bon avant que vous ne pétiez un plomb et pour vous faire patienter, j'ai regouté 4 vins que j'ai rembarqués avant qu'ils ne finissent leur carrière lamentablement au fond d'un évier glauque, je préfère largement qu'ils finissent au fond de mon gosier
et bah de très bonnes surprises, pour le moins X(

je commence par :

Comme à Cayenne 2006 saint-chinian :

à noter un nez ouvert sur les fruits rouges et noirs, poivré et épicé. la bouche ou les épices ressortent fortement, un, bel équilibre, une impression légèrement terreuse en milieu de bouche, il n'en est pas moins gourmand et onctueux, un vin de plaisir, avec cependant une petite longueur mais agréable tout de même très bien !


le suivant est :
Fons Sanatis "senescal" l'art amont (2005) vin de table (100% aramont) : pour être honnête faut être une sacrée bande de crétins pour mettre un si beau vin dans la même catégorie des merdes en bouteilles de plastique !!!
la robe est rubis clair légèrement frangée d'orange

incroyable !!! le nez est très puissant et original sur les épices douces qui n'est pas sans me rappeler la cuvée "sylvie" 2002 de chez terre inconnue, les fruits noirs, le caramel, le goudron (léger) et la réglisse d'une jolie complexité
la bouche possède un équilibre totalement différent de ceux que je connaissais jusqu'alors avec un gros côté réglissé qui ne s'estompera pas du début à la fin, c'est fondu, harmonieux, super-bon ! d'un équilibre une fois passée la surprise magnifique, une très belle longueur et une légère amertume en fin de bouche, sera t'il encore meilleur dans 2/3 ans ??? je le pense très bien+


encore un ??? allez zou !!!

domaine Clavel "copa santa" 2004 coteaux du languedoc "terroir de la majanelle" :
la robe est d'un rubis assez sombre, les larmes sont denses et rapides


le nez est sur les fruits noirs et les épices douces, la réglisse et une touche surprenante mentholée...
la bouche possède un équilibre superbe, le milieu de bouche est dense et plein, sans aucune sensation soit de creux soit de sensation terreuse, il est gourmand avec son côté réglissé et sa touche mentholée, gras onctueux, la finale est moyenne avec un retour légèrement réglissé bien+


le suivant et dernier est celui qui m'a le moins plu :
domaine de la prose "les cadières" 2006 coteaux du languedoc saint-georges d'orques :
la couleur est d'un rubis très foncé/violine voire presque noire au milieu, les larmes sont denses et lentes

le nez est peu expressif sur le café, le caramel, la réglisse, une touche fumée (élevage ???) un léger côté viandox qui persiste même le soir
la bouche est très/trop puissante, tannioque et même dissociée avec un boisé amer, nettement réglissé, avec l'impression d'une extraction poussée voire forcée, un vin pas mauvais mais doté d'une buvabilité limitée et sans génie, de longueur moyenne qui plus est assez bien+ car il s'améliorera peut-être avec le temps...


la suite dès que je reçois la listen de notre cher et tendre lolo lalouette ....

Fred, merci pour tes secondes impressions.

Nous avons dégusté quatre blancs,
puis, une verticale que notre cher ami Eric nous avait concocté
et enfin, différents vins du Languedoc, il a été décidé de ne pas mettre d'ordre de service, pour laisser le hasard faire.

Voici la liste des vins dégustés:
1. VdP des Coteaux du Libron, domaine des 1000 roses, Carignan blanc, 2006.
2. Coteaux du Languedoc, Chateau de Cazeneuve Blanc, 2005.
3. Coteaux du Languedoc, Montcalmés blanc, 2005.
4. Coteaux du Languedoc, Château Saint Martin de la Garrigue, 2001.

5. Saint-Chinian, Les Sigillaires, 2000, Dom Moulinier.
6. Saint-Chinian, Les Sigillaires, 1999, Dom Moulinier.
7. Saint-Chinian, Les Sigillaires, 1996, Dom Moulinier.
8. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 2000, Dom Moulinier.
9. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1999, Dom Moulinier.
10. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1998, Dom Moulinier.
11. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1996, Dom Moulinier.
12. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1995, Dom Moulinier.
13. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1994, Dom Moulinier.
14. Faugères, Jadis, 2004, Dom Léon Barral.
15. Coteaux du Languedoc, Montcalmès, 2004.
16. Coteaux du Languedoc, Les Cadières, 2006, Dom de la Prose, B Mortillet.
17. Coteaux du Languedoc, Copa Santa, 2004, Dom Clavel.
18. VdP de l'Hérault, Mas Daumas Gassac 2000.
19. VdP de l'Hérault, Mas Daumas Gassac 1995.
20. VdP du Gard, Roc d’Anglade, 2004, R Pédréno.
21. VdP de l'Hérault, Senescal l'Art Amont, 2005, Dom Fons Sanatis, B. Braujou.
22. Saint-Chinian, Comme à Cayenne, 2006, M Guiraud.
23. VdP d’Oc, Déesse, Dom Fenoll, 2005.
24. Vin de Table, Los Abuelos, 2004, Robert Creus.
25. Coteaux du Languedoc, Prieuré Saint Jean de Bébian, 2002.
26. VdP ?, mourvèdre, 2004 Dom de Siméoni.
27. Faugères, cuvée Magnoux, 2003 Dom Saint-Antonin.

