Fantastique !
Bon anniversaire et merci pour ce superbe CR.

Ben Rye, c'était quel millésime ?

Waou tout fait saliver les vins, les plats et l'ambiance.
J'attends avec impatience le récit du off.
A bientôt.

Merci à tous.. Gaultier je pense que c'est le 2008 (je n'ai pas noté). Sylv1 pourra nous confirmer.. Vincent tu as raison, c'est assez savoureux, [size=small]mais après on a fait huitres Stella Artois autour d'une pétanque (si si), laurent se sentait mieux....Ceci est une autre histoire...[/size]

c'est bien le 08 de Ben Rye qu'on a bu.

"mais après on a fait huitres Stella Artois autour d'une pétanque (si si), laurent se sentait mieux....Ceci est une autre histoire..."

pas du tout, car comme l'écrit Raphael "A l'aise dans tous les milieux mais n'appartenant à aucun...."
il n'y a que la connerie que je fuis et à Paca, bah y en a pas

une petite citation d'Alex pendant le huitres/bières que Sylvain aurait noté s'il avait été présent et que ceux qui connaissent Alex vont apprécier à sa juste mesure:
"les huitres avec la bière, c'est pas totalement totalement un accord parfait" (ou qqchose dans ce goût). Evidemment, tout le monde écroulé de rire

aquablue écrivait:

---

"Après on a fait huitres Stella Artois autour d'une pétanque [...]."

N'im-por-te-quoi ! Pourquoi pas frites et muscadet, pendant qu'on y est ? Mmmmmhhh ? : Faut arrêter le pinot noir supérieur les gars ! Cela ne vous réussit pas !

Ceci dit, organiser une fête de l'Huma après ce moment d'anthologie, je suis franchement admiratif !

"Ceci dit, organiser une fête de l'Huma après ce moment d'anthologie, je suis franchement admiratif !"

et encore t'as pas vu le bidou en tee shirt à moins de 10 degrés! parait que le pull ça le gênait au tir

Un languedoc rouge, intense aromatiquement tout en ayant des tannins fins. Tu dois pouvoir trouver ton bonheur à Faugères ou en Pic Saint-Loup (ou en Saint-Chinian côté schistes).

un coup de fatigue Eric?

et encore t'as pas vu le bidou en tee shirt à moins de 10 degrés! parait que le pull ça le gênait au tir

Plus que les vins et le repas, c'est ça que je suis déçu d'avoir manqué

un coup de fatigue Eric?

Ah oui, pas au bon endroit : [size=x-small](si un modo peut faire le ménage...)[/size]

Effectivement, fatigué...

Je ne vais pas en rajouter car Arnaud a tout dit sur cette grande journée dont on se souviendra longtemps. Elle fût bien sûr possible grâce à Bernard puis à Arnaud qui ont organisé cela de main de maître, mais aussi et surtout à cette bande de fous furieux que je suis heureux d'avoir rencontré voilà 3 ans et demi et dont je suis fier de faire partie. On est vraiment en phase dans nos plaisirs viniques partagés et ça c'est irremplaçable. merci à tous.
Voici mes quelques notes sur les remarquables vins de cette journée:

Champagne Ruinart Brut
[size=x-small]En magnum.[/size]
Nez de noisette, d’agrumes, un côté grillé puis sur les fruits blancs à l’aération.
La bouche est vive, fraiche et de belle tension avec un gras adapté. C’est un poil trop dosé et avec une bulle un peu trop fournie mais la belle longueur finale fraiche et salivante rend ce champgne agréable. Bien ++.

Champagne Dom Pérignon 1998
Nez profond de truffe, de morille, de fumé, d’agrumes dans un ensemble frais. Joli nez.
La bouche possède des bulles abondantes mais assez fines, plus que le précédent, c’est plutôt vineux mais non corsé, assez aérien. Longue finale un peu élevée avec un côté pommadé. Très Bien.

