Etant depuis peu de l'autre côté du sécateur j'ai une position privilégiée qui me permet d'être observateur des us et coutumes de nos concitoyens habitant cette terre.
Parlons ici d'une espèce communément répartie : "les journalistes". Ils ont des us et coutumes bien différents suivant leur habitat d'origine.
Ainsi d'albion j'ai été contacté par
Andrew Jefford livre "The new France "
David Moore guide "the wine behind the label"
P. Strang guide "wine report"
et dernièrement par la revue "wine international magazine"
vous avez suivi d'autre part l'épisode Tom Atkins
et je sais que Clive Coates a goûté à mes vins sans les apprécier.
En fait à part les avis de Jefford, Atkins et Coates je n'ai pas encore la teneur des autres articles et d'ailleurs peut importe là n'est pas le propos.
De France
un seul contact "l'esprit du sud ouest"
A part l'esprit du sud ouest.
Ainsi donc je ne peux que constater une énorme différence de travail. Si je devais m'imaginer un journaliste de vins Français je le verrais au coin du feu, la goutte au bout du nez, enfoncé dans un fauteuil et un peu coincé ceci dû à son embonpoint, avec des habits hors du temps et très élimés pour se donner un genre culture et intemporel.
A côté de lui tremblote un petit caniche du même siècle que ses habits et perdant lui aussi ses poils.
Attendant un hypothétique coup de fil d'un vigneron new génération pour justifier d'un déplacement en province autre qu'à Bordeaux ou il a ses entrées. Ceci dit a bordeaux il n'y va plus que pour la fête de la rose.
Il attend, il attend, qu'on lui offre de quoi faire ou de quoi boire. Il attend que LV veuille bien lui ouvrir sa porte...
Mais peut être que s'il était plus dynamique il serait accueilli avec l'honneur du a son rang.
Conclusion : les gars de LPDV tentez votre chance surtout que vos interview sont mieux faites et plus vivantes que ce que l'on peut lire par là .
Voilà une réflexion pertinente qui résume bien ce qu'on a déjà dit à plusieurs reprises sur le mode de travail des journalistes français en général et de ceux de la RVF en particulier (pas tous, il y en a tout de même un ou deux qui vont sur le terrain...). D'où la sempiternelle rengaine dans le guide B&D concernant l'absence d'envoi d'échantillons censée expliquer l'absence de certains pourtant parmi les meilleurs. Pendant ce temps-là , les journalistes étrangers passent au domaine où achètent les vins, on ne s'étonnera donc pas que certains domaines français sont plus connus à l'étranger qu'en France (Clavel, Grange des Pères pour ne citer qu'eux)
Bougez-vous un peu Messieurs, vous êtes payés pour cela...
C'est comme si dans l'exercice de ma profession, j'attendais que ce soit mes patients qui m'apportent leur diagnostic sur un plateau et que je me contente de juger de l'exactitude de leur analyse. Vous avez raison monsieur, c'est bien un cancer du poumon... Et il est bien, vraiment très beau, bravo ! Je lui mets 9/10, avec un potentiel de 10/10 dans quelques mois quand les métastases seront mieux équilibrées entre le foie, les os et le cerveau. Potentiel de garde : 2 ans si conservation dans un bon service de cancérologie...
Luc
PS : Robert, pas trop d'échantillons aux journalistes tout de même, des fois qu'ils aimeraient... Comment ferait-on pour continuer à en acheter alors ?
oui oui ça devrait aller
mais as tu des adresses de très bon bordeaux, sortant des sentiers battus de ce qui peut se voire à la RVF ou ailleur.
Si oui pourquoi et comment ?
Des adresses de très bons bordeaux, du moins à mon goût et amha, j'en ai maintenant quelques unes. D'ailleurs, c'est ma recherche principale. Savoir s'ils sortent des sentiers battus (c'est quoi d'abord les sentiers battus?), je m'en bat l'oeil. Ils me plaisent et c'est là l'essentiel. Je pourrais t'en citer en Fronsac, dans les Graves, les Côtes de Castillon, en Sauternes, les Côtes de Blaye, Médoc... Il m'arrive de faire quelques petits CR sur le site quand survient le temps des portes ouvertes de la région ou quand l'envie me pête d'aller faire un tour dans le vignoble.
Mais, plutôt que réciter une liste que l'on peut retrouver dans les rubriques ad hoc, je t'invite, par mail et en privé pour ne pas encombrer la liste, à en rediscuter....si tu le veux bien of course (bbb).
Maintenant, j'ai du mal à saisir la question du "pourquoi et du comment" (jjj) mais voilà ma réponse:
Pourquoi?: J'ai pas toujours les moyens de me payer les stars et elles sont pas toujours à mon goût (jjj).
Comment?: En voiture (aaa), en règle générale, et chez le producteur autant que faire ce peut.
J'ai eu récemment l'occasion de goûter le Clos Puy Arnaud 2000 - Côtes de Castillon. Un vin de très bonne structure (un fruité très fin, superbe grain en tannins, un boisé intégré & surtout une splendide minéralité/acidité) et d'un prix abordable (19,60 euro). Je ne suis pas un spécialiste des Bordeaux mais c'est un que j'ai vraiment aimé. Je crois que Thierry Valette travaille en bio avec des rendements très reduits (35 hl/ha), mais je voudrais te demander un renseignement. Est-ce que tu connais le Château de Launay à Soussac (E2M)? Il semble qu'on a fait des blancs fabuleux en 2002 là -bas...
Launay, je ne connais pas mais s'il a réussi un Entre-Deux-Mers fabuleux sur le millésime 2002, il mérite toute mon attention.
C'est une appellation que j'apprécie et où l'on peut trouver d'excellentes choses à très bon prix. Je vais me renseigner pour ce Château et bien sûr le goûter. Je sais que la Maison des Vins de L'E2M propose un large choix de domaines et offre souvent de les déguster.
Au fait! Les Deux Anes au salon de Lille! Ton avis?