[size=x-small][size=small](Note : on voulait initialement titrer « Une belle journée chez l'Abbé de Rotalier » , jeux de mot foireux pour faire référence à un fameux «docteur» de Montigny, rapport au style des vins sous voile et aux nombre d’échantillons dégustés)[/size][/size]
Nous sommes reçus par Julien Labet, qui s’occupe depuis plusieurs années des vinifications avec sa sœur Charline, l’autre frère, Romain, étant plus axé sur les travaux de la vigne. Mais Julien exploite aussi sous son propre nom, et avec une démarche différente, une partie du patrimoine de vignes familial. Il nous explique d’abord la différence de travail entre les deux domaines :
- Pour les vins vendus sous son nom, (un peu plus de 3 ha) Julien Labet est en bio depuis 2007, il ne souhaitait pas obtenir l’agrément au départ, essentiellement pour éviter la paperasse nous a-t-il dit. Mais il a changé d’avis, estimant que comme le créneau est porteur, de plus en plus de vignerons se revendiquent bio sans forcément le prouver, il a donc souhaité clarifier les choses et est officiellement en conversion depuis 2010. Pas de chimie ni d’engrais donc. Il a arrêté le désherbage chimique en 2007. S’en est suivi une chute des rendements probablement à cause de la concurrence de l’herbe. Il bêche un rang sur 2 et tond l’autre. Du coup, il apporte du fumier bio localement lorsque certains pieds en ont besoin. Les vins sont vinifiés pour certaines cuvées sans S02 (c’est alors précisé sur l’étiquette), soit avec une dose limitée, de 1,5 à 3 g/hl maximum à la mise.
- Après essais et observations, le domaine Labet (Alain et Josie Labet et leurs enfants, 9 ha) a décidé de conserver un désherbage chimique au printemps, Alain Labet estimant que c’est ce qui lui permet d’éviter l’apport d’engrais. A la vinif, aucun soufre n’est ajouté à la vendange, il y a ensuite un sulfitage de 1g/hl après la malo, et de 3 à 4 g en moyenne à la mise « pour avoir une sûreté ».
Plus d’infos ici,
www.jura-vins.com/fi..., à priori écrit par Julien Labet (2007)
Avec un interlocuteur aussi pédagogue, précis, clair, passionnant et en plus ach’ment sympa, nous allons avoir droit à un véritable séminaire d’immersion dans les vins de la famille Labet, une des dégustations les plus intéressantes à laquelle il nous ait été donné de participer, en terme d‘échange avec le vigneron et d’information livrées. Le tout dans une ambiance détendue, et entrecoupé d’un gargantuesque mâchon qui restera dans les annales de la charcuterie et de la fromagerie réunies.
On commence dans le jardin et les premiers bouchons de blancs ouillé pètent : La preuve en image...
(Sauf mention contraire dans la suite du CR, il s’agit d’AOC Côtes du Jura, DL pour le domaine, JL pour les vins de Julien.)
Fleurs 2009 :
Chardonnay ouillé, DL
Une cuvée créée en 2000, assemblage de 6 vignes plantées par Alain Labet en 1975 et 1977 sur des marnes du lias. Les 6 parcelles élevées séparément et assemblées à la mise. A noter que l’ensemble de la famille se réunit régulièrement pour des dégustations des vins en élevage, et notamment bien sûr pour décider des assemblages et des mises. (pH 3.16 , 14° alc.)
Tophe : Nez floral, cuvée assez gourmande, pas lourde pour 2009.
Chris : Nez floral avec une pointe d'élevage perceptible; on y ajoute un soupçon de fruits jaunes et d'alcool et ça nous fait un nez de chardonnay (ouillé) Jurassien typique. En bouche, le vin est rond, acidulé et réglissé; grande longueur, c'est savoureux.
Fleur de Chardonnay 2009 DL
Vigne plantée en 1967-68, c’est la première cuvée de chardonnay ouillé créée par le domaine en 1990. Lieudit les Varrons, en haut de la bosse des Varrons, sol mince sur calcaire du Bajocien, le plus calcaire du domaine. (pH 3.22 , 13,4° alc.)
