[size=large] Non mais moi je vous le dis, c'est du grand n'importe quoi, la chienlit, le désordre intégral !! X(

Au départ, il était question d'un petit godet entre les minots Gunthards et ça se termine avec un container de bouteilles sur la table !
Sont graves, ces gars là, je vous jure...

Alors que je devais déjeuner en compagnie du charmant Aquablue courageusement monté se grisonner le moral à la capital et du Président Galinsky, toujours prêt pour un moment entre copains, voilà que ce dernier se trouve pris par un rendez-professionnel.

A peine le temps de réfléchir qu'un mail du Santa Clausse m'indique la potentielle présence dans nos contrées périphériques bouchées d'un orléanais en balade.
Ni une ni deux, je tentationne la fusion nocturne afin d'unir les amitiés.

Mais comme la tartine retombe toujours sur le beurre, si je récupère mon Président, voilà que mon pauvre Arnaud a pris des dispositions et n'est donc plus dispo...

C'est donc au prix d'une série dantesque de mails que ce foutoir notoire se transforme en moins de 24 heures en une soirée Gunthard sur le pouce, sans Arnaud mais avec Didierv, sans le Philou mais avec Le Gal', sans présence féminine mais avec mes portes flingues habituels Legui, Flo et Marc.

Enfin, on va pas pleurnicher non plus, tout organisateur LPVien le sait : si plus on est de fous, plus on rit, moins y'en a dans les verres aussi... ><

Et ce que je peux vous dire, c'est que ces gars là ont une descente que j'aimerais pas avoir à remonter en vélo ! ()

Allez, en piste !
Oliv [/size]

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Domaine Jean Marc Boillot, Puligny Montrachet, Premier Cru Les Combettes, 1999

La robe est sur un beau doré.
Le premier nez présente une légère réduction, sur des notes de croute de fromage et un léger grillé.
Le réchauffement révèlera un curieux boisé caramel beaucoup moins avenant.
La bouche est superbe, construite sur une matière pleine et une très belle acidité.
Le vin possède allonge et fraicheur et apporte beaucoup de plaisir.
Seule petite réserve avec cet étonnant retour boisé un peu écoeurant au réchauffement.
Belle bouteille !

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Domaine Lucien Crochet, Sancerre, Cuvée Prestige, 1997

La robe est peu teintée, sur un jaune légèrement grisé.
Le nez est fin, élégant, sur les fleurs blanches, la peau de clémentine, une note de croute de fromage.
La bouche est marquée par une pointe tendre qui confine à la sucrosité.
Une belle acidité élance l'ensemble mais le vin manque un peu d'équilibre, d'énergie et de tension à mon goût.
Un sentiment un peu mitigé.

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Domaine Michel Niellon, Chassagne Montrachet, Premier Cru Les Vergets, 2010

La robe est cristalline, à peine sur le jaune paille.
Le nez est très discret, sur de fines notes de citron vert et un léger fumé.
La bouche est austère, présentant un beau volume et une acidité assez puissante en l'état mais il refuse de se livrer.
Curieux vin dont on sent que le potentiel est là (pas de dilution ni de réel déséquilibre) mais qui reste assez mutique.
A revoir dans 10 ans.

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Domaine Jean Fournier, Marsannay, Cuvée Saint Urbain, 2009

La robe est grenat sombre.
Le nez est marqué par des notes animales, à la limite de l'encre, un côté végétal et révélera un boisé un peu brûlé à l'aération.
La bouche attaque sur un beau volume, des notes de fruits noirs et de figue fraiche.
Mais la finale est déséquilibrée par une amertume assez forte et des tanins secs.
A attendre ?

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Domaine De Montille, Beaune, Premier Cru Les Sizies, 2005

La robe est très belle, sur le rubis tirant sur le grenat et d'une grande jeunesse.
Le nez est discret, élégant, sur les petits fruits rouges et de fines notes boisées bien intégrées.
La bouche est agréable, sur de très belles notes de fraises des bois, offrant un équilibre fin sur une matière sans surextraction et une acidité parfaitement intégrée.
Si le vin est assez discret, il possède un beau volume et une indéniable buvabilité.
Un style que j'ai adoré !