28. Coteaux du Layon, Clos du Pavillon, 1998, P Delesvaux.
29. Coteaux du Layon, La Passion, 2002, Dom de Juchepie.

Certaines belles étiquettes ont eu du mal... alors que d'autres se sont révélées. suspens...
Dès notre retour à la maison, je rédigerai mes CRs.

Merci encore à Eric pour la verticale du domaine du Moulinier, et à tous pour votre participation, votre bonne humeur, et vos apports.
A bientôt, l'Alsace se profile...

Quelle santé les amis ! J'ai hâte de lire vos commentaires sur quelques vins.

Je ne savais pas que Juchepie et Delesvaux avaient des vignes dans le Languedoc Laurent, t'es incorrigible

Quelle série !
Je serai curieux de lire vos cr sur le domaine Moulinier ...
Salutations vineuses,

Christophe

Gildas, sur le coups je ne suis pas seul, Niko avait lui aussi une généreuse attention pour nos amis.

Les milles roses, Fons Sanatis, Comme à Cayenne.... Y aurait pas quelqu'un qui ferait des achats à Vins Etonnants (qui vend ces 3 vins que je connais bien et que j'apprécie)?

Eric tu as bon pour les deux premiers. Notre ami Philippe a rendu visite à Eric Reppert.
Le troisième a été acheté à Tours.

en tout cas un grand merci à laurent et à cécile pour leur organisation, nickel comme d'hab'
mes impressions vont suivre avec de grosses déceptions pour certaines grosses étiquettes, comme dit lolo balayées comme un fétus de paille par des illustres inconnus( tiens elle est pas mal celle-là !!!)
-D

En tous cas série impressionnante. Bravo !!

J'attends moi aussi les CRs avec impatiences (j'aime bien cazeneuve et roc d'anglade mais ne les ai pas bu dans ces millésimes alors ?).

Arnaud.

"" il a été décidé de ne pas mettre d'ordre de service, pour laisser le hasard faire.""

Nous avons encore constaté dernièrement l'importance de l'ordre de service....et nous n'avions pas 30 vins .Je me serais bien contenté de la ""petite " dégustation des vins du domaine Moulinier .

Je n'avais pas bien lu laurent et suis assez d'accord avec jean luc: on se prend bcp la tête sur l'organisation de cet ordre lors des rencontres LPV PACA (y a qu'à voir le dernier fil ). Mais est il possible de faire un ordre simple et cohérent sur 30 Vins ??? J'ai du mal à répondre à cette question ...

Arnaud.

Belle série !
Je me réjouis de voir les CR.

Olivier

CR:tout d'abord un grand merci à laurent lalouette pour son organisation et sa générosité, à éric pour sa verticale du domaine des mouliniers qui était une première pour moi, et à tous pour votre accueil chaleureux

bon tout d'abord, le temps est aussi mauvais qu'en normandie :


et puis cette fameuse "sortie 32" qui a fait couler des gouttes de sueur à l'ami oliv:D, même si la DDE a bien fait les choses en refaisant le bitume :


ah tiens ! le relais de sains

bon ça paye pas de mine de l'extérieur mais l'intérieur est charmant :


et là je trouve une bande s'assoiffés en plein boulot, ils devaient avoir peur de manquer :



la dernière c'est l'ami laurent (chinbourg) en pleine bagarre avec une bouteille qui n'a pas décidé de se laisser faire (il aura le dernier mot je vous rassure...)

la table est bien belle, même vide de ses futurs occupants :

quel accueil !!!
la table finit par se remplir un p'tieu :


bon allez assez de blabla, place aux choses sérieuses...
lolo nous annonce 24 vins, il nous avait pas dit qu'il y aurait des intérêts... donc 29 finalement...

on commence par les blancs (4)

vin numéro 1 : le nez fait ressortir une impression d'envoutement tellement il est puissant et de toute évidence un poil trop chaud, après l'avoir regouté à bonne température, il s'avère très floral, avec une bouche qui possède une très belle fraicheur, un joli équilibre, une belle ampleur, un très beau gras, avec une belle longueur qui nous dévoile un léger côté salin bien+
c'est un domaine des 1000 roses 2006 vin de pays des coteaux du libron 100% carignan blanc .


