Clos de Vougeot 93

Nez sympa, fin, griottes. Bouche demi-corps, goûteuse et expressive, un peu déséquilibrée en en finale. Sensation de rafle. Pas mal, mais on attendrait plus d'un CV.

Yves Zermatten

Dans ma recherche de découverte de vieux millésimes de bourgogne, j'ai pu acquérir une bouteille de ce domaine.
Ouverte hier en la présence d'un ami amateur de bourgogne et en accompagnement de basses cotes grillées.
Que dire si ce n'est que j'ai pris une claque ! X(

A l'ouverture, légère inquitétude au regard de la moisissure sur le bouchon sous la capsule; pourtant aucune coulure, beau niveau, couleur limpide. Ouverture, le bouchon est finalement imbibé au 3/4, mais encore bien souple vers le bas et bien étanche et solide. Le premier nez est ... horrible; ça sent le renard !!
Très rapidement, l'aération fait disparaître cette désagréable odeur pour laisser apparaître de beaux arômes de sous-bois, champignons et de légères notes animales (pas désagréables).
La bouteille est épaulée durant une heure et demie au frais, puis mise à table.
La robe est superbe, très claire, limpide et totalement orangée.
Et quelle bouche ! Quels arômes !! J'ai beaucoup de mal à les faire transparaître tant ils sont différents de ceux que je rencontre habituellement en Languedoc ou en Rhônes.
Et une longueur infinie; le goût est encore présent plusieurs minutes après avoir avalé la gorgée.

Une très belle rencontre pour moi , qui me défait définitivement de mes à priori sur le bourgogne (vins dilués). Mais le pinot jeune ne me convainc pas pour autant...
Il ne me reste plus qu'à me procurer d'autres vieux bourgognes de temps en temps.

Yann

Superbe bouteille ouverte ce midi!!
Epaulée une heure avant le repas, j'ai retrouvé la même trame que sur la précédente bouteille.
Belle robe limpide et orangé; le nez est là encore bien truffé, légèrement animal et très marqué par les épices.
En bouche, ce qui frappe, c'est l'équiilbre, ma puissance et une très belle longueur.

Décidément, après avoir décrier les bourgogne pendant longtemps, les belles rencontres se multiplient et ma cave s'enrichit de bouteilles bourguignonnes...

Yann

Une petite envie ce soir et hop la tête dans la cave...
j'en ressort cette belle bouteille :

Après avoir épauler le vin pendant environ une heure :

la robe ressort très mal sur la photo ; pourtant elle est rubis tuilé limpide.
Le nez est assez extraordianaire sur le jus de viande et (ce que je pense être) des arômes de rose fanée; c'est très beau.
En bouche, après des arômes de framboise, c'est vers la cerise à l'eau de vie, le jus de mûre que le vin évolue; pas trop de notes tertiaires malgré son âge. le fruit est toujours pétant.
Une belle longueur cloture la fin de bouche.
J'aime décidément beaucoup.

Bonsoir,

Un petit plaisir en cette belle journée hivernale ...
Bouteille ouverte deux heures avant jusqu' au épaules et servie à 16° en accompagnement d' un gros apéro comme je les aime.

Comme pour Yann, le dessus du bouchon est bien moisi, mais celui ci n' est pas trop imprégné de l' autre côté.
La robe est limpide et brillante, d' une belle intensité et très légèrement évolué.
Le nez est un magnifique mélange de fruits rouges bien mûre,( cerises, framboises, mûres) écrasés, compotés, le tout relevé par de fines épices.
Après quelques minutes d' aération, les arômes tertiaires font leurs apparitions ...
L' attaque en bouche est ample, les arômes de fruits mûres remplissent la bouche, tout est en place, et bien en place.
La finesse et une belle fraîcheur rendent ce vin très "facile" à boire.
La finale est très longue et aprés qq instant les arômes de réglisse apparaissent.
Très beau vin à point mais les 2 bouteilles qui attendent en cave ressortiront dans quelques années pour voir l' évolution de ce nectar.
Cordialement

Laurent

Robe très évoluée, orangée et limpide.
Le nez est marqué par l'orange sanguine et le jus de viande; il fait bien son âge.
En bouche, beaucoup de finesse, mais sans manque de puissance. Les agrumes dominent comme pour le nez, l'acidité équilibre bien le vin qui s'est très bien marié avec un boeuf bourguignon.
A son apogée, voire un peu plus loin encore; à boire.