Chris : Un peu moins gourmand que le précédent, acidulé, une petite amertume en bouche et un léger boisé perceptible
Fleur de Savagnin En Chalasse 2009, JL
Jeune vigne de 2003, savagnin vert et jaune, sur marnes grises du Lias. (pH 3,03 , 13°8 alc.) 3-4 mg de SO2
Chris : rond en bouche malgré l'acidité, longue finale salivante, une petite astringence et une pointe d'amertume
Fleur de savagnin 2008 DL
Vendange en surmaturité.
Tophe : Nez très aromatique, de la finesse, avec de l’ampleur et de la rondeur.
Chris : Nez de fruits surmaturés, évolué. En bouche l'attaque est moins vive que le précédent, une sensation saline doucereuse puis une finale acidulée, très salivante et longue; l'acidité revient et persiste longtemps.
Fleur de Savagnin 2007 DL
Terroir « en Chalasse » ? vigne de 25 ans
Tophe : Impression plus stricte, un peu chaud en finale, une pointe de gaz.
Chris : La robe est dorée, plus colorée que les précédentes. Au nez une petite touche de réduction qui n'est pas désagréable. En bouche une trame acide très très longue, sur des notes minérales
Fleur de savagnin 2009 En Chalasse Grains Nobles, JL
25% de raisins flétris
Tophe : J’ai aimé, mais rien noté.
Chris : Au nez arômes de surmaturité; vif en bouche, tendu et rond à la fois, finale acide
C’est à peu près à ce moment là qu’une légère bruine jurassienne commence à s’installer. Nous nous rapatrions donc à l’intérieur, dans le cellier.
Julien a tout au long de la dégustation voulu nous faire toucher du doigt les caractéristiques des millésimes, essentiellement sur 2007, 2008 et 2009. Pour lui, 2009 est un millésime solaire, fruité comme 2003 et 2006, mais très équilibré à l’arrivée. Un vin à boire l’hiver. 2007 est un vin à boire l’été : plus minéral, strict et froid, à l’instar de 2001 et 2004. Et 2008 associe un peu des deux, un vin minéral, mais avec aussi une place au fruit, et une acidité plus mordante et moins fine que 2007.
Chardonnay 2009 En Chalasse JL
De jeunes vignes, une vinification sans soufre,
Tophe : un superbe équilibre pour un 2009, beaucoup de fruit.
Chris : Nez fin, très mûr. attaque en bouche équilibrée, douce, souple, fruitée. Vif et rond à la fois, acidulé. Excellent !
Chardonnay 2008 Les Varrons JL
Sol d’argiles de décalcification. Vignes d’une cinquantaine d’années. Sans soufre.
Tophe : Mon préféré de la série des ouillés. Très belle bouteille alliant la maturité et une superbe tension sur la minéralité.
Chris : Nez très mûr, Bouche sèche, tendue ; du fruit et de la chair, petite dureté perceptible
Chardonnay les Varrons 2007 JL
Chris : Nez est encore plus mûr, la bouche plus ronde et souple. Alcool légèrement sensible, tendu toutefois.
Tophe : moins défini que 2008, mais plus installé.
Chardonnay 2007 En Chalasse vieilles vignes, JL
Vigne de 55 ans ; un peu de soufre dans cette cuvée.
Tophe : De la minéralité, peu de fruit, une belle finale saline et salivante, de beaux amers. Elle nettoie bien la bouche. Beau vin.
Chris : Nez fin et mûr. La bouche est vive et souple, réglissée. Vin fondu, sans aspérité mais sec néanmoins
On se met alors à échanger autour des styles des vins, et Julien nous sort deux-trois bouteilles pour illustrer ce qu’il appelle le style réducteur. Des vins avec une réduction voulue et assumée pour certains millésimes et cuvées, afin de protéger et d’accompagner le vin dans son évolution.