le second présente un nez très floral et une fugace petite note anisée, la bouche est à l'unisson avec un équilibre de bon aloi, très tendu, salin, agréable, assez long en bouche avec une grosse salinité en finale, je ne suis pas conquis assez bien .
c'est un domaine de montcalmès 2005 coteaux du languedoc blanc


le suivant a un nez presque inexpressif à part de vagues notes de grillé et un manque de fraicheur certain, la boucheprésente un vin assez tendu, avec une impression de CO2 résiduel, assez puissant, présentant une acidité trop forte à mon gout, mais manquant de fraicheur aromatique, y'a trop de bois à mon gout, assez agréable, une bonne longueur légèrement saline, en bref je ne suis pas convaincu par ce chateau de cazeneuve 2005 coteaux du languedoc blanc


le vin suivant présente un nez très vanillé et une couleur très évoluée, en bouche il est ample mais doté d'un boisé grillé très excessif par rapport à la matière qu'il nous propose, il reste sympa, mais manque de tout. il n'y a pas de défaut majeur à part le très net excès de bois (ce qui est déja pas mal) mais l'impression d'un vin maquillé très vulgairement ce qui a poussé oliv à nous sortir une expression qui sera cultissime à n'en pas douter : "vin de castor" excellent !!! (l'expression) pour le vin c'est très moyen à BOF
c'est un chateau saint-martin de la garrigue 2001 coteaux du languedoc blanc picpoul de pinet... mouaih ???


nous allons donc passer aux rouges...

l'ami éric (galinsky) nous a donc concocté une (plutot 2 car 2 cuvées) verticales du domaine moulinier

le premier présenté possède un nez un peu viandox au départ, avec des épices douces, les larmes sont denses. la bouche donne un équilibre et une maturité tout à fait bons, il est fondu et assez harmonieux, avec un léger côté terreux qui ressort en finale, il semble gentiment évolué mais pas excessivement et reste agréable même si je suis pas emballé plus que ça bien !
c'est une "les sigillaires" 2000 coteaux du languedoc


le suivant possède un nez rappelant les fruits noirs compotés, la bouche présente un bon équilibre malgré des tanins encore présents et une longueur acceptable sans plus assez bien
c'est un 99


celui qui suit est parfaitement... beurk !!! un nez de basse-cour mêlant des fiente's de poules macérées et des relents d'égout.. même moi qui ai bu pas mal de tord boyaux, j'hésite fortzement à mettre le liquide à mes lèvres, en bouche c'est très acide, mort, franchement imbuvable, tout porte à croire que la bouteille est défectueuse, dommage...
c'était un sigillaires 96...


le suivant nous présente une couleur noire comme de l'encre ou de l'huile de vidange, sans trace d'évolution, profonde... le nez présente un boisé encore bien présent, des notes de prune, de confiture de fruits à noyaux, de moka, de chocolat
en bouche le vin se révèle surpuissant avec une très grosse matière infusée dans un boisé trop présent et agressif, c'est très tape-à-l'oeil, compact et beaucoup trop concentré, très dur en bouche, il sera difficile de passer derrière et nos papilles en prennent plein les gencives... (dents toutes noires)une déception en l'état mais à revoir s'il s'harmonise dans le temps, c'est pourquoi j'ai mis bien+ à revoir...
c'est un "terrasses grillées" 2000 issu sans surprise d'un terroir vraisemblablement très chaud comme semble l'indiquer son nom, toujours du domaine moulinier


le suivant est très marqué par les fruits noirs à l'alcool (prune, pruneaux), il est boisé (moins que le 2000 cependant, bien moins puissant aussi, plus buvable, bien mûr sans excès, qui finit cependant un poil sec bien
c'est un 99


le suivant présente un nez dans le même registre que ses 2 petits frères précédents, des tanins réglissés, avec un début d'évolution bienvenue, un bon équilibre et une bien belle longueur, il n'est pas transcendant mais intéressant bien+
c'est un 98


oulà, on sent que ce 96 possède un lien de parenté avec le sigillaire de la même année, même s'il est encore buvable !!! en effet on a franchement l'impresion que les poules se sont lachées dans le verre une fois de plus, il y a en plus en boiuche l'alcool dominant, un vin étrange certes buvable, mais sans grande qualité qui tourne bizarre, y aurait-il eu un problème en 96 ??? aux 2 échantillons présenbtés, on peut se poser la question très BOF

celui qui suit est nettement mieux, loin s'en faut ! issu à 95% au moins de syrah, il est doté d'un nez sur les fruits noirs à noyaux, une belle fraicheur, légèrement chocolaté, avec un très bel équilibre, harmonieux, et une looongue finale avec une très légère sécheresse cependant, mais c'est un très beau vin très bien+
c'est un 95 bravo !


