??? C'est moi où j'ai l'impression de ne rien comprendre à ce que raconte paul ??

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Bonjour Oenopol,

Mon message faisait suite au tien que tu as modifié entre-temps.
Tu y disais en substance qu'il te semblait qu'il y avait une levée de bouclier pour éviter de parler du côté pervers de la consommation de vin (ce que tu redis ton dernier message).

Je t'ai donc à 2 reprises montré que c'était quelque chose de déjà largement débattu dans divers sujets ouverts ailleurs.

Et de ce que tu écrivais dans les différents messages de ce fil, ou de la manière dont tu l'exprimais, nous avons tous eu un réflexe de prévention à ton égard plutôt que de commencer à échanger comme si de rien n'était sur nos impressions souvent extérieures des méfaits de la dépendance alcoolique.

Lorsque dès ton 1er message tu écris : " (...) Personnellement, grands amateurs d' addictions en tous genres, il n' y avait qu' un pas pour que je tombe dans cette dérive rapidement, cà n' a pas manqué! Boire ma bouteille quotidienne, en semaine, quand ce n' est pas un peu plus le week-end est devenu un acte normal, pire je n' arrive pas à maitriser cette consomation. (...) ",

Puis que dans un autre tu écris : " (...) Je suis peut être imprudent, mais n' ai aucunement clamé mon alcoolisme. Juste des difficultées qui je pense sont largement partagées avec certains d' entre vous. (...) "

Cela est contradictoire avec ce que tu exprimes dans ta dernière intervention, où tu indiques assumer un état ( " (...) Déjà d' une, je m' avoue mon alcoolisme (...) " ). Il paraît alors plus important de te le signifier (ce que tu as pris pour de la condescendance) avant de vouloir connaître la vision d'autres sur leurs propres problèmes.

Surtout, cela ne va pas vraiment dans le sens de quelqu'un qui depuis aurait commencé à modérer sa consommation ( " (...) Depuis quelques mois, je m' astreinds à ne boire qu' un jour sur deux (...) ") et pourrait (même momentanément) arrêter quand il le souhaite.
Où est ta vérité finalement ? 1 ou 2 bouteille(s) par jour ? Tous les jours ou 1 jour sur 2, etc. ... ? Tes messages sont assez paradoxaux.

Je n'ai donc pas été seul à vouloir conseiller plutôt qu'à venir décrire un ressenti, d'autant que chance pour moi, ma consommation est loin de m'avoir fait tomber dans la dépendance.

Quant à ouvrir ce nouveau fil rien ne te l'interdit.
Pas plus qu'à ceux qui ont quelque chose à dire (de sensé et de non caricatural) de venir le faire ici.
Tout au plus, si jamais ce fil se développait en partant vers des notions déjà en discussion ailleurs, le sujet serait simplement fusionné avec celui éventuellement correspondant.

L'important c'est la teneur de ce qui y sera dit, en évitant les dérives sectaires, mensongères, exagératrices, pudibondes ou injurieuses pour ne citer que ces écueils là. Les lecteurs et les modérateurs jugeront.

Cordialement,
dfried

NB : cela n'a rien à voir avec ce sujet particulier, mais vraiment j'aimerais que tu intègres la demande suivante déjà répétée :
S'il te plaît prends le temps de sauter des lignes et de faire un minimum d'effort de mise en page pour faciliter la lecture de tes interventions.
Merci d'avance.

Merci de patienter, tous nos Dfried sont actuellement occupés ; veuillez renouvelez votre appel ultérieurement...

Dig-ding-dong

Luc, je t' assure, celà vient de deux médecins à qui j' en ai parlé. Un alcoolique ne présente pas forcément de signe
de manque en arretant une semaine.

