du haut de ma très faible expérience en matière de dégustation de Pommard, j'ose poser une question qui paraîtra probablement naïve, voire idiote mais je prends tout de même le risque de passer pour un zozo :
après avoir lu çà et là dans divers guides qu'il n'était pas forcément incongru de comparer Pomerols et Pommards, je me suis mis en tête, après une première dégustation d'un Pommard Jean Monnier 2000 et une moins relative expérience en matière de Pomerol que je pouvais "analyser" les premiers à l'aune des seconds (un peu comme certains lisent Hegel à travers le prisme Marxien).
Aussi ai-je déjà pu avoir, dans la suite de mes maigres dégustations, en tête un raisonnement du type : "j'ai l'impression de boire un Pomerol qui aurait dû être bu il y a 1 ou 2 ans" dans la mesure où l'appellation bourguignonne me semblait révéler des arômes et des sensations assez similaires à ceux que le libournais avait pu m'offrir, la puissance en plus.

vous allez probablement répondre que je n'ai sans doute pas bu les bons producteurs ou les bonnes années ?
la comparaison de ces 2 vignobles est-elle ainsi totalement inopérante ?
si non, quelles devraient être les "spécificités" de l'un par rapport à l'autre ? mes impressions ne sont-elles que le fruit de mauvais choix (un Pommard les Arvelets, Roblet-Monnot 99, par ex) ?

ça n'est peut-être pas très clair, j'attends vos éventuelles réactions avant de préciser mon propos

bonjour,
de mon humble avis,le seul point commun est que ces deux vins commencent tous les deux par POM;pour le reste beaucoup de choses les opposent..
merlot contre pinot!!pas beaucoup de similitudes mais ce n'est que mon avis.
amitiés
bertrand

LEGOFFE écrivait:

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> bonjour,
> de mon humble avis,le seul point commun est que
> ces deux vins commencent tous les deux par
> POM;pour le reste beaucoup de choses les
> opposent..
> merlot contre pinot!!pas beaucoup de similitudes
> mais ce n'est que mon avis.
> amitiés
> bertrand

pas mieux...
++

Arnaud

Ils ont un point commun. Ce sont les vins préférés des mycologues!

Mycologues ou mycophages ?

bon allez malgré le caractère plutôt sibyllin de ces propos, voici une allusion à cette "problématique" dans l'ouvrage de Jean-Robert Pitte "Bordeaux, Bourgogne : les passions rivales" que j'appelle à ma rescousse :
"Jacques Puisais [...] s'est un jour livré à une facétieuse dégustation qu'il avait intitulée Pommard-Pomerol, au cours de laquelle il s'était ingénié à brouiller les pistes" ; ce passage venant étayer un propos se trouvant quelques lignes auparavant : "il arrive à certains Bordeaux de ressembler à certains Bourgognes"

la différence de cépages écarte-t-elle ipso facto la possibilité de parallèles gustatifs ?
je me souviens également avoir été un jour troublé par un Saint Aubin blanc (chardonnay) du domaine Hubert Lamy que j'aurais volontiers associé à l'appellation pessac léognan (sauvignon)

Les deux, capitaine Dej ! Les deux!