Nous allons donc pouvoir parler de vin......
En fait, je n'ai gouté que chez De Vogüé, Langoureau et Jeanniard.
Il était convenu avec les autres domaines que je viendrais simplement retirer les vins.
Domaine Jeanniard :
Nous sommes rapidement revenu sur les 2006 qui se définissent de plus en plus comme un millésime classique chez Remi.
Le gevrey s'est montré comme toujours dans un registre puissant et gras (la vigne de Remy est très vieille et bien qu'étant en appellation village elle se situe sur un coteau, c'est donc un terroir très qualitatif et franchement le vin a une ampleur en bouche typé premier cru). Sur des notes légèrement animales et les fruits noirs.
Le Chambolle tient lui bien son rang, moins racoleur que le Gevrey. Il est impossible de ne pas reconnaitre Chambolle par rapport au vin précédent, le fruit est plus droit, moins gras. On sent le vin de terres blanches. Dans un registre discret typique du village. Très bien.
Le Morey premier cru Clos des Ormes, qui se situe juste sous le Clos de la Roche. Attention, gros dossier. Un nez bien plus riche, et frais aussi marqué par une minéralité "froide" qui ne se retrouve qu'a Morey (pour expliciter mon propos, je trouve que les vins de Morey sont toujours très minéraux, j'ai l'impression de sentir un galet de granit sur lequel il vient de pleuvoir). En bouchen le gras, l'ampleur annoncent un grand cru. Seule la longueur permet de le replacer (et encore...) en premier cru. Superbe.
Le Clos de la Roche, ressemble beaucoup au Clos des Ormes, simplement il s'agit d'ajouter un plus avant tous les qualificatifs que j'ai empolyé. Ce vin possède une puissance dingue. Un grand cru, tout simplement.
Pour les personnes qui ne connaissent pas le domaine, je conseille de comparer notamment le Gevrey, le Clos des Ormes et le Clos de la Roche à l'aveugle face à certains de leurs cousinsd 'autres producteurs.... Je l'ai fait et c'est stupéfiant (surtout quand on regarde les prix pratiqués par Remi). Enfin, je tiens à apporter une précision sur le style général des vins, ce n'est pas racoleur, et en vin jeune les vins possèdent parfois uen acidité qui peut gêner certains. En fait Remi fait des vins de garde qui se goûtent très bien jeunes mais qui ne sont pas fait pour êtres consommés jeunes. A savoir donc.
Les 2004 qui présentaient un côté très austère dans leur jeunesse commencent à se livrer et cette pointe d'acidité est en train de se transformer en ce moment pour donner des choses d'une finesse fabuleuse (je pense au Morey village qui est issu de jeunes vignes, l'entrée de gamme en somme qui est aujourd'hui d'une finesse et d'une buvabilité superbes !).
Rapidement 2007 me semble moins austère qu'à l'habitude et sera un grand millésime friand et de plaisir immédiat (toutes les cuvées se sont mieux goutées que les 2006 que j'ai décrit plus haut.
Pour terminer, nous avons été les premiers à gouter le nouveau cru du domaine, Les Ruchots qui se situent entre le Clos de Tart et le Clos de la Bussière de Christophe Roumier. Il a récupéré cette vigne en 2008, le vin était encore en fermentation. A revoir plus tad mais je pressens un grand vin au vu de fabuleux terroir.
Je veux maintenant parler de l'un des plus beaux domaine de Bourgogne.
Le domaine de Vogüé représente tous les ans un des sommet de nos dégustation (pourtant nous dégustons dans quelques endroits sympathiques...). Je ne trouve que très rarement une telle raisonnance du terroir dans les cru (chez Claude Dugat peut être).
Les vins sont simplement géniaux, sans artifice, ils donnet une lecture crisaline du terroir et du millésime.
les 2007 sont donc frais au niveau arômatique (les agrumes sont présentes) et surtout sont d'une finesse a pleurer.
Le Chambolle sais ne pas en faire de trop, mais la pécision du nez est absoluement déconsertante. C'est difficile d'en parler car tout se joue ici dans la simplicité, dans le non ostentatoir et finalement (à notre sens) dans le vrai.
Les Amoureuses sont boulversantes de droiture, je dis toujours que si c'est une femme qui sait ou elle va et nos emène avec nous sans nous donner le choix. Longeur supérieure, c'est comme le dirait Bettane c'est une lame fine et tranchante. LA définition d'un vin de dentelle. Simplement grandiose.
Le Bonnes Mares signe lui un cru de terres rouges, gras, onctueux à souhait. mais si on y prête attention plus en détail, on sent qu'il apparteint à la famille par les liens de la terre. La minéralité, la droiture enrobent cette apparente rondeur pour lui donner son caractère Bonnes Mares. C'est tout simplement génial.
Le Musigny capte un gras fantastique mais là ou il est unique c'est que dans cette profusion de matière et de maturité (supérieur aux autres cru du domaine) on perçoit très facilement un fraicheur, une droiture, une minéralité fabuleuse. Un peu comme si on avais mis du sirop dans un verre d'Amoureuse.
Ce vin fait me fait pleurer tous les ans. Il est égal à lui même dans le respect du millésime, je me souviens du 2005 dans l'opulence, et du 2006 entre ce 2007 et le 2005.
D'une manière générale tout dégustateur doir un jour gouter aux crus de ce domaine que je place sur le podium en Bourgogne.
Nous avons teminé notre périple par le
domaine Langoureau que nous adorons pour ses Saint Aubin.
Les 2007 se motrent un peu fermés et possèdent une fraicheur qui demandera quelques années afin d'atteindre une armonie arômatique parfaite.
Le Saint Aubin se livre sur les agrumes dans un registre très Puligny pour ceux qui ne connaissent pas le village. Très fin. A attendre 2 ou 3 ans afin que la légère amerture se transforme (nous prédisons des vins très complèxe et equilibrés une fois cette étape franchie, car ils ont tout en eux richesse, acidité...).
Le Remilly, sorte de fleuron du village (situé juste au dessus du Montrachet) est lui comme à son habitude d'une richesse supérieur, toujours sur le même profil arômatique. Sa longueur, son équilibre lui permettrons d'être à mon avis superbe dans 5 ans.
Le Meursault la pièce sous le bois, sort toujours comme le vin le plus riche de la cave (il est Meursault quoi...) sur des arômes plus beurrés et de brioche typique du village. Un superbe Meursault comme sylvaini à l'habitude de les faire. Un beurre blanc s'impose !
Le Puligny Garennes se montre quelue peu sur la réserve. Il est cepenant trs Puligny, d'une grande finesse et d'une amplitude supérieure (vraiment digne du premeir cru qu'il est). Nous sentons le filet de sandre arriver....
Pour résumer, un millésime frais et qui sera à son meilleur dans quelques années. Nous pensons très fort à 2004 qui était aussi à sa naissance très tendu et qui aujourd'hui est fabuleux chez Langoureau.
J'espère ne pas me faire démonter cette fois ci. On peut parler de vin ou certains ont encore envie de polémiquer(
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