Château Princé Coteaux de l'Aubance 2006

De passage à Auchan, tiens un bac de bouteilles soldées à -30%; parmi celles-ci il y a celle-là, une étiquette engageante, sobre, où il est écrit "Grand Terroir", 2006 est l'année de naissance de ma fille, une étiquette "Médaille d'Or" (Paris 2008), le tout pour 6,90. Allez on tente.

Je ne connaissais pas du tout cette appellation, et pensais avoir affaire à un chenin sec. Donc surprise en lisant la contre-étiquette, c'est un liquoreux. Après une semaine de repos en cave, je l'ouvre pour un apéritif.

Verdict :

Le premier nez, juste à l'ouverture, est peu engageant, chimique, mais il s'arrange assez vite, le vin se met en place, s'ouvre et devient précis, pour offrir de beaux arômes d'écorce d'orange, de mandarine, et surtout d'abricot. On va retrouver tout cela en bouche, surtout l'abricot encore une fois. Hélas cette belle sensation fruité est gâchée par une sensation, au nez comme en bouche, de sucre non naturel, c'est-à-dire ne provenant pas du raisin. Cela a d'ailleurs été mon premier sentiment, à la première gorgée, d'avoir mis en bouche une cuillère de sucre blanc, avant que le vin ne s'ouvre. Et c'est vraiment dommage, car ce vin n'est pas dénué de fraîcheur, voir même bien équilibré entre sucrosité, fraîcheur et une pointe d'amertume, mais ce sentiment d'ajout de sucre gâche le plaisir du fruit et de l'équilibre.

Peut-être que quelques années de bouteilles supplémentaires aurait permis au sucre de se fondre et s'intégrer au vin ? Demain, de mission courses à Auchan, s'il reste une bouteille je prends et la ferais attendre un bon moment en cave.

Olivier