Bonjour à tous,

Je pense que, peut-être naïvement, le Champagne est typiquement un vin où l'on achète une étiquette (souvent à prix d'or) plutôt qu'un vin, ce qui peut amener à certaines déceptions.

Même si des bouteilles "chères" (pour moi, petit budget, cher > 70€) sont rarement mauvaises, je les trouve souvent... banales.

Ma plus grande claque vient d'un champagne millésimé à 25€ (je ne me souviens plus des détails), qui, tout en restant du champagne, avait la bonne idée d'offrir autre chose... un supplément d'âme peut-être?

Tout ce petit texte a pour simple but d'introduire ma question:

Quelles sont vos références personnelles en champagne, selon l'ordre de prix, de type de champagne, etc...

Pour ma part, dans les "chers", j'ai une certaine affection pour la cuvée "belle époque" de Perrier-Jouët, mais je pense que c'est plutôt dû au fait que ce fût mon premier grand champagne jamais goûté. (70€, il y a déjà quelques années).

Dans les champagnes abordables, j'avais adoré un cordon rouge millésimé (année... 98???, dans les 30-40€), mais ce que je bois le plus chez moi (parents), c'est le brut de Billecart (le classique, dans les 20€).

J'aimerai, grâce à vos réponses, découvrir et faire découvrir quelques bouteilles abordables (ou pas!) qui me permettront un peu de sortir des sentiers battus.

Merci à tous!

Ma première claque en matière de champagne fut Bollinger Speciale Cuvee et elle reste pour moi LA bouteille de champagne pour la table et le top des BSA.

Dans une autre gamme et un autre ordre d'idée (plaisir, fête), c'est la cuvée Grand Siècle de LP et ses déclinaisons (millésimées, Alexandra).

Je pourrais en ajouter bien d'autres (GA 90, Salon, Selosse...) mais je m'en tiens à mes références de base.

Merci pour cette réponse.

J'ai découvert la cuvée Grand siècle de LP en Janvier, l'ayant reçu en coffret pour Noël (contenant seau à Champagne, 2 verres à dégustation et 1 bouteille).
Je viens d'inspecter la bouteille (que je garde en souvenir) et je n'y ai pas trouvé d'indication quand à la déclinaison de la Cuvée Gd Siècle, sans doute celle de "base".

Toujours est-il que cette bouteille, sans dire qu'elle m'a déçu (loin de là), ne m'a pas transporté.
Le contenu était un peu fuyant, et très très typé Champagne (heureusement me direz-vous).
Je pense cependant avoir fait l'erreur de servir trop vite la bouteille après son ouverture: j'ai pour habitude de laisser traîner le champagne dans le verre, et je pense avoir bu la dernière gorgée quand il aurait fallu boire la première. Mais à 4 sur une bouteille, çà va vite...

Je savais quand même que j'avais une grande bouteille sous les yeux, de par sa délicatesse, sa finesse, mais rien de très original.

Voilà, j'ai trouvé le mot: original.

J'ai cette impression que les grandes maisons, dans leurs déclinaisons basiques, font toutes la même chose.
Je cherche des champagnes qui ont gardé, ou trouvé, une harmonie entre le fait qu'ils soient par essence même du champagne, mais en sachant se démarquer de la concurrence par un caractère propre.

GoT écrivait:

---

> Je viens d'inspecter la bouteille (que je garde en
> souvenir) et je n'y ai pas trouvé d'indication
> quand à la déclinaison de la Cuvée Gd Siècle, sans
> doute celle de "base".

Bonjour,

La Cuvée Alexandra est la cuvée Rosée et pour les autres déclinaisons, en fait l'étiquette est différente. Je te confirme que le coffret que tu a reçu en cadeau comprend bien le Champagne Laurent Perrier "Grand Siècle" en BSA.

ERIC

Bonjour,

Mes références en champagne sont à ce jour :
Dom Ruinart Blanc 1990
Joseph Perrier Blanc 1985 Cuvée Joséphine (cf mon C/R)

Ces 2 bouteilles avaient en commun d'avoir été patinées par le temps, et du coup, ressemblait plus à un grand vin blanc qu'à un champagne traditionnel (il restait des bulles néanmoins).

N'ayant je pense pas suffisamment de répère sur les champagnes dit "classiques" et n'ayant jamais organisé de dégustation comparative, ce sont ces 2 bouteilles que j'ai conservé en mémoire.