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Domaine Humbert Frères, Gevrey Chambertin, Vieilles Vignes, 2004

La robe présente une légère évolution, claire et tirant sur le cuivré.
Le nez est assez discret, sur des notes un peu réduite puis de petits fruits rouges.
L'attaque est agréable, sur une sensation douce aux tanins de qualité et de jolis gouts de boutons de roses.
La finale se dissocie un peu à cause d'une acidité importante qui finit un peu mordante.
Jolie bouteille.

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Domaine Bruno Clair, Savigny Les Beaune, Premier Cru La Dominode, 1996

La robe est jeune, sur de belles notes grenat clair.
Le nez est assez fermé, entre une légère réduction et des notes pinotantes.
La bouche attaque sur un beau volume mais force est de constater qu'une acidité dantesque dévore rapidement littéralement le vin.
La finale acerbe et dure permet aux connaisseurs de pronostiquer le millésime.
Un vin pas facile !

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Domaine Fernand Pernot, Griottes Chambertin, 1974

La robe, trouble et très évoluée, laisse à penser à un vieux millésime.
Le nez est marqué par des notes de viandox, de café froid et de fruits cuits.
Confirmation en bouche que ce vin est oxydé par des notes métalliques et la désagréable impression d'avoir croqué dans un champignon de Paris sucré.
Paix à son âme.

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Domaine Sorin, Bandol, 2001

La robe est sombre avec un début d'évolution.
Le nez est superbe, complexe, alternant des aromes de fruits noirs, d'épices, de café et des notes animales.
L'ensemble viril est d'une tenue remarquable.
La bouche me déstabilise un peu par une sensation de sucrosité trop importante.
Dommage car le vin possède du volume et des tanins bien intégrés mais j'ai du mal avec l'excès de douceur dans le vin.
A voir l'avis des copains sur cette bouteille.

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Domaine Gangloff, Côte Rôtie, La Barbarine, 2009

La robe est noire, impénétrable.
Le nez est un extraordinaire feu d'artifice baroque ! Je ressens du poivre, de l'olive noire, de la canelle, des notes florales...
C'est incroyablement complexe et puissant, totalement froufroutant sans virer dans le décadent !
La bouche est diaboliquement équilibrée, elle donne l'impression de sucer un bonbon réglisse violette.
Les tanins sont gras et incroyablement bien intégrés et si le vin est très expressif, peut être un peu trop en l'état à mon goût, aucun doute que nous sommes en présence d'un grand vin !
Bravo !



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Château Champ des Soeurs, Fitou, La Tina, 2008

La robe est sombre.
Le nez est assez monopolisé par un boisé coco qui masque un peu des notes de fruits rouges tirant sur la mûre.
La bouche est un peu bancale, entre une perception de légère sucrosité et une acidité dissociée qui déséquilibre la finale.
Le vin se fait en revanche bien la cerise sur mon magret de canard où cette acidité apporte fraicheur et buvabilité.
A suivre.

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Château Champs des Soeurs, Fitou, La Tina, 2009

La robe gagne en concentration.
Le nez est marqué par des notes de bourgeon de cassis et un joli trait végétal.
La bouche est puissante, assez massive mais finalement plus équilibrée que sur 2008.
L'ensemble, concentré, possède une belle tenue.
Un joli vin pour les plats d'hiver.

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Domaine Supply Royer, VDP du Mont Baudile, La Syrah de Pey Cherres, 2008

La robe est très sombre, presque noire.
Le nez est assez fermé, sur des notes de fruits noirs et d'épices.
La bouche est massive, dure et son acidité est véritablement mordante.
Mon palais de fillette commence à crier au secours...

