Bu hier soir avant le Poujeaux 97, qui certes a évolué, mais pas dans les conditions catastrophiques décrites par Claudius (CR dans Poujeaux), un

Grand Barrail Lamarzelle Figeac, grand cru de Saint-Emilion

robe grenat sombre et relativement dense, nez discret et peu disert de fruits rouges, épices, boisé quelque peu brûlé. En bouche de même, un peu en retrait ou contrite. La structure est perceptible, mais le vin n'exprime pas grand'chose, finale moyenne.

C'est la deuxième bouteille que je bois de ce vin : il n'est pas plus parlant que la première fois.

Je vais prendre le risque de le laisser dormir un bon nombre de mois avant de réessayer.

Ce soir, j'ouvre ma première bouteille de Malartic-Lagravière 97 en rouge.

Michel.

Je m'attendais à  mieux.

robe d'un beau rubis, moyennement dense, nez de fruits rouges (cerises), boisé totalement intégré, très peu perceptible. La bouche est souple, le vin est pur et élégant, mais il manque pour moi de complexité, d'ampleur et de corpulence; la finale est moyenne. Il est à  boire.

Entre ce vin et le Poujeaux 97, même un peu diminué, y'a pas photo, je préfère, et de loin, le Poujeaux et ce dernier est moins cher.

Ma femme a déjà  dégusté le Malartic-Lagravière 98, qui est de meilleure facture, avec plus de fruit et de puissance !!!

Michel.

Sociando Mallet 97
Je n'airais qu'un mot pour qualifier ce vin :harmonieux!
Beaucoup de fruit avec un petit de boisé encore.La finale n'est bien sur pas gigantesque mais elle diminue en douceur sans du tout s'effondrer comme pas mal de 97.Il en restait un verre dans la bouteille,je l'ai bu le lendemain:un tout petit peu moins de fruit,mais la matiére encore belle sans aucune trace d'oxydation.Le seul 97 qui m'a paru supérieur à  Sociando pour le moment dans ce que j'ai gouté c'est le Pavillon rouge de Chateau Margaux :plus fin et fruité,la vinification est vraiment parfaite!
Gérard

Angludet 97 (Margaux , cru bourgeois,propriété Sichel)

J'avais dégusté une de mes bouteilles en mai dernier et j'avais alors trouvé le vin trés fruité avec une belle élégance.
La bouteille bu hier soir révélait un vin dont les arômes ont évolués:le fruit s'est estompé (bien que les arômes de cassis et de mûre domine toujours) et les senteurs de fumé sont beaucoup plus présentes que précedemment. Cela donne donc un nez bien différent de celui d'il y a 8 mois mais qui est tout aussi agréable.
En bouche le vin montre toujours une belle élégance et une longueur conforme au millésime,la structure est bien faite (le fruit se mariant bien avec les arômes fumés et les tanins sont bien fondus).
Un Margaux de bonne qualité dans un millésime difficile , il ne lui manque qu'une plus grande profondeur en bouche pour être vraiment excellent.

Note : 8.5/10 ( pour un cru bourgeois de ce millésime) ; 7.25/10 ( note générale tous millésimes et crus confondus).

Bu ce soir, in extremis, un La Tour Carnet.

Prévu un Bourgogne 96 pour le repas du soir : à  voir la tête d'Anne-Marie, cela ne doit pas être terrible... en effet; après une nouvelles expérience malheureuse, exit le Bourgogne, retour à  nos chers Bordelais.

Servi dont un peu frais, robe rubis sombre à  peine éclaircie sur les bords, mais relativement opaque et peu brillante, nez sur les poivrons mûrs et le cassis, quelques épices et le boisé, bouche souple mais avec le plaisir des arômes mûrs typiques des 97, tannins fondus, finale agréable.

A boire dans les 2 ans.

Michel.

Lors d'un dîner avec des collègues Américains dans un bon SteakHouse de Chicago comme il se doit, le petit jeu est de comparer un Bordeaux à  un Cab Californien de la même année. Année choisie 97! Plutôt un désavantage pour nous les français, 97 est exceptionnelle en Californie, mais nous relevons le défi. Le prix de la bouteille doit être inférieur à  $100 (Prix restaurant).

