Bonjour à tous,
C’est en ce vendredi 4 mai 2012 que Le Bon Sauveur a fixé la très attendue soirée couscous du TGJP. Sept Châteauneuf-du-Pape vieux de près de 14 ans (prestigieux millésimes 1998) sont requis. A 20h30 précises, Le Bon Sauveur se voit entouré de Marie S., Laurent L., Olivier M., Jean-Luc F., Antoine A. et votre serviteur (Pierre-Alain B.).

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Before : jambons ibériques, chorizo & galettes au thym + VdP Chenin Richard Leroy 2009 Clos des Rouliers + Côtes du Jura Chardonnay Jean-François Ganevat 2009 Grusse en Billat
Les accords sont satisfaisants et tout un chacun est curieux de la rencontre qui va suivre. Le Ganevat affiche une grande franchise, un joli aromatique et une grande pureté. Mais, la comparaison tourne sensiblement au profit de la cuvée Les Rouliers de Richard Leroy, qui domine par sa puissance (parfaitement équilibrée) et sa complexité. Le seul cépage explique-t-il ce constat ?

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Main course : couscous royal + CdP La Charbonnière 1998 Hautes Brusquières + CdP La Charbonnière 1998 Vieilles Vignes + CdP Charvin 1998 + CdP Le Vieux Donjon 1998 + CdP Bosquet des Papes 1998 Chantemerle + CdP Pegau 1998 Réserve + CdP Pierre André 1998
Le couscous est tout à fait royal avec ses deux semoules, son jarret de veau cuit trois heures dans le bouillon, son épaule d’agneau rôtie (frottée au gros sel, au thym, au piment d’Espelette et à l’huile d’olive) et ses merguez.
Le premier round oppose le Charvin aux deux Charbonnières. Le Vieilles Vignes de ce dernier domaine déçoit par un manque certain de netteté. En revanche, nombre de convives trouvent de belles qualités à la cuvée Hautes Brusquières : pureté, fraîcheur, tension… Mais, certains lui reprochent une expression un peu aseptisée. Le Charvin met tout le monde d’accord. On retrouve les qualités du Hautes Brusquières, l’authenticité et la complexité en plus. Tout au long du dîner, cette bouteille demeure la référence.
Les assiettes sont regarnies à la hâte, sauf pour ceux qui se sont déjà grossièrement resservis en cachette. La seconde série fait plus dans le brutal, avec des sucrosités assez marquées. Trahi par son bouchon, Le Vieux Donjon finit à l’évier. La cuvée Chantemerle du Bosquet des Papes manque elle-aussi de pureté, phénomène doublé d’une certaine sécheresse (bretts ?). En revanche, le Pegau et le Pierre André remplissent plus que leur contrat. Le Pegau est loué pour sa puissance, le Pierre André pour sa complexité et son charme.
Au final pour cette série de sept Châteauneuf-du-Pape, force est de constater un taux de perte substantiel (qui témoigne surtout d’une époque… souhaitons-le…), mais aussi de très belles expressions révélatrices d’un terroir vraiment exceptionnel en Rhône sud.

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After : gâteaux tunisiens + Sauternes Sigalas Rabaud 2003
Les gâteaux de la maison Masmoudi produisent un effet certain. Très sucrés, ces derniers opposent une résistance certaine à un Sauternes abondamment soufré.

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Bonne semaine dans l'humilité & le respect.

pierre-alain benoit

Les accords sont satisfaisants et tout un chacun est curieux de la rencontre qui va suivre. Le Ganevat affiche une grande franchise, un joli aromatique et une grande pureté. Mais, la comparaison tourne sensiblement au profit de la cuvée Les Rouliers de Richard Leroy, qui domine par sa puissance (parfaitement équilibrée) et sa complexité. Le seul cépage explique-t-il ce constat ?

Bizarre comme conclusion! Comme si la différence entre deux vins issus de deux régions distinctes ne pouvait s'expliquer que par le cépage?... Notez par ailleurs que le Grusse en Billat est une cuvée offrant moins de puissance que Les Chalasses ou Les Grands Teppes; mais ces deux dernières méritent d'être attendues. J'aime boire le Grusse en Billat lorsqu'il fait un peu chaud; sa fraicheur et sa pureté m'apporte alors beaucoup de plaisir (pas encore gouté le 09).

Nicolas,

Bien d'accord avec toi sur les difficultés de comparer.
Après pour l'avoir bu à de nombreuses reprises, Les Rouliers 2009 de Leroy c'est tout bonnement fantastique, un équilibre et une longueur hors du commun. Du coup je comprend que ce vin ait impressionné.

entrovin écrivait:

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> Les accords sont satisfaisants et tout un
> chacun est curieux de la rencontre qui va suivre.
> Le Ganevat affiche une grande franchise, un joli
> aromatique et une grande pureté. Mais, la
> comparaison tourne sensiblement au profit de la
> cuvée Les Rouliers de Richard Leroy, qui domine
> par sa puissance (parfaitement équilibrée) et sa
> complexité. Le seul cépage explique-t-il ce
> constat ?
>
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> Bizarre comme conclusion! Comme si la différence
> entre deux vins issus de deux régions distinctes
> ne pouvait s'expliquer que par le cépage?...

C'est justement l'inverse qui est écrit.
Nous allons poursuivre notre comparaison dans trois semaines avec les cuvées que vous citez et un Montbenault.
a+
pierre-alain benoit

Pas de risotto, ni de fait-la-bouche... A mon avis c'est un fake, p-a-b s'est fait pirater son compte...

C'est justement l'inverse qui est écrit.
Nous allons poursuivre notre comparaison dans trois semaines avec les cuvées que vous citez et un Montbenault.

Je me suis mal exprimé; j'avais bien compris que c'est l'inverse qui était sous-entendu (à défaut d'être écrit). Mais comme votre conclusion est évidente je n'en comprends pas bien l'intérêt; en dehors de vouloir faire un sous-entendu... on dirait que vous voulez en dire plus sans oser le faire...

Bonjour,
Nous avons été surpris par l'écart de profil entre les deux vins. L'aspect cépage est évident (et j'ai une plus haute estime du chenin que du chardonnay). En outre, vous semblez indiquer que cette cuvée est plutôt l'entrée de gamme du domaine ce qui peux constituer un élément solide d'explication. Enfin, on peut peut être s'interroger sur le travail. Richard Leroy est un véritable "jardinier" (surface inférieure à 3ha, répartie sur seulement deux sites, travail intensif...).
Le mieux est de poursuivre nos investigations avec d'autres cuvées et d'autres millésimes.
a+
pierre-alain

Cette conclusion me convient mieux merci. Bonnes investigations...