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Domaine Supply Royer, VDP du Mont Baudile, Le Mourvèdre des Crouzets, 2009

La robe est totalement noire.
Le nez est marqué par des notes musquées, une pointe boisée et des senteurs épicées.
La bouche est très concentrée, d'une extraction forte et encore une fois trop puissante pour moi.
J'avoue mon incompétence à m'exprimer sur une masse pareille.
L'ensemble se fondra-t-il ?

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Château des Crès Ricards, Terrasses du Larzac, Oenothera, 2009

La robe est sombre.
Le nez est beau, sur des notes de fruits noirs, d'olive de la même couleur, de chocolat.
Aucun doute, y'a de la syrah là dedans.
La bouche attaque sur un côté charnu et suave assez agréable.
Malheureusement, la finale est déséquilibrée par une amertume et une extraction qui semble un peu poussée.
Honnête bouteille, même si un peu trop sudiste pour moi ([size=x-small]oui, je sais...[/size] )

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Domaine d'Escausses, Gaillac Doux, Vendanges Dorées, 2009

La robe est sur un beau doré.
Le nez est très appétissant, sur un équilibre complexe entre des notes de praliné, des senteurs florales (jasmin) et exotiques (mangue).
La bouche est plus simple, avec un côté sirupeux manquant un peu d'énergie et de vivacité.
L'ensemble reste néanmoins très agréable sur ma crème brûlée au thé.

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Domaine Freslier, Vouvray Moelleux, Réserve, 1989

La robe est sur le vieil or, tirant sur le bronze.
Le nez présente un équilibre entre des notes grillées, des senteurs de salpètre et de peaux d'orange séchées.
La bouche a mangé une grande partie de ses sucres et se présente sur un équilibre tendu et finalement assez strict.
Le vin est construit sur une acidité ample qui prend peut être un peu le pas sur le vin, en particulier sur le dessert.
Un vin à accorder sur des viandes blanches ou des poissons.

---

[size=large]Encore une superbe soirée bien que montée sur le pouce et qui nous a permis d'accueillir un nouvel invité !
Merci à Didierv d'avoir osé entrer dans notre joyeuse et foutraque sarabande guntharde.

Bon, on essaiera d'en laisser moins sur le bas côté le prochain coup mais c'est sympa de constater que nous savons gérer les besoins urgents de convivialité avec autant de bonheur que les grands raouts bien calibrés.

Bises à tous,
A très vite, bande de voraces ! C'est qu'ils m'ont liquidé un Cusié entier, ces goulus là ! -D
Oliv


[/size]

Ah, la vache !!! un cusié entier ! :

Z'aviez soif les copains. Dommage pour moi, car j'avais goûté au Sancerre Prestige 1997 de Lucien Crochet in situ, lors de mon premier voyage dans cette contrée. Bon, heureusement, le prix m'avait empêché d'en acquérir à l'époque, aux regards de mes moyens très moyens d'étudiant. Le Sancerre rouge 1997 Croix du Roy était pas mal, sur cinq ans : fin, élégant, mais le seul pinot sancerrois qui ait franchi le seuil de ma cave.

Barbarine de Ganglof, c'est donc devenu un classique des Gunthards et du bon Président à ce que je vois

Oliv, je te réserve une de mes bouteilles de syrah de Pey Cherres 2005 du domaine Supply Royer, que j'ai enterrées dans ma cave... c'était inapprochable à sa sortie pour mon palais (mi-fillette, mi-chauve), mais je garde espoir, la matière était assez phénoménale.

Bisous aux Gunthards et bien désolé de ne pas avoir eu le plaisir de rencontrer Didier.
Phil

Hé ben, cela aussi cela donne envie. Cela devait un très bon moment sympathique!

Cordialement,

Sylvain

Un vrai miracle que cette soirée ait pu émerger de la soupe primitive de mails qui l'a précédée!! Cela a été en fin l'occasion d'échanger de visu avec Didier qui ni une ni deux a franchi l'orleanais pour se joindre à nous au dernier moment.