le 94 qui suit est le premier millésime de cette cuvée issue d'un 100% syrah inavoué (dixit éric), le nez est sur les fruits noirs à l'alcool, plus fondu que les précédents, bien buvable et d'une jolie ampleur, avec en plus une belle longueur qui fait durer le plaisir bien+
, j'avoue avoir aimé surtout quand on sait qu'il est issu d'un millésime particulièrement difficile !


que conclure de cette double verticale ??? qu'il faut laisser du temps au 2000 qui semble pour l'heure too much, que le 96 semble avoir eu un problème, et que le 94 et 95 sont très réussis
merci éric !!

on continue donc avec

un vin présentant un nez très minéral (surprenant d'ailleurs) sur du caillou léché (pierre à fusil), une belle fraicheur, très aérien, légèrement compoté mais sans aucun excès
la bouche est splendide même si la matière est assez légère. il n'en est pas moins agréable, très buvable, présentant une bien belle acidité qui relève la petite matière, une belle maturité, j'ai beaucoup aimé même si ce ne fût pas le cas de tout le monde bien
léon barral 2004 "jadis" faugères


le suivant présente un nez sur la café otrréfié, la compote de fruits rouges, la violette (ça pinote ???) une légère note minérale , la matière est légère, un peu fluide tout de même, même s'il est doté d'une jolie finesse, belle harmonie, avec une belle finale un peu fuyante tout de même bien+
c'est un domaine de montcalmes 2004 coteaux du languedoc


on passe à un vin présentant un nez nettement chocolaté et de belle maturité, qui a du être carafé du à la présence de CO2 résiduelle (rien de rédhibitoire cependant), la bouche présente une belle concentration, une belle maturité, une certaine finesse même si la finale, persistante, présente une petite note amère gênante bien sans plus
c'est un domaine de la prose "les cadières" 2006 coteaux du languedoc saint-georges d'orques


on continue avec un vin présentant un nez pas très net à l'ouverture, un bon équilibre en bouche, mais beaucoup de tanins qui méritent d'être attendus pour s'arrondir, en l'état il est assez dur, austère et court en bouche
c'est un domaine Clavel "copasanta" 2004 coteaux du languedoc "terroir de la mejanelle"
à noter que 180 kilomètres de voiture et 8 heures d'aération lui ont fait le plus grand bien (voir le commentaire du soir !!!)


le suivant présente une note terreuse assez nette au nez, avec des notes de mûre (en cherchant bien, une certaine finesse, un boisé léger, en bouche le vin pinote presque, est franchement fluide et le manque de matière est criant, avec cependant un retour minéral (schiste ???), il est agréable mais léger et avec un manque de longueur flagrant assez bien sans plus
ô surprise !!! c'est un Mas de Daumas Gassac 2000 vin de pays de l'hérault... je suis décidément hermétique à ce style (si c'en est réellement un !!! que vais-je faire de mon 2005 ???) plus qu'une déception, une confirmation...


celui qui suit semble bien fatigué avec sa robe très claire, le nez est muet come une carpe même si en cherchant longtemps on trouve une vague impression de mûre (le fruit) mais que l'alcool !!!
la bouche confirme le nez, l'alcool est brûlant, il est très fluide, tannique et mordant mais sans rien du tout derrière, la finale est inexistante et fuyante, c'est très nettement en déclin
ô re-surprise !!! c'est un Mas de Daumas Gassac 1995 vin de pays de l'hérault... au vu du prix c'est sans commentaire (voir celui mis dans la catégorie adéquate)


on continue avec un vin au nez de cassis, encore jeune et de belle maturité, et une petite note réglissée, la bouche se présente comme agréable malgré un boisé amer et un petit creux en milieu de bouche, la finale est assez courte avec néanmoins un retour réglissé qui la prolonge un ptieu bien à revoir
c'est un Roc d'Anglade 2004 vin de pays du gard


le suivant présente un nez très mûr et très puissant sur la réglisse, les fruits noirs, la bouche est assez puissante et fait sentir un vin très jeune, je pense à un carignan ou grenache par son côté très réglissé que l'on retrouve à toutes les étapes, l'équilibre est surprenant, la matière est très belle, alliant puissance et finesse, la longueur est très belle avec un très beau retour réglissée et minéral non défini (pas trouvé ce à quoi on pouvait avoir affaire...) bien+ à revoir après une longue aération ou dans le temps
c'est un 100% aramont, cépage rare, domaine Fons sanatis "senescal" (2005) l'art amont vin de table


celui qui suit présente une très belle fraicheur au nez et donne l'impression de jus de fruit macéré, la bouche est très nette et précise et uniquement sur le fruit, gourmand et gouleyant, agréable, une vraie bombe de fruit, l'équilibre se cherche encore un peu mais c'est une friandise en bouche très bien-
c'est un domaine M Guiraud 2006 "comme à cayenne" saint-chinian


le suivant présente un nez sur une légère réglisse et le minéral (schistes), alliant une maturité de fruits très juste et une fraicheur de très bon aloi, la bouche est d'un très bon équilibre, il est agréable, super-buvable et doté d'une assez bonne longueur, bien+
c'est un domaine DS Fenoll "déesse" 2005 vin de pays d'oc et je suis d'autant plus content qu'il soit si bien sorti que c'est moi qui l'ai amené... pour avoir ce vin vous devrez débourser la folle somme de 6,50 euros... de quoi faire réfléchir de l'intérêt d'acheter des étiquettes...