A bientôt
Beniut

Je suis une grande fan de champagnes. Pour moi, c'est un vrai vin qui peut être bu aussi bien au cours d'un repas qu'à l'ombre d'une tonnelle. Je te citerai que les Champagnes qui pour moi sortent des sentiers battus.

Mes champagnes "petits prix" :
- Les Champagnes d'André Tissier et Fils à Chavot (de 12 à 20€ suivant la cuvée). Le BSA pour l'apéro, la "boisée" pour la table et le demi-sec avec une soupe de fruits rouges.
- Champagne José Michel, surtout le Blanc de Noir de pinot Meunier (environ 15€). J'adore le Meunier, et souvent c'est pas terrible. Mais celui-là ne m'a jamais déçu.

Plus cher :
- Authentis Petit Meslier de Duval-Leroy (environ 50€). Champagne étonnant avec des notes de tourbe et de bergamotte qui passe très avec des langoustines, tourteaux ...
- Les vieilles vignes "Arbanne" de Moutard (aucune idée du prix). Comme le petit Meslier, l'Arbanne est un vieux cépage champenois. Gouté une seule fois et j'en garde le souvenir d'un vin très complexe et hors norme.
- Le Rubis de Leclerc-Briant (rosé) (environ 40€) : ce n'est pas le rosé que l'on sert à ces dames à l'apéro. C'est un rosé de saignée 100% pinot noir, à peine dosé, qui rappelle un côte de Beaune. Je n'ai pas encore essayé, mais je pense qu'il s'en sortirait pas mal avec une côte de bœuf sur grill.

Pour revenir à la Grand Siècle, je trouve que cette cuvée nécessite 4 à 5 ans de viellissement en cave. Le vin sera plus complexe et commencera à prendre des arômes oxydatifs de vieux champagnes.

GoT,

Quelques remarques avant de te répondre:

Je pense que, peut-être naïvement, le Champagne est typiquement un vin où l'on achète une étiquette (souvent à prix d'or) plutôt qu'un vin, ce qui peut amener à certaines déceptions.

Sur quelles observations est fondé ton sentiment? Selon moi, l'effet étiquette n'est pas plus fort en Champagne qu'ailleurs. De plus, il y a des étiquettes qui ont un succès légitime. Ainsi, je ne le prendrais pas mal si tu me disais buveur d'étiquette parce que je bois Krug. Dans ce cas, oui, je suis un buveur d'étiquettes!!

Même si des bouteilles "chères" (pour moi, petit budget, cher > 70€) sont rarement mauvaises, je les trouve souvent... banales.

Attention! Tu as tendance à généraliser ton approche. Premièrement, tu n'es peut-être pas (encore) sensible à ces vins. Deuxièmement, et comme il me semble que tu n'as pas forcément une culture Champagne, on peut se demander si tes choix de bouteilles n'y sont pas pour quelque chose. Il y a à prendre et à laisser en Champagne, même derrière de belles étiquettes sur le papier!

Le contenu était un peu fuyant, et très très typé Champagne

Là j'avoue être perdu. C'est quoi "être typé Champagne"?

Mes réponses maintenant:

0-40€: Bollinger SC, Pierre Moncuit
40-80€: Selosse, Bollinger Grande Année
90-110€: Krug Grande Cuvée, Clos des Goisses, Dom Pérignon, Comtes de Champagne
110-150€: Bollinger RD, Dom Ruinart Rosé
Plus de 150€: Krug Vintage, Salon

Gweno1 ->

Merci beaucoup pour ces indications précises... et précieuses.

J'ai trouvé le Arbanne de Moutard 2003 à 45€.

Je suis également un grand fan de champagne, mais certes pas très au fait des bouteilles originales.
Je n'ai pour le moment qu'une connaissance relativement honorable des champagnes classiques (LP, PJ, Mumm, Billecart, etc...), mais je m'en lasse de plus en plus, et je cherche, comme cité plus haut, à sortir des sentiers battus.