De deux choses l'une, soit ces médecins font partie des hygiénistes qui considèrent que tous ceux qui boivent au moins un verre de vin tous les jours sont des alcooliques, soit nous n'avons pas la même définition de l'alcoolisme et de la dépendance.
Pour ma part, je considère que si un buveur, même régulier, même consommant 1/2 bouteille par jour voire plus, peut ne pas consommer de vin (ou toute autre boisson alcoolisée) pendant une période de quelques jours, une semaine, un mois (plus la période est longue, plus c'est significatif), sans présenter le moindre signe de manque, il n'est pas alcoolique.
Par signe de manque, je n'entends pas forcément un état de manque sévère, mais toute une série de signes qui doivent nous mettre la puce à l'oreille : changement de l'humeur, se sentir plus irritable, plus anxieux, ressentir un besoin plus ou moins irrépressible de boire, avoir l'esprit occupé par la boisson, se sentir "mal dans sa peau",... Si ces signes disparaissent à la réintroduction de la boisson alcoolisée, si celle-ci vous procure une certaine forme de "bien-être", et même si pour obtenir ces effets, vous n'avez besoin que d'une petite quantité d'alcool, c'est que vous êtres dépendant.
Personnellement, il m'arrive très souvent de ne pas toucher à une goutte d'alcool pendant 15 jours, pour la bonne et simple raison que je ne bois jamais seul, et que je ne ressens pas du tout le besoin de boire. Qu'en dehors du plaisir purement gustatif, le vin ne me sert pas de "médicament" pour soigner mes angoisses, ni de défouloir (pour ça, j'ai LPV... ). Je pense donc être très loin de l'alcoolisme, même si ma consommation moyenne ferait frémir beaucoup d'hygiénistes.

Luc

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Moi j' ai tendance à m' automédicamenter pour justement calmer mes angoisses.

Exactement ce que j'écrivais plus haut.

Il existe ce qu' on appelle des alcoolique festifs qui ne boivent que le weekend en grosse quantité
par exemple et eux ne souffrent d' aucuns troubles la semaine.

Aucun trouble ? Pas certain... La bonne question à se poser, c'est pourquoi boivent-ils en grosse quantité le week-end ?

Luc, arrives tu à passer une bonne soirée entre amis si tu ne bois pas?

Bien entendu.

Luc

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Reste zen Luc, reste zen...

Pour ma part, LPV peut (doit) etre un endroit ou ce genre de questions peut se poser (les liens de DFried) mais se confier (se soigner) fait partie de la sphere privée.

Je comprends pas la remarque sur l'esprit cartésien

Oenopol,

Soit tu as un problème réel avec l'alcool ( et à mon avis avec une bouteille tous les jours on s'en rapproche ) et tu demandes indirectement de l'aide : dans ce cas un forum public n'est vraiment pas l'endroit idéal. Mais il ne manque pas de médecins sur le site pour t'apporter des conseils en privé

Soit tu ne te reconnais aucun problème et ce n'est pas la peine de venir polémiquer sur un sujet aussi grave

Bonjour Hugues et Raymond,

On peut expliquer beaucoup de choses par le prisme d'une poly-toxicomanie.
Avec un autre prisme on peut comprendre certains développements avec la présence de juste ce qu'il faut de perversité narcissique, qui tend à faire penser à d'autres que les vessies peuvent produire la lumière, qui attirerait les fragiles papillons impatients d'alléger leur âme et/ou les mythologiques hygiénistes Evinicoles prêts à en découdre.

Il est alors plus sage de disqualifier d'une phrase les étroits "esprits cartésiens", trop "limités" pour permettre à l'inexistante polémique de se jouer.
En bons cartésiens que vous êtes comme Luc, ne vous tracassez pas à entrer dans une partie aux cartes tronquées.

... Nom de B..., qu'est-ce que je peux être ampoulé parfois....

Amicalement,
dfried

Question à 2 sous : est-il pire pour la santé de boire 1/2 bt ou 1 bt par jour tout en pouvant s'en passer durant 2 semaines sans manque, ou de boire un verre quotidien sans pouvoir en décrocher ?

J'avoue que je suis parfois un peu perdu lorsque la dépendance est errigée en pire des maux, devant la quantité

Benji

Bonjour Benji,

Que l'on parle d'alcool, de cigarette ou de toute autre dépendance, ce n'est pas la quantité qui pose problème, c'est la dépendance justement.
Le fait que l'organisme et l'esprit finissent par être perturbés de ne pas recevoir leur dose, même si celle-ci était petite et qu'en son absence tout peut devenir possible.