nous continuons avec un vin qui s'est relativement mal gouté à l'ouverture, je ne vais donc vous donner que mes impressions quand je l'ai regouté après plusieurs heures d'aération :
la couleur semble de prime abord évoquer un vin très vieux, mais l'examen plus approfondi, relate que la couleur est uniforme sans trace d'évolution, ce qui semble vouloir dire qu'elle est d'origine comme celà !
un nez sur les fruits rouges compotés bien agréables,d'épices et doté d'une très belle finesse, la bouche est super-agréable, très buvable ce qui n'a pas été le cas de tous les vins aujourd'hui, une petite pointe alcoolique gênante ressort (15% quand même), l'aération lui a fait le plus grand bien, ce vin est très aérien, d'une délicatesse folle, ce qui explique qu'il se soit mal gouté après les "monstres", très original et surprenant, mais toujours dans le bon sens, la finale s'étire tout en finesse et en fait un des plus beaux vins de la journée très bien+
c'est un terre inconnue "los abuelos" 2004 vin de table de Robert creus, bravo !!


le suivant fera moyenne figure après avec un nez très retenu voire inexpressif, en bouche la matière est très belle et bien équilibrée, ce vin est doté d'une bonne fraicheur mais demeure assez court en bouche assez assez bien sans plus
c'est un prieuré saint-jean de bébian 2002 coteaux du languedoc, petite déception je ne le vous cache pas...


nous continuons avec un vin présentant un nez puissant (ça change du dernier) syur le caramel, la réglisse, les épices douces, en bouche on sent une matière très importante sans jamais tomber dans le too much, dense et compacte, dont la finale s'étire loooonguement et harmonieusement, c'est pas mal bien !
c'est un 100% mourvèdre du domaine siméoni 2004 vin de pays d'oc, intéressant !


le dernier rouge se prsente avec un nez très fermé et frais sur les fruits noirs compotés, la bouche demeure obstinément fermée révélant toutefois un bien bel équilibre, mais aussi pas mal de tanins présents mais pas agressifs, c'est assez bien fait mais pas enthousiasmant, il demeure assez long en bouche bien ! à revoir après aération...
c'est un domaine saint-antonin "cuvée magnoux" 2003 faugères qui clos gentiment la série très importante de rouges


nous passons aux douceurs apportées pour clore les débats en finesse

le premier est sur un nez de coing (ch'nin ???)et de pomme cuite de cire et d'encaustique, d'une belle ampleur et de pierre à fusil, la bouche présente un très bel équilibre qui met le susucre au second plan, la looooongueur est magnifique et s'étire en super-caudalies (lol) très bien
c'est bien sûr un ch'nin philippe delesveaux 1998 "clos du papillon" coteaux du layon saint-aubin


le "final one" conclut de manière magistrale une journée vraiment mémorable avec son nez de super-coing et de cire, la bouche présente un équilibre sensationnel avec beaucoup de sucres résiduels, il est très ample et gourmand, la loooooongueur est phénoménale excellent + à exceptionnel (n'ayons pas peur des mots...)
hors normes, c'est un domaine de Juchepie "la passion" 2002 coteaux du layon... décidément....


sur ce, après pas mal de papotages et beaucoup de mal à nous séparer, je finis par repartir vers mes verts paturages normands, disant au revoir aux verres en ces quelques vers (fiou ....)
merci encore à tous pour votre accueil !!!
à la prochaine ??

Merci pour ces commentaires.

Quelques précisions concernant les vins du domaine Moulinier. Le terroir des deux cuvées est le même : Terrasses Grillées correspond en quelque sorte à un premier passage, une trie ultra qualitative.

Pour ce qui est du millésime 94, il a été bon dans le Languedoc, voire très bon.

Un petit rebond : bu il y a quelques jours un Gassac 94 - il était quasi imbuvable jeune - là, les tanins se sont un peu arrondis dans un ensemble sans grand intérêt : notes de tabac sec, léger fond de fruit, petite finale. Bref .....effectivement, il y a beacoup à dire sur ces vins.

Comme à cayenne : je m'en régale depuis le 2004.

