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Avez-vous aussi des ami(e)s qui ont soif d'apprendre et faim de savoir ???
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Dimanche 21 août : 7h30, il pleut des cordes (et des grosses encore !).
« Faut faire contre mauvaise fortune, bon cœur !! »
Ayant prévu un ch’ti barbeuque, l’ami Théo ne laisse rien envisager de bon. Faut ce qui faut, ne nous laissons pas abattre et appliquons la devise des Cousins (de Bourgogne)
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"Bouteille sur table et Cœur sur la main"
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Oui, je vous vois arriver : D’aucuns diront : « Eehh ! À bouteille, y pas d’s ! ». ? Plus simplement, et en tout honnêteté, il s’agit de mettre une bouteille à la fois sur la table.
Allez, pour tout vous dire : Maintenant 12h00. Il ne pleut plus, fait franchement bon avec des pointes de soleil, même de bon temps, profitons-en ! Comme dirait Johnny : « Allumez le feu ». Les flammes dévorent … les petits bois. J’oserai pas dire que çà baigne, mais … !
Les participants arrivent comme la pluie : Au compte goutte ! (Elle est facile celle-là)
Premier sévisse
[size=large]Champagne Rosé du Domaine Eric Rodez à Ambonnay[/size]
Assemblage Pinot Noir et de Chardonnay, avec des vins de réserve et des vins élevés sous fûts.
A l’œil et malgré les petits nuages, une belle robe rosée cerise claire, brillante et alléchante. Au nez une explosion de fruits rouges avec un « je ne sais quoi de complexité ! ». C’est gourmand déjà au nez. En bouche, les fruits et les fruits mais avec, également, des fruits ! Oui, je sais, mais c’est bien bon ! C’est frais, rafraîchissant, désaltérant, en même temps, costaud mais équilibré. Vin tout autant d’apéro que de table.
Pour suivre (Qui, quoi ???)
Vous r’tournez pas, vous êtes suivis)
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Rosa di Fonterenza 2010 de Campi de Fonterenza à Montalcino
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Je n’ai pas pu résister. Les dernières gouttes, … … oh, pardon …, personnes, se faisant désirer. J’ai pris sur moi (imaginer combien cela doit être dur !) de servir ce vin.
100% Sangiovese, une robe rosée soutenue (presque Bordeaux clairet) un nez de cerise bien mûre. Une bouche plus qu’agréable, avec un soupçon de vivacité, une touche de gras, un rien d’acidité, bref, tout ce qu’il faut, où il faut, quand il le faut. En trois mots : « C’est hyper bon !! »
« Pour quelle cause et occasion que ce soit, le sus-nommé pratiquera à suffisance L’Hospitalité Bourguignonne et serment en fera par devant …. (Suite et faim !)
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Savigny-les-Beaune Blanc 2006 Domaine Guillemot Pierre à Savigny
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Servi comme cela sans raison et puis, la raison du plus fort est toujours la meilleure, non ? Plus ou moins 10% de Pinot Blanc ; le reste du Chardonnay off course ! Or jaune brillant, nez de fruits secs, de noisette, un chouïa de beurre, une bouche pleine, gourmande, équilibrée. Goûté avec 2 ou 3 rondelles de saucisson, quelques tomates séchées, un soupçon de tapenade et quelques petits amuse-bouche. Le vin aurait pu être mieux placé mais devant l’urgence … . A, somme toute, bien résisté aux assauts de la tapenade et des tomates.
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Pouilly-Fumé Clos Jeanne d’Orion 2006 Domaine Guitton Père et Fils
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Servi avec un fagotin d’asperges vertes sauvage sous raclette fondue, accompagné de saumon fumé. Le vin a semble-t-il pâti du passage du Savigny-les-Beaune, du moins dans un premier temps.
