Depuis 2004, Rouge Gorge est un 100% pineau d'aunis.

Merci, Philippe, pour cette information !

P'titPhilou écrivait:

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> Depuis 2004, Rouge Gorge est un 100% pineau
> d'aunis.

ET en 2002?

Domaine de Montrieux, « Verre des poètes », Coteaux du Vendômois, 2006. Emile HEREDIA

Robe brillante rouge pivoine, plutôt colorée pour le cépage.
Nez profond, dense, vineux sur les fruits noirs, cerise burlat, mûres, et aussi la groseille à maquereaux pour le côté acidulé. A l’aération apparaissent de belles notes végétales sauvages (ronces et menthe poivrée) et un intense registre floral (roses rouges de jardin).
En bouche, le vin est protégé par un perlant marqué mais qui s’estompe à l’aération. Ce perlant dynamise aussi le vin doté d’un très beau jus naturel préservé de tout habillage et sophistication.
Le vin est structuré voire large d’épaules encore aujourd’hui mais sa puissance ne concède rien à la finesse. La bouche digeste et vive s’harmonise autour du registre végétal-épicé. En bouche et en rétro-olfaction les notes de tête sauvages (mûres, ronces, menthol) dominent un doux fond épicé poivré. Très beau vin qui va au delà du vin de soif et qui dépasse la singulière expression d’un cépage renaissant pour devenir vin de table au sens noble du terme. A garder et….à carafer !
Un millésime jugé supérieur à 2005 par Emile HEREDIA qui voit là peut être sa plus belle réalisation en verre des poètes.

Vin de France Domaine des Dimanches Emile Hérédia
[size=x-small]Cinsault 100%. Bu à l’aveugle[/size].
Nez poivré, de framboise qui me fait penser à une mondeuse.
La bouche possède un joli fruit croquant, c’est plutôt rond, très poivré avec un peu de volatile et une touche de sucrosité. Longueur finale correcte. Un bon vin de soif et une expression singulière du cinsault. Bien +.

Domaine des dimanches, Vin de France Emile Hérédia

Une très jolie découverte que ce vin plutôt déroutant.

La robe est quasi noire !
Le nez est très puissant, sur de fortes notes poivrées et réglissées qui rappellent le pineau d'aunis ou la mondeuse mais avec un côté sudiste évident.
Impossible à situer à l'aveugle !
La bouche est solaire, juteuse mais marquée par une pointe de sucrosité un peu gênante pour moi.
L'ensemble frise avec le trop mais sait rester cohérent en bouche. J'ai trouvé la finale très jolie.
Un bon vin qui devrait faire un compagnon parfait pour les barbecues estivaux !

bonsoir,
J'envisage d'aller visiter ce domaine dans 15 jours:
plusieurs questions. Je ne trouve pas le site internet de ce domaine. En existe t-il un?
Quels sont les prix des vins proposés par ce domaine (ce n'est pas pour moi mais la personne qui m'accompagne est un peu auvergnate).
Quels sont les vins à privilégier?
Que pensez vous de l'accueil au domaine?

Dans l'attente de vos réponses

benjamin

www.domainemontrieux...

merci beaucoup pour ta réponse Oliv.
Malheureusement le site ne fonctionne pas.

Benjamin

Domaine de Montrieux, Coteaux du Vendômois, 2005

La robe est or clair.
Le nez est intense et montre une belle complexité tout en restant classique pour un chenin : floral (tilleul), fruité (fruits jaunes), avec une pointe miellée.
Après une attaque perlante, la bouche se développe sur une finesse cristalline malgré le sucre résiduel. Belle longueur et superbe équilibre.
Le léger manque d'ampleur lui a été apporté par le plat (superbement préparé par Anne !) : sur des rouleaux de boeuf aux herbes asiatiques (menthe, coriandre, tito, basilic chinois) le vin est complètement relancé et gagne en volume. 16,5 / 20, notamment grace à l'accord.

Jean-Loup

PS : j'ai eu l'occasion de rencontrer Emile Hérédia dans un mini salon il y a quelques mois. Un personnage haut en couleurs et de conviction!

Domaine de Montrieux, Verre des poètes 2010
Véritable petite gourmandise avec quelques notes végétales. Pas très complexe mais plaisir immédiat assuré.

Au Ten Bells à New York, Excellente adresse à visiter d'urgence.
5 à 7 avec spécial sur les huîtres, délicieuses et fraîches, 1.25$ pièce.