Meursault Domaine Patrick Javilliers « Cuvée Tête de Murger » 2006
[size=x-small]En magnum.[/size]
Nez fin d’agrumes, de fumé/grillé avec une touche beurrée, mais rien d’écoeurant ou de too much. L’aération apportera quelques notes de fruits jaunes et une touche toastée.
La bouche est grasse et fraiche, d’un bel équilibre, mentholé, de bonne ampleur. Seule une pointe vanillée rappelle l’élevage mais le ressort du vin intègre l’élevage sans problème ce qui en fait un joli vin pour le millésime. Bonne longueur finale. Très bon. Très Bien.

Puligny Montrachet 1er Cru Domaine Louis Jadot « La Garenne » 1998
Nez de miel, de pain d’épice, de rhum, de caramel, dans un ensemble non excessif.
La bouche est assez droite malgré une pointe oxydative liée à une évolution certaine. Le volume n’est pas immense mais c’est de bonne longueur finale avec un joli fond de verre sur le tabac et les épices. Bien ++.

Pessac Leognan Château Haut-Brion 1987
Nez de fruits confits, de noisette, de miel, de vieux rhum. C’est très évolué.
La bouche est marquée par un alcool présent sur des notes de pina colada et un côté nettement plus oxydatif de noix qu’au nez. L’ampleur est au rendez-vous, c’est équilibré même si ça chauffe un peu, c’est persistant en finale, mais ça n’est clairement pas une évolution que j’apprécie tant on est loin du sauvignon et tant c’est monolitique en bouche. L’accord avec le parfait était réussi pourtant et il lui restait quelques qualités. Déçu toutefois à la vue de l’étiquette. Bien +.

Corton Charlemagne Domaine Bonneau du Martray 1992
Le nez au départ très réduit sur la cacahuète, l’iode, le grillé, s’est ensuite ouvert sur des notes salines, d’agrumes puis de beurre frais.
La bouche est mentholée, très fraiche, puissante, d’un assez beau volume, grasse. L’équilibre est superbe et me fait partir sur un grand cru chablisien. C’est superbe de finesse et la très longue finale mentholée fait de ce vin mon blanc sec préféré de la journée à la hauteur de sa réputation. Excellent.

Gevrey-chambertin 1er Cru Domaine Mortet « Lavaux Saint-Jacques » 2000
Nez d’une élégance folle, complexe sur les fruits noirs, la cerise, les épices, un côté floral, un trait vert apportant une fraicheur soutenant les aromes. La rose s’exprime clairement à l’aération dans une impression de pureté remarquable.
La complexité n’est pas en reste en bouche. Elle se conjugue avec une fraicheur diabolique sur des notes de framboises délicieuses. C’est plein, ample et la très belle acidité étire ce vin bien mûr jusque dans la très longue finale. Quelle superbe matière. Grand vin. Excellent.

Clos de Tart 2001
Nez de cerise dans un ensemble chaleureux plutôt sudiste même si très typé pinot super mûr sur la cerise noire et les épices.
La bouche est très gourmande, chaleureuse, au fruit croquant. C’est encore très jeune, d’une belle densité mais moins complexe et plus riche que le précédent. Superbe finale qui rappelle la jeunesse du vin et son côté juteux sur les épices. C’est superbe. Très Bien +/Excellent.

Vin de Pays des Bouches du Rhône Domaine de Trevallon 2000
Nez pur, floral avec une touche végétale, c’est très mûr et sur la menthe poivrée. Grande fraicheur.
La bouche est grasse, les tannins sont bien fondus déjà et c’est très frais, doux au palais avec des tannins polis. Très longue finale. Très beau vin que je préfère au 2001 à ce jour. Très Bien +.

Chateauneuf du Pape Domaine Bonneau « Réserve des Célestins » 2000
[size=x-small]Carafé 4 heures.[/size]
Nez très complexe d’épices douces, floral, terreux et aussi très puissant dans une impression d’élégance conjuguée. Grand nez de chateauneuf.
La bouche est riche, glycérinée, chaleureuse sur de jolies notes de tabac. Les tannins sont très doux, c’est aussi resté séveux et présente une grande finesse d’ensemble. Longue finale sur la confiture de figue et les épices orientales. La classe. Mon vin préféré avec le lavaux du même millésime. Décidément, les 2000 étaient à l’honneur et en grande forme ce jour là. Excellent.