Chardonnay 2007 "En Billat" JL
Vigne de 1898, 1/3 de plants d'origine, sur marnes gris-bleu du Lias, schistes "carton". (12°8, chaptalisé à 0,5° - Julien Labet a pratiqué la chaptalisation jusqu’en 2008).
Chris : Nez boisé, légèrement réduit. La bouche est fondue mais l'acidité perce derrière; richesse alcoolique perceptible
Tophe : Grillé, fumé au nez, (en écho à une discussion récente sur LPV, là voilà, la réduction), une pointe mentholée, finale un peu alcooleuse.
Chardonnay les Varrons 2006, JL pH 3.3 14,6°
Tophe : Un poil réduit, mais s’ouvre vite, contrairement au précédent. Bel équilibre malgré le peu d’acidité perceptible. De la minéralité. Selon Julien, ce vin était lourd dans sa jeunesse, il va vers son équilibre en vieillissant. Encore un peu chaud.
Chris : Nez très mûrs sur les fruits exotiques, une pointe de réduction. En bouche, épicé, réglissé et minéral
Chardonnay En Chalasse vieilles vignes 2006 JL pH 3.34 15°
Tophe : On est sur des fruits bien mûrs, un vin plus relâché, assez chaud, encore bien fruité. Le type du « vin d’hiver » selon Julien.
Chris : Nez fruité, raisins de Corinthe, très mûr, une pointe d'oxydation. La bouche est souple, livre une sensation huileuse, la longueur tient sur une belle trame acide
Chardonnay Les Varrons 2007 DL :
Raisins récoltés en surmaturité, botrytisés (pas vraiment senti à la dégustation) (14° alc.)
Chris : Nez discret, minéral. La bouche est très mûre, super salivante avec une finale très sèche.
Tophe : Malgré une récolte en surmaturité avec un peu de botrytis, reste quand même relativement droit et strict.
Chardonnay La Bardette 2008 DL
Vignes de 70 ans
Chris : Nez de fruits mûrs, bouche à l'acidité mordante, fruitée, acidulée, citronnée. Très légère astringence et petite dureté
Tophe : marqué par une acidité assez mordante. Pour Julien, le terroir de la Bardette donne « des vins d’air, d’esprit, pas des vins de terre, avec peu de chair, pas de lourdeur ni de puissance ».
Il est temps de passer à table.
Que d’émotions ! Et les émotions ça creuse… Nous partons donc nous installer dans le magnifique caveau de dégustation de la famille Labet pour le pique nique prévu. Chacun ayant été invité à amener des bons produits, on a eu droit à un véritable festival de charcuteries et fromages de haute volée. On s’est régalé (entre autres) de viande des Grisons qu’on aurait dit un rosbeef saignant tellement elle était tendre, d’un saucisson de cerf sec comme un coup de trique, d’une rosette de Lyon faite en Haute Saône, de pâté d’Arbois en croûte, d’une terrine de canard maison à se taper le cul parterre, d’un filet mignon séché, d’un comté 24 mois de chez Vagne d’anthologie ( pour ma part (Tophe), je l’ai immédiatement propulsé au top 3 des meilleurs comtés mangé de toute ma vie) (note de Chris : Itou ! tendre, floral et sucré comme un 10 mois, goûteux comme un 30), Chris avait loué une camionnette dans son 74 pour transférer à Rotalier une tête de moine et la machine à manivelle (Note de Chris : ça s’appelle une Girolle®, hé touriste !) pour la racler selon les règles de l’art, j’en passe et des meilleures, on s’est sérieusement fait péter la panse, dans une ambiance de plus en plus détendue (pourtant j’vous l’jure M. l’agent, on crachait consciencieusement).