Merci

Hors des sentiers battus, pourquoi pas:

Selosse
Pierre Moncuit
Pierre Peters
Jérôme Prévost
Jacquesson
Egly-Ouriet

nash151 écrivait:

---

> GoT,
>
> Quelques remarques avant de te répondre:
>
> Je pense que, peut-être naïvement, le Champagne
> est typiquement un vin où l'on achète une
> étiquette (souvent à prix d'or) plutôt qu'un vin,
> ce qui peut amener à certaines déceptions.
>
> Sur quelles observations est fondé ton sentiment?
> Selon moi, l'effet étiquette n'est pas plus fort
> en Champagne qu'ailleurs. De plus, il y a des
> étiquettes qui ont un succès légitime. Ainsi, je
> ne le prendrais pas mal si tu me disais buveur
> d'étiquette parce que je bois Krug. Dans ce cas,
> oui, je suis un buveur d'étiquettes!!

Je n'ai pas dit que "l'effet étiquette" était plus fort en champagne qu'ailleurs, mais je voulais simplement dire que, sous prétexte d'être une grande marque connue (LP, P-J, ...), on nous sert en "entrée de gamme" (quand même un vingtaine d'€) des champagnes très moyens.

>
> Même si des bouteilles "chères" (pour moi, petit
> budget, cher > 70€) sont rarement mauvaises, je
> les trouve souvent... banales.
>
> Attention! Tu as tendance à généraliser ton
> approche. Premièrement, tu n'es peut-être pas
> (encore) sensible à ces vins. Deuxièmement, et
> comme il me semble que tu n'as pas forcément une
> culture Champagne, on peut se demander si tes
> choix de bouteilles n'y sont pas pour quelque
> chose. Il y a à prendre et à laisser en Champagne,
> même derrière de belles étiquettes sur le papier!

Je n'ai certes pas une "culture champagne", mais c'est un vin que j'ai aimé, et appris à aimer depuis presque 10 ans.
Au delà d'une culture champagne personnelle, c'est une culture champagne familiale qui est effectivement déficiente: même si nous avons toujours eu de bons champagnes chez moi, mon père et mon gd-père ont toujours eu plus d'intérêt pour le Bordeaux, et sont longtemps restés classiques dans leur choix de champagne, variant rarement quand ils tombaient sur une cuvée à leur goût, tout en restant dans des prix raisonnables (bsa Roederer, philiponnat, billecart, ...), sans jamais, donc, entrer dans l'exception, ce qu'ils faisaient pourtant pour le Bordeaux.

Partant de là, je n'ai jamais eu la chance de goûter de champagnes "d'exceptions" autre que ceux cités (plus 2 ou 3 autres oubliés), encore moins des vieux... mais je suis ici pour changer çà!

>
> Le contenu était un peu fuyant, et très très typé
> Champagne
>
> Là j'avoue être perdu. C'est quoi "être typé
> Champagne"?

Je comprends que vous ne soyez pas très "fan" de cette phrase, car j'ai moi-même du mal à expliquer ce qui me lasse dans les champagnes que j'ai l'habitude de boire.
J'ai l'impression, à 3 bulles près, de souvent boire la même chose d'une bouteille à l'autre.
Quand un Pessac-léognan me fait un repas et que le lendemain nous enchaînons sur un Pauillac ou un autre Pessac, je sens la différence. Je ne retrouve pas ces spécificités entre un LP et un PJ "de base", par exemple, et je mets çà sur le fait que ce sont (je pense) des champagnes de maisons qui produisent de façon industrielle et formatée leur "entrée de gamme", profitant de leur renommée pour gonfler le prix d'un jus qui n'a, somme toute, aucun intérêt.

Ces lignes montrent bien que ma vision du champagne est assez réduite, et çà me conforte bien dans l'idée de demander conseils.

>
>
> Mes réponses maintenant:
>
> 0-40€: Bollinger SC, Pierre Moncuit
> 40-80€: Selosse, Bollinger Grande Année
> 90-110€: Krug Grande Cuvée, Clos des Goisses, Dom
> Pérignon, Comtes de Champagne
> 110-150€: Bollinger RD, Dom Ruinart Rosé
> Plus de 150€: Krug Vintage, Salon

Merci pour les références!

Idem pour Nash151, merci!

Dans ta dernière remarque tu pointes quelques sujets intéressants:

- d'abord, le fait que tu puisses faire la différence entre les vins de Bordeaux. J'en serais complètement incapable car ma culture est très limitée à ce niveau. Puis la façon dont tu décris ta perception du champagne, suite sans doute logique de ta culture oenophilique.