Côte Rotie Domaine Gérin « La Landonne » 2001
Nez élevé, beurré, surtout dominé par des notes d’acétate (bonbon marqué) désagréables et une pointe épicée.
La bouche est riche, encore jeune, à la volatile haute, avec de jolis tannins mais une acidité un peu élevée. Ça ne manque pas de matière ni de volume et la finale est de longueur correcte mais le vin ne semble pas en place sur cette bouteille qui m’a peu apporté de plaisir et a surement pâti d’un effet de séquence. A revoir. Bien.

Chateauneuf du Pape Château de Beaucastel 1990
Nez réduit au départ puis sur les fruits rouges acidulés, les agrumes. A l’aération une pointe animale de musc et une volatile haute sont présents.
La bouche est grasse, sur le tabac, d’une grande fraicheur et douceur tannique. L’ensemble est vraiment élégant, d’une belle persistance finale et une impression de jeunesse sur cette bouteille remarquable. Vraiment bon. Très bien +.

Chateauneuf du Pape Domaine Bonneau « Réserve des Célestins » 2001
Nez puissant sur les épices douces avec une petite pointe d’acetate.
La bouche est pleine, très riche, puissante, d’un très gros volume, presque violente, sauvage, très glycérinée avec une très grande longueur finale. Evidemmment c’est encore très jeune comparé au 2000 plus complexe et suave, mais le magnifique fond de verre sur les épices et la figue laisse augurer d’un avenir encore plus radieux. Très bon. Très Bien +.

Pinot Gris Domaine Zind Humbrecht « Rangen de Thann » 2008
Nez de miel, de fromage blanc dans un ensemble peu expressif.
La bouche sur des notes de thé possède pour moi un petit manque de ressort et de la mollesse en raison de sucres trainants, surtout en milieu de bouche. La finale est plus rafraichissante sur des notes d’orange amère qui persistent grâce à une acidité qui pointe son nez. Dans l’absolu pas un grand fan de ce cépage, j’ai déjà gouté bien mieux sur ce millésime. Bien +.

Gewurztraminer Domaine Zind Humbrecht « Herrenweg de Turkheim » 2008
Nez d’encaustique, de miel, de litchi et fruits exotiques à l’aération. Joli nez non caricatural du cépage.
La bouche est sucrée, riche, presque visqueuse à l’acidité basse mais visiblement très bien intégrée car le vin n’est absolument pas mou ou lourd. Belle longueur finale. J’aime beaucoup. Très Bien.

Barsac Château Climens 1989
Nez vanillé, de crème brûlée, c’est rôti, sur le miel et l’ananas.
Quelle fraicheur en bouche, la richesse est parfaitement équilibrée, le sucre est au service de la gourmandise de ce vin qui s’exprime dans un ensemble fin et précis. Très longue finale acidulée. Qu’est-ce que c’est bon un moelleux de ce niveau. Excellent.

Sauternes Château Gilette « Crème de Tête » 1979
Voilà un vin qui a certainement vraiment souffert de son passage après Climens tant ses excès sont ressortis.
Le nez est sur la crème brulée, le caramel, la figue et un côté iodé.
La bouche est très sucrée, riche, pataude, caramélisée, pateuse avec une finale un peu alcooleuse. Pas mon truc. Assez Bien.

Passito di Pantelleria Domaine Donnafugata « Ben rye » 2008
Nez superbe de pêche rotie, d’abricot, de pomme. C’est délicat, pur et complexe.
La bouche est grasse, riche telle une liqueur, très sucrée mais aussi très gourmande et équilibrée, le vin ne fatigant pas le palais. Très longue persistance finale. J’adore. Très Bien +.

Un beau match pour se chauffer, un beau repas, de belles bouteilles, de belles photos ([size=small]félicitation Chantal[/size]), des sourires vue mer et un after comme vous savez les faire.... Bravo!!!! Ca c'est une vrai bonne journée!!
La soirée a due être bien remplie!!!.... Y'a des platanes truffiers vers Vence??

A bientot les gars

Olivier

magnifique événement raconté avec talent et avec des photos superbes.
Bravo
Et le choix des vins est brillant.

Félicitations au réalisateur du CR...

Remarque très instructive, n'est-ce pas Laurent?

