Bonjour,
Je me décide à faire un CR d’un superbe déjeuner avec quelques amis dans un excellent restaurant parisien qui nous a très bien reçus. CR fait de mémoire et description concise de certains vins.
Apéritif
Ruinart Brut Blancs de Blancs – Champagne très agréable qui constitue une très belle entrée en matière
Vereinigte Hospitien - Riesling Auslese Erdener Pralat 1990 – La moselle allemande dans toute sa splendeur, la robe d’un beau jaune-vert annonce la couleur (si j’ose), la bouche est de nouveau un bel exemple d’harmonie SR/acidité qui fait l’unanimité. Bouteille qui disparaît rapidement à l’apéritif, l’accord étant difficile avec le menu proposé.
Le Homard en millefeuille
Jacquesson 2000 – Bref ! un champagne
Dom Perignon 2003 – Au nez un sourcil se lève, la bouche est un mini choc, début d’émotion provoquée par l’amplitude et la profondeur. Ok sur le homard, parfait sur la langoustine. Grand!
La Langoustine en bonbon croustillant
Chateauneuf du Pape Mont-Redon 1976 – Malgré les appréhensions liées à une précédente bouteilles en état de mort clinique, ce flacon se révèle très alerte, d’une belle amplitude portée par un gras très présent qui répond à une longueur un peu faible.
Château Carbonnieux 1984 – Nous avons été surpris par la fraicheur de cette bouteille qui, au-delà de la légère patine du temps, rappelle à bien des égards les agrumes/citron des carbonnieux jeunes.
Meursault Genevrières 1979 Ballot Millot – Ce vin fut très intéressant comme illustration des décalages ; au nez c’est WOW ! Le bouquet de fleurs blanches au milieu d’un panier d’agrumes. En bouche c’est : Ah bon !
Ne pas se méprendre, le vin est bon voir très bon, cependant l’attente créée par le nez est légèrement déçue.
Le Carré de Veau de Lait cuit sur le feu
Cornas Chanteperdrix Delas 1969 – Plus le temps passe plus je trouve que les Cornas aiment le temps. Un vin patiné, qui garde une belle trame, de la matière, qui joue sur une palette aromatique presque bourguignonne (Fruits rouges,…), bel accord avec le veau qui est à se damner.
Château Nenin 1970 – Requiescat in pace !
Château Lynch Bages 1976 – Une belle expérience, un beau vin à peine évolué, le bordeaux de la série qui m’a le plus impressioné.
Château Pavie 1981 – Moyen
Château Beychevelle 1982 - Bon
Château La Gaffelière 1985 – Bon
Château Duhart-milon 1990 – Bon +, l’accord avec le Veau fut un des meilleurs
Le Roquefort « Carle » Vernières
Château Doisy Daëne 1970 - Robe relativement foncée pour ce sauternes qui ne s’est pas trop nourri de son sucre pour tenir les années contrairement à d’autres bouteilles. Bien que bon il reste relativement monolithique, trouve plus sa place avec les abricots que le Roquefort.
Clos Joliette 1990 – Vin non prévu, amené par l’organisateur du lieu, première rencontre avec ce vin que j’ai trouvé bon/très bon, intrigant, insolite. Une entrée dans une nouvelle palette d’arômes, bonne entente avec le Roquefort, cependant je ne pense pas qu’il s’agisse d’un moelleux.
Les Abricots Rôtis, jus comme un sirop
Château Gillette 1983 crème de tête – Les SR ressentis sont plus faibles que pour le Doisy Daëne, ce qui confère une belle buvabilité à ce vin qui je pense aurait été plus approprié sur le Roquefort.
Un toast a été porté pour chacun des bacheliers du 5 juillet, connus des convives présents.
Philippe C.