Bonjour à tous,

Pour ce premier diner de l'année, sur une suggestion de Fred, le thème était simple : Grand Cru de Chambertin. Vous ne serez que peu surpris d'apprendre que la soirée fut superbe !

Une mise en bouche apéritive parfaite avec deux Bourgogne chardonnays de belle facture sur 2013. Celui de Thibault Morey Coffinet a promené tout le monde en France, car le vin est juste, rond et frais, harmonieux et très gourmand. Très bel équilibre et richesse pour ce simple générique. TB 89 (15,5). Celui du Domaine Lejeune, tout aussi réussi, est un peu moins équilibrée, et moins précis, la tension se fait plus forte, le gras plus imposant, c'est très bon mais je préfère celui de Thibault ! TB 87 (15). La ronde des Chambertins qui d'ailleurs seront tous finis en fin de soirée ce qui est assez rare mais ça se buvait tout seul...



Vin 1 : Un nez séduisant de fruit noir, note de carroube, grillé et moka sur un fond fumé. La bouche est charpentée, de la tension à l'attaque, c'est assez droit, pas une grosse densité, tanins soyeux bien travaillés, sur le fruit noir, note moka plus marqué, fond fumé. Le finale est fraiche, note végétale trahissant une maturité un poil juste et pas d'une grande longueur mais avec un boisé assez classe. Excellent 92 (16,5) pour ce Latricieres Trapet 2004. Enfin un vin de Trapet que je trouve bon...

Vin 2 : Un nez expressif, très gourmand, de fruit rouge mûr, puis noir, note épice, réglisse, un fond moka, et fumé classe, whaouh, ça s'annonce très bien. La bouche est charpentée, large, ample, tanins soyeux enrobant d'une caresse le palais, très sapide sur le fruit noir et rouge mûr, les épices, note épice réglisse et un fond de cuir classe, de moka, de fumé. La finale est gourmande, ample, j'ai noté sexy, et offre une très belle persistance de fruit mûr, d'épice réglisse sur un fond cuir, fumé. Superbe vin, et au nez j'ai identifié RT car c'est aussi la bouteille de Mathieu, et effectivement quel vin que ce Latricières Rossignol Trapet 2003 Excellent 95 (18)

Vin 3 : Un nez de fruit dominé par une note réduc animal qui, dieu merci, va s'estomper au long du repas pour laisser place à joli fruit, des notes ronces, sous-bois, champignon, une pointe florale très élégante sur un fond fumé, c'est assez classe. La bouche est corpulente, assez droite, jolis tanins, dans une structure fraiche, c'est fin, précis et assez délicat, surtout après la disparition de cette note animale qui laisse place à un fruit un peu mat, certes mais le sous-bois, le cèpe et le fond joliment fumé donne à l'ensemble beaucoup d'élégance. La finale est fraiche, et de belle persistance. Joli vin qui va s'améliorer tout au long du diner que ce Clos de Beze Bouchard 2001, Excellent 93 (17), pas aidé par son millésime.

Vin 4 : Un nez plus évolué, typique du beau côte de Nuit, de fruit noir mûr, note champignons, sous-bois, pointe épice sur un fond fumé. La bouche est charpentée, attaque large ample, puis de la fraicheur, tanins bien soyeux, gourmand sur le fruit noir mûr, notes champignons sous-bois et fond fumé et moka. La finale est fraiche, belle persistance fruit noir mûr, de champignons, fond moka. Très joli vin, cohérent de bout en bout qui fait très 2002. Excellent 94 (17,5) que ce Charmes Serafin 2002.

Vin 5 : Un nez très semblable de fruit noir, note épice cette fois en plus du sous-bois, champignon et fond fumé, plus frais. La bouche est charpentée, droite, tendue, plus profond moins gourmand, tanins soyeux, plus délicat sur le cassis, note épice réglisse, puis champignon et fond fumé. La finale est fraiche plus en puissance, tendue, belle persistance de fruit noir, champignon, réglisse et fond fumé. Excellent aussi dans un style moins gourmand, plus sauvage que ce Mazis Harmand Geoffroy 2002. Excellent 94 (17,5), au fil du diner, la gourmandise du Sérafin l'emportera sur la profondeur du Mazis.