Salut Yann;

Tu as l'air de bien connaître le domaine. Tu pourrais nous le présenter?

Avec Vetshow (Pierre), nous avions goûté un morey saint denis 2008 et un clos de la roche 2008 de toute beauté grâce au caviste de la cave des domaines à Beaune qui jugeait la comparaison qualitative avec le domaine Rousseau tout à fait pertinente.

Voilà, merci d'avance pour ces infos.

Ps: si tu peux m'expliquer la démarche esthétique de l'étiquette du domaine, ça m'intéresse aussi

Bonjour,
Pas plus connaisseur que ça en fait. J'avais acheté un lot du domaine que je déguste au fil du temps.
Je ne connais pas les productions récentes du domaine, mais si j'ai l'occasion de gouter, je n'hésiterai pas.

Jean Raphet Clos de vougeot 2000 :

Robe rouge brique, évoluée, assez claire. Nez sur les petits fruits rouges (groseille, framboise) et la rose.

En bouche, un vin d'une grande finesse, toute l'expression du pinot noir à point, une belle longueur sur des aromes de fruits encore bien présents et quelques arômes évoluées de sous-bois, des arômes floraux également, superbe finale.

Un vin tout en délicatesse, pas une grosse matière au départ mais très très bon à l'arrivée.

Une beau roti de rond de gite en promotion chez le boucher et il n'en fallait pas plus pour le repas dominical.
Avec une belle viande, il fallait une belle bouteille.
Après le magnifique champagne de Pierre Peters d'hier soir, je décide donc d'ouvrir une bouteille de Jean Raphet - Gevrey Chambertin 1er cru Aux Combottes 1995
Une bouteille du lot que j'avais achetée à un particulier (dommage, il ne reste presque plus de bouteilles...).
Le vin est une nouvelle fois une excellente rencontre.
La robe est complètement tuilée, mais bien limpide.
Le nez est puissant, jus de viande, pivoine et épices douces.
La bouche est veloutée, très ronde avec encore beaucoup de fruit; bel équilibre acidité-rondeur. La longueur est bonne mais pas excepetionnelle.
Un très beau vin.

La récolte de champignons ayant été correctes hier (quelques cèpes et chanterelles en tube), le repas de midi a tourné autour d'une poellée forestière avec un roti.
Du coup, ouverture de cette bouteille : Raphet - Charmes-Chambertin 1996
Le vin est encore très jeune et vraiment excellent.
Le nez est complexe, jus de viande, pivoine, poivre et malgré ses 16 ans, beaucoup de fruits (framboise, fraise); nez que je trouve très "Reynaud".
La bouche est superbe : beaucoup de fruit également, évolution présente mais très légère. Belle acidité salivante et une grande longueur.
Vraiment un vin excellent !!

img843.imageshack.us...

Jean Raphet - Charmes-Chambertin 1993

Bue il y a une semaine. Ouverte 30mn avant le repas.

La robe est évoluée, nez est très expressif sur la rose fanée, et fruit rouge type groseille que l'on retrouve en bouche. Bouche qui est très agréable, le vin est soyeux, ample et très long, le fruit très net reste quasiment "scotché" au palais. L'accord se fait parfaitement avec un suprème de volaille agrémenté d'une sauce viande, par contre sur un ris de veau, c'est un peu moins évident.

Excellent - Une très belle bouteille et une belle rencontre avec ce vigneron.

Philippe C.

