On visite depuis 2001 un viticulteur. Les commandes sont conséquentes je trouve, et notamment lui sont pris chaque année 12 grands crus + 12 bouteilles d'un village très coté (le reste selon l'inspiration ), en réservant d'une année sur l'autre pour être sûr
Je téléphone au domaine pour avoir un tarif, et la personne me répond d'un air gêné, "on n'a plus de grands crus ni de...., mais on essaira quand même de vous trouver quelques bouteilles"
Après elle tente quand même le "oui mais vous comprenez les gens ont reservé". Ben et nous on a fait quoi alors ?
j'avoue que je ne sais pas trop quoi penser, est ce une erreur, ont ils sciemment préféré vendre leur production à un car de Japonais.....
Dans un millésime comme 2005, même en tant que client régulier, il faut tout de même prendre la peine de réserver ses vins à l'avance, car il est déjà souvent trop tard à l'heure qu'il est dans les bons domaines. On peut tout de même difficilement reprocher à un viticulteur de vendre son vin...
Luc Javaux écrivait:
> Dans un millésime comme 2005, même en tant que
> client régulier, il faut tout de même prendre la
> peine de réserver ses vins à l'avance, car il est
> déjà souvent trop tard à l'heure qu'il est dans
> les bons domaines. On peut tout de même
> difficilement reprocher à un viticulteur de vendre
> son vin...
>
>
> Luc
Je suis bien d'accord là dessus, mais justement, c'est bien ce que je fais, dans mon message je dis bien que je réserve une année sur l'autre pour être sûr
Je ne peux que confirmer ce que dis Luc.
Si tu réserves d'une année à l'autre (peu de clients le font), l'attitude du domaine n'est pas acceptable du tout.
Par tes réservations régulières, tu indiques au domaine que tu lui achètes tous les millésimes, alors que certains ne débarquent que pour les grandes années.
Maintenant, si la politique du domaine n'est pas la fidélisation de sa clientèle c'est dommage et, pour ce que j'en connais, peu conforme au bon sens du noble paysan bourguignon. C'est plutôt la mentalité inverse qui prévaut.
Ceci étant, même si c'est inadmissible, un oubli reste possible.
J'ai rencontré le même problème au domaine de la Mordorée.
J'avais réservé sur le 2003, une plume du peintre, et bien : rien !
Une belle mentalité pour un client qui depuis 4 ans leur prenais de toutes les cuvées.
Je n'y vais plus.
arnaudm écrivait:
> Ptit nono,
> Ce que tu viens de vivre c'est l'apprentissage de
> la (grande) Bourgogne ! La prochaine fois tu
> sauras !
Je ne sais pas si c'est un oubli ou non, mais jusqu'ici la relation viticulteur-client m'a toujours semblé excellente. Enfin pour le peu que j'en connais (je ne m'intéresse au vin que depuis 4 ans)
Un stock épuisé est en fait très rarement effectivement épuisé (il subsiste toujours quelques bouteilles au cas où) ; je pense que si tu exposes cette situation au vigneron, qu'il s'agit d'un homme d'honneur et qu'il se rend compte avoir fait une erreur, il saura la reconnaître et te satisfaire.
As-tu pratiqué ainsi avec lui?
Didier
"L'ennui naquit un jour de l'uniformité"
Antoine HOUDAR de la MOTTE
Il m'est arrivé un peu la même histoire en début d'année où je faisais des emplettes à Chablis et alentours. J'avais pris des rendez-vous mais pas chez Billaud-Simon car je pensais ne pas avoir le temps. Je me suis pointé au pif et j'ai eu un accueil très proche de celui de bibibiO. Un peu meilleur puisque je n'ai pas eu droit au 2003 ! . A la fin le "boss" est passé quand j'étais en train de concrétiser mes achats et j'ai eu une conversation intéressante avec lui sur la philosophie de son travail.
Cela dit, les vins sont vraiment bons. Ils ne sont pas marqués par le bois, d'ailleurs la plupart sont élevés en cuve. Les grands crus sont assez chers, les premiers crus sont mieux placés et sans doute d'un meilleur rapport plaisir/prix.