Californien choisi Artesa Reserve 97 (Voir rubrique Monde sous Cabernet US) et pour la France Gruaud Larose 97. J'ai un petit peu peur car les derniers Bordeaux dégustés étaient moyens même si j'ai eu de belle expérience (Voir CR plus haut).

Voici mon CR :
Château Gruaud Larose 1997 (2/12/2002)
Robe : Pourpre.
Beau nez de fruits noirs avec des notes de cuir.
La bouche est élégante, souple pas agressive sans le coté vert rencontrer sur certains 97 mais plus proche de Lynch Bages présentant des tanins bien intégrés et fondus en finale. Structure légère. Plutôt une bonne surprise.
Note : 8/10.

Et bien, le Gruaud s'en sort très bien et de l'avis général remporte cette confrontation amicale par un caractère plus franc lui donnant un plus de personnalité. Cocoricooooo ;-)))

Cordialement,
Didier

Bue hier soir.

Robe pourpre, très soutenue, début d'évolution.

Nez de fruits confits, cassis. Superbe.

Attaque ample à  nouveau le bois domine. En bouche c'est la fête au chêne, il l'emporte sur le fruit (cerise, cassis), le boisé est omniprésent, à  la limite de l'écoeurement, il est de bonne longueur (bois!). Les tanins par contre commence à  s'estomper.

En résumé, c'est un des vins les plus boisé que je connaisse...

C'est réellement indigne d'un cru de cette réputation...

Il m'en reste 3, je ne sais pas quand je vais les boire, le boisé va t'il s'estomper? Merci de vos réponses....

p.s.: Il y a un an, j'avais encensé ce vin, je ne comprend toujours pas pourquoi!

Averroes a écrit ' millésime bientôt invendable ' .
Aujourd'hui à  Leclerc près de Toulouse: moins 25 % sur les 97 dont les prix sont déjà  tombés depuis 2 ans. ( Précision moins 25% en bon d'achat) .
Bref, ils cherchent à  s'en débarasser. Je parie sur moins 50% d'ici 1 an.
Jmm

Il y a des malheureux qui en ont acheté en primeur...
D'accord avec Yves qui dit qu'il se limite aux grandes années, comme 2000, pour les primeurs.
Pour les années comme 1999, je préfère attendre la mise en bouteille et sélectionner ce qui me séduit...
Le phénomène n'est pas nouveau:
Les primeurs 85 étaient hors de prix, ceux de 86 ou de 90 étaient un excellent placement.

Amicalement,
Thierry

Avis aux amateurs belges du forum.

Colruyt, en son site internet, commence à  casser les prix sur certains des 1er et 2d GCC de 1997 en les offrant en janvier 2003 à  50 % de leurs prix de vente initiaux.

Voici les offres qui répondent à  ce critère :

Cos d'Estournel à  30 euros la bouteille, Latour à  75, Ducru-Beaucaillou à  30, Léoville Las Cases à  60, Mouton-Rotschild à  75, Haut-Brion à  75 et La Conseillante (Pomerol) à  40.

D'autres vins de Médoc voient leur prix baisser, mais dans une petite fourchette de 10 à  20 % maxi.

Je me devais de vous passer l'info. Voilà  chose faite, j'espère qu'elle vous sera utile.

Michel.

Bonjour Michel,

Meilleurs voeux

Je me permet de copier le courriel reçu cette nuit :

*****

Cher Client,

Pour commencer l'année en beauté, j'ai voulu vous faire un cadeau de taille : les plus grands noms de bordeaux, à  des prix défiant toute concurrence !

Mouton-Rothschild 1997: € 75 (oui, septante-cinq, au lieu de € 148, prix catalogue)
Léoville-Las Cases 1997: € 60 (prix catalogue: € 123,8)
La Conseillante 1997: € 40 (prix catalogue: € 86,64)
Ducru-Beaucaillou 1997: € 30 (prix catalogue: € 66,81)

Egalement à  â‚¬ 75 (au lieu de € 148): Château Haut Brion 1997 et Château Latour Pauillac 1997.
La Mission Haut Brion 1997 vous est proposée à  â‚¬ 40 (au lieu de € 83,04).
Et le Château Cos d'Estournel 1997 est actuellement à  â‚¬ 30 (au lieu de € 66,81).

