Nouvelle Zélande – Ile du Sud
Certains ont la chance de voir la Nouvelle Zélande un jour dans leur existence. Pour ma part j’ai même pu y retourner, privilège rare que je souhaite partager avec vous au travers de quelques épisodes œnologiques (le vin n’était qu’un des nombreux motifs de ce voyage).
Notre parcours concernait uniquement l’ile du Sud, la plus fraiche, peut-être la plus connue grâce aux Sauvignons de Marlborough et peut-être (néanmoins ?) la plus intéressante grâce à beaucoup d’autres vins, notamment les chardonnays et pinots noirs.
Pour les plus pressés (desolé c'est un peu long) j'ai mis en italiques les vins qui me parraissent le plus digne d'intéret.
Pegasus Bay, Waipara (8 novembre 2008)
Je connaissais le nom du domaine mais n’avait pas prévu d’y passer, mais comme c’était sur le chemin…
La salle de dégustation est décorée avec de belles bouteilles vides : Roumier, Tempier, Rousseau, Clape…
Main Divide Sauvignon Blanc 2008
(Main Divide est le « second label », les vins sont issus de raisins achetés). Nez très vert, bouche acidulée, équilibre correct, un peu cliché. Ca manque fortement d’intérêt. Bof…
Riesling 2007
(30g SR) Joli nez sur le fruit de la passion et les agrumes. Bouche légèrement doucereuse mais le sucre n’apporte pas de longueur. Ca se termine en marche d’escalier… Manque d’équilibre a mon gout. Bof.
Main Divide Chardonnay 2007.
Nez sur la pèche, légèrement alcooleux (13.5%), du gras. Moyen +…
Pinot Noir 2006.
Nez généreux sur la cerise et le poivre. La bouche est bien faite, semble un poil alcooleuse, les tanins sont agréables et la longueur plus que correcte. Un style un peu léger mais pas mal néanmoins. Moyen+
Merlot/Cabernet Sauvignon/Malbec/Cabernet Franc 2005
Un très joli nez de prune mure qui précède une bouche un peu décevante par son ampleur limitée. Moyen+
A ce stade je commence à me lasser des nez prometteurs et des bouches décevantes malgré un élevage toujours dosé avec justesse… Le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas l’extase !
Merlot/Malbec « Maestro » 2005
Le nez est toujours sur la prune mais avec un surcroit chocolaté et de la fraicheur. Miam ! La bouche pour le coup est gourmande, avec plus d’ampleur et une bonne longueur. Bien ! Le moral revient.
Riesling « Aria » 2007
Dans un style vendanges tardives (30% de botrytis je crois et sans doute arrêt de fermentation sur les autres). Moelleux bien intégré, bonne longueur, joli nez un peu simple. Moyen/Bien
On ressort un peu mitigé de cette dégustation, seul le Maestro sort du lot. (D’où son nom ?) Certes, nous n’avons pas gouté certains vins, notamment les Sauvignon/Sémillon qui sont épuisés et pas proposés aux visiteurs arrivistes comme nous. Néanmoins nous remarquons la présence d’un restaurant, qui semble plébiscité par la presse, et ou nous nous rendons 2 semaines plus tard. Voici les vins dégustés à cette occasion – le bilan est tout autre :
Chardonnay 2001
Belle robe dorée, nez envoutant, exotique, melon, des notes d’évolution : de toute évidence un vin proche de son apogée et qui donne beaucoup de plaisir, belle longueur. Très bien !
Riesling 2001
Beau nez minéral avec des notes de thym frais (ben oui !). Bouche un peu sucrée (20-30g ?), ample, sur les fruits jaunes et la fraise. Bien+ [a noter, la maison fait aussi un « dry riesling » que nous n’avons pas gouté]
Sauvignon/Sémillon 2007
Bourgeon de cassis, fleurs, c’est le sauvignon qui domine à ce stade. On a un peu de gras derrière une attaque légèrement perlante, la bouche termine sur une pointe d’amertume et une note musquée. Bof, pas mon style.
Sauvignon/Sémillon 2001
Robe bien plus profonde qui trahit une évolution confirmée au nez, avec des notes d’abricot, d’amande, et une impression crémeuse. La bouche ronde complète un très joli tableau. Très bien.
Pinot Noir 2007
Nez genereux, fruite et poivre. En bouche c’est un peu chaud (dommage) et un peu court. Moyen+
Pinot Noir 2001
La couleur est un peu plus brique. Le nez se pare de notes de champignons au four (bien juteux !) et de tabac. Bien.
S’il est une conclusion à émettre sur ce domaine, c’est que les vins donnent le meilleur après quelques années et qu’il faut se donner la peine. Dommage que la plupart des cuvées ne soient disponibles au domaine, au mieux que dans les tout derniers millésimes, voire pas du tout. D’autant que les habitudes locales sont de consommer très vite après l’achat. A noter le très bon moment passé à déjeuner dehors dans les jardins, un peu dans le style garden party britannique… aux antipodes !