Jmm

Daumas Gassac 94 et 95 annoncés à leur sortie en primeur comme de gros millésimes ne m'ont jamais donné le moindre plaisir !Tanniques, alcooleux, amers, tout ce que je n'aime pas ,dans le vin !
Il me reste plus de la moitié des bts . Perdu pour perdu j'attends 5 à 10 ans !

C'est terminé pour moi avec ce domaine au marketing si affuté . Les seuls vins rouges buvables dans mon expérience étaient de la première moitié des années 1980 !!!

Merci Fred pour ces premières impressions !
Très longue mais belle série.
Un Barral sans souci ? On s'améliore
Pour Daumas Gassac, je rejoins vos avis.
J'ai encore 2 1995 en cave et je me demande si il s'harmonisera un jour. Donnons le temps au temps ...
J'affectionne Terre Inconnue. De vrais vins de table et comme le dit Robert : on aime ou on aime pas ...

Olivier

à priori, je ne dirais pas que le barral était sans souci
je l'ai trouvé bon sans plus mais charles qui l'a apporté a été relativement déçu même s'il n'avait pas de défaut apparent et flagrant
ne l'ayant jamais gouté auparavant, je ne puis donc ni acquiéser ou contredire ses impressions
pour daumas, je pense qu'on peut dire que nous sommes d'accord, je le laisse à ceux qui aiment jouer... et mon 2005 j'en fais quoi ???

Merci superbe CR's et que du beau monde sur cette table.
Laurent qui se bat avec une bouteille:D On aura tout vu.

Concernant le domaine moulinier FG superfred a dit : : que conclure de cette double verticale ??? qu'il faut laisser du temps au 2000 qui semble pour l'heure too much, que le 96 semble avoir eu un problème, et que le 94 et 95 sont très réussis

Pour les sigillaires les millésimes antérieurs à 2000 devraient être bu... ils sont sur une phase descendante voir pire (96). pour la TG 96, ce fut une belle bouteille... Je ne suis pas surpris du tout que seuls 95/94 soient sortis du lot car... c'est les seules bouteilles à maturité... et il m'est d'autant plus facile de le dire que j'ai pu gouté ces vins il y a de nombreuses années et qu'ils se sont goutés comme 2000/1999/1998.... L'ordre de service a peut-être favorisé 95 qui me semble moins équilibré, moins fin et complexe que 94...

De retour en terre picarde dorénavant magnifiquement balisée pour ce nouvel épisode consacré au Languedoc dans sa diversité.
Merci à tous pour votre générosité, votre passion si bien partagée lors de cette belle journée.

---

1. VdP des Coteaux du Libron, domaine des 1000 roses, Carignan blanc, 2006.
Très joli nez grillé, sur les fleurs blanches. La bouche est grasse, ample, à la limite de la mollesse. Je lui trouve un peu trop de bois mais sa température de service était élevée.
A revoir sur table pour lui donner toutes ses chances.

[img=http://domaine1000roses.fr/images/cuvees/carignan.jpg] [img=http://img115.imageshack.us/img115/7222/002zi8.jpg]

2. Coteaux du Languedoc, Chateau de Cazeneuve Blanc, 2005.
Le vin de castor, c’était celui là ! Une vraie tisane de chêne au nez comme en bouche, un orgasme de menuisier ! Au secours !!

[img=http://img115.imageshack.us/img115/5476/008cn6.jpg]

3. Coteaux du Languedoc, Montcalmés blanc, 2005.
Le nez est sur les fruits blancs, en particulier la pêche avec une pointe de crème au beurre.
La bouche est grasse mais sans mollesse, très agréable à la seule réserve d’une finale qui m’a semblé un poil chaleureuse.

[img=http://img125.imageshack.us/img125/3483/005ag2.jpg]

4. Coteaux du Languedoc, Château Saint Martin de la Garrigue, Picpoul de Pinet, 2001.
La robe est nettement plus évoluée que les précédentes. Le nez est réduit, entre le grillé et la serpillère humide.
L’ensemble en bouche est clairement fatigué avec un creux abyssal en milieu de bouche que quelques jolies notes de miel ne permettront pas de récupérer.

[img=http://img113.imageshack.us/img113/1212/017ns0.jpg]

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[size=medium] [/size]
Eric,
Merci à toi pour ta générosité incroyable mais plus que tout, pour ton amitié, ta simplicité, ta passion modeste mais sans faille que tu sais si bien partager !

1. Saint-Chinian, Les Sigillaires, 2000, Dom Moulinier.
Très beau nez qui réussit le compromis fruit/élevage à merveille.
Des notes de fruits rouges discutent avec des aromes cacaotés pour produire un résultat très élégant.
La bouche présente un bel équilibre matière acidité avec des tanins encore fermes.
J’aime beaucoup !