Al

aquablue écrivait:

---

> Jean Luc, il faut goûter pour juger ... Et pour
> l'avoir gouté, je t'assure que c'est un grand
> plat. Je ne connais pas celui du Taillevent, je ne
> comparerais donc pas. Tu peux boire des Beaucastel
> 90 je pense et attendre tranquillement tes
> célestins 2001..
>
> Arnaud

Bonjour,

Ce fut aussi une belle journée pour les crachoirs... Ils n'ont pas beaucoup travaillé -D

J'ai encore en bouche de nombreux vins bus... et la cuisine de Yannick Franques est remarquable : un 2 étoiles +.

En revanche, c'est vrai que le ratio de Reynaud baisse chez LPV PACA : il va faloir organiser une session spéciale Rayas-Domaine des Tours. :)o

Merci à tous les copains de la bande et à la prochaine.

Sébastien AB

on a quand même eu un pignan 2002 à l'after Seb, ouf l'honneur est sauf

Et oui Alain, c'était un peu tôt, sur cette bouteille en tout cas.

Pas grand chose d'original à rajouter à ce superbe récit si ce n'est bravo pour cette belle journée, ce repas d'anthologie et cette ambiance éminemment sympathique qui transparait.

Pour les cuisiners talentueux de la bande qui souhaiteraient se remémorer une partie de ce repas :

www.saveursdumonde.n...

Pour ma part, c'est sur, je vais essayer (même pas peur !!)

SébastienAB

Magnifique, on dirait un repas de F.A !

Les photos sont superbes et le cuisinier semble sacrément talentueux. Est ce vraiment un rouget qu'on voit sur la photo ?

Ouch ...
Quelle journée ça a du être. Les plats ont l'air absolument top =). Quant aux vins ... quelle sélection.

Magnifique, on dirait un repas de F.A !

Ah aucun rapport, on a bu à l'aveugle

"Est ce vraiment un rouget qu'on voit sur la photo ?"

oui

Et bien les amis ! Quelle sacrée journée !

Par ou commencer ! Par les échanges de mails incessants entre Arnaud et moi, par le bouchon cassé du Haut-Brion Blanc 87, ou encore par le bouquet incensé du Lavaux Saint Jacques de Mortet ?

Vraiment, un changement de dizaine dont je me souviendrai comme un moment a part, une cohésion de groupe ou chacun est sur le même nuage, en haut, tout en haut du plaisir ! Comment aussi ne pas oublier notre Bidou derrière le piano (l'instrument pas le fourneau ) nous chantant John Lennon, ou encore ce sms envoyé dés 9h à mon comparse Arnaud lui annonçant l'ouverture de son Charlemagne 92 de façon tonitruante... Ou encore les volutes de D4 associés aux odeurs du Laubade 1944. -

J'ai la chance de pouvoir utiliser une petite Ferrari tout les jours, alors, pourquoi ne pas la préter une journée dans l'année ? Un grand merci aussi à la photographe qui nous permet de révasser un peu en regardant ses superbes images et de perpétuer le souvenir !

A l'année prochaine au Château Saint Martin & Spa pour tenter de renouveler l'exploit !

Une magnifique journée, où outre le très bon niveau des vins, le repas fut sublime.: (les cigares aussi!-)Certainement le meilleur que j'ai connu.
L'ambiance était une nouvelle fois au beau fixe et le cadre superbe.
Une dégust dont je me souviendrai longtemps, vivement les prochaines:)

"- Accusé levez-vous.

Attendu que vous avez tenté de dégueulasser le canapé du Maître Bernardo, chef Sommelier de son état, et grand amateur de bonnes choses en tout genre, et d'amitié en particulier (en magnum, en jéroboam, en ... Y-en a jamais assez).

Attendu qu'à plusieurs reprises vous avez fait montre de faiblesses ostensensibles au jeu des pieds tanqués, et induitement fait perdre votre équipe.

Et pour avoir rangé vos neurones dans la mémoire de votre téléphone, lui même rangé au même endroit que votre portefeuille, tous deux sans doute à l'emplacement où vous aviez laissé votre veste. Mais où diable aviez vous mis cette veste?

Vous êtes condamné à rédiger le CR de l'AFTER de cette journée Magique en Château St Martin."

