Petit exercice de comparaison :

J.M. Quarin top 10
Mouton 17,75
Palmer 17,75
Haut Brion 17,5
Montrose 17,5
La Conseillante 17,25
Cos d'Estournel 16,75
Lagrange 16,75
Brane Cantenac 16,25
Léo Poyferré 16,25
Quinault 16,25

Notes R. Parker :
Mouton 94-96+
Palmer 93-95
Haut Brion 92-94
Montrose 89-91
La Conseillante 86-88
Cos d'Estournel 92-94+
Lagrange 89-91
Brane Cantenac 89-91
Léo Poyferré 92-94
Quinault 90-93

On remarquera dans l'ensemble des notes très proches, à  l'exception notable de La Conseillante.
Une explication peut-être ? Je doute que les 6 mois d'écart entre la dégustation de M. Quarin et de M. Parker explique cette différence ...

Mes remerciements donc à  M. Quarin dont j'ai suivi presque à  la lettre les recommandations (sauf Poyferré, qu'évidemment j'aurais dû acheter au lieu de Barton mais bon ... (bbb)) Personne n'est parfait !

Emmanuel

De quel millésime parle-t-on ? 2002 ?

JérômeM

oui de 2002

Parker a souvent raté Montrose, il s'en est même excusé pers. auprès du Chateau pour le millésime 98 par ex. Il a aussi reconnu très tardivement la grandeur du 89. Parions qu'il reverra les 95 & 96 à  la hausse dès qu'ils s'ouvriront.

La Conseillante semble être un type de Pomerol trop fin pour lui.

Un autre vin qu'il note souvent assez mal (à  mon avis à  tort) en se permettant des commentaires peu élogieux est Rauzan Ségla.

Je trouve la démarche de Quarin très intéressante et comme il semble se spécialiser sur Bordeaux, il a sans doute plus l'occasion d'approndir et de percer les énigmes de cette région magique que ses collègues.

Claude,

Je pense, comme toi, que les commentaires de J.M. Quarin sont habituellement très judicieux.

Je viens de le vérifier avec des blancs 2001 et 2002 ( cf. "www.quarin.com "dans "Livres, journaux, média, web")

C'est effectivement un spécialiste fiable du Bordeaux... A mon humble avis.
Ou, au minimum, le spécialiste "goût européen".

Amitiés,
Thierry

Au fait, je viens de voir sur D.C. que Patrick Essa demandait qui connaissait J.M. Quarin.
Ca surprend le quinquagénaire que je suis: J.M. Quarin est connu depuis... Longtemps et positivement.

Amitiés,
Thierry

Je suis tout à  fait de votre avis.

J'ai eu récemment l'occasion assez extraordinaire de pouvoir participer à  un cours de dégustation approfondi fait par Jean-Marc Quarin.

La comparaison avec Parker est un exercice intéressant, et le résultat me semble éviden. Pour moi "il n'y a pas photo" !

On en revient à  un thème qui a déja été abordé me semble-t'il : est-il raisonnable d'imaginer un critique spécialisé tout à  la fois en vins d''Alsace, Rhône, Bordeaux, Barolo, Chianti, Rioja, Australie, Chili, Bourgogne, Loire, Allemagne etc etc etc. Ne va-t'on pas aller (ou revenir) de plus en plus vers des critiques bien ancrés dans une région (ou qqs régions ou styles) qu'ils connaissent et comprennent mieux que s'ils papillonnaient sur toute la planète vins.
Si j'achetais des Bordeaux de luxe (pour ne pas dire des Bordeaux tout court … d'ailleurs je viens d'acheter 3 bout. d'un superbe Médoc à  12 euros) je suivrais sans doute plus Quarin que Parker !
Mais la question ne se pose pas … tant qu'un hypothétique Oncle à  héritage ne se décidera pas à  quitter cette vallée de larmes en me laissant une fortune… je n'achèterai pas ces vins (Mouton, Ausone, La Conseillante… etc)

..de plus, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais J-M Quarin a pris sa carte au parti LPDV !
Il a recemment fait quelques interventions sur certains sujets "Bordeaux" qui ne peuvent d'ailleurs qu'enrichir le débat.