Voici mes quelques impressions sur les vins :

LES BLANCS

Domaine Jean Marc Boillot, Puligny Montrachet, Premier Cru Les Combettes, 1999

Le nez démarre bien avec un boisé présent mais agréable, des notes florales et anisées
La bouche offre un beau volume avec un gras bien équilibré par une acidité évitant toute sensation de lourdeur.
Belle finale avec une amertume bienvenue.

Par contre à l'aération, le nez part assez rapidement dans le caramel très marqué et assez écoeurant qui rende l'ensemble bien moins agréable. Dommage.

Domaine Lucien Crochet, Sancerre, Cuvée Prestige, 1997

J'ai été complétement dstabilisé par ce vin. Nez légèrement sur les agrumes.
La bouche est assez acide tout en préssentant une sensation sucrée.
Amertume un peu dérangeante qui finit par s'estomper un peu.

Pas beaucoup de repère sur les vieux Sancerres. Je n'ai pas pensé à le regoûter en fin de soirée (et hop un blame)

Domaine Michel Niellon, Chassagne Montrachet, Premier Cru Les Vergets, 2010

Nez très discret sur des notes citronnées et anisées (non je n'ai pas vu de pastis ouvert à mes côtés)
La bouche est effectivement d'une austérité cistercienne grande époque. C'est fin tendu et strict.
Grosse persistance en revanche.

Difficile à juger en l'état

LES ROUGES

Domaine Jean Fournier, Marsannay, Cuvée Saint Urbain, 2009

Le nez solaire un peu brouillon, finira par virer à la banane flambée désagréable
La bouche a une attaque séduisante avec du volume mais devient vite désagréable, brouillonne avec un mélange d'amertume et d'acidité

Dubitatif je suis, et un peu déçu j'avoue, vu le bien que j'avais lu sur ce domaine.

Domaine De Montille, Beaune, Premier Cru Les Sizies, 2005

Nez très très discret sur des notes de fruits rouges
Bouche élegante, de qualité mais l'ensemble est vraiment dans la retenue aujourd'hui.
L'élevage se fait un peu sentir en fin de bouche

Très beau vin potentiel, clairement moins prêt que Grêves 2007 bu il y a peu

Domaine Humbert Frères, Gevrey Chambertin, Vieilles Vignes, 2004

Nez un peu terreux/végétal mais les fruits apparaissent nettement à l'aération
En bouche la matière est très belle presque veloutée, avec une belle ampleur
La finale se raidit un peu marquée par un léger vert

Du plaisir malgré un millésime décrié, et à condition de rester dans le raisonnable pour les tarifs

Domaine Bruno Clair, Savigny Les Beaune, Premier Cru La Dominode, 1996

Nez peu expressif, légèrement poussiereux avec des notes de champignons pas très avenante
La bouche a gagné en chair avec l'aération mais l'acidité fait plus que dominer dès le milieu de bouche

Pas facile 1996!

Domaine Fernand Pernot, Griotte Chambertin, 1974

Bu pour la Science, j'ai trouvé que la structure en bouche avait gardé de belles qualités.
L'aromatique par contre n'était guère avenante.

Domaine Sorin, Bandol, 2001

Nez animal, épicé avec le fruit en retrait
La bouche m'a semblé manquer un poil d'allant et de présence pour me convaincre pleinement.
Effet de séquence avec La Barbarine?

Domaine Gangloff, Côte Rôtie, La Barbarine, 2009

Nez superbe de Syrah avec élevage "luxueux"
La bouche combine volume, fraîcheur avec des tannins parfaitement patinés surtout après quelques minutes d'aération
Finale explosive qui appelle indéniablement à se resservir

Déjà beaucoup de plaisir en l'état dans un style certes aguicheur, mais qui ne franchit pas la ligne jaune.
Il va falloir se motiver pour ne pas toucher les autres.