[img=http://img513.imageshack.us/img513/2535/028dq2.jpg]

2. Saint-Chinian, Les Sigillaires, 1999, Dom Moulinier.
Le nez est plus réduit, limite fermentaire.
La bouche est nettement moins ample que le 2000, plus sur un demi corps qui porte le vin moins loin et apporte moins de plaisir.

[img=http://img258.imageshack.us/img258/2727/035bc8.jpg]

3. Saint-Chinian, Les Sigillaires, 1996, Dom Moulinier.
Nez terrible de poissonnerie à l’heure de la fermeture.
Un problème sans aucun doute !

[img=http://img511.imageshack.us/img511/3372/031ne5.jpg]

4. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 2000, Dom Moulinier.
Dès le service, on perçoit la texture épaisse du vin, drapée dans une robe sombre.
Le nez reste fermé mais la bouche est d’une grande puissance (acidité et de beaux amers en finale).
Beau vin à suivre.

[img=http://img513.imageshack.us/img513/1452/86050868fu8.jpg]

5. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1999, Dom Moulinier.
La robe acajou présente une évolution visible. Le nez est discret et la bouche, sur les fruits cuits, apparait un peu déséquilibrée.
J’ai eu le sentiment que ce vin était en fin de carrière ?

[img=http://img511.imageshack.us/img511/646/89900872us0.jpg]

6. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1998, Dom Moulinier.
J’ai beaucoup aimé ce millésime, son nez tertiaire, sur les cèpes séchés.
Son équilibre est plutôt léger mais je lui ai trouvé une belle élégance et un côté ni trop ni trop peu qui m’a bien convenu.

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7. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1996, Dom Moulinier.
Un lien de parenté évident avec la cuvée Sigillaires du même millésime.
Un nez sur le gaz de ville, une bouche aigrelette qui se conclue sur une finale d’une grande sècheresse.

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8. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1995, Dom Moulinier.
Le nez est superbe, très rhodanien avec ses notes d’olives noires et un côté lardé que j’adore.
La bouche est à l’avenant, très équilibrée et d’une belle finesse.
J’aime beaucoup.

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9. Saint-Chinian, Les Terrasses Grillées, 1994, Dom Moulinier.
La robe est plus évoluée que le 95 et le nez est un peu médicinal.
La bouche n'a pas le corps et ne présente pas la même belle assise. Pas désagréable mais un peu usé.

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10. Faugères, Jadis, 2004, Dom Léon Barral.
Un nez épicé et sur les fruits rouges, très pur.
La bouche est très fruité, sur des notes mentholée avec un boisé (?) encore perceptible.
Très joli vin.

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11. Coteaux du Languedoc, Montcalmès, 2004.
Le nez est nettement marqué par des notes lactiques, type yaourt aux fraises, enrobé d'un peu de café.
Confirmation de ces arômes en bouche où derrière un jus fruité simple et glissant, je trouve à ce vin un manque de corps, de tannins et d'allonge.
Décevant.

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12. Coteaux du Languedoc, Les Cadières, 2006, Dom de la Prose, B Mortillet.
Le nez est sur la réglisse et le café avec un boisé insistant.
Un CO2 perceptible nous fait le coup de la pile et l'alcool est bien trop perceptible.
Je n'ai pas aimé, en particulier cette impression sucreuse qui fatigue le palais.

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13. Coteaux du Languedoc, Copa Santa, 2004, Dom Clavel.
Le nez frappe par la pointe de verdure (notes de géranium) qu'il affiche d'emblée.
L'ensemble est bouche est très ferme, tant au niveau des tanins que de l'acidité et laisse une impression de sècheresse assez désagréable.
A revoir.

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14. VdP de l'Hérault, Mas Daumas Gassac 2000.
Du café, de l'alcool mais où est le vin?
Les 2 millésimes m'ont semblé décharnés et, en l'état n'apportent aucun plaisir.
Faut-il attendre et espérer, j'ai l'impression que c'est tout ce qui nous reste comme alternative?
A ce prix et cette réputation, c'est plus que décevant...

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15. VdP de l'Hérault, Mas Daumas Gassac 1995.
Voir ci dessus pour les grandes lignes en pire !

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16. VdP du Gard, Roc d’Anglade, 2004, R Pédréno.
Le nez est marqué par une réduction importante, le vin refusant de livrer autre chose que des notes encrées peu avenantes.
La bouche est serrée, pas franchement sexy sexy et finit sèchement.
Peu de plaisir en l'état.

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17. VdP de l'Hérault, Senescal l'Art Amont, 2005, Dom Fons Sanatis, B. Braujou.
Le nez est complètement sur le cassis et la pâte de fruits rouges (j'ai pensé au Carignan Les Armières du Domaine de la Garance).
La bouche est sur le fruit (grenadine, cassis) avec malheureusement un déséquilibre un peu gênant (amertume) à compter du milieu de bouche.