Vin 6 : Un nez expressif, plein, superbe, mûr de cassis, note fumé presque mentholé, puis épice réglisse, clou de girofle, fond moka puis cuir. La bouche est charpentée, ample, dense mais délicate, tanins superbes soyeux, fins et précis, sur le fruit rouge mûr, puis noir, note épice réglisse, clou de girofle et fond moka pointe de cuir classe. La finale est explosive, gourmande mais délicate, gardant de la fraicheur, et très belle persistance de fruit mûr, d'épice réglisse, de girofle, fond moka, fumé. Magnifique, Exceptionnel 96 (18,5) grand vin, on pense à un Clos de Beze de Groffier, mais non c'est à nouveau Latricieres Rossignol Trapet 2003. Personne n'a reconnu ! Mais tout le monde a adoré comme le précédent.

Vin 7 : Un nez avec une note de viande faisandée qui va disparaître pour laisser place, au fruit noir, c'est plein, dense, note épice réglisse, et fond fumé. La bouche est robuste, ample à l'attaque puis droite, tanins denses soyeux, plus austère que le précédent, plus puissant, sur le fruit noir, note de gibier, de cuir, puis d'épice réglisse et fond fumé. La finale est ronde avant de persisanter tout en fraicheur et tonicité sur le fruit noir, toujours ce côté gibier et cuir et fond fumé. Moins explosif que le précédent, plus austère et profond mais toujours excellent 94 (17,5) et cette fois c'est Latricières Rossignol Trapet 1999.

Vin 8 : Un nez de fruit rouge mûr, note épice évoluant vers patchouli, souk, pointe champignon et un fond fumé. La bouche est robuste à nouveau, tanins soyeux à l'attaque mais plus rigide, c'est dense, assez compact, dans un ensemble puissant, sur le fruit noir mûr, presque confit note épice varié souk, champignon et fond fumé marqué et café. La finale est puissante, mais l'empreinte tanique sèche un peu, bien équilibré entre fraicheur et puissance, pointe austère dans une jolie persistance de fruit noir, épice et fond fumé. Excellent 93 (17) que ce Charmes Dugat Py 1998.

Voilà une superbe soirée bien sûr, qui a tenu ses promesses et comme dirait Fred, "Rossignol Trapet c'est dément" ;-) ! Propos auquel j'adhère 100% et j'ajouterai, quelle réussite sur 2003 après le Chambertin 2003 (19), meilleur vin bu l'année dernière, ce Latricières confirme la magie des frères sur ce millésime que décidément a donné de bien grandes bouteilles !

Amicalement Matthieu

Quand on voit comment 2003 était mal considéré à sa sortie par les tenants du classicisme bourguignon et le plaisir qu'il offre aujourd'hui, ça laisse songeur...
Merci pour le CR.

Luc

Je rejoins Luc sur le millésime 2003
J'avais encavé énormément de bouteilles, année de naissance de ma fille, et c'est toujours un plaisir à chaque anniversaire d'ouvrir ce millésime que j'affectionne particulièrement !

Christophe

Je vous rejoins sans problème.

Tout ce que j'ai bu en rouge sur ce millésime s'est avéré de très belle facture.

Hervé

Je pense que je peux être mis dans la catégorie des tenants du classicisme Bourguignon, et je n'ai pas jeter aux orties ce millésime. Il me rappelle la Californie, et quand je vois ce que peuvent donner les bons domaines Californiens après 10 voire 20 ans, il serait dommage de tirer des conclusions hâtives. Dans une certaine mesure 2009 et 2012 ont des caractéristiques similaires même si moins "brûlés" en prenant un raccourci mais manquant de tension dans leur jeunesse. Par contre le terroir, sur ces années s'effacent souvent pour laisser place au millésime dans les premières années.

C'est comme la remarque plus haut pour 2001 dans l'autre sens "pas aider par son millésime", et bien moi j'aime beaucoup 2001, millésime que je recherche d'ailleurs. La Bourgogne et le Pinot Noir m'ont appris à être tres prudent. Il suffit de goûter quelques 72 ou 82 maintenant, sans parler des 96 qui ressemblaient fortement à 2008 et imbuvable pendant longtemps et superbes maintenant mais récemment. Je n'oublierai pas 2004, qui évolue dans le bon sens comme le commentaire plus haut pour le Latricieres de Trapet.