Quant à boire systématiquement une bouteille par jour sans jamais faire de pause dans cette habitude, même s'il est évident que personne n'est égal face à sa nature, je ne ferais pas les paris pour savoir quand la dépendance va s'installer. Mais elle s'installera.
De même, je ne fais pas de pari sur les certitudes de ceux qui prétendent garantir ne jamais augmenter leur dose aussi systématique qu'habituelle.

Quant aux maladies liées à l'abus d'ingestion d'alcool, même si c'est du bon vin, tout le monde les connait. Mais là encore et comme avec le tabac, nos organismes ne sont pas égaux. A moins d'avoir une fragilité spécifique ou un terrain familial propice à certaines maladies déjà mis en avant, nous ne le savons pas par avance.
Vois la mésaventure (espérons-le momentanée), qu'Arrakis a partagé avec nous récemment.

Cordialement,
dfried

Benji,

Comme le signale Denis, il s'agit de deux choses différentes.
On peut parler d'alcoolisme et donc de dépendance, on peut également parler de la toxicité sur certains organes, en particulier le foie.
Cela étant dit, en pratique, l'alcoolisme entraîne quasi inévitablement une augmentation progressive des doses ingérées, par un phénomène de tolérance (pour obtenir l'effet recherché, il faut augmenter progressivement les quantités).

Luc

Luc,

Pour être certain de bien comprendre ton dernier post, pourrais-tu préciser ce que tu entends par "obtenir l'effet recherché" ?

D"avance, merci.

L'ivresse I guess, ou tout au moins l'euphorie

Ou tout simplement le relatif bien-être, relativement au stress du manque.

La dépendance est insidieuse en ce sens qu'elle s'installe souvent sans tomber dans les extrêmes des tremblements et autres crises sans son petit verre, et de l'ivresse hallucinatoire et amnésique une fois le fond de bouteille ingéré.

Mais comme indiqué par Luc, des petits signes d'un inconfort psychologique ou physique, qui s'effacent dès sa petite dose avalée, annoncent la dépendance. Et cette "petite" dose propre à chacun des malades finit par croître à mesure que l'organisme passe des seuils de tolérance.
Mais la dépendance est déjà là.

Cordialement,
dfried

Pas forcément pour l'ivresse, mais pour les effets provoqués par l'alcool, à savoir la désinhibition et l'effet anxiolytique, ou pour faire disparaître les symptômes liés au manque, expliqués plus haut, pour simplement se "sentir mieux".

Luc

Pas vu le message de Denis avant de rédiger le mien, mais c'est bien ça.

Luc

Salut Luc,

Comme d'habiture tu le dis en mieux.

Amitiés,
Denis

Et le problème de la dépendance réside dans l'augmentation obligatoire des doses du fait de l'accoutumance de l'organisme qui en réclame plus dans le temps pour une sensation égale, c'est bien cela ?

Bonjour Michel,

A mon humble avis le problème de la dépendance à tout produit, c'est de ne pas pouvoir se passer d'une dose.
Que celle-ci soit plus ou moins toxique ne fait qu'aggraver les soucis liés à la dépendance.

Mais la dépendance est installée et les capacités affirmées de résistance comme par exemple "j'arrête quand je le veux", ou "de toute façon je contrôle ma consommation", ou "de toute façon je suis en maîtrise permanente des éventuelles conséquences de ma consommation" n'ont que peu de poids face à la réalité crue des dangers encourus.

Cordialement,
dfried

Merci à vous pour ces précisions.

DFried écrivait:

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>
> Comme d'habiture tu le dis en mieux.
>

Dans le contexte de ce sujet, une telle faute de frappe, c'est, comment dire... : inespéré !

A mon humble avis le problème de la dépendance à tout produit, c'est de ne pas pouvoir se passer d'une dose.

En soi même ce n'est pas très grave, si ?

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Bonjour Philippe,

Le 'R' est juste au dessus du 'D' sur mon clavier et mon doigt a ripé.
Mais en voyant mon erreur après validation du message, j'ai trouvé cela trop drôle pour corriger

Cordialement,

Le Corrigé,
dfried

Si les messages subliminaux ont droit d' entré, moi je sors;)