- la production de BSA par les grandes Maisons (entendre gros producteurs): industrielle au sens de quantité OUI, mais sinon industrielle comme 99% des Maisons. Le processus de vinif, qui peut varier sur des étapes très spécifiques selon les Maisons, est fondamentalement le même partout. Et chez Moet comme chez Monsieur Michu, il y a des opérations qui ne peuvent toujours être faites que par des hommes: vendanges, élaboration de l'assemblage, choix du dosage,... Les étapes finalement déterminantes pour la qualité du vin.

Ainsi pour moi, l'"industrialisation" comme tu dois l'entendre ne joue aucun rôle dans la qualité finale du produit. Produire plus ne signifie pas abaisser la qualité. En Champagne peut-être encore moins, quand un déficit de qualité d'un terroir peut être masqué par une plus grande présence d'un autre... La magie de l'assemblage.

Evidemment des questions peuvent être posées. Si tu lis un peu lpv, tu trouveras des débats en lien direct avec ta problématique. Certains se demandent par exemple si Krug pourra maintenir la qualité de sa cuvée de base en doublant sa production. D'autres se demandent comment, malgré quelques millésimes pas toujours au top, Dom Pérignon arrive à faire un vin de si grande qualité sur certains millésimes, dans des quantités gigantesques...

depuis ce week end le RD 1996 est entré dans mon panthéon des 96, le meilleur 96 bu à ce jour, me manque Krug et je pense avoir fait "le tour", il sublime même Salon à mon humble avis.

c'était un dégorgement de février 2007 il me semble.

Sinon mes références:

- Salon
- Krug sous tous rapports
- Bollinger sans restrictions
- Gimonet car je le veux bien
- Selosse quand c'est possible
- Jaquesson où le rapport de prix est très intéressant
- Egly Ouriet car j'aime la vinosité
- Duval me plaît bien en fleur à l'apéritif et leurs "vieux" cépages en fin de repas
- Veuve Devaux car c'est un coop qui travaille bien ses pinots
- Ruinart car on me l'a mis dans mon biberon de sommelier et que j'ai aimé...

et quelques autres...

nash151 écrivait:

---

> Dans ta dernière remarque tu pointes quelques
> sujets intéressants:
>
> - d'abord, le fait que tu puisses faire la
> différence entre les vins de Bordeaux. J'en serais
> complètement incapable car ma culture est très
> limitée à ce niveau. Puis la façon dont tu décris
> ta perception du champagne, suite sans doute
> logique de ta culture oenophilique.

Attention, je n'ai pas la prétention, au niveau où je suis, de dire que j'arrive aisément à reconnaître à l'aveugle différentes appellations, mais j'arrive à distinguer 2 vins différents, qu'ils soient de la même appellation ou non.
Et c'est bien là que mon sentiment de monotonie envers les champagnes a vu le jour. Bien que sachant les apprécier (de plus en plus en sachant, de moins en moins en appréciant ) je serai bien incapable de distinguer un bsa PJ d'un bsa LP.
Je leur trouve trop de points communs, je ne trouve pas (ou ne sais pas trouver) le petit "truc" qui les différencie (mais mon palais ayant assez évolué ces derniers temps, peut-être faudrait-il que je réitère cette expérience).

Et ce sentiment n'existe pas quand je bois un Bordeaux... pourtant ma passion pour les rouges est 3X plus récente que mon amour pour les champagnes!

A contrario, et malgré les points communs que je leur trouve (mon fameux "typé champagne") je saurai départager un Belle époque de PJ de leur bsa d'entrée de gamme.

>
> - la production de BSA par les grandes Maisons
> (entendre gros producteurs): industrielle au sens
> de quantité OUI, mais sinon industrielle comme 99%
> des Maisons. Le processus de vinif, qui peut
> varier sur des étapes très spécifiques selon les
> Maisons, est fondamentalement le même partout. Et
> chez Moet comme chez Monsieur Michu, il y a des
> opérations qui ne peuvent toujours être faites que
> par des hommes: vendanges, élaboration de
> l'assemblage, choix du dosage,... Les étapes
> finalement déterminantes pour la qualité du vin.
>
> Ainsi pour moi, l'"industrialisation" comme tu
> dois l'entendre ne joue aucun rôle dans la qualité
> finale du produit. Produire plus ne signifie pas
> abaisser la qualité. En Chamapgne peut-être encore
> moins, quand un déficit de qualité d'un terroir
> peut être masqué par une plus grande présence d'un
> autre... La magie de l'assemblage.