Le Pineau d'aunis met toujours un peu de temps à se révéler. 2010 c'est quand même super jeune pour ces vignes de plus d'un siècle et qui ont failli passer l'arme à gauche grâce à un céréalier qui a balancé un herbicide par grand vent. 2010 est le millésime du renouveau car 2008 et 2009 ont été quasi inexistants

Un rouge pétillant et au sucre résiduel prégnant, n'ayant comme appellation que celle de Vin de Table (mais Emile Heredia ne s'en embarasse pas) : Boisson Rouge

La robe montre une couleur peu soutenue et de très nombreuses bulles.
Au nez les fruits rouges explosent (framboise surtout) avec des épices bien présentes.
En bouche les bulles et les sucres sont très (trop ?) présents. Les épices prennent le dessus sur un fruité qui reste appréciable.
Le fraisier qui l'accompagne est comme un poisson rouge dans l'eau >

Domaine de Montrieux - Coteaux du Vendômois - 2008 -
100% chenin

Vin marqué par l'évolution, très belle robe vieil or, bu à l'aveugle(bouteille cachée), j'ose à peine l'écrire, nous avons pensé Jura !

Nous étions loin du chenin, mais peu importe, dans cette surprise totale j'ai surtout relevé l'ampleur du fruité de l'abricot, de la sultanine, de la compote de pommes et de coings. L'harmonie de ces saveurs est remarquable, sans faille. La persistance en bouche reste de toute beauté, avec cette fine acidité qui soutient le vin.

Je ne sais pas si mon compte rendu est le reflet de ce que Emile Héredia pensait faire au départ avec cette cuvée. Au final, nous sommes trois à apprécier grandement cette bouteille dans ses atours vieillis.

A noter qu'une deuxième bouteille, aux caractéristiques identiques, a réalisé l'union parfaite avec une choucroute aux poissons.

CR:Bu lors d'un salon.

Domaine de Montrieux - Coteaux du Vendômois Les Coutis 2009
Le nez montre un vin au fruité plutôt mûr.
La bouche est un peu sucré avec des fruits jaunes, c'est mûr avec un peu de miel et sur un équilibre demi sec. C'est assez gourmand, ample et assez typé.

Domaine de Montrieux - Coteaux du Vendômois Les Coutis 2011
Le nez est iodé à fond avec des notes végétales.
La bouche est grasse et riche avec une sensation de sucres résiduels qui apporte de la gourmandise. Il y a une très longue finale très iodée et fumée avec de la fraicheur.
C'est un vin complètement bizaroïde mais qui peut faire des accords culinaires détonnants.
C'est arôme iodé serait du à une récolte juste après la pluie.

Domaine de Montrieux - Coteaux du Vendômois - 2008 -
[size=small]100% chenin[/size]

Mon épouse " Ce vin est divin, un Jura ? ! " [size=x-small](pour elle bue, à l'aveugle...)[/size]

Tout est dit, cette bouteille non seulement superbe pour elle-même, a relevé au plus haut niveau un simple ragoût de veau, champignons des bois, fignolé au Gros Plant et à la crème.

Le paradis sur terre !

Quand ton épouse évoque le Jura, cela voulait dire qu'il avait un côté oxydatif ? A priori, ce n'est pas voulu par le producteur.

Oui Eric il a un petit côté oxydatif, tout petit, comme son mini-poil perlant.

Là, verre en main, je ressens en bouche, un confit fruits jaunes, coing, pomme, noisette, avec ce léger nuage oxydatif qui peut même évoquer en finale un...calva ! C'est un vin très complexe, à l'image de sa robe vieil or. Je peine à être plus précis, et mon expérience est courte avec ce vin. Ce n'est que ma troisième bouteille, avec cependant une belle homogénéité partagée entre les trois.

A priori, ce n'est pas voulu par le producteur.
...je pense que oui, relis mon message un peu plus haut, mais est-ce du à une évolution particulière dans ma cave ?

Je pense qu'il évolue (positivement) assez vite, car il n'est pas beaucoup protégé. Mais j'ai bu 2010 à deux reprises : ils ne fait pas "jurassien".

Et le 2007 non plus, peut etre la plus grande reussite de blanc chez ce vigneron

Domaine de Montrieux - Coteaux du Vendômois - 2008 -
[size=small]100% chenin[/size]

Ce chenin ne vire pas d'un poil, c'est toujours très bon. Il a eu l'honneur de clore la saison des asperges d'Alsace, ce fut l'accord parfait !

Amusant, Jean-Marie ...

Avec les asperges, je choisis soit un pinot gris d'Alsace soir un chenin.