Château Champ des Soeurs, Fitou, La Tina, 2008

Nez marqué par un boisé pas très agréable
La bouche m'a semble manquer d'un peu de matière voir même légèrement décharnée

Un vin difficile en l'état. Une mauvaise passe vu le 2009 derrière?

Château Champs des Soeurs, Fitou, La Tina, 2009

Quel contraste avec son aîné. Nez assez gourmand avec du fruit noir et des herbes.
La bouche est bien construite pleine, avec des tannins de qualité.
L'ensemble est assez gourmand.

Première fois que je préfère 2009 à 2008 en Languedoc

Domaine Supply Royer, VDP du Mont Baudile, La Syrah de Pey Cherres, 2008

et

Domaine Supply Royer, VDP du Mont Baudile, Le Mourvèdre des Crouzets, 2009

Je groupe car ces deux vins m'ont laissé la même impression.
Les fins de bouche sont dures, séchantes, piquantes et apparaissent de fait très très rustiques.
L'aromatique est quasiment absente

Je n'ai aucun recul sur ce domaine mais en l'état, ce n'est pas pour moi!

LES SUCRES

Domaine d'Escausses, Gaillac Doux, Vendanges Dorées, 2009

Nez de sirop de fruits exotiques.
La bouche est effectivement sirupeuse et manque d'un petit coup de fouet pour mettre tout ce monde en mouvement.
A noter qu'à l'aération, j'ai trouvé un peu de javel au nez qui rendait l'ensemble mois agréable.

Domaine Freslier, Vouvray Moelleux, Réserve, 1989

Comme pour le vieux Sancerre, je suis en Terra Incognita.
Le vin a de l'ampleur et de la fraîcheur mais (pour une fois ) je trouve que ça manque un peu de "gourmandise" pour accompagner un dessert.
Peut-être aussi un manque d'aération?

Merci à tous pour cette très belle soirée et à la prochaine!

L'acidité des 96,c'est vraiment difficile.

On se demande si certains vins s'en remettront un jour.
Je pense qu'il leur faut vraiment une matière importante pour avoir une chance.

jlj

Bravo Oliv Je vois que les souvenirs de Sancerre sont tenaces Je crois qu'il va falloir mettre une pression amicale sur notre sommelier prefere pour organiser une deuxieme viree chez le rockeur. En plus j'ai une bonne excuse : je n'ai pas fait de CR la premiere fois :)o

Sylv1

Les Gunthards, quand il y en a un ça va...
C'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes !

y aurait pas quelques auvergnats dans le lot gunthards?

Jean-Luc, pour le peu de rouges 96 que j'ai pu boire, un seul s'en bien tiré à ce jour un Bonnes Mares de chez Fougeray de Beauclair (amené en session n°1 par notre président vénéré). Je me souviens encore d'un Cazetier de Dupont Tisserandot qui avait le même problème que la Dominode en bouche mais avec une aromatique plus avenante ce qui permettait de sauver le vin

Amitiés

Marc

Hello,

Très belle soirée - une de plus !
Quelques brèves observations, pêle-mêle :

- Domaine Jean Marc Boillot, Puligny Montrachet, Premier Cru Les Combettes, 1999
Dès le premier nez, on se dit qu'on est effectivement en présence d'une belle bouteille. ça se confirme en bouche. C'est très pur, très long... A l'aération, disons une quinzaine de minutes plus tard, ça se gâte. franchement. caramel très écoeurant... Mais tout rentre dans l'ordre à condition d'attendre encore un peu ! Etonnant, non ?

- Château Champ des Soeurs, Fitou, La Tina, 2008 et 2009. En dégustation, le 2008 paraît diaboliquement plus acide - et moins agréable - que son petit frère. Mais à table... pour avoir regouté le 2009 un jour plus tard, il avait pour le coup une sucrosité assez déroutante. Et poru tout dire pas franchement bienvenue !

- Quant au Bandol 2001 du domaine Sorin, 24 heures après il s'était formidablement bien assagi. Comme quoi, les bandol, faut vraiment savoir les attendre ! même quand, à l'instar de ce domaine, ils sont réputés plus ronds, plus prêts à boire...

