Soirée en effet fort sympathique, décidée pour ma part à la dernière minute pensant prendre un verre rapidement, en grignotant 2 ou 3 tapas (présence de Piotr évoquée par l’organisateur
) je ne m’attendais pas à rencontrer de nouvelles têtes.
La surprise n’en fût que meilleure, nous passâmes une excellente soirée.
D'ailleurs je m’excuse et remercie mes comparses de ce soir de m’avoir attendu pour diner (je me suis pointé à 21h20 la gueule enfarinée, les mains dans les poches, avec juste une bouteille attrapée en cave au passage
-).
Concernant les vins je me retrouve bien dans le commentaire de JB, malgré un rhume de compétition qui m’a posé quelques problèmes … notamment sur le St Joseph…
Mes impressions succinctes, ressenties sous Humex, avec un début de fièvre :
Antoine Arena, Grotte di sole, Patrimonio 2002
Je pars sur un chenin raté, beaucoup d’alcool, une aromatique manquant de complexité, et manque d’acidité, je propose chenin de loire 09, pas terrible …
Clotilde Davenne, Saint Bris 2009
Bouteille goutée découverte pour ma part (je rattrapais mon retard). Très marqué pas les arômes variétaux du sauvignon, avec un très gros côté végétal, une belle acidité qui pour le coup ne pouvait orienter personne sur le millésime, mais une finale courte (pour 6/7€ c’est top).
Domaine du Vieux télégraphe, Chateauneuf du pape 1997
La robe est évoluée, le nez possède un petit côté vin nature, j’évoque quelques vignerons à tendance « nature » sans grande conviction, en me rabattant (avec l’aide de mes autres collègues sur un Côte du Rhône genre château des tours 2000 du fait de la faible puissance, et de la robe quelque peu décharnée. Mais c’est bon ! Grosse surprise à la vu de l’étiquette, à l’opposé de tout ce que j’ai déjà gouté du domaine.
Eric et Joel Durand, Les coteaux, St Joseph 2010
Au nez (fortement aidé par mon rhume) je ne perçois presque rien, mis à part des épices. En bouche, je trouve beaucoup de matière et des tannins qui m’agressent fortement (je suis le seul à table à penser cela, il semblerait qu’a ce stade de la soirée l’Humex ne suffit plus). Je pars sur un madiran trop jeune qui arrache tout sur son passage … belle perf(
… en plus j’adore ce que font ces deux frères en Cornas.
Domaine Billard Gonnet, les Chaponnieres, Pommard 1er cru 2002
Bouteille que j’avais apporté, je passe complètement à côté, trop jeune, mal aéré, en accord avec rien … à l’opposé de l’idiom anglosaxon « in the right place at the right time ». Dommage, je l’ai déjà bu bien plus interessant que cela.
Domaine Berthet Bondet, Cote du Jura 2007
Tout est dit, pomme blette au nez, côte du jura oxydatif en bouche, un côté assez acide/tendu. Je pense à un Tissot en 08, et pars plutôt sur Ganevat 08. Joli, mais pas dingue.
Château Rayas, Chateauneuf du Pape Blanc 2005
Oh ! le joli blanc du sud !
Ca j’aime bien, ce côté fenouil à fond, avec des petites odeurs de maquis, un appel à la cuisine, et aux accords méditerranéens. Je pense à Beaucastel blanc d’un joli millésime. Ayant bu il n’y a pas si longtemps le Beaucastel VV 07, je me dis que ca pourrait être la version de base dans ce même millésime. Belle découverte à la vue de l’étiquette, content d’enfin bien gouter ce Rayas blanc après 2 échecs.
Vincent Spannagel, selection de grains nobles, Gewurtztraminer 1998
Très joli vin, bien équilibré, dont j’ai du saisir 20% des arômes (saleté de rhume !), je ne serais pas parti sur une SGN, le sucre n’étant pas si présent. Belle conclusion à cette soirée de semaine, qui tombait à point nommée et permettant de rencontrer de nouvelles têtes.
Merci Arnaud pour l’accueil, et à tous pour les apports.
A refaire.