L'industrialisation dont je parle est plutôt à prendre dans le sens "production de masse pour les masses". J'ai l'impression que tous ces champagnes sont formatés pour... être du champagne (eh eh eh !).
Grâce à çà, je pense que la majorité des gens peuvent avoir accès à un champagne de qualité au moins une fois dans l'année, et c'est très bien... mais j'ai l'intime conviction que ce que l'on nous sert ne reflète pas réellement ce qu'est un vrai champagne.
Pour prendre un exemple biscornu, je vous parlerai du foie gras et du confit. Prenez du foie gras "Labeyrie" (çà me fait mal d'en parler, ce sont des amis de ma famille et ils font vivre les 3/4 de mon village!!!)... ce qu'ils proposent n'a rien à voir avec du foie gras au sens noble du terme. Et c'est pourtant une référence des fêtes de fin d'année!
Idem pour le confit! Non messieurs dames, un os de canard ne doit pas se détacher de la chair quand on tire à peine dessus! Mais là, je m'égare...

Vous qui vous y connaissez, ces bsa sont-ils vraiment des champagnes, au sens noble du terme?
Je ne peux malheureusement pas aller à la rencontre des producteurs de Champ', c'est pourquoi je vous demande conseil, simplement pour avoir une idée plus "vraie" de ce qu'est un champagne.

Merci Fabien pour tes réf.

En maison en BSA il n'y a que Jacquesson et Bollinger qui font de beau champagne.

Après il y a bien les cuvées haut de gamme mais c'est très cher

Pour les vignerons par terroirs:

En massif de saint Thierry:
Chartogne-Taillet, domaine à suivre, actuellement la cuvée Fiacre est très bien mais les futur microcuvées d'alexandre :-)
Raymond Boulard domaine familial sur 7 cru et Mailly en grand cru avec des cuvée comme Petraea magnifique alternative a un Bollinger SC, Les Rachais BdB vineux et minéral, rosé de saigné et Mailly Grand cru à l'image de son cru d'origine avec des pinots très fin)

En montagne de Reims:
Henri Giraud sur le terroir d'Aÿ des champagne très vineux le problème est que les nouvelles cuvées sont cher.
Egly-Ouriet encore besoin de commenté?
Benoit Lahaye le domaine de bouzy à suivre avec des champagnes très bien dans l'esprit de ce cru.
Coopérative de Mailly petite coopérative très exclusive avec une majorité de pinots fins.
Jacques Beaufort des champagnes sur la réduction, les vieux millésimes demi-sec et doux sont magnifique sur un dessert.
Berèche avec des beaux champagnes comme reflet d'antan.
David Léclapart sur trépail une gamme de bdB
Jérôme Prévost un pur meunier de haut niveau.

Cote des blancs:
Pierre Moncuit sur le mesnil (sauf Hugues de Coulmet) toujours très pur, minéral et droit.
Agrapart sur le terroir d'avize très minéral et droit
Selosse
De Sousa
Ulysse Collin
Larmandier-bernier

Cote des bars:
Vouette et sorbée des champagnes sans concession (non dosé, non chaptalisé etc...)
Rose de Jeanne
Olivier Horiot
Moutard
Fleury
Jacques Lassaigne

Vallée de la marne:
Jacky Charpentier
Françoise Bedel
Dehours
Franck Pascal
Laherte
Tarlant
René Geoffroy

""En maison en BSA il n'y a que Jacquesson et Bollinger qui font de beau champagne""

Je constate une petite baisse sur la qualité de Bollinger ( je ne suis pas le seul dans mon coin ) ...et j'apprécie de plus en plus Jacquesson ...j'ai même réservé un fond de stock de 731 chez un caviste de Beaune .

Une soirée Jacqueson est prévue en Décembre dans notre club de Chambéry : j'aimerais profiter du passage de Mr Chiquet au Cave S A à Gland pour lui demander de présenter cette dégustation ...je dois le contacter demain !!

Sinon , pas mieux que Fabien ...avec en plus la maison Moncuit .

"""depuis ce week end le RD 1996 est entré dans mon panthéon des 96, le meilleur 96 bu à ce jour, me manque Krug et je pense avoir fait "le tour", il sublime même Salon à mon humble avis.""

