J'ai déjà  évoqué l'Arzelle 1999 Vins de Vienne dans d'autres rubriques.

Après l'avoir découvert au restaurant, j'en avais acheté un caisse.
Je me demandais comment ce vin imposant évoluait.
J'ai donc ouvert une bouteille ce soir.

A l'ouverture, le nez est dominé par la barrique de chêne brûlée.
L'agitation fait apparaître le cassis.
Après une aération de 3 heures, actuellement, le nez, puissant est devenu complexe, même au repos: chêne brûlé, cassis, épices.
il me fait penser à  celui des Sérines de Cuilleron.

La bouche est envahie par la matière, le bois surtout et le fruit.
A la première gorgée, ça fait forte impression: quelle puissance!
C'est presque trop (encore comme dans les Sérines, à  mon avis)
Une acidité bien présente vient alléger l'ensemble et se retrouve en finale, où le cassis s'impose.

Cordialement,
Thierry

j'ai offert à  une amie récemment l'Arzelle 2000 avec l'intention de faire une dégustation en parallèle à  la Cuvée des Mariniers 2000 de la cave de St Désirat et Deschants de Chapoutier.
Pas dans l'immédiat la dégust...vacances obliges désolé thierry...mais à  l'occasion je pourrai vous donner mon cdr et résumer mes impressions sur une CC dont j'aprécie le travail : La CC de St désirat qui fait entre autres des St Joseph de bonne tenue en 92/94/96/2000.

Didon,

Je vais donc attendre avec patience le compte-rendu.
Je ne connais pas la cuvée des Mariniers.
Par contre, j'ai acheté tous les millésimes de Deschants de 94 à  97.
A l'époque, c'était un autre style, peu marqué par le bois.
Je pense que le vin vieillissait en barriques de 2 à  5 ans (dixit Parker).
Je n'ai pas goûté Deschants en 99 et 00, je serais heureux d'avoir ton avis.
J'ai, en effet, été surpris extrêmement positivement par un autre vin de début de gamme de Chapoutier: Bernardine 99.

Je pense faire par la suite une comparaison de mes St. Joseph 99 "boisés": l'Arzelle, Reflet et Granits. Mais j'attends, je n'ai que deux bouteilles des deux derniers... C'est un annnée où j'ai surtout misé sur les Côte Rôtie.

Bonnes vacances,
Thierry

J'ai terminé, ce midi, ma bouteille d'Arzelle 1999 Vins de Vienne, ouverte hier soir et conservée sous vide.

Le vin a évolué de manière positive.
Au nez, le boisé brûlé s'est estompé. Il a laissé la place à  un mélange harmonieux de bois et de fruits: chêne brûlé et vanillé, cassis, groseilles ,épices... Un peu de mûres aussi.
La bouche a perdu son côté sauvage. Tout s'est arrondi. Les tannins sont plus fondus, ils se marient parfaitement avec l'acidité. Le fruit parvient à  s'imposer, il domine maintenant le bois.

Je pense que cette dégustation en deux temps montre que cette bouteille a un bel avenir.

Cordialement,
Thierry

J'ai bu ce soir dans la brasserie d'un étoilé Michelin,
un Saint-Joseph rouge 2002 qui ne portait pas la mention "l'Arzelle".

En grande surface, j'aurais pensé à  une cuvée de seconde qualité, mais là ?...
N'y a-t-il pas d'Arzelle en 2002?

Le nez est sur les fruits rouges, (groseilles, framboises), les feuilles vertes froissées, les épices, (muscade, poivre), le bois.
La bouche est un peu acide et un peu verte, très marquée par les fruits rouges et les épices, mais il y a de la matière, même si la finale semble un peu courte.

Un bon vin pour une brasserie, pas pour ma cave..

Cordialement,
Thierry

Je me demandais comment évoluait l'Arzelle 1999 des Vins de Vienne.

J'ai donc ouvert une bouteille de ce millésime, ce soir, après un "Le Saint-Joseph" Blanc 03 de Guigal...

A l'ouverture, le nez est "sauvage": guarrigue, cuir, peu de fruits.
L'aération et l'agitation , peu à peu , civilisent le vin: les fruits noirs reviennent (mûre, cerise noire, cassis) sur fond de bois neuf fumé et d'épices...
La bouche est aromatique, marquée par une trame acide de l'attaque à la finale. Cette acidité équilibre le vin qui se caractérise par des tannins fins et bien présents et un boisé encore manifeste. Celui-ci est plus dense et concentré que volumineux...
La finale est longue, sur le bois et la confiture de cassis.

Une belle bouteille à attendre....

cordialement,
Thierry

Je viens d'ouvrir une Arzelle 1999 Vins de Vienne.

Depuis mai, le vin me semble continuer à digérer lentement son bois:
celui-ci est de plus en plus discret au nez et il s'estompe en bouche...

Pour le reste, mon impression reste proche de celle décrite supra.

Cordialement,
Thierry

J'ai ouvert lundi un Arzelle 1999 (Vins de Vienne)...

Le bois continue à s'estomper... Le nez reste complexe et la bouche ample est savoureuse... Mais relativement courte

La surprise face à cette bouteille, c'est cette finale de longueur moyenne...

Cordialement,
Thierry

J'ai ouvert récemment un Arzelle 99. Tout à fait d'accord avec tous les commentaires de Thierry.

Finalement, on attend toujours que le bois s'estompe, mais quand il le fait, il ne laisse pas la place à grand chose d'intéressant.

Bouteille correcte, mais je m'attendais à mieux.

Une solution pour savourer l'Arzelle 1999:

le servir, comme je l'ai fait ce soir, frais (15-16°) par jour de canicule sur un plat un peu épicé, comme des brochettes relevées d'un mélange d'épices.

Cordialement,
Thierry

L'Arzelle 1999 Vins de Vienne, 15 mois après notre dernière rencontre, a peu évolué.

C'est un vin qui me semble, une nouvelle fois, plaisant mais pas grand.
A mon sens, même s'il est savoureux, sur le cassis et les épices, équilibré et frais, avec une rencontre intéressante entre les tannins et l'acidité, il manque une nouvelle fois de longueur...

Cordialement,
Thierry