Cloudy Bay, Marlborough (9 Novembre 2008)
A nouveau, une visite impulsive. Pas de chance, le temps est bouché ce 9 Novembre, impossible de voir ce fameux paysage qui a inspiré l’étiquette. Anne est déçue. Mais moi je l’avais déjà vu ;-)
Nous décidons de faire une dégustation « light » pour garder nos papilles fraiches pour le diner dont l’heure approche.
Sauvignon Blanc 2008.
Robe quasiment incolore. Pour le reste, que les adeptes du cru se rassurent, c’est bien toujours le même nez poignant alors que le verre est encore sur la table, marqué par la tomate verte et l’ananas frais. Bouche sans histoire. Note-t-on les « mètres-étalon » ?
Te Koko 2005
Beaucoup plus intéressant a mon avis, plus de distinction dans les aromes avec un début d’évolution (notes de levure). Du gras en bouche. On sent encore la marque du Sauvignon local mais pas dans la caricature. Bien.
Chardonnay 2006
Du beurre, du gras, bien fait. Bien/bien+
Pinot Noir 2006
Cerise noire, un peu épicé, presque sauvage… Bouche assez ronde, portée par une belle acidité mais assez peu tannique. Pas mal du tout mais ca ne fait pas trop Pinot Noir a mon avis ! [clin d’œil a une effroyable méprise un peu plus tôt cette année…]
Herzog, Marlborough (9 Novembre 2008)
Hans Herzog, qui était auparavant vigneron en Suisse, s’est installé ici au début du siècle, en compagnie de sa femme qui avait un restaurant étoilé et qui l’a recommencé avec succès. La maison a la particularité de ne pas faire de Sauvignon Blanc (en réalité si, mais confidentiellement), ce qui donne une idée du tempérament et des convictions de Hans Herzog. Nous sommes venus ce soir pour diner et gouter quelques vins de la maison. Le personnel au demeurant sympathique a dans la majorité un accent germanique qui, additionné a beaucoup de zèle pour nous annoncer les plats en français, ne va pas nous simplifier la tache !
Je suis déjà convenu à l’avance de la bouteille « phare » de ce diner d’anniversaire mais nous prenons quelques verres du domaine pour débuter le repas.
En apéritif : Blanc de Noir Sparkling Rosé 2007
Aromes de pain, de levure, un peu court. Ca va pour un cocktail qui laisse la bouche légère.
Puis : Pinot Gris 2007
Robe jaune dore aux reflets ambres. Aromes fermentaires – sueur, fleurs jaunes. En bouche, du gras, de l’amertume. Longueur correcte. Pas dans une très bonne phase a mon avis. Assez Bien.
Viogner 2007
Elégance qui touche au manque de personnalité. Timidité… qui cache une bonne sève. Un garçon qui met du parfum. Assez Bien.
Chardonnay 2007
La robe est colorée mais le style non boise est très floral, avec des aromes de brioche, pèche et poire. Assez Bien.
Bon, soit ces vins sont trop jeunes (vraisemblable…) soit les rouges sont meilleurs (sans doute vraie aussi, la maison est connue pour un Montepulciano, un pinot noir et des assemblages bordelais). Mais on ne les dégustera pas cette fois car j’ai prévu une bouteille un peu plus rare pour l’anniversaire de Anne :
Armand Rousseau, Chambertin 2000
La bouteille a été ouverte au début du repas, soit 1h a 1h30 avant de la déguster. Le premier nez semble un peu évolué mais s’ouvre assez rapidement sur des aromes de terre, de chair, une espèce de générosité charnelle, avec une retenue brahmsienne. Viennent ensuite des notes de tabac frais. En termes de volume, c’est certes un peu en-dessous des 2 autres millésimes que j’ai eu la chance de gouter (1996 et… 2005 !) mais le tout est soutenu par une très belle tension minérale qui semble rappeler autant l’argile que le calcaire – bien que tout cela soit très spéculatif au vu de mon expérience limitée. Très bien.
A la table à coté, un couple de quinquas américains nous interroge sur notre voyage et nous indique quelques adresses. Ils se font servir un
CdP Pegau 2001. Dans un geste de générosité je demande au garçon de leur servir un peu de notre Chambertin. Ils commencent par refuser car ils ont « déjà trop » avec leur Pegau, néanmoins la transaction se fait et nous avons droit nous aussi a notre petit verre de Chateauneuf. Sur les épices, le chocolat, le gibier, il offre indéniablement un gros corps. Ya pas a dire, c’est bon. Notre « gevrey-chambertin » (sic) est « nice » mais ne les convainc qu’à moitié car il n’est pas « full-bodied » !! Nous sommes en pleine quatrième dimension parkérienne !