Fabien , Salon 96 est encore figé dans sa gangue ...Krug 96 était mon préféré lors de notre repas avec la belle équipe ( Xtof- Charles- Jean Philippe ) ...Mon petit doigt me dit que ces joyeux lascars n'étaient pas bien loin de toi ces derniers jours .

RD96 fut mon préféré au même dîner.

Cependant, le futur verra sûrement cette préférence changer. Le RD a pour réputation de très bien se boire tôt. Krug 96 à côté m'a paru plus fermé.

Je suis donc ravi d'avoir mis la main depuis sur un RD 96 récemment... Attention! Certains remette en question la pertinence du concept RD quand ce fameux dégorgement a lieu moins de 4 ans avant le dégorgement des formats Grande Année, arguant qu'un vieillissement de 4 ans de plus n'est pas très significatif (en gros, un RD 96 dégorgé dans trois ans devrait être plus sympa qu'un RD dégorgé en 2007). Le débat reste ouvert.

nash151 écrivait:

Je suis donc ravi d'avoir mis la main depuis sur un RD 96 récemment...
Attention! Certains remette en question la pertinence du concept RD quand ce fameux dégorgement a lieu moins de 4 ans avant le dégorgement des formats Grande Année, arguant qu'un vieillissement de 4 ans de plus n'est pas très significatif (en gros, un RD 96 dégorgé dans trois ans devrait être plus sympa qu'un RD dégorgé
> en 2007). Le débat reste ouvert.

Je vais en encaver et je verrais bien;)

milleret jean luc écrivait:

Fabien , Salon 96 est encore figé dans sa gangue...Krug 96 était mon préféré lors de notre repas avec la belle équipe ( Xtof- Charles- Jean Philippe ) ...
Mon petit doigt me dit que ces joyeux lascars n'étaient pas bien loin de toi ces
derniers jours .

Faut pas croire tout ce que ton petit doigt te dis, même si dans ce coup là il a raison

Dans le milieu de gamme:
Larmandier-Bernier
Gimonet
Paul Bara
Pol Roger

Haut de gamme:
Krug
Salon

Voilà ce que j'aime... J'en oublie certainement.

""Larmandier-Bernier ...

Merci Mathieu pour ce petit rappel ..c'est en effet une belle maison .

milleret jean luc écrivait:

---

> ""Larmandier-Bernier ...
>
> Merci Mathieu pour ce petit rappel ..c'est en
> effet une belle maison .

avec environ 100000 bouteilles/an c'est pas vraiment une maison. surtout que c'est un RM.

Mais effectivement la gamme est très belle et pour tout les goûts:
Pour les puristes née d'une terre de vertus un blanc de blancs non dosé très vif, pur, minéral.
Vielles vignes de cramant plus complexe, plus souple et plus rond.
Le rosé atypique de saigné sur un terroir de blanc plutôt destiné au repas.
Et plus il y a le vertus rouge. Un des plus beau coteaux champenois.

Merci à tous pour toutes ces références.

Il me tarde d'en tester quelques unes!

J'ai par contre un peu de mal avec certaines abréviations, mais en cherchant un peu, çà passe!

Un grand merci à DarthTux pour son long message citant ses vignerons préférés par terroirs, ainsi que son avis sur les BSA: je ne manquerai pas de goûter Jacquesson et Bollinger dans un avenir proche... enfin, après la FAV de septembre car mes finances vont en prendre un coup.

Vous m'avez donné l'eau à la bouche avec le "RD 96". Je ne connaissais pas du tout cette pratique, a priori nouvelle (???).

J'ai une attirance particulière pour les champagnes que vous décrivez comme "complexes" et commencerai, je pense, par ceux-là.

Ce n'est pas nouveau de dégorger un Champagne tardivement; beaucoup considèrent même qu'il se bonifie mieux ainsi qu'en bouteille. Le débat est ouvert car au final chez Bollinger le RD vieillit parfois moins aisément que le Grande Année si on prolonge en bouteille de nombreuses années.