..C'est peut-être pour ça qu'ils feignent de ne pas le connaitre sur DC ! De toutes façon, depuis qu'il a"sali" ses mains ici, il est de toute façon persona non grata là -bas...

'micalement,
Alain

Alain,

Je ne suis pas sûr que JM Quarin se sente concerné par nos querelles enfantines de "forumiens".

En tout cas, merci à  lui de venir nous faire part de son avis sur certains sujets.

Emmanuel,

Comment peux-tu être déjà  convaincu qu' "évidemment" Poyferré est supérieur à  Barton et constituait un meilleur achat? Combien d'entre nous sont capables d'évaluer gustativement l'écart d'un, voire deux points, dans la notation de ces messieurs?

Olif

Oui effectivement..
J'en faisais d'ailleurs de même jusqu'au jour où je me suis rendu compte que mon Log in sur DC avait été désactivé.. ceci sous prétexte que je fréquentais LPV... (histoire connue par nombre d'entre vous je crois).

Bref... j'en fais pas un jaunisse bleue non plus... d'autant plus que les participants ici sont des gens charmants. Donc peu de regrêts tout compte fait.
A.

je propose que pour les 1ères rencontres de LPV, (à  l'Auberge du Cèdre? Pic St Loup) le thème de la soirée Bordeaux soit: "savez-vous identifier à  l'aveugle les vins qui notent 92 et ceux qui n'en font que 90"(aaa).

Il faut d'autre part bien avouer que le prix (20 euros) de Léoville Poyferré 02 est un sacré argument d'achat.

Il semble évident que qqn qui déguste 9 * Ch.Margaux 99 sur une année ait un avis plus fiable que celui qui ne l'a dégusté qu'un seule fois. JM Quarin à  ce rythme pourrait même tracer le "bio-rythme" du vin sur un papier graphique.

Olif

J'ai effectivement indiqué dans mon premier post qu'"évidemment, j'aurais dû acheter le Poyferré au lieu du Barton".
Je n'ai pas eu cette année l'occasion de déguster ces 2 vins. J'aurais donc dû faire confiance à  l'avis de J.M. Quarin jusqu'au bout et pas chercher à  me singulariser ...

Mais bon, soyons clair, je suis quand même très content d'avoir bientôt du Barton 2002 dans ma cave. D'autant qu'à  mon avis, avec les années, sa note va évoluer favorablement.

Emmanuel

Bonjour,

Voici le détail du commentaire publié en juin dernier dans mon Carnet sur les primeurs 2002 et le suivi de l'évolution des 2001 depuis les primeurs.

LEOVILLE POYFERRE (Saint-Julien )
2001 - 16
2002 - 16,25. Ma meilleure note donnée à  ce cru depuis que je le goûte en primeur.

2001. A la fin de mon commentaire sur les primeurs l'an dernier, j'écrivais : «L'élevage devrait encore le peaufiner et flatter son caractère très hédoniste». C'est fait ! Il est bien difficile de résister au charme général de ce vin. La qualité de ses arômes et les nuances de ses appuis taniques dans la bouche procurent une irrésistible envie d'avaler, même tel quel. Ne pas hésiter à  le goûter jeune et d'en profiter après une longue aération. 2002. M. Cuvelier mentionne qu'il n'a pas eu de coulure sur les vieilles vignes de cabernet sauvignon. (Un fait majeur) Le vin a été vinifié classiquement. Il fait 13,5° d'alcool naturel. L'assemblage se compose de 78% cabernet sauvignon, 20% merlot et 2% petit verdot. Très belle couleur rouge sombre, pourpre. Le nez est moyennement aromatique. Il présente quand même de la fraîcheur et des sensations de douceur. L'entrée en bouche est succulente. Le vin se développe juteux, savoureux, avec un toucher raffiné. Des arômes distingués de fruits et de violette viennent vivifier l'ensemble. Très savoureux en finale il termine long sans qu'aucune rigidité tanique ne gêne la qualité du toucher. Une valeur sûre cette année. Sera-t-il meilleur que le 2000 ?

Merci M. Quarin pour ces précisions. La torture continue pour mon portefeuille !!

Par ailleurs, j'ai lu avec intérêt votre chronique et notamment vos premières impressions sur le millésime 2003. Peut-on connaitre vos impressions pour le les autres appellations ?

Merci d'avance pour votre contribution.

Emmanuel