"- Mais Monsieur le juge c'est totalement pas juste. Certes mal m'en a pris de m'installer à coté du narrateur (hors pair) de cette session. Car si ses CR sont illustrés des photos de sa femme, à l'oral ses explications le sont aussi, mais de moult gestes et mouvements, manifestant son lyrisme enflammé, sans nécessairement avoir conscience de ce que ses mains contiennent.

Votre honneur, vous ne pouvez pas m'imposer une peine pareille. La journée fut des plus éprouvantes pour les neurones. Vous pouvez comptabiliser sur ce fil la monstruosité des quelques 18 bouteilles du déjeuner. Sans compter la tridimensionnalité de ce Laubade 44.

Et que dire de la suite. Personne, pas même Enzo, le plus appliqué d'entre nous, n'a pu résister à la charge de la demi douzaine de Stella, et des quelques douzaines d'huitres les accompagnant, que le séjour sur la place du « Grand Jardin » de Vence nous avait imposé de consommer pour nous réchauffer.

Même Bidou, notre homme et demi à nous, le seul capable d'affronter la froidure de cette soirée en tee-shirt et sortir victorieux d'une pagnolesque partie de pétanque, n'aurait l'endurance nécessaire pour se souvenir des vins, tant les bouchons (de liège ceux là) furent nombreux à tapisser la table de la garçonnière de notre hôte"

" - Défense non recevable. La peine est à application immédiate, l'appel (à un ami) ne sera pas une clause suspensive. Utilisez votre petit carnet rouge, il risque fort de vous être utile !"

" - Bien votre honneur, voici mes notes, mes elles ne sauront être à la hauteur de ce qui a déjà été posté sur ce fil:

Macon Igé - Nicolas Maillet - 2010

Le nez s'ouvre sur des notes très minérales de coquille d'huitre, d'iode. Puis des arômes de poire et en arrière plan de fruits exotiques complètent le tableau.
On retrouve ce coté iodé en bouche sur une belle trame citronnée, tendance citron vert que souligne une grande tension.
Pourquoi ne pas avoir remplacé les Stella par cette belle bouteille ?

Glou. .

Pouilly Fumé - Dagueneau - Buisson Renard - 2007

On ouvre ce petit festival aromatique sur des notes fumées puis fruitées de pêche blanche, de citronnelle, la mandarine et finalement la pierre à briquet.
La bouche est extrêmement tendue, où le citron domine l'attaque et évolue vers des goûts acidulés. Tension cristalline qui tire le vin dans une finale toute en longueur où réapparaissent les notes fumées.

Glou glou .

Champagne - Bollinger Grande Année - 2002

Le nez est un peu évolué, sur la pomme et légèrement la brioche. Mais l'élevage n'est franchement pas opulent. La bouche est d'une grande pureté mais sans grand relief cependant qu'une bulle très fine la rafraichit plaisamment.
Après un peu d'attente, le vin présente quelques notes d'oxydation, faisant moins penser à un défaut, qu'à un parti pris d'élégance. On se trouve aussi face à des arômes de levure de pain.
Pour finir la brioche et le pain se présentent plus nettement en bouche.
C'est un beau champagne mais au vue de l'étiquette la déception est difficile à contenir.

Glou .

Vin de Table - Roucas Toumba - Les Prémices - 2008

Nez très épicé avec un coté poivre blanc très élégant et un fruité entre la pomme verte et la pâte de coing. Complexe et vivant.
La bouche est grasse et opulente, mais sans lourdeur car maintenue dans une grande élégance par cette belle fraicheur poivrée.
Une bouteille qui me confirme dans mon fanatisme du domaine.

Glou glou ½ .

Bourgogne Blanc – Jean-Marc Roulot -2007

Il s’agit d’un vin d’acteur, mais je ne parviens pas à m’imprégner de l’histoire. Ce qui pourrait paraître des notes minérales, avec quelques notes de pierre à fusil est rapidement dominé par des notes d’allumette, de pétard à mèche. Bref l’onirisme métaphorique d’un terroir véhiculé des racines à mon verre par la transformation des fruits en vin est rapidement remplacé par le cinglant rappel d’un usage marqué du bisulfite à l’embouteillage.
La bouche, où la pomme verte domine est faite d’un beau jus, mais l’acidité marquée la déséquilibre un peu.