Aparté : Julien si tu nous lis, on est désolé, on avait promis de te laisser le restant de viande des Grisons, mais on l’a embarqué par erreur, on l’a fini en se sentant légèrement coupable au pique-nique du lendemain…
Note de Chris : Ça c’est Tophe qui parlait, peut pas se retenir de parler de bouffe celui là ! Y a Oliv qui va encore gâcher un clavier… moi je pouvais pas raconter, j’avais la bouche pleine. Ce qui s’est passé là, c’est comme une dégustation où tu craches pas
On se re-émoustille les papilles avec un Blanc de Blancs vieilles vignes Brut nature de Francis Boulard (note de Chris , très bon !) (on avait invité un spécialiste des vins pirates) et notre hôte part chercher quelques rouges pour la charcutaille :
LES ROUGES
Gamay 2008 (Vin de Pays de Franche-Comté)
Poulsard 2007
Poulsard 2009
Gamay 2009 (Vin de Pays de Franche-Comté)
Pinot noir 2009 (DL)
Pinot noir 2009 "sans soufre" (JL)
Chris : Dégustés la plupart sur le buffet de charcuteries, il se sont tous révélés très bons, fruités et gouleyants en général – pas de notes désolé (à l'heure où j'écris je sirote un gamay 2008, CR à suivre)
Tophe : pas mieux, aucune note prise pour les rouges, pas facile avec un verre dans une main et le pain, la charcut’ et le from dans l’autre… J’avais un a priori idiot sur les rouges de Labet, pour moi c’était une grande maison de blanc, mais la série m’a fait changer d’avis rapidos, je suis d’ailleurs reparti (notamment) avec des poulsard 06 certes gazeux et troubles, le genre invendable en grande surface, mais diablement friands qui vont m’aider à supporter la canicule qui s’annonce, de beaux pinot 09 sans soufre et des gamay qui désoiffent leur mère.
LES VINS SOUS VOILE
(qui ont accompagné les fromages, à prendre en compte pour juger nos CR en toute objectivité)
Chardonnay-Savagnin 2008
80% Chardonnay ; contient 20% de millésime 2007 et 2006 tout à fait assumé par Julien Labet, pour lui un bon vigneron c’est aussi quelqu’un qui sait assembler (dans la mesure du possible) les millésimes. Une anecdote, l'assemblage "tradition" de ce genre est une tradition qui ne remonte qu'aux années 60-70. Mis en bouteille il y a 15 jours.
Chris : Nez oxydatif typique avec des fruits jaunes en prime. La bouche est savoureuse, digeste; finale acidulée. (excellent sur le fromage)
Tophe : rien noté
Cuvée du Hasard 2007
Vin élaboré à partir des pièces de Chardonnay vieilles vignes ouillées et qui partent vers le style oxydatif, qui prennent le voile spontanément. Terroirs des Varrons, de la Bardette et En Chalasse. Les vins sont ouillés normalement comme les autres ouillés du domaine pendant un an et demi, mais au moment de la mise en bouteille des vins ouillés, les pièces qui partent vers l’oxydatif sont soutirées et restent ensuite 2 à 3 ans sous voile.
Chris : Bouche très fruitée, florale.
Tophe : pas de notes
Cuvée du Hasard 2006 :
même principe que 2007.
Chris : pas de notes
Tophe : Plus chaud et moins expressif que 2007.
Savagnin sous voile 2007
Chris : Caractère oxydatif plus marqué au nez. Attaque en bouche très ronde, acidulé, citronné
Tophe : Incroyablement souple et rond pour le cépage et le millésime. Je penchais pour un chardo sous voile 2006.
Vin Jaune 2004 (sur fûts) :
680 mg d’éthanal , pH 2.98 14°8.
Chris : Nez de pamplemousse, la bouche démarre sur les arômes oxydatifs habituels puis s'ouvre vite sur les morilles, la noix et une touche de macvin (fruits cuits, raisins,...) Belle acidité, très fin et accessible. Waooowww !
Tophe : Très beau jaune, sur la finesse, l’élégance, c’est de grande classe mais très avenant, avec un gros indice de torchabilité, ce qui n’est pas toujours gagné avec un jaune. Superbe.
C’est là qu’on reparle du style Gahier, et on relit ses notes pour recompter le nombre de bouteilles….