Marc,

et cela ne vaut pas que pour les rouges..

Je me souviens du début de vie de blancs 96 (je parle de Bourgogne) où les glandes salivaires étaient rudement mises à contribution...
Je me rappelle même de" Coche" qui ont mis plus de dix ans pour devenir accessibles (et je ne parle pas seulement du boisé,qui était assez conséquent à cette époque).

jlj

Ah j'avoue une expérience nulle en blanc 1996, j'ai trop "peur" des problème d'oxydation prématurée pour tenter un achat aux enchères

Marc

+1 avec toi marc!
Pour les rouges avec ma toute petite expérience, je serai tenté d' être d' accord avec vous, acidité manque de rondeur.
Par contre, j' ai récemment bu quelques 97 de toute beauté. Certains leur aurait reproché ce manque d' acidité,
ou un fruit trop mûr, mais avec les arômes tertiaires du pinot c' était l' pied!

Tout est parti cet hiver d'une discussion avec Marc C sur les 2004 de Bruno Clair et me voici ce jeudi soir avec ma bouteille de Morey 2004 et après une série de mails et de sms ou il fallait être réactif,invité à cette réunion des Gunthard's.
Après un dernier 400m d'anthologie en voiture,,j'arrive à la soirée avec une énoooorme demi heure de retard.Pour une première c'est gagné.Présentations rapides,j'ouvre mes bouteilles, papier alu pour la dégust à l'aveugle et hop on enchaine.

Les Blancs

Puligny Montrachet Les Combettes 1999 JM Boillot

Au nez c'est boisé,miellé et aromatiquement puissant.La bouche confirme avec une matière riche.Ce vin qui fait moins que son age une fois l'étiquette découverte évoluera curieusement au cours de la soirée avec une période très caramel et un boisé de plus en plus présent et peu agréable.

Sancerre Cuvée Prestige 1997 Lucien Crochet
Nez d'agrumes confits,belle matière avec de la vivacité tranchante.Curieusement la finale est un peu doucereuse avec une pointe sucrée.
le lendemain l'aération et une température plus fraiche lui ont fait le plus grand bien,notamment la finale sucrée a disparu.Le samedi,le vin présente un gout terreux et bouchonné qui envoie le fond de bouteille direct à l'évier.

Chassagne Montrachet Michel Niellon Les Vergers 2010
Le nez est très citronné et puissant,un peu piquant aussi.Atypique.la bouche est à l'avenant.En même temps un vin dont on imagine un potentiel important mais ou tout serait bien caché.Droit,austère,minéral,peu de longueur mais extrèmement déstabilisant. Incapable de reconnaitre un chardonnay dansce vin.J'ai aimé.

On passe aux rouges Audrey Hepburn.

Marsannay Jean Fournier Cuvée Saint Urbain 2009
La aussi je sèche sur le cépage et donc la région.C'est réduit,boisé avec des aromes de fleurs entêtants.Ce style que j'ai noté solaire et volumineux avec des notes de fruits très murs en bouche ne m'emballe pas pour un pinot.

Beaune 1er cru Les Sizies 2005 Domaine de Montille
Voilà un vin plus dans mes standards pinotesques.Fruité, tout en finesse et en nuances.Ce vin se présente assez fermé,mais laisse entrevoir de belles promesses d'ici à quelques années.Un vin que j'aimerais bien avoir en cave.

Gevrey Chambertin Vieilles Vignes 2004 Domaine Humbert
Ce soir la bourgogne est à l'honneur.Au nez comme en bouche,le fruité est simple et doux,avec quand même un bel équilibre fruit,tannins,matière.La finale est assez austère mais ce vin se boit facilement avec plaisir et me fait penser aux vins de Bruno Clair du même millésime.

