Un coup de fil quelques jours avant, cela suffit pour organiser une soirée qui fut placée simplement sous le signe de l’amitié, du partage et du plaisir de revoir quelques personnes que l’on croise malheureusement trop rarement.

Cette soirée fut l’occasion, de discuter, d’échanger sur divers sujets mais également de déguster quelques bouteilles au cours d’un dîner qui fut riche en saveurs diverses et variées.

Les bouteilles servies au cours de cette soirée furent les suivantes

Comtes de Champagne 1999 – Maison Taittinger :
Une présence de fines bulles assez importante – le champagne affiche une belle fraîcheur, un crémeux en bouche et des arômes briochés et torréfiés – l’ensemble est assez tendu et le dosage s’intègre fort bien dans l’ensemble – Persistance et longueur complète le tableau. BIEN++

Pouilly Fumé – « Silex » Domaine Didier Dagueneau 1989 :
Une robe jaune doré – Un nez prononcé sur la truffe blanche, les fruits jaunes séchés et la mangue. La bouche est simplement magistrale d’amplitude, de fraîcheur avec un coté miel d’acacia et une fine amertume sur la finale qui rééquilibre la puissance de cette grandissime bouteille – Au sujet de la longueur…. Simplement magnifique. EXCELLENT+

Riesling « Clos Hauserer – Vendanges Tardives » Domaine Zind Humbrecht 1989 :
Robe jaune vieil or – Avec un coté raisins secs – Un présence de SR est encore assez perceptible, mais cela commence à se fondre dans la richesse du vin – l’ensemble est d’une assez belle tension et la longueur en bouche est importante. BIEN+

Barolo « Bussia » Parusso 2001 :
Un nez de fruits noirs confits, des notes de tabacs et d’épices – En bouche, les tanins sont fins et serrés. L’ensemble prend son envol en accompagnement de notre plat. Les tanins se fondent, l’acidité naturelle du cépage se fond également. Grande bouteille qui apporte déjà du plaisir sans pour autant avoir besoin de se presser pour l’ouvrir. TRES BIEN

Côte Rôtie « Brune & Blonde » Etienne Guigal 1991 :
Une robe commençant à marquer son évolution, un nez torréfié, de fruits confits. Une bouche sur la finesse avec des arômes fumés. On est dans la délicatesse et la finesse. L’ensemble est charmeur, avec une finale qui s’efface un peu rapidement. Il est temps de finir les autres bouteilles. BIEN

Echezeaux – Grand Cru – Domaine Jean Pierre Mugneret 1986 :
Un nez sur le noyau de cerise, un coté glycérolé et même une sensation de très légère sucrosité en début de bouche, ensuite l’ensemble s’installe confortablement, l’ensemble est délicat, persistant et sans aucune aspérité. Très belle longueur, pour une belle bouteille. TRES BIEN

Vouvray « moelleux » Domaine Philippe Foreau 1994 :
Robe orangée – Au nez une présence de soufre importante (trop !) – presque pas de SR. Je suis un peu dubitatif en raison du déséquilibre entre le sucre, la structure et l’acidité importante. Des notes d’oranges amères apparaissent rapidement en bouche. Cela donne l’impression que la qualité de la vendange à nécessité une protection importante par le SO2. Par franchement mon type de vin.

En conclusion, cette soirée donne rapidement envie de nous revoir tous ensemble !!!

Superbe. Merci.

Bravo , superbe repas !
Il me reste en cave des Dagueneau 89 qui sont effectivement magnifiques . 86 , tout petit millésime en rouge , qui peut réserver quelques belles surprises , la preuve , mais il fallait être un (très) bon vigneron et surtout avoir de grands terroirs , ce qui est le cas pour vous . -D
Comtes de Champagne toujours très bon , tendu , précis . Le 96 dégusté il y a 3 semaines était somptueux .
CR très intéressants .

Bonjour Eric, superbe compte-rendu ! Merci. Choix de bouteilles impressionnant !

Sur 1994, pas de miracle, je pense que Philippe Foreau a essayé de sauver ce qu'il a pu : beaucoup de pourriture grise d'où des "équilibres" et un état sanitaire très très délicats à gérer. Tous les vins que j'ai goûtés de ce millésime parmi le plus difficile de ces vingt dernières années, étaient marqués par des robes dorées très prononcées, des notes de citron pas très mûr et de champignon peu nettes. Ca se goûtait pas trop mal jeune chez Chidaine par exemple.
Heureusement, le niveau des autres bouteilles étaient sans commune mesure. Faut que je retrouve ma dernière B&B 91 de Guigal pour la terminer cette année, donc. Merci pour l'info.

Bises
Phil

Superbe série de vins et CR d'une parfaite lisibilité.

Les vins de Daguenau vieillissent donc remarquablement bien. Grand souvenir que le Pur Sang 90 !

Des choix très judicieux. Bravo.

1991 est une très grande année en Côte Rôtie. Pour mon goût on est très loin d'en avoir épuisé les charmes. La Landonne Guigal 1991 est un monument.

Encore une fois bravo pour l'éclectisme.