Bonjour à tous,

Pour accompagner des langoustines suivi d'un poulet à l'estragon, de jolis vins qui nous ont procuré bien du plaisir chacun dans son style.

Pouilly Vinzelles, La Souffrandière Les Quarts 2006 : J'étais resté sur une expérience décevante avec la cuvée millerandée. Ici, les Quarts, rien à voir. Un nez superbe, subtil, délicat, de poire, de frangipane, note de tillleul, noisette, pointe crayeuse et fond classe brioche, beurrée, léger fûmée. La bouche est fine, aérienne, avec de l''allonge et de la grace, une matière délicate avec une pointe de gras, caressante, douce, tendue sur la poire, pointe crayeuse, frangipanne, noisette, beurrée, léger fûmé. La finale est fraiche, fine, délicate élégante, bien enrobée de douceur et longue persistance de poire, craie, beurrée, noisette et léger fûmé. Très beau vin, assez irrésistible ! La bouteille est liquidée en moins de 2. Excellent+? 94-96 (17,5-18,5)

Pour la volaille, on part classiquement sur la Bourgogne :

Nuits Saint Georges, Clos de la Maréchale, Mugnier 2006 : Un nez discret mais séduisant, gourmand de cerise, fraise des bois mûr, un côté lacté, pointe de ronce qui donne de la fraicheur. La bouche est corpulente, large, belle fraicheur, délicate avec des tanins soyeux, grande finesse, cerise, noyau, fraise, note de ronce avec pointe amer, l'ensemble est encore un peu en dedans mais affiche de belles promesses. La finale est équilibrée, ronde, séduisante, pointe de gourmandise qui appelle d'autres verres, fruit mûr, joli longueur de cerise, fraise, fond frais de ronce et pointe boisée fûmée, élégance et gourmandise, classisisme et finesse. Excellent 93 (17).

Mes amis étant de grand fan de Bordeaux et particulièrement de Malartic, j'ouvre donc le 2008 que je viens de rentrer :

Pessac Leognan, Chateau Malartic Lagravière 2008 : Un nez de cassis, de mûre, pointe frais ronce, note épicée réglisse et un fond boisé toasté moka pointe caramel. La bouche est corpulente, belle densité avec des tanins soyeux enrobant une joli fraicheur qui donne de l'allonge, équilibrée, élégant, cassis, réglisse, boisé fin toasté moka. La finale est ronde, équilibrée, joli longueur de cassis, de mûre, pointe fraiche type rafle, boisé moka pointe caramel. TB-Excellent 90-93. (16-17)

Puis pour me faire plaisir avec un Bordeaux, j'ouvre donc une bouteille qui arrive à maturité :

Haut Medoc, Chateau Sociando Mallet 1998 : Un nez classique de cassis, de mûre, de poivron grillé, note de cédre et fond fûmé léger, de la profondeur, de la droiture au nez. La bouche est dans la continuité, charpentée, structure profonde, avec des tanins soyeux un peu rigide et droit sur le cassis, le poivron grillé, note de graphite,et fond fûmé, le tout dans un style austère, abyssal. La finale est droite, tanin un poil rustique, ça manque de moelleux, mais c'est long et profond sur le cassis, poivron, cèdre, graphite et fond fûmé. Un millésime qui manque d'éclat et de moelleux, pour les amateurs de Bordeaux classique de type austère et droit. Un joli vin dans son style. TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

batlemat écrivait:
> Pouilly Vinzelles, La Souffrandière Les Quarts 2006 : J'étais resté sur une expérience décevante avec la cuvée millerandée. Ici, les Quarts, rien à voir.

C'est vrai que le cuvée "Millerandée" avec sa richesse imposante et son équilibre demi-sec est surprenante et m'a également dérouté il y a quelques mois - j'espère prendre plus de plaisir dans quelques années et avec un plat adapté (quenelles de brochet au cognac, cuisine asiatique).

Ralf

Bonsoir, Matthieu.

La curiosité me pousse à te poser une question:
en voyant tes photos, je constate à chaque fois la même protection des étiquettes.
Quand Daniel Bécu était encore restaurateur et quand je découvrais le tout début d'activité d'Emmanuel Laurent, j'achetais sur Idealwine.
J'ai reçu pas mal de bouteilles protégées avec le même soin. elles étaient toutes parfaitement conservées.
As-tu vendu sur ce site? Des cuvée Emilie Remizières par exemple...

Amicalement,
Thierry

Thierry, des bouteilles filmées provenant de chez Idealwine, j'en ai pas mal. La pratique est beaucoup plus courante qu'on ne le croit. J'y réfléchis d'ailleurs sérieusement, mais je suis en peu découragé par l'ampleur de la tâche!

Matthieu, si elles viennent de chez toi, permets moi de te dire que tu as une magnifique cave, très éclectique et du meilleur goût!

Matthieu, en fait, concernant le filmage, j'avais une autre question : tu ne les deshabilles pas avant de les consommer ?

Olivier

moi si
en mode OFF : j'habillais mes flacons de la sorte avant qu'un méchant champignon ne vienne se loger entre l'étiquette et le film : résultat étiquette toutes noires et "mangées"
tout dépend de l'humidité et de la nature de l'humidité
(aux caves de marly ils filment systématiquement les bouteilles avant entrée en cave )

aux caves de marly ils filment systématiquement les bouteilles avant entrée en cave

c'est selon qu'on leur demande ou non. j'en ai qui là bas qui sont filmées, d'autres non. je trouve que les étiquettes un peu mangées, ça a aussi son charme

O.

Bonjour à tous,

Ralf, la cuvée millerandée que j'avais dégusté devait avoir un problème autour d'une oxydation précocé ! En tout cas j'espère car je n'ose pas croire une telle différence d'évolution entre les 2 ! Pour avoir une idée de cette bouteille, c'est ici !

Thierry,
Une partie de mes bouteilles sont à Bougival, comme beaucoup d'ailleurs, ce qui me permet de croiser quelques LPVien régulièrement. Il faut les filmer car sinon la durée de vie d'une étiquette est d'une année, là au moins on peut espérer 5 à 6 ans... Je n'ai pas vendu de Remizieres Emilie sur Idealwine, j'en ai même plutôt acheté (des 99) il y a 5 ou 6 ans.

Merci Benoit, et oui, les bouteilles viennent de chez moi, faut bien faire de la pla ce pour les nouvelles, alors je les bois.

Fred, Olivier
Je les déshabille aussi mais pas forcément avant de les boire, par contre toujours avant de les recycler ! Il arrive souvent que l'étiquette parte avec la robe, alors souvent je le fais après... Car une bouteille toute nue c'est beaucoup moins sexy à table, on connait tous le plaisir de l'étiquette

Amicalement, Matthieu

FGsuperfred écrivait:

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...
> en mode OFF : j'habillais mes flacons de la sorte
> avant qu'un méchant champignon ne vienne se loger
> entre l'étiquette et le film : résultat étiquette
> toutes noires et "mangées"
...

Peut-être que l'étiquette n'était pas parfaitement sèche avant d'être filmée, ce qui a pu avoir pour effet d'emprisonner de l'humidité sous le filmage...

Cordialement,

Armand