Bonjour
comme réponse a "ce propos me consterne" j'ai tape "escrpquerie caviste" sur google et voial le resultat
LES VINS DE BOURGOGNE DANS LA TOURMANTE !
Edition du 28 décembre 2000
UNE DIZAINE DE PERSONES MISES EN EXAMEN
Beaune : Scandale autour des vins de Bourgogne
Dix personnes, dont trois négociants, mises en examen, des dizaines de milliers de bouteilles de grands vins coupés avec des « pinards » de table, ou faussement étiquetées, distribuées… C’est un véritable scandale qui est mis à jour à Beaune.
L’affaire avait débuté le 6 décembre (vois nos éditions du 9), par l’interpellation, par les policiers de la section économique et financière du SRPJ de Dijon, de MM. Philibert, PDG de la maison de négoce beaunoise SEDIVIP, et Voland, gérant de la Société bourguignonne d’embouteillage (SBE). Les policiers et les agents de la direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) auraient établi que la société de M. Voland effectuait pour le compte de la société de M. Philibert des « rectifications » de vins, en ajoutant à de grands crus de bourgogne des syrah et des alicante de médiocre qualité, pour en « arranger » la couleur et le degré alcoolique. Des vins qui étaient commercialisés sous leurs apellations et millésimes d’origine. Les deux hommes avaient été mis en examen.
Les enquêteurs « tirent sur le fil »
Poursuivant leurs investigations, les enquêteurs s’étaient aperçus que la société de M. Philibert, qui connaissait des difficultés financières, avait, en paiement d’une dette, livré à un autre négociant beaunois, l’EURL Manoir de la Bressandière, un stock de meursault coupé à 30 % de vin de pays d’Oc. Bien entendu, policiers et agents de la DGCCRF s’étaient rendus chez le négociant en question durant la semaine suivante. Et là, suprise ! Ils arrivaient dans l’entrepôt au moment même où un ouvrier était occupé à apposer des étiquettes d’un grand cru de bourgogne sur des bouteilles de bourgogne générique !
M. Dominique Raveau, le PDG du Manoir de la Bressandière, était placé en garde à vue, ainsi que son caviste. Et l’étude de documents saisis à son entreprise montrait qu’il s’était spécialisé dans l’achat de vieux vins que leurs qualités organoleptiques ne permettaient plus de commercialiser en vins « sains, loyaux et francs ». Des bouteilles habituellement destinées aux vinaigreries ou à la distillation, « réhabilités » avec un mélange de vins de table.
Et puisque sa société n’était pas équipée du matériel nécessaire pour une telle pratique, M. Raveau faisait effectuer l’opération par la SA Goichot, société de négoce installée à Merceuil et à Beaune. La semaine dernière, les enquêteurs effectuaient donc une nouvelle « descente », cette fois dans les locaux de la SA Goichot, et le PDG, M. André Goichot, était placé en garde à vue. Là encore, policiers et agents de la DGCCRF allaient « tirer un nouveau fil » en épluchant des dossiers : le matin même de leur intervention, la société de négoce avait effectué une livraison pour le compte d’un autre négociant beaunois, la SARL Léglise et Fils. Une expédition de bourgogne sans millésime étiqueté en vosne romanée 1990.
Du vin de table
Nouvelle perquisition, nouvelle garde à vue, cette fois d’Olivier Léglise, qui dirige la société. Les enquêteurs auraient découvert là que la SARL achetait à la SA Goichot du vin de table pour environ 10 F le litre, qui était revendu en cubitainers de 28 litres (avec étiquettes) pour 1 200 à 1 800 F, comme « grands crus déclassés » : clos de vougeot, vosne-romanée…
M. Goichot et son chef de cave, M. Raveau et son caviste, M. Léglise et M. Voiseux, son commercial, ont été présentés au parquet de Dijon, et conduits devant un juge d’instruction ; Ils ont été mis en examen des chefs de tromperie sur l’origine et la qualité substantielles des vins vendus ou destinés à la vente, falsifications des vins, faux en écritures privées et usage de faux, et escroquerie pour M. Léglise. Tous ont été placés sous contrôle judiciaire.
L’affaire porte sur plusieurs dizaines de milliers (peut-être des centaines de milliers) de bouteilles, et touche la plupart des plus grandes appellations de la Côte-d’Or, des beaune 1er cru, des pommard 1er cru, des volnay, des gevrey-chambertin, des nuits-saint-georges, des meursault 1er cru…
L’enquête se poursuit. Les policiers ont certainement d’autres « fils à tirer ». Mais lorsqu’on évoque l’affaire avec les enquêteurs de la police judiciaire, ils se contentent de sourire. Sans répondre…
En effet cela est consternant
quand a la deuxieme affirmation "des bouteilles qu'ils paieraient a prix d'or chez un caviste", ou trouveriez vous en France par exemple un latour 1993 a 100 ou 110 euros (prix sur ebay), un gruaud 2000 a 60 euros ?? nulle part. Et j'en passe ..
cdt
david