteille de Château de La Motte 86 et elle a plu aux palais valaisans qui lui ont fait honneur.
Robe jaune pâle, reflets verts.
Le nez désoriente, en finesse plus qu'en puissance, nous ne sommes pas accoutumés à ce registre de fragrances. Aucune note de surmaturité, de nuances fleuries et minérales, un poil de tilleul, de l'écorce d'agrumes et même de la verdeur.
La bouche étonne par sa rondeur et son moelleux, assez important. Après les notes végétales et minérales du nez, on ne s'attend pas à trouver un vin aussi sucré, dans un registre beaucoup plus fruité, sur la pêche blanche notamment. Au palais, le vin est harmonieux, d'amplitude moyenne, avec de la liqueur et une belle acidité qui porte le vin jusqu'en finale, sur des notes citronnées. Quelle fraîcheur pour une bouteille qui va sur ses vingt ans !
Un beau vin. J'ai encore beaucoup à apprendre en matière de chenin de Loire et cette bouteille me donne envie d'aller plus loin.
Et bien, quand j'ai vu que le vin était très moelleux, j'ai improvisé et j'ai sorti un petit foie gras ramené de Gaillac que j'avais au frigo. Tempéré et simplement posé sur des fines tranches de baguette, même pas toastées, miam !!
Cela dit, il est vrai que je commence à cerner la passion de certains pour ce cépage. Au premier nez, je lui trouve souvent des arômes très bizarres, presque désagréables, mais ensuite, une fois assoutumés à ces notes sévères, on commence à comprendre la richesse et surtout, l'originalité de ce cépage.
Ce qui m'épate le plus, c'est son incroyable capacité de vieillissement. A l'aveugle, j'aurais donné deux ou trois ans à ce De la Motte 86.
chez cora,j'ai vu qu'il proposait le 2005 à 7,50,signalé coup de coeur dans le guide hachette.
Quelqu'un aurait il goutté ou d'autre millésime ,antérieurs?
merci
Je suis en train de déguster un Coteaux du layon Rochefort " domaine de la motte" 1989: belle robe dorée; nez expressif; bouche pleine,moelleuse, longue: pas un faut goùt; un vin en pleine forme dans un millésime béni des dieux en Loire... Il m'en reste 11 !