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Cette polémique sur le riesling est en effet surprenante, où les camps se trouvent retranchés dans des postures trop extrêmes (quoique d'après cet article , la position de M. Baffrey de l'AVA me semble la plus obtuse). Et surtout qu'avec l'indice et son échelle devenue obligatoire, toutes les conditions sont réunies pour pouvoir informer le consommateur.À ce propos, je m'étonne de la polémique actuelle sur les Riesling, et me demande pourquoi on n'a pas pu, simplement, définir les conditions d'un vin sec, et écrire sur l'étiquette sec, demi-sec, etc., comme on le fait dans d'autres régions…
Pour en revenir au propos du dernier message, en Alsace plus qu'ailleurs peut-être, il faut bien choisir son vigneron, car il en existe qui ont une production régulière, de grands vins secs, et qui communiquent sur les caractéristiques de ce qu'ils font.
Pour en revenir sur le plus noble cépage alsacien, je suis loin d'être toujours convaincu de l'intérêt de le faire en sec, surtout avec le réchauffement climatique qui est très violent dans la région depuis quelques années. Un riesling qui a besoin de monter à 14-15° pour être sec (cas de ZH, Muré, Marc Kreydenweiss ou Zusslin par exemple), a des problèmes de maturité (maturité techno très en avance sur la maturité phénolique) donne des vins avec des fortes amertumes, lourds (l'antithèse même du riesling) et malheureusement déséquilibrés. Si j'aime le domaine Muré sur la plupart de ses cuvées et admire leur relatif RQP, force est de reconnaître que je n'ai pas aimé les dernières productions du Clos Saint-Landelin et du Zinnkoepflé en sec pour les raisons exposées ci-dessus. La VT 2017 du CSL était par contre beaucoup plus sapide et équilibrée.Personnellement, j'apprécie énormément les Riesling du Domaine Muré, qui, qu'ils soient du Clos Saint-Landelin ou du Zinnkoepflé, sont toujours parfaitement secs.
Pour Zind-Humbrecht, il y a un clair tournant stylistique pris à partir de 2019-2020 pour passer tous ses vins en-dessous de 10g de SR, y compris le Clos Jebsal PG. L'avenir nous dira comment goûteront ces vins mais j'ai adoré les Brands Vielles Vignes des années 2000 et début 2010 avec leurs 20-30g de SR, très beaux vins associant dynamisme, longueur en bouche, gravitas et gourmandise.Mais en effet, quelles que soient les qualités évidentes de Zind-Humbrecht, ou de Marcel Deiss, (je les cite parce que vous les citez), ce n'est pas chez eux que l'on va trouver des grands vins secs produits de manière régulière.
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Je les ai beaucoup aimées, en particulier les 2016 et 2019, dont je pense qu'il faut les attendre 10 ans avant de les ouvrir. Mais je suis sensible aussi aux autres Riesling plus riches déjà évoqués, superbes à table, et qui seraient impossibles en suivant le projet de réglementation.je n'ai pas aimé les dernières productions du Clos Saint-Landelin et du Zinnkoepflé en sec pour les raisons exposées ci-dessus.
C'est vrai, nous le constatons chez nous, il y a toujours, de la part de ceux qui ne les connaissent pas, une réticence devant la proposition de servir des Alsace pour un repas. Parfois nos convives demandent autre chose sans même avoir goûté. Mais lorsqu'ils acceptent, ils adoptent toujours...D'un autre côté, l'Alsace continue à souffrir gravement de son image de vins sucrés en boutique
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Tout à fait d'accord avec Sven sur ce point, pour les domaines qui s'imposent de produire des rieslings parfaitement secs quel que soit le millésime et quel que soit le terroir, le réchauffement climatique est un sacré défi, car passé un certain degré de maturité on arrive à des vins trop lourds, qui s'éloignent pour moi de ce que l'on recherche avec ce cépage (une forme de légèreté et de tranchant, pour le dire vite). En ce qui me concerne je fais partie de ceux qui échangent volontiers quelques degrés d'alcool en moins contre quelques dizaines de grammes de SR en plus (ce qui amène vite à un autre débat, qui est celui du juste niveau de maturité). Questionnement qui rejoint un débat récurrent en Allemagne, en particulier depuis le lancement des Großes Gewächs (qui imposent d'avoir moins de 9 g/l de SR) par le VDP il y a une bonne vingtaine d'années (cf. une illustration de ce débat ici ou ici , par exemple). En revanche je suis tout à fait d'accord avec ceux qui regrettent l'absence d'une information claire et harmonisée sur le taux de sucre dans les vins d'Alsace. Les échelles de sucrosité mises en place par les domaines constituent des initiatives louables, mais on peut en effet regretter qu'il n'ait pas été possible de s'entendre sur une échelle collective qui permette une compréhension immédiate de la nature du vin pour le grand public, à l'image des sec / demi-sec / moelleux à Vouvray ou Montlouis.Pour en revenir sur le plus noble cépage alsacien, je suis loin d'être toujours convaincu de l'intérêt de le faire en sec, surtout avec le réchauffement climatique qui est très violent dans la région depuis quelques années. Un riesling qui a besoin de monter à 14-15° pour être sec (cas de ZH, Muré, Marc Kreydenweiss ou Zusslin par exemple), a des problèmes de maturité (maturité techno très en avance sur la maturité phénolique) donne des vins avec des fortes amertumes, lourds (l'antithèse même du riesling) et malheureusement déséquilibrés. Si j'aime le domaine Muré sur la plupart de ses cuvées et admire leur relatif RQP, force est de reconnaître que je n'ai pas aimé les dernières productions du Clos Saint-Landelin et du Zinnkoepflé en sec pour les raisons exposées ci-dessus. La VT 2017 du CSL était par contre beaucoup plus sapide et équilibrée.
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