Nous venons de redéguster ces 8 bordeaux, parmi les plus grands, du millésime 1997. Il n'y a acun doute: un Grand Vin de ce calibre reste grandiose, quel que soit le millésime.
Coincé entre des années plus prestigieuses, 1997 ne connaît pas le succès qu'il mérite pourtant. Il est vrai que, comparativement, son prix ne l'avantage pas. C'est pourquoi j'ai décidé de vous faire une offre exceptionnelle, qui rend presque accessoire la question du prix. A vous de juger. Mais attention : la quantité disponible est très limitée.

*****

Bon, c'est pas tout ça, mais faut que je file à  la banque.
A+
Didier

C'est effectivement dans le même ordre d'idées que le message transmis hier par Vincent concernant la vente en primeur du millésime 2001 sur Chateauonline. Quand je vous dis qu'on nous prend pour des cons...
Dans le même registre, la même grande surface fait des offres sur ses fonds de cave : "Dans cette liste de 'fonds de cave', vous trouverez des Grands Vins dont il ne nous reste plus que quelques caisses, voire... quelques bouteilles. Ces vins ne seront dès lors pas repris dans notre nouveau catalogue. C'est pourquoi nous vous les proposons maintenant à  des prix sacrifiés.
N'hésitez donc pas et réservez vite. Ces offres exceptionnelles ne sont évidemment valables que jusqu'à  épuisement de leur stock très limité (ou jusqu'au 31 janvier 2003)."
Je regarde donc attentivement et je tombe sur Almaviva 1998 à  23,5 Euros. J'ai failli leur téléphoner de suite pour commander ce vin, vu qu'il se vend habituellement autour de 50 Euros. En cliquant sur le lien pour avoir plus d'informations, je me rends alors compte qu'il s'agit de demi-bouteilles ! Sniff...

Luc

J'ai eu le même déboire Luc pour l'Almaviva...mais pour un demi-bouteille, les prix restent logiques, sans diminution notoire.

Pour les autres, j'ai quand même commandé un peu de Léoville Las Cases et je crois que je craquerai aussi pour Mouton-Rotschild, que la plupart des guides et revues (encore eux) reconnaissent comme bien pour le millésime.

Michel.

Almaviva, même combat!

Michel,
Le problème, c'est que tous ces vins sont relativement bien côtés dans les différents guides et revues.

Didier

Château Anthonic, cru bourgeois, bu hier, en magnum.

Ce château a déjà  été évoqué en plus ou moins bons termes pour le même millésime sous la rubrique "Poujeaux et Moulis".

Le format y est sûrement pour quelque chose, car le vin dégusté hier m'a laissé un bien meilleur souvenir que la dernière bouteille de 75 cl.

La robe est restée d'un beau pourpre, le nez développe des arômes de fruits mûrs et de boisé grillé. En bouche, le vin confirme l'approche précédente, se révèle souple mais de bonne complexité.
Je n'ai absolument pas retrouvé le côté asséchant constaté lors de la dernière dégustation en bouteille normale.

Michel.

Le Boscq 1997 St Estèphe

bu sur 3 jours

Robe rubis, nez de produits lactés très curieux, en se réchauffant passe par le cèdre, réglisse, fraise, petits fruits rouges et aboutit le 3 ème jour, sans la moindre trace d'oxydation, sur un bouquet plus caractéristique de Pessac Léognan que de St Estèphe...je viens de remettre mon nez sur le verre, exit Pessac Léognan, maintenant c'est du sous-bois/mousse et à  nouveau cèdre. Belle équilibre en bouche, acidité désaltérante et finale en proportion. Un vin élégant qu'il faut absolument carafer pour éviter ce festival du yaourt, même le corps gagne en équilibre et rondeur à  l'aération...