Au nez, c’est d’abord discret, ensuite, il s’ouvre vers des nuances de fruits blancs (poire et pomme mûre), des touches de fruits exotiques (ananas, passion, un petit côté kiwi). Le vin est, en entrée de bouche, un peu creux, mais bien vite, il reprend le dessus avec un bel équilibre entre acidité et fruité. La bouche s’arrondit, s’allonge. Le vin sert parfaitement le plat (aussi bien sur saumon fumé qu’asperges).
Les quelques gouttes de Savigny qui restaient là par hasard, je suppose, ne résisteront pas bien longtemps au saumon et aux asperges.
« … afin qu’il ne commette nulle malversation au dit serment !! »
(Ou le rouge me monte aux joues !)
En accompagnement d’ailes de poulets barbecutées, croquantes et goûteuses à souhait, un duel fratricide est proposé. Et comme on dit : « Nul ne dit mot, consent ! »
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Savigny-les Beaune 1er cru Les Marconnets 2005 en Magnum
Versus
Savigny-les-Beaune Les Hauts-Jarrons 2005 en bouteilles
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Vous allez me dire que c’est inégal et je vous réponds : Vous avez raison ! Mais bon, je n’avais envie de ceux-là. Les Marconnets s’ouvrent sur des fruits frais avec des touches de fruits compotés, sur des arômes encore bien jeunes même si un début d’évolution se fait ressentir. La bouche commence à peine à s’arrondir et des tannins un rien anguleux (modérés) se font sentir. Le présage d’un encore beau temps de garde en cave. Ouf pour celles qui restent.
Par contre, les Hauts-Jarrons, en bouteilles, sont beaucoup plus, saisissables. Des arômes de sous-bois dominent les touches de fruits bien mûrs. Le vin, bien rond et goûteux, semble plus âgé, par rapport au précédent. Il aurait peut-être fallu servir dans l’ordre inverse ?
En bouche, c’est néanmoins très plaisant avec des arômes de sous-bois (humus, champignons, feuilles mortes et fruits compotés), un bel équilibre en tannins, acidité, élevage, structure. A boire maintenant mais également à garder encore de 3 à 5 ans en cave. Personnellement, il n’est pas encore assez « fondu ».
Puisque les voyages forment la jeunesse …
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Selvans 2008 Cortona Merlot de Stefania Mezzetti
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Élevé 14 mois en barriques françaises puis 6 mois en bouteilles, 14,5% vol après les Savigny, c’est du lourd. Une explosion de fruits rouges au nez avec une pointe d’alcool ou de richesse vineuse (l’alcool même s’il se sent et se ressent n’incommode pas !). Une bouche ronde, j’ai failli dire pulpeuse ! se développe dès l’entrée du vin. C’est rond, puissant et équilibré néanmoins. Cela change du Bourgogne mais il en faut pour tous les goûts, non ?
Je vous rassure la Côte à l’os, ou Côte de Bœuf pour nos amis d’Outre-Quiévrain, a bien accompagné ce vin. Les deux bouteilles (eh, oui, quand on aime, on ne …) ont subi un phénomène d’évaporation que l’on rencontre quelques fois dans le cadre de la dégustation de belles bouteille. Je ne sais pas chez vous mais ici dans le Grand Nord... .. !
Comme le P.c C ….n, quelques gouttes suffisent !
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Ratafia de Bourgogne (pour ces dames) et Très Vieux Marc de Bourgogne (pour ces messieurs)
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Je sais, cela fait un peu macho, mais comme habituellement, c’est leurs choix, je n’incline (en même temps qu’avec les bouteilles) ! Ratafia, perso, c’est trop doux, je verrai mieux son emploi à l’apéro, mais … . Très vieux marc d’origine (quasi-inconnue), mais réellement vieux, plus de 25 ans de cave et 3 à 5 ans de bouteilles. Cela vous rince la tuyauterie !
Il est 16h45, la pluie vient à nouveau de cesser. Il fallait bien rincer les jardins !
10Djé et/ou Didier
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