Savigny les Beaune La Dominode 1996 Bruno Clair
Robe claire et peu évoluée.Nez fruité peu expressif.la bouche suit sur la groseille avec une forte acidité en milieu de bouche qui s'estompera un peu avec l'aération,mais restera hélas le trait dominant de ce vin.

Griotte Chambertin 1974 Domaine Fernand Pernot
Robe très évoluée assez pale.Nez de vieux vin un peu foxé et de vieux bois.Bouche sur le champignon sucré et sur la réglisse.
Ce vin ne plait pas forcément à la tablée,mais je lui trouve un charme oldies un peu désuet qui me ramène 20 ou 30 ans en arrière dans les repas de famille ou l'on buvait les millésimes redoutables des 60's et 70's du grand pèreTrapet,de Groffier, Raphet et autres vignerons de la Cote de Nuits.

Les Rouges suite.Les Monica

Je rentre dans un monde qui m'est nettement moins familier avec tous les vins sudistes.

Bandol 2001 Domaine Sorin
C'est très sombre puissant,et animal sur les fruits noirs et une touche caramélisée.En Bandol j'ai bu essentiellement des Pradeaux.Je suis un poil déstabilisé.
J'aime bien le côté rugueux et tannique contre balancé par cette matière fruitée et soyeuse.

Côte Rotie La Barbarine 2009 Gangloff
Robe violet noir impénétrable.Une bombe aromatique dès le premier nez ou se mêlent la violette,les épices poivrées.Grosse trame tannique qui apparait dès le milieu de bouche.Grand longueur également.
Il y a beaucoup de tout,mais ce vin est très bien équilibré.Je manque complètement de repères pour apprécier ce vin aussi jeune à sa juste valeur.J'aimerais bien savoir comment il pourra évoluer sur les 10 à 15 prochaines années.

Fitou La Tina 2009 Champ des Soeurs
un vin tannique au fruité opulent et riche,pas extrèmement complexe mais qui malgré tout se boit assez facilement.L'aération lui redonne un peu de fraicheur en fin de dégustation.Finale un peu alcooleuse.

Fitou La Tina 2008 Champ des Soeurs
Beaucoup plus strict que le précédent avec un fruité bien caché par les tanins.Ce vin apparait assez dissocié,et comme le précédent l'aération lui profite.Le lendemain il se montrera encore sous un meilleur jour.
A boire bien aéré sur un ragout de sanglier.

Je décroche un peu sur la Syrah et le Mourvèdre du Domaine de Supply.
Grosse extraction,,j'apprécie mal ces 2 vins très...trop massifs,trop acides et trop tanniques pour mon palais,malgré le bon gout de cerise noire que j'ai trouvé au Mourvèdre.

Je n'ai rien noté sur le Terrasses du Larzac Oenothera 2009 de Crès Ricard,certainement encore sous le coup des 2 précédents.

Les Moelleux

Gaillac Vendanges Dorées 2009 Domaine d'Escausses
La couleur me semble d'un beau jaune pâle.Le nez est très prometteur sur de jolis aromes floraux et exotiques (ananas,passion).En bouche,le vin est moins ouvert et moins exhubérant.Le sucre l'emporte sur l'acidité et la longueur.J'aimerais bien revoir ce vin quand tout cela se sera mis en place.

Vouvray Moelleux Réserve 1989 Domaine Freslier
Couleur jaune d'or évoluée.Nez marqué d'agrumes confits,de pate de coing,de champignon.En bouche l'acidité arrive d'autant plus vite que le vin a largement commencé à manger son sucre.Belle longueur et belle persistance des aromes.
Pour avoir bu il y a quelques mois un Haut Lieu moelleux Huet du même millésime,c'est moins fin et plus brut de décoffrage.
Le lendemain et le vin bu plus frais, les aromes se sont affinés mais l'acidité et le côté champignonné apparaissent plus développés.
Encore du potentiel pour les amateurs de vieux chenins.

Le Cusié apporté par Oliv avait évidemment un goût de trop peu ainsi que toute cette soirée passée à la vitesse de la lumière.