bref tout ceci est sympathique, mais il ne s'agit évidemment pas d'un grand vin. J'en avais commandé une caisse en primeurs en lisant qu'il était meilleur que Cos d'Estournel du même millésime...je vais donc soigneusement éviter de débourser qqs 70 euros pour Cos 97

Cordialement à  tous

Château Clémonet-Pichon, cru bourgeois, Haut-Médoc

belle robe pourpre sans évolution, nez de fruits rouges et noirs, notes dé boisé grillé et toasté; la bouche est à  l'identique, marquée par un boisé imposant mais de belle facture, développant de subtiles notes vannillées en finale.

Vin ayant atteint son amplitude pour quelques années encore (du moins je l'espère).

Michel.

Château Les Grands Maréchaux, Premières Côtes de Blaye.

Jamais entendu parler de cette propriété avant d'en acheter quelques bouteilles dans la braderie du Colruyt sur les 97 : 7,5 euros la bouteille, je ne me sens pas volé, au cas où le vin se serait révélé inintéressant.

Ce qui n'est pas le cas.

robe grenat soutenu sans trace d'évolution. Nez sur les fruits rouges et noirs bien mûrs, délicatement boisé. La bouche est ronde, souple et puissante tout à  la fois, portée par le fruité généreux; finale d'une belle densité, avec un léger retour du boisé fondu et enrobé en toute fin de bouche.

Un beau vin qui me fait contempler les Premières Côtes de Blaye d'un autre oeil.

Michel.

Vu chez le caviste Basin et Marot à  Ixelles, les Grands Maréchaux 99 à  13 euros et des poussières.

Bu ce soir, après une expérience en demi-teinte avec La Voulte Gasparets,

un Château Soudars, Haut-Médoc, cru bourgeois.

Belle robe pourpre, nez marqué par le cassis, le poivron bien mûr, un boisé intégré, la bouche confirme les impressions du nez; le vin est souple et rond, mais peu complexe (effet millésime ?), en phase d'apogée.

Un vrai plaisir d'avoir un vin rond en bouche après un vin qui s'est révélé dur.

Michel.

Lors du même repas, deux exemples opposés de "petits" Bordeaux de ce millésime:

Fourcas-Dupré 1997, un Listrac bu en famille dimanche soir.
Belle apparence rubis, lumineuse. Le nez est très avenant et très ouvert, mélange de fruits rouges gorgés de soleil avec un petit côté fumé - bois de santal finalement très élégant. En bouche, rien à  dire: c'est bien réparti entre le fruit et les tannins, beaucoup de chaleur en bouche et une belle longueur en final. Une belle surprise pour un vin sans prétention, mais diablement agréable à  boire maintenant en accompagnement d'un repas familial. 88/100.

Lamarque 1997 - Cru Bourgeois - Haut-Médoc
La robe est encore relativement foncée par rapport au Fourcas-Dupré. Le nez est sympa, fruits noirs (mûre) et floral. La bouche n'est malheureusement pas à  la hauteur: fermée et peu expressive sur le fruit avec un déséquilibre alcooleux préjudiciable et une pointe acide sur la langue. J'ai des doutes qu'il s'améliore significativement ces prochaines années. Bref: j'ai pas terminé mon verre... 80/100

Alain

(jjj)

Des bouteilles 1997 bues ces dernierès semaines découle le même constat d'échec : les vins ont perdu leur fruité si flatteur auparavant et il en reste une structure décharnée, et sèche, marquée par les tannins, sans aucun attrait :

valable pour la Tour de By (Médoc), Haut-Bergey (Pessac) et aussi dans la verticale lpv pour Cos d'Estournel (Saint-Estèphe).

Avez-vous connu des expériences récentes similaires ?

Michel.

Non, mais j'ai bu 1 bouteille de Faugères 97 la semaine passée, et le vin avait évolué de manière folle, passant d'un "bientôt prêt à  boire" à  "doit être bu". Le fruit avait disparu, laissant de suite la place a des arômes plus secondaires, voir tertiaires. Même la robe a commencé à  évoluer. Très beau vin mais à  évolution très rapide.