Vin Jaune 2002
Chris : + acide, + sévère, des notes de pomme un peu blette. L'amertume prend la bouche et la tasse. Relativement long en bouche mais un peu étriqué sur les côtés
Tophe : Moins de choses à raconter, plus classique et neutre.
Vin de paille 2007 JL
Mis en bouteille début avril 2011, 55% de savagnin, 5% poulsard, 40% chardonnay. SR : 120 à 140 g/l. (La maison Labet fait en général des paille avec plus de sucre que la moyenne régionale)
Chris : Nez de coing intense (très semblable au chateau de Suronde) Très liquoreux avec une acidité qui porte la bouche très loin.
Tophe : Belle complexité, particulièrement en bouche, qui n’empêche pas la précision, superbe équilibre et longueur, sur une acidité très noble. Grand paille, j’aime beaucoup.
Vin de Paille 2006 (JL)
30% de savagnin. Pas d’AOC, « Vin liquoreux issu de raisins passerillés sur paille », 10°5.
Chris : Le même en plus fin et plus complexe, des notes de caramel, d'orange confite. La bouche est plus fondue et plus souple.
Tophe : j’ai préféré le 2007, le 2006 était à mon goût moins racé. La maison Labet est réputée depuis longtemps pour ses vins de paille, Julien reprends le flambeau avec panache avec ces deux très belles bouteilles. Que l’on puisse refuser à ces cuvées l’AOC Côtes du Jura et la mention Vin de paille est tout bonnement scandaleux. Tout ça parce qu’elles n’atteignent pas les 14° (ou 14°5 je ne sais plus) exigées par le cahier des charges. Alors que ces vins de paille là sont meilleurs que (on va être charitable), 80% des paille jurassiens. Le 2006, actuellement en vente, porte le nom soigneusement choisi de « La paille perdue », c’est également ainsi que devait s’appeler le 2007, pas encore commercialisé. Mais voilà-t-y pas que l’INAO ou les fraudes ou assimilé ont débarqué pour interdire formellement l’utilisation du terme « paille », alors que les Labet font partie des derniers vignerons à sécher effectivement leur raisins sur un lit de paille ! Julien se cherche donc un nouveau nom pour son 2007. A la réflexion je proposerai volontiers « La poutre dans l’œil du voisin »… Mais bon c’est un peu capillo-tracté.
Macvin 2005
Tophe : pas de note, goûté à l’arrachée, alors que nous étions terriblement en retard pour notre rendez-vous avec Peggy Buronfosse.
Ce n’est qu’un au revoir ?
Tophe : Que dire, en sortant de chez le collectif Labet, si ce n’est un énorme merci à Julien Labet et à la famille… Cette visite restera parmi les sommets de cette 2e édition « Route du Sud… On était déjà tout contents d’être accueilli au domaine, et on se retrouve en face d’un gars qui nous consacre pratiquement sa journée, qui nous débouche un sacré paquet de bouteilles, qui nous parle avec passion et une foultitude de détails de tous ces vins, et en toute humilité avec ça, désireux d’avoir un retour de notre part, curieux de savoir comment on appréhende les vins… Sur ce coup là, on a partagé bien plus que le pique nique, sacrée belle rencontre…
Chris : Le journaliste l’écrit trop bien, le bûcheron acquiesce et se tait. Passion, maîtrise et humilité, rien à ajouter sauf redire MERCI Mr Julien LABET.
Ah si : Dans mon imaginaire, peut-être une vieille expérience lointaine, les vins de Labet rimaient avec style à la bourguignonne et élevage prédominant. Je ne sais pas si j'avais faux ou bien si ça a changé mais j'aime beaucoup aujourd'hui.
[size=large]Chris… et ...Tophe[/size] (CR Rédigé à quatre mains)
[size=small][crédits photos : chrisdu74(de tour de cuisse) pour la bouteille et le buffet (ciblé quoi) , Mme et Mr Jo’99 alias Bonpied Volontaire pour les autres ][/size]