Amusant que tu n'aies pas choisi la solution de ta région !

Jean-Loup

je te confirme que Boisson rouge est un Gamay !

Merci Eric pour ta confirmation, un peu plus d'un an après ...

En fait je ne doutais pas de mon caviste mais de mon palais !

Jean-Loup

Pas de mention de millésime sur l'étiquette. Vin de pays issu d'une parcelle préphyloxérique d'Aunis.
Bu avec escalope de veau pané.
Couleur rouge claire et nez poivré. Fruits rouges en bouche et épices. Une certaine acidité dénotant peut-être un cépage mettant du temps pour arriver à maturité ?
Vin original et somme toute très agréable.

Pas de mention de millésime sur l'étiquette. Vin de pays issu d'une parcelle préphyloxérique d'Aunis.

Peut être 2008.J'ai la même à la maison

bonjour,

les Coutils, c'est un peu le vin mystère: peu d'infos sur le web, d'après le caviste de Au Gré du Vin à Lille, c'est Emile Heredia qui s'occupe des vignes et qui fait le vin, mais le domaine ne lui appartient pas (SARL Pente des Coutils, à Naveil, 41).

dégustation en direct, je viens de déboucher la bouteille qui sort du frigo.
1er nez très salin, marin, jus de coquillage (je viens de faire ouvrir des coques, c'est exactement ça!)
en bouche on retrouve le même ordre de saveur: c'est iodé, marin, salin. une acidité vive mais pas tranchante excite les papilles. il y a quelque chose de floral aussi, de végétal. Comme si on se promenait au milieu des marais salants de Guérande. ça se termine sur de beaux amers et un légers perlant.
c'est totalement déroutant pour moi, mais ça me plait!

edit après le repas...

dos de cabillaud rôti avec une pointe de curry, andouille de Guémené, coques, crevettes grises, épinards (surgelés) et jus crémé. (c'était de la bombe, je me jette des fleurs).
super accord avec le vin qui n'a pas fondamentalement changé, sauf peut-être une nuance plus fruitée/ miellée (au pif: orange confite) avec toujours ce côté coquille d'huitre qui me plait beaucoup. le perlant a vite disparu.
il reste une demie bouteille.

pas de changement notable ce soir, de toutes façons mes papilles sont anesthésiées par un plat de crevettes trop salé.

j'aime beaucoup ce vin qui pourrait ressembler au croisement d'un Muscadet et d'un Jasnières, j'en reprendrai. Décidément les vins d'Emile Heredia ont le don d'attiser ma curiosité.

Jean Loup Guerrin écrit: Avec les asperges, je choisis soit un pinot gris d'Alsace soir un chenin.
Amusant que tu n'aies pas choisi la solution de ta région !

Avec beaucoup de retard, je précise que mon vin de prédilection pour accompagner les asperges, reste le Muscat sec d'Alsace. Parmi mes préférés, je privilégie les millésimes anciens de G. Lorentz, GC Altenberg, d'authentiques pépites !
Ceci dit, le romorantin Cour Cheverny est également un partenaire de choix.

J'arrête, je pense être hors sujet...

anosmic écrivait ci-dessus, en juin 2013 :

Pas de mention de millésime sur l'étiquette. Vin de pays issu d'une parcelle préphyloxérique d'Aunis.
Bu avec escalope de veau pané.
Couleur rouge claire et nez poivré. Fruits rouges en bouche et épices. Une certaine acidité dénotant peut-être un cépage mettant du temps pour arriver à maturité ?
Vin original et somme toute très agréable.

Ma bouteille est du 2010 d'après mon caviste : Emile Heredia, Verre des poètes, Vin de France

Je suis d'accord sur toute la ligne avec anosmic. Je dirais toutefois : original, mais archétype du bon Pineau d'Aunis.
Cela se boit tout seul. Bien +

Jean-Loup

Emile Hérédia, Le Verre des Poètes, Vin de France, 2010

2ème bouteille après celle bue ci-dessus.
Des vignes de 130 ans de pineau d’Aunis !
La robe est claire, aux beaux reflets orangés.
Le nez intense dévoile des arômes poivrés, bien sûr, mais aussi des fruits rouges et de l’orange sanguine.
L’attaque est ronde, la bouche est toujours sur le poivre, la finale fait ressortir des tanins assez anguleux.
Un pineau d’Aunis racé, qui est loin d’avoir fait l’unanimité des dégustateurs mais qui m’a plu.
Bien

Jean-Loup