Diner entre amis, sans prise de note ni de tête pour décortiquer les vins. Les bouteilles ont été juste ouverte une demi-heure avant le service.
Champagne J.M. Gobillard&Fils Premier Cru Brut : Champagne au nez fin floral avec quelques notes citrique, bouche légère et tendue avec un dosage bien intégré. Impeccable pour ouvrir l’appétit, un joli champagne d’apéritif.
Sur l’entrée froide
Saumon cru mariné sur spaghetti de cœur de palmier.
Bouchard P&F Meursault Les Clous 2007 : Le nez sur la pomme verte, les agrumes. La bouche est vive, manque un peu de matière et de longueur. Un peu trop simple et maigre à mon gout.
Sur l’entrée chaude
Tentacule de poulpe grillée, Tomate farcie à la brandade de vongole, mousseline de manioc
Louis Jadot Meursault 1996 : Le nez est sur la noisette, la beure. La bouche présente une belle harmonie. Belle surprise, je n’attendais pas cette bouteille à ce niveau.
Antonin Rodet Meursault PC La Cras 1999 : Nez sur la noisette grillée avec une trace d’oxydation. La légère oxydation est aussi perceptible en bouche qui présente une belle concentration et une finale assez longue. J’ai préféré le Jadot qui est plus pur.
Sur le premier poisson
Merlu en croute de pistache, mousse de citron sicilien, asperge et risotto à la mandarine
Louisvale Chardonnay 1999 Devon valley (Afrique du Sud) (en magnum).
Le nez est citrique, beurré avec des aromes grillés et vanillés. La vanille ressort encore plus sur la bouche, l’équilibre est raisonnable. Longueur moyenne. Un chardonnay bien fait dans un style convenu plutôt « internationale ».
Sur le second poisson
Tucunaré (Peacock bass : Poisson de l’Amazonie à la chair dense), créme de patate douce, et mousse de tucupi.
Domaine des Perdrix Nuits-St-George Les Terres Blanches 2001 (blanc)
Le nez est profond, élégant et plutôt complexe. La bouche est précise, sans creux avec une longueur qui marque la différence avec les autres vins du diner. Un très beau vin, le coup de cœur de la soirée pour moi.
Sur le dessert
Nougat glacé
Egon Muller Scharzhof Riesling 2009
Le nez pétrole gentiment, avec en plus du citron et de la pomme. La bouche au léger perlant, manque de matière et de longueur ; le sucré est modéré. Bof, on aurait peut être dû l’ouvrir plus tôt.
En after, pour lui-même:
Mas Amiel Vintage 1991
La fatigue peut être, j’espérais plus de vin, j’ai trouvé un Maury entre deux âge, plutôt simple, aurait surement mérité une ouverture la veille et un dégustateur plus frais.
En conclusion, j’ai adoré le Domaine des Perdrix Nuits-St-George Les Terres Blanches 2001. Le Louis Jadot Meursault 1996 a été aussi un beau compagnon de table. Deux bons et beaux vins.
Att.
Fabien.