Ceci dit, je mets cela sur le compte des températures de cave ces 3 derniers mois plus que sur le vin lui-même (car j'ai un constat similaire sur des Bordeaux 96).

Clos de l'Oratoire 97 échappe sans doute à  ce constat, bien qu'il soit très évolué par rapport à  son jeune âge...je serais curieux d'avoir l'avis de qqn sur Pavie Macquin dans ce millésime

Bu encore récemment : Quinault l'Enclos 97.

Toujours splendide ! Ce vin a évolué à  une vitesse folle, mais, maintenant depuis 2 ans, il est arrivé à  un plateau de maturité qu'il semble pouvoir maintenir pour plusiseurs années encore.

Didier

(bbb)

A contrario de ce qui précède, bu ce soir un Château Beaumont, cru bourgeois de Haut-Médoc que l'on trouve facilement en GD.

Le bouchon est splendide, à  peine marqué sur un ou deux millimètres en contact avec le vin.
La robe est pourpre dense sans évolution; peut-être un peu moins brillante que par le passé.
Le nez exhale de superbes notes de cassis mûr avec de légère notes de réduction (comme dit Claudius).
La bouche est à  l'identique, souple, ronde, veloutée, presque soyeuse. Finale moyenne....Bien sûr c'est un vin sans détour, peu complexe et d'acidité basse mais il offre le même plaisir qu'il y a deux ou trois ans.

Michel.

Château Andron-Blanquet, cru bourgeois - Saint-Estèphe.

Lorsque j'ai employé le moteur de recherche pour savoir s'il existait quelque chose sur ce domaine, la réponse fut négative. En indiquant seulement "millésime 1997", la réponse pour tous les forums fut de 952 messages et pour Bordeaux seul de plus de 450 !!!!

Andron-Blanquet est produit par la même équipe que Cos Labory, mais ne vaut sans doute pas qu'on lui ouvre une rubrique particulière.

Bu hier midi avec quelques charcuteries, un 1997.

Robe grenat pourpre quelque peu évoluée, plutôt mate. Un nez présentant un ensemble de fruits rouges et noirs agréables, légèrement boisé. Une bouche plutôt monolithique, sans grand attrait, finale relativement courte.

Un vin somme toute peu attrayant, du moins dans ce milésime 97.

Michel.

Michel,

Effectivement, ton compte rendu doit être le premier sur Adron-Blanquet.

Je n'ai pas bu ce vin après le millésime 90, ta note montre qu'i n'a pas dû beaucoup progresser.

Je garde le souvenir d'un Saint-Estèphe décevant, à  mon avis, surtout en 85, 86 et 90.
Après ces trois expériences très peu satisfaisantes, je n'ai plus acheté cette bouteille.

Le vignoble est pourtant bien situé, près de Cos d'Estournel et de Lafite...

Amitiés,
Thierry

J'ai bu ce week-end un Lagrange 1997 (Saint Julien) ouvert par un de mes amis et j'ai été très agréablement impressionné. Que Lagrange pût être bon, je n'en ai jamais douté, l'ayant déjà  apprécié par ailleurs, mais qu'en ce millésime décrié, il se présente avec de tels atouts ne laisse pas de m'émouvoir. Epais, il se mange plus qu'il ne se boit. Sombre, profond, velouté, moyennement long, il offre un réel plaisir et, même s'il est inférieur à  son aîné d'un an, il présente l'avantage de pouvoir être bu aujourd'hui. Je suis convaincu qu'à  part les Léoville et le Ducru-Beaucaillou, ils devraient être peu à  Saint Julien à  le devancer dans une dégustation.
Cordialement,
Jean-Claude

J'ai aussi un souvenir ému d'un Lagrange 97 dégusté au restaurant "La Table du Lavoir" à  Martillac, dans le domaine du Château Smith haut Lafitte. en mars de cette année. Un vin d'une grande finesse, d'une belle complexité avec des tannins soyeux et une souplesse étonnante. L'élégance de ce 97 m'avait marqué.