Les vins

FINO
AMONTILLADO 12 AÑOS
AMONTILLADO 1830
PALO CORTADO
OLOROSO 15 AÑOS
OLOROSO 1/14
OLOROSO EXTRAVIEJO 1/7
AMOROSO (MEDIUM)
CREAM
PEDRO XIMÉNEZ
PEDRO XIMÉNEZ VIEJÍSIMO
BRANDY

Bodegas El Maestro Sierra. (Jerez). Pedro Ximénez.
[size=x-small] cr tiré de 2 diners inattendus d' amis autour de valeurs sûres et de belles découvertes : épisode 1. [/size]

Le nez dégage une impression d'insolence ; son coté complexe, profond, charnu, plantureux, est animé, comme "éclairé", par sa puissance alcoolique ; sa tension acide semble épouser
d'une mantille tendue sur leurs formes, les arômes un peu fous, faisant figure d'archétype (figue, datte, réglisse fondue comme de la mélasse) ; le tout pénétré intimement de veines balsamiques - cire d' abeille, pointe résineuse - mêlées aux fruits secs, (noix, amande). Un nez merveilleux de richesse, de volume et d' intense fraicheur !
Bouche incroyablement grasse, presque sirupeuse, mais toujours très vive, sans aucune lourdeur, grâce à son fil acide, son sucre et son alcool parfaitement intégrés au fruit, qui font caracoler les saveurs : un pain d'épices liquide, transmuté par les anges en nuage de caramel !
L'accord avec le gâteau au chocolat amer, de Christian Constant, l'un des meilleurs chocolatiers parisiens, apporté par un ami, est vraiment divin !

Daniel

Bodegas El Maestro Sierra. (Jerez) Fino.
[size=x-small]c r tiré de Un diner battle autour de vins de tapas et vins de tagine d’agneau aux abricot s.[/size]

Le nez plein, assez envoutant, délivre un bouquet complexe, allant de la pomme verte à l’amande fraiche, à la noix, jusqu’à des parfums de champignon séchés ; si un seul mot devait condenser cette richesse, c’est sec xxx ; mais avec une fraicheur intense, presque saline, qui ouvre le nez en éventail.
La bouche, puissante par son alcool, dense voire aussi intense en saveurs qu’en arômes, développe de beaux volumes pénétrés au plus profond de leur grain, d’amers d’anthologie ; bataillon d’amers que le non initié, un peu dérouté, pourrait qualifier de pharmaceutique (camphre ?), voire d’alcool à bruler, quand les amoureux du Fino n’y verraient que l’expression gouteuse d’un mystère insondable que seul l’accord sublime avec la poutargue, l’asperge, les petites olives noires de Nice, ou l’oxtail, le consommé de bœuf britannique, pourrait dévoiler (merci Mr Bourguignon).

Daniel

Argh! Ca fait envie!

Peu de choses à rajouter au CR de Daniel, je trouve ce fino vraiment superbe, je le trouve très bien équilibré entre force, et gourmandise, car il sait apporter du fruit frais en plus de classiques fruits secs, et quelques notes briochées du plus bel effet. Excellent sur un beau jambon ibérique ! À noter, le très bon rapport qualité prix de cette bouteille, à peine 10€... Très bien