Clos de Bèze Chambertin – Grand Cru 1991 Jean Raphet
Disque cuivré, au nez c’est une festival de notes tertiaires : champignon, humus, tabac…
Poudre de zan en finale, superbe longueur traçante qui pinote, c’est beau !
Et il paraît que ce n’est pas un grand millésime eye popping smiley

Gevrey-Chambertin 1C Lavaux-St-Jacques 1982, Domaine Raphet

Bouteille sortie du fond de sa cave par mon père.
Bouchon imbibé comme il faut et qui s'est cassé en bout. La bouteille est donc filtrée et carafée.
Robe: Évoluée et brique mais claire.
Nez: peu évolué au premier comme un deuxième nez. Mais c'est harmonieux sur des arômes évoquant une certaine douceur.
Bouche: C'est cette douceur qui fait tout de suite effet tout autour de la table. Le vin est suave, sans être lourd ni pataud. Il tient sur une belle longueur et une belle densité. C'est très, très bon.

Jean Raphet - Chambolle-Musigny 1998



La robe est rubis, plutôt claire, et nettement tuilée dans le disque.

Directement après l'ouverture, je me sers un fond de verre. Je distingue alors de légères notes d'oxydation au nez (fruits sûr-muris, viandox), et l'alcool. Un nez pas séduisant du tout. Je trempe les lèvres, et ma mauvaise impression est confirmée: un peu de cerise à l'alcool, mais surtout de l'astringence, des tanins râpeux et un goût d'alcool en finale. Je mets de côté et pars chercher la deuxième bouteille à la cave.

Environ 2 heures après, je retente le coup.

Et là, le vin n'a plus rien à voir. Le nez a changé et s'est ouvert. J'y trouve le kirsch, les épices, de petites notes animale, du cuir et le pétale de rose séché. Fin et agréable.

En bouche, c'est là aussi la métamorphose. La bouche est plaisante, raffinée, dans un registre évolué. Aromatiquement, le vin est très épicé, avec un note constante sur le noyau de cerise. La finale est encore un poil austère, sur le kirsch et des tanins un peu sévères, mais ça passe nickel avec la volaille.

Commentaire général: Très bon. J'aurai pas misé un kopeck à l'ouverture sur ce vin, mais l'aération l'a totalement révélé. Comme quoi, faut toujours insister, le miracle est toujours possible.


Noté 14,5/20


artdeboire.blogspot....

 J’ai quelques vins assez avancés à boire dans ma cave, et pour certains je ne suis pas sûr de leur état pour tout dire...un peu au pif je choisis ce Morey Saint-Denis 1990 Domaine Jean Raphet , on verra bien. Je gardais un bon souvenir du Gevrey 1990, mais c’était il y a assez longtemps !! 



Bon le niveau est assez haut dans le col, et après m’être battu 10 bonnes minutes avec un bouchon tout sec , on verse dans le verre. 

 L’affaire est de couleur rouge brique assez opaque, Jean Raphet ne devait pas être un adepte de la macération à froid.   

Le nez est principalement axé sur le tertiaire, avec des parfums de fleurs séchées je trouve, mais il subsiste du fruit rouge (cerises ?) 

L’attaque en bouche reste correcte, à mon étonnement d’ailleurs, les tanins sont encore bien présents sous les papilles, quoique fondus. Pas mal du tout ma petite affaire !!! 

Très jolie finale ou le coté fruité ressort un peu plus qu’au nez, nuances d’épices, de sous-bois.  

Une bien jolie surprise que ce simple Morey 1990, que j’attendais honnêtement plus fatigué que ça, d'autant plus que mon ami Ray m’avait un peu refroidi en m’indiquant avoir balancé à l’évier plein de Raphet de cette époque.  

1990 est un très beau millésime qui regorge de pépites en Bourgogne, sans aller chercher les stars intouchables du “CAC 40” on peut faire d’excellentes pioches sur des étiquettes moins prestigieuses comme ce flacon le prouve.

  YR