Par contre une chose est certaine dans tous ces millésimes particuliers, c'est que c'est tres heterogenes et que le producteur est tres important.

Sinon superbe degustation, avec un petit groupe nous aimons bien faire des verticales de "Grand Cru" de Gevrey c'est souvent voire tout le temps le plaisir assuré.

Didier

Bonjour à tous,

Merci. Je me sens tout a fait dans le classicisme Bourguignon, a tel point, que plus jeune comme beaucoup, j'ai eu des doutes sur 2003... Maintenant j'ai changé, je reste classique mais j'ai abordé 2009 très différemment (par contre pour moi 2012 est plus proche de 2010 ou 2005 dans le style, encore ce midi un Nuits Charmotte de Chicotot), j'ai encavé beaucoup en rouge, pas mal en blanc. Mais j'aurai même dû faire plus en blanc, car ces vins superbes y compris en blanc, faut dire quand c'est mûr, ça aide à faire bon (et la fameuse minéralité des terroirs se révèle avec le temps) !

Là ou je suis d'accord 100% avec Didier, c'est que ça dépend beaucoup du vigneron. Et il m'arrive encore, au resto, sur des domaines que je ne connais pas ou peu, d'aller sur 2003 ou 2009,en me disant, bah c'est toujours bon, et là patatras, cata. Vin fluide, au gout brulé, caoutchouc dû à un boisé mal maîtrisé, attaque sucrailleuse, finale aqueuse ou avec une acidité douteuse, au goût métalique...

Par contre, là ou je te suis moins Didier c'est sur 2001, 96 voir 2004, des millésimes faibles quand même, beaucoup de vins manquent de matière ou de maturité pour enrober l'acidité. Alors certes, dès que tu es au niveau grand cru, et sur un bon domaine, ça peut donner de joli chose et heureusement, mais c'est quand même pas folichon. Le Clos de Beze de Bouchard 2001 est un très bon vin mais ça reste au niveau très bon Premier cru, ce qui est regrettable au vu de l'étiquette. Idem sur 96, sur ce que j'ai bu, ça devient très bon ou mieux, sur les grands crus presqu'uniquement. D'ailleurs, c'est bien ma crainte pour 2008. Heureusement que j'ai bu 2 superbes 2008 (des Grands crus d'ailleurs, tiens, tiens...) en novembre dernier en Bourgogne, car avant j'aurai été très sceptique sur ce millésime aussi !

Amicalement, Matthieu

2004 est plus faible indéniablement, mais on peut trouver de belles choses pour se faire plaisir.

Je ne cherche pas à convaincre pour 2001, mais il faut goûter Dujac Clos St Denis, Hubert Lignier Clos de la Roche, Rene Engel Echezeaux / Clos Vougeot, Mazy Maume, RSV DRC, Corton Renardes Leroy, Clos de la Roche Rousseau, Claude Dugat Charmes, Clos Vougeot VV Domaine Chateau de la Tour et Clos de Tart dans un autre style pour n'en citer que quelques uns en Grands Crus que j'ai bu et voir que le millésime peut donner de belles bouteilles. Et ils sont tous niveaux Grands Crus, pour certains mieux que dans d'autres années dites plus huppées d'ailleurs. un 1er cru par exemple qui a toujours été excellent Lavaux St Jacques Denis Mortet. Je ne dirai pas non plus que c'est le plus grand millesime evidemment.

De même en 96 mes grands souvenirs avec Clos Parentoux et Echezeaux Emmanuel Rouget, Amoureuses Roumier et de superbes bouteilles comme Vosne Beaumonts Leroy et dans une moindre mesure Clos Vougeot Robert Arnoux.

Il y a toujours des contre exemples et nous sommes tous différents dans notre perception donc il est difficile de généraliser, et c'est tant mieux.

Didier

Didier,
Je suis tout à fait d'accord sur les vins que tu cites mais peut-on généraliser sur un millésime à partir des ces vins là ! Autres exemples plus accessibles au commun des mortels, les vins de Dom Laurent dont un superbe Clos Saint Jacques, impossible à positionner en 2001 :-) !
Amicalement, Matthieu

y a toujours des contre exemples et nous sommes tous différents dans notre perception donc il est difficile de généraliser, et c'est tant mieux.