½ glou .

Bandol Blanc – Tempier – 2009

Le nez est sur la pêche, l’amande, le jus d’orange, la camomille. C’est très marqué par un rolle à grosse maturité. Le vin de verre est plus végétal avec du fenouil et des fleurs de pissenlit (votre honneur, je ne peux garantir que les choses se soit passées ainsi. La réalité de la réalité. Ce ne sont que mes notes).
En bouche, il ne révèle pour autant pas ces belles notes fruitées d’abricot que l’on retrouve parfois sur ce beau cépage. L’acidité est un peu manquante et donne l’impression d’un manque d’éclat.
Un vin un peu terne pour moi à ce stade de la soirée. Et pas à la hauteur de ce que sait faire ce grand domaine.

½ glou .

Châteauneuf du Pape - Pignan – 2002

Eu-t-il été envisageable qu’une pareille journée se finisse sans un vin d’E.Reynaud ?
Ce sera un 2002, millésime si cher au PACA sur les vins de ce Monsieur.
On part sur des notes sudistes, de thym, de sariette et de poivre, d’olive noire, pour très vite bifurquer sur une patte Reynaudsienne de fraise écrasée, de pétale de rose et un petit coté menthe poivrée. Tous simplement envoutant, dégrisant même.
La bouche ne faillit pas à l’élégance du nez et dans un style plus bourguignon que Rhône sud, nous transporte exploitant pleinement une finesse et un équilibre bâti sur cette acidité qui tend et cette matière toute de velours qui emplit d’aise.

Glou glou glou.

Bandol – Tempier – 1998 (Magnum)

Pour le coup c’est un nez sudiste de grande facture, avec tout à la fois ces notes de garrigue, dominé par le thym, l’olive noire auxquelles s’ajoutent des notes animales complétées par un coté chocolat noir.
La bouche est légèrement perlante avec un peu de gaz carbonique dissous. Mais la matière est notée élégante (en toute franchise à ce stade, je ne peux plus que croire mes notes).
L’évolution en magnum est sans doute pour quelque chose dans la jeunesse de cette bouteille.

Glou ½ .

Vin du Liban – Château Musar – 2004

Voila une excellente surprise à l’heure où Bernard commence à deviser sur Claude Gueant (« Gueant il te fait dauber le bouquet garni »).
C’est ma première rencontre avec ce grand domaine, que, depuis un superbe article sur LPV ( ici ), je langui s de découvrir les vins.
Une très grande élégance tout construite d’épices orientaux, de notes de pin, de résine, de fruits noirs à grande maturité.
La bouche est encore un peu jeune. Avec des tannins encore bien présents mais qui ne demande que l’effet des années pour se fondre.
Pour autant la densité et la qualité de ce jus offre une grande gourmandise à ce verre.
Une belle expérience à renouveler dans quelques années.

Glou ½..

Champagne Rosé - Bollinger - La Grand Année – 2002

Deuxième « Grande Année » de ma vie et dans la même soirée. Merci Bernard (il fallait que je la place).
Un nez entre la framboise et les groseilles rouge et à maquereaux. Un petit coté miélé complète agréablement le tableau mais l’ensemble ne me bouleverse pas outre mesure.
La bouche est d’une belle amplitude, précise et pleine de relief, où la vinosité s’équilibre sur les notes framboisés du nez. Mais offrant une émotion plus importante que ce dernier (le nez).

Glou ½..

Il fallait à cette journée inoubliable, débutée par ce repas d’exception, ponctuée de bouteilles dont le pédigrée coïncidait avec leur qualité et qui réussirent le tour de force de toutes se gouter merveilleusement, organisée par ce tandem d’amoureux de la bouffe et du vin, orchestrée par ce jeune homme pétri de générosité, il fallait disais-je, une conclusion à la hauteur.
Ce repas et cette soirée, cet « after » comme dit cette bande de djeunes, riches en impayables et innombrables fendages de gueule, où Arnaud aux fourneaux (bravo à lui après la fatigue d’une telle journée) nous donna l’occasion d’une fois encore nous régaler d’accords somptueux (Ahh Pignan sur le rôti juste cuit au sel de truffes ! N’est ce pas Bernard;-) ) et de ne pas avoir à nous séparer sur le champ.