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18. Saint-Chinian, Comme à Cayenne, 2006, M Guiraud.
Un splendide nez de coulis de fruits rouges (framboise) d'une grande pureté.
Très beau jus croquant et parfaitement glissant d'une grande gourmandise.
Un vin agréable d'une belle fraicheur à qui il manque un peu de texture (tannins).
Très joli !

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19. VdP d’Oc, Déesse, Dom Fenoll, 2005.
Un joli vin, plus discret que son prédécesseur mais qui présente une filiation au niveau de la qualité du fruit net.
La matière un peu plus travaillée a plus de corps mais reste simple.
Sympa, sans plus mais pas moins.

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20. Vin de Table, Los Abuelos, 2004, Robert Creus.
La robe, très claire, nettement orangée-rouille, a l'air d'avoir une bonne vingtaine d'années !
Le nez est sur les fruits macérés, avec des notes de vieux bois, un côté résineux que je goûte mal.
La bouche m'a semblé trop marquée par un alcool dissocié d'une matière douce, épicée, aux tanins fondus.
J'aurais mis ma main au feu que ce vin avait au moins 20 ans !
Grosse surprise lorsque la chaussette tombe !
Je n'ai pas aimé ce vin et attends l'impression de mes camarades avec beaucoup d'intérêt.

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21. Coteaux du Languedoc, Prieuré Saint Jean de Bébian, 2002.
Dans mon carnet, un seul mot : BOF !!
Au prix de la lettre, ça fait très cher.

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22. VdP d’Oc, Mourvèdre, 2004 Dom Siméoni.
Le nez est nettement sur les fruits noirs, limite virant sur la tapenade.
La bouche en revanche est relativement fermée, en l'état sur les épices mais présente un très bel équilibre avec une matière plein d'avenir.
Jolie découverte à suivre.
Plus d’info sur ce vin sur www.domainesimeoni.c...

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23. Faugères, cuvée Magnoux, 2003, Dom Saint-Antonin.
Ce vin ne m'a pas marqué, souvenir d'un ensemble massif et un peu marqué par l'alcool.

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24. Coteau du Layon, Clos du Pavillon, 1998, P Delesvaux.
Un vin très curieux qui peut déstabiliser mais que j'ai bien aimé.
Le nez est étonnant, marqué par des arômes qui rappellent la tourbe de certains Islay matinées de notes minérales, comme de la coquille d'huitre broyée.
La bouche est de moyenne puissance, sur un équilibre demi sec qui, s'il n'est pas d'une grande puissance, est d'une grande élégance.
Un très beau vin de gastronomie que j'aimerais revoir sur un poulet rôti.

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25. Quart de Chaume, La Passion, 2002, Dom de Juchepie.
Un nez envoutant, sur des notes très nettes de tabac blonc et de papaye séchée.
La bouche est d'une élégance et d'un équilibre magistral entre une belle liqueur et une acidité parfaite.
Gourmand et droit, puissant et fin à la fois, ce vin est d'une très jolie longueur.
Superbe bouteille, j'ai vraiment adoré.

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dommage que tu n'aies pas regouté los abuelos de terre inconnue.. il se présentait nettement mieux après, mon voisin de gauche a acquiésé (teva ???)

Oliv,

Superbe CR. Merci.

Je suis surpris par les contre-performances de Los Abuelos 2004 (un régal de pur grenache gouté il y a 3 semaines), de Montcalmès 2004 et de Roc d'Anglade 2004.

Le cas Mas Daumas Gassac m'étonne moins.

Christophe

PS : J'aime bien ta mise en page des photos. C'est agréable à lire.

ah ! ces notes de tourbe des vins du clos du Pavillon .... elles m'ont valu une belle rencontre, fruit d'une longue histoire avec M. Delesvaux.

J'avais oublié cette histoire, Jérôme, que j'avais pourtant suivi en son temps !
Et je dois dire que maintenant, je te comprends tout à fait.
Pour être honnête, lors de la dégustation, j'ai longtemps hésité à identifier ces notes originales d'une grande puissance comme un défaut.
Ces arômes me semblaient vraiment très, trop proches de la tourbe, si évidemment similaires à ces notes rencontrées lors d'un séjour en Irlande.

Le gros avantage d'avoir autour de la table des passionnés, c'est qu'on peut profiter de leur expérience !
Laurent m'a bien confirmé que ces notes étaient typiques de cette cuvée et de son terroir de schistes carbonifères et ce, quelque soit le millésime .

J'avoue n'avoir jamais rencontré un vin aussi marqué par son sol ! Ca en est presque perturbant d'évidence.

[size=x-small]A ce sujet, un très beau reportage sur le blog de Philippe Rapiteau.
pipette.canalblog.co...[/size]