Central Otago
Nous sommes désormais dans le vignoble le plus méridional (donc le plus frais, puisque nous sommes dans l’hémisphère sud) de Nouvelle Zélande. Juste abritée des pluies par les impressionnantes « alpes du sud », la région bénéficie d’un climat continental, particulièrement sec (environ 500 mm) ce qui oblige a irriguer, profite sans doute a l’état sanitaire des vignes, et contrasté (hivers très froids et journées de printemps et d’été très chaudes). De fait nous avons en quelques jours de printemps connu des températures entre 2 et 28 degrés. Le cépage roi est le pinot noir, seul rouge, suivi d’une myriade de cepages blancs : cepages alsaciens, chardonnay, sauvignon blanc, etc.
Rippon Vineyard (15 Novembre 2008),
installé sur les berges du lac Wanaka, est sans doute l’un des plus beaux vignobles du monde. C’est aussi l’un des plus anciens de la région avec des vignes de près de 30 ans (on ne rit pas svp) et en culture biodynamique.
Osteiner 2008
Couleur très pale. Le nez me rappelle le chasselas et la bouche est à la fois acide, amère et sucrée (11g). Suivant s’il vous plait !
Sauvignon Blanc 2008
Nez végétal sans les notes exotiques plus ou moins caractéristiques des SB de Nouvelle Zélande, on a ici plus d’élégance et un coté tranchant qui rappelle Dagueneau. La bouche est néanmoins un poil légère et de longueur moyenne. Pas mal, mais.
Jeunesse Pinot Noir 2006
Issu des vignes jusqu'à 13 ans.
Le nez est élégant et frais, avec un petit trait vert qui rappelle la rafle (en réalité la vendange est éraflée, tant pis pour moi) qui me plait bien, et un coté torréfié. La bouche est un peu simple.
Pinot Noir 2006
Le nez gagne en complexité avec notamment des notes de tabac. Malheureusement l’échantillon est un peu chaud, ce qui semble amaigrir le vin ; nous partons avec une bouteille pour revoir ca de plus près ! [verdict= franchement pas mal]
Gewurztraminer 2008
Sans intérêt particulier à mon sens
Riesling 2007 Jeunesse
Issu des vignes jusqu'à 10 ans. 10.5%, sec.
Nez sur le yaourt au citron, la levure. En bouche, c’est plutôt yaourt nature ! Pas très agréable à ce stade, il eut fallu gouter un millésime plus ancien.
Riesling 2007
Issu des vignes de 11 à 27 ans
11.7%, 18g de SR
Pas très expressif mais bon équilibre (comment ca je fatigue ?)
Pour accompagner de petites cotes d’agneau dans un cadre idyllique (nous sommes seuls sur le bord d’un lac), j’ai dégotté une jolie bouteille de l’ile du nord :
Te Mata (Hawke’s Bay) Bullnose Shiraz 2006 (13.5%)
Au premier nez, du poivre, un trait vert, la syrah comme je l’aime avec un caractère frais et distingue ! Miam. Apparaissent ensuite d’une part la vanille et d’autre part les fruits noirs. La bouche est longue et fraiche, le corps d’une bonne tenue mais sans excès. Un beau vin kiwi avec de la complexité ! Très bien.
Nous arrivons à Queenstown. Il est l’heure d’aller visiter un restaurant que le jeune magazine de cuisine NZ désigne comme l’un des meilleurs : Inspire. Nous optons pour le menu dégustation avec vins servis (sur notre demande) à l’aveugle, histoire de voir si nous avons les bons repères.
En apéritif (et a découvert)
Kumeu River (Gisborne, ile du nord) Chardonnay 2006
Nez très élégant, voluptueux, peu boise. La bouche est explosive et s’achève par une finale longue et complexe. Mazette ! Très bien (très bon vin de gastronomie)
Rippon Riesling 2006
Très fruité, se livre plus que le 2006 goute quelques jours auparavant. Bouche ample (coing, pomme) très légèrement perlante. C’est très bien fait et remarquablement équilibré. Nous avons beaucoup aimé.
A table
- Un blanc pétillant, nez très inhabituel avec des aromes tertiaires de vin rouge. La bouche est très brute. La bulle un poil trop pointue. Aller, on va dire que c’est « intéressant » !
(Amiesfield Arcadia Chardonnay/Pinot Noir)
- Un blanc qui rappelle fort le Riesling dégusté en apéritif, qui semble, a table, un peu plus direct (comprenez, moins subtil). Mais bien.
(Riesling Cloudy Bay 2006)
- Un blanc qui sent la sueur, la fève, les fruits. Bouche alcooleuse qui part dans tous les sens. C’est très légèrement doux, ca picote de partout dans la bouche ! Je n’aime pas ce style « too