Un grand merci à tous.

Alex6.

Savoir prolonger le plaisir de tels moments, c'est carrément la grande classe !

[size=x-small]PS: Un mystère de la science moderne enfin éclairci, merci Alex ! [/size]

Mais comment y fait l'Oliv pour trouver des trucs pareil !!! En week-end enjambeurs dans les Alpes, j'ai réussi à réveiller tous les gosses de la maison de mes éclats de rire. T'es vraiment un ténor de l'éclate mon Oliv. Merci à toi.

Alex6

Merci Alex pour ce rappel de bons souvenirs et bravo pour avoir réussi à prendre des notes dans ce foutoir généralisé mais tellement joyeux.
Paix au pauvre platane, une overdose d'alcool lui est assurée, il n'abritera plus aucun bouliste d'ici peu.

Bon, je me demande comment Arnaud a fait non seulement pour maitriser la pétanque à ce point mais aussi pour nous sortir un tel repas. On a plusieurs hommes et demi à Paca.

Sur les vins, goutés dans des conditions dirons nous...peu attentives..., en rouge le pignan 02 était très bon, très parfumé et a largement dominé le reste.
En blanc le Roucas Toumba 08 était vraiment sympa aussi, très bien équilibré avec du fond, chapeau. A l'opposé, j'ai aimé la tension mûre du Maillet 10. Le reste ne m'a pas laissé un souvenir impérassable, le roulot étant imbuvable, le Buisson Renard à mon goût trop végétal (mais c'est 07) et le Tempier blanc 09 vraiment très plat et mou.

Bidou et les arbres, c'est une histoire d'amour...

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Un petit mot pour dire merci. Merci aux organisateurs (Arnaud et Bernard ), ce fut un sans faute.

Le repas du midi comme l'after furent mémorables et resteront gravés à jamais dans ma mémoire. Que ce fut bon. J'aime cette philosophie qui imprègne les PACA'S boys, tout est dans la gentillesse, chacun est là pour faire plaisir à l'autre sans attendre quoi que ce soit en retour, cela fait du bien.

Côté vin, j'ai trouvé que les vins furent de très haut niveau. La majorité des vins jouissaient d'une maturité impeccable et atteignaient également de leur apogée. L'ensemble associé à la cuisine du chef donne un moment splendide dans notre humble vie de dégustateur.

Sont ressortis pour ma part : Célestins (x 2), Lavaux Saint Jacques en rouge. BdM et Climens pour les blancs.

Que dire alors de la fin d'après midi qui débuta sur la terrasse, cigare aux lèvres et qui se termina par une triplette sur la place de Vence, je dirai du grand art. La soirée, quant à elle, ne peut faire l'objet d'un CR, les âmes sensibles risqueraient d'être chatouillées.

Encore merci à tous pour ces purs moments de bonheur.

Kevin, les arbres de la Côte de Beaune t'attendent.....

Sébastien

Bonjour les amis,

Merci pour ces photos, je pense que je vais mettre des Copyright et me faire un max de tunes!!!
Oliv, mon autre surnom c'est Idefix car dans certaines fin de troisième mi-temps, il nous arrivait (avec d'autres rugbymen ébréchés) de faire de gros concours de plaquages. Dans ce déchainement de viande (un peu avariée) et de testostérone, il nous arrivait de déraciner malencontreusement un ou deux arbustes qui ne demandait rien à personne (les pauvres). Et moi, je passais le reste de la soirée à essayer tant bien que mal de les replanter avec mes petites mimines!

Alors oui, les arbres et moi c'est une histoire d'amour. Quand au pipi sur le platane, je pense que celui-ci n'a jamais été aussi heureux de gouter les restes de celestins, de beaucastel et de Zind, ça lui change un peu du vulgaire jaune qu'on doit lui servir quotidiennement non ?

Sur ce merci encore à tous car c'est vrai que l'on s'est vraiment régalé. Tout était parfait, somptueux. Merci à Arnaud et Bernard, pour être ce qu'ils sont : de vrais amis, avec un sens du partage et de la fête hors du commun.

La bise à tous.

Kevin