Je n'ai pas un Champagne référence. Si je peux confirmer la qualité des propositions qui ont déjà été données, j'aimerais insister encore sur la diversité des styles, plusieurs types de Champagne qui peuvent chacun avoir une référence; j'en cite quelques-uns de façon non exhaustive (en caricaturant) :
Vineux et oxydatif -- Selosse.
Vineux complexe -- Bollinger.
Nerveux fin -- Henri Giraud.
Vineux fin et vif -- Larmandier Bernier.
Fin complexe uniformisé -- Dom Pérignon.
Fin complexe exubérant -- Krug.
Fin et rond -- Jacques Beaufort.

C'est un peu absurde d'associer une maison à un caractère de manière aussi radicale et unilatérale, et ma correspondance est très discutable; mais je veux surtout dire par là que tout dépend des goûts. Et encore on a pas parlé des Blancs de Blancs ou des Blancs de Noirs...
Chez Bollinger ou Krug par exemple les RD et millésimés sont extrêmement marqués par le millésime et d'une grande originalité. Il n'y en a pas deux pareils.
Chez Dom Pé c'est plus uniformisé à ce qu'on dit (je n'en ai pas grande expérience).

Malgré son apparence "lissée" par les grandes maisons qui remplissent les rayons des supermarchés à Noël, la Champagne est une région aussi complexe et variée que d'autres; chaque vigneron et chaque maison a sa "vision" du vin de Champagne; comme ailleurs on commence par aimer celle-ci ou celle-là, et on finit par réaliser qu'elles ont toutes un grand intérêt.

Il faut simplement éviter les maisons qui font de très gros volumes et la quasi totalité des marques d'acheteur (MA). En bonus on peut aussi essayer d'être un peu exigeants sur la tenue des vignes et surtout des sols. La Champagne est une région très en retard concernant le respect des équilibres naturels en viticulture, en tant que consommateurs, on peut tenir compte des quelques efforts qui sont faits (et qui généralement payent au niveau gustatif ) par des vignerons qui commencent à prendre les choses en main. André et Jacques Beaufort à ce sujet fut un précurseur; mais Jacques Selosse (Anselme en fait) aujourd'hui est celui qui a fait le plus d'émules et a créé de nombreuses vocations dans ce sens. Toute une génération est en train de naître à sa suite de vignerons travaillant la terre superbement, et dans des styles eux aussi très divers.

Pardon pour cette réponse tardive, mais merci pour ce message très intéressant.

D'ailleurs, tous vos messages m'ont beaucoup intéressé et m'ont un peu fait découvrir le milieu du (de la) Champagne.

On m'a fait goûter un Philipponnat cuvée 1522 millésimé 2000, tiré en 2001, dégorgé en 2007 (vous savez tout).
J'ai adoré, c'était bien loin de ce que je "reprochais" plus haut aux champagnes que je connais, très original, des bulles "fondantes" et un goût sur les fruits secs (noisettes -surtout au nez-)... enfin, je dis çà, mais tout le monde n'était pas d'accord (enfin, juste la personne avec qui je pouvais discuter vin, les autres n'en ayant strictement rien à faire... la bouteille est passée bien vite...).

Je me suis régalé, et il faut absolument que je fasse goûter ce genre de flacon à mes parents, çà devrait leur en boucher un coin !!!

Vous n'avez pratiquement pas cité cette marque dans vos conseils, qu'en pensez-vous?

Philipponnat est une bonne maison, avec des vins assez originaux. Je le recommande (parole d'Ebayeur )

En plus des Bollinger, Krug et autres Egly-Ouriet déjà cités, j'ajouterai la cuvée Rose Noire Pur Chardonnay d'Henriot qui est maintemant ma référence en BSA (même devant Bollinger Special Cuvée).
Faudra que je goûte aux Enchanteleurs...

De mon coté, je dirais:

en BSA: Bollinger de loin mais aussi Gosset (je ne l'ai pas vu cité ou ai mal lu) Je trouve que le Rapport Q/P est assez bon (champagne plutot vineux). La cuvée Celebris de Gosset est d'ailleurs un très bon souvenir (on est plus en BSA évidemment)

En plus "exotique":

Selosse: découvert il y a peu génial (Substance et Exquise)
Pierre Montcuit (les VV notamment)

Enorme souvenir de Bollinger RD 88..

Arnaud.

Pour le packaging


Ok je sors !

François

Sinon, je rejoins les amateurs de Bollinger et de Philipponat...

François

François, pourquoi se limiter au petit modèle ??? Celui-ci tient parfaitement à côté de ma cave Porche Design.