C'est la phrase à retenir

Je n'avais pas beaucoup d'estime pour 2004 jusqu'à ce que je boive une superbe Romanée St Vivant (de JJ Confuron de mémoire ?? ) et d'autres 2004 moins prestigieux se sont avérés très buvables .

Je n'ai pas beaucoup d'affinités pour 2003 ou 2009 car ce n'est pas mon style : on trouve aussi bien ou mieux ailleurs dans ces millésimes . Mais là encore il suffit d'avoir bu une grande bouteille .

Enfin 2001 offre très souvent des vins superbes et très équilibrés avec comme sommets bus Echezeaux DRC , La Tâche DRC et surtout Clos St Jacques Rousseau . C'est à mon avis , actuellement , le meilleur des 4 millésimes cités .

Clos de Tart 2004, j'ai bu....en relisant ma note ...10/20

Ce CR, et ce n'est pas le premier, me donne vraiment envie de découvrir Rossignol Trapet....que je ne connais pas.

DidierT écrivait:

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> 2004 est plus faible indéniablement, mais on peut
> trouver de belles choses pour se faire plaisir.
>
> Je ne cherche pas à convaincre pour 2001, mais il
> faut goûter Dujac Clos St Denis, Hubert Lignier
> Clos de la Roche, Rene Engel Echezeaux / Clos
> Vougeot, Mazy Maume, RSV DRC, Corton Renardes
> Leroy, Clos de la Roche Rousseau, Claude Dugat
> Charmes, Clos Vougeot VV Domaine Chateau de la
> Tour et Clos de Tart dans un autre style pour n'en
> citer que quelques uns en Grands Crus que j'ai bu
> et voir que le millésime peut donner de belles
> bouteilles. Et ils sont tous niveaux Grands Crus,
> pour certains mieux que dans d'autres années dites
> plus huppées d'ailleurs. un 1er cru par exemple
> qui a toujours été excellent Lavaux St Jacques
> Denis Mortet. Je ne dirai pas non plus que c'est
> le plus grand millesime evidemment.
>
> De même en 96 mes grands souvenirs avec Clos
> Parentoux et Echezeaux Emmanuel Rouget, Amoureuses
> Roumier et de superbes bouteilles comme Vosne
> Beaumonts Leroy et dans une moindre mesure Clos
> Vougeot Robert Arnoux.
>
> Il y a toujours des contre exemples et nous sommes
> tous différents dans notre perception donc il est
> difficile de généraliser, et c'est tant mieux.
>
> Didier

Didier, je plussoie quant à tes références, nous avons les mêmes!! -D

Plus sérieusement, je n'hésite pas à encaver 1996, 2001, 2003. Cependant, ne pas hésiter ne veut pas dire rentrer n'importe quoi, évidemment qu'il faut faire le tri, comme à chaque fois en Bourgogne. Mais alors, quand c'est bon, c'est pas bon, c'est... Stratosphérique!! Pourtant, on est sur des profils très différents, mais c'est ce qui rend l'exercice intéressant justement.

Dans une moindre mesure, je trouve que 2000 s'offre une seconde jeunesse, et à contrario, 1999 reste assez austère...

tarkan écrivait:

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>
> Dans une moindre mesure, je trouve que 2000
> s'offre une seconde jeunesse, et à contrario, 1999
> reste assez austère...

Benoit,
Je plussoie 100%, 1999 reste assez austère a ma grade déception, et je dirai particulièrement en cote de nuits, là ou 2000 offre une gourmandise (en cote de nuits aussi), que par contre j'ai souvent constaté sur les domaines dont on parle !
Je regarde souvent les 2000 et jamais 2001 par exemple !
Amicalement Matthieu

+1 pour 2003,

Je n'ai eu que du bonheur sur les flacons ouverts au cours de l'année, du coup j'en ai fait le choix principal pour les ouvertures de fin d'année. La qualité constatée aujourd'hui est assez générale sur les régions.

Exemples de memoire dans des crus et styles différents: Pommard Epeneaux Comte Armand, Vosne Romanee VV C.Tremblay, Clos des Papes rouge, Malartic Rouge, Branaire.

Cela conforte l'idée d'attendre les GC.

Philippe C.

+1 pour 2003

Ouvert dernièrement Chambolle Musigny "Vieilles vignes" du domaine Lignier Michelot
Nez expressif, fruits bien murs sur les fruits rouges.
La bouche est ample, il y-a du fruit, les tanins fondus, c'est mur et ça reste frai. Quelle gourmandise !
Je regrette de ne pas en avoir plus...

Julien

Les 2000 sont faciles et surtout en largeur, effectivement bons actuellement, mais je trouve qu'ils manquent souvent de profondeur voire d’élégance à contrario de 2001 pour moi. Mais cela n'engage que moi et cela ne doit être mon style

Benoit, les 99 commencent tout juste à s'ouvrir pour les villages, superbe Vosne Genaivrieres Domaine Leroy par exemple. Mais les Grands Crus voire 1er crus sont encore endormis pour la plupart. Il faut les attendre. Nous avons ouvert pour le réveillon Combottes Domaine Leroy 99 magnifique, mais qui commence juste à se livrer.

Certains 90 ne sont toujours pas ouverts

Didier

Didier,
Pour illustrer le propos tout en me raccrochant a cette dégustation, Intellectuellement j'ai préféré le Mazis, plus profond, plus intrigant, plus "vrai", mais au fur et a mesure du diner, lorsque j'ai eu le choix, j'ai fini par me resservir en premier du Serafin, plus charmeur, plus gourmand... Je dois être schizophrène mais effectivement, m^mrm si je préfère la construction intellectuelle du premier, je succombe au second ! Et entre 2000 et un 2001, aujourd'hui je choisis 2000 même si je suis d'accord, il manque de profondeur !
Amicalement, Matthieu

Didier, je suis d'accord pour 1999. Ils commencent tout juste à se livrer, et si j'en crois le Clos de Tart 1999 que j'ai bu lors du réveillon, ça arrachera le bitume chez les tout bon, mais la patience sera de mise.

2000 manque effectivement de profondeur, voir même de matière, mais ce sont des vins qui ont l'avantage de se livrer et d'être facilement lisibles aujourd'hui. Pourtant en 2010, je les trouvais très ordinaires...

Ceci dit, j'ai quand même un sérieux penchant pour 2001 et 1996. Pour 2003, faut quand même savoir ce qu'on achète, j'ai souvenir de Vosne villages de chez Confuron Cotetidot dont le penchant sur la réglisse était assez net.

Benoit,
Faut aussi savoir ce que l''on achète pour 2001 ou 96, y'a qu'a voir ce qui est cité... je vous les laisse, et vous me laissez les 2003.
Amicalement, Matthieu

Et moi je laisse tous les 2003 pour des 2001 ( sauf Clos de Tart : on dirait un 2003 )

Malheureusement je n'en ai pas à échanger . Je n'en ai pas acheté

RaymondM écrivait:

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> Et moi je laisse tous les 2003 pour des 2001 (
> sauf Clos de Tart : on dirait un 2003 )
>
> Malheureusement je n'en ai pas à échanger . Je
> n'en ai pas acheté

Oui mais ça, c'est valable pour pratiquement tous les millésimes en Bourgogne. Après il y a un profil général où les affinités de chacun s'expriment.

Je vous trouve un peu enthousiastes avec 2001 avec lequel j'ai eu quelques déboires : Clos de Bèze Girardin, Clos Vougeot Meo-Camuzet, Musigny Dom. Laurent, Chambolle de Vogué,... ça commence à faire du monde. Par contre quelques jolis souvenirs comme le Corton de la Pousse d'Or, des Nuits de chez Chevillon ou le Charmes de chez Humbert.

Aujourd'hui, comme Mathieu, j'y regarde à deux fois. J'ai eu au final beaucoup moins de problème sur 2000 malgré effectivement la limite de profondeur évoquée.

Marc

Marc C écrivait:

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Par contre quelques jolis souvenirs comme le Carton de la Pousse d'Or...

Qui visiblement a fait un carton!!!

Je voudrais pas faire mon prolo ou quoi, mais j'ai du mal à me dire que les cuvées citées soient représentatives de ce qui se fait à travers la Bourgogne.
Si l'on ne parle que des grands crus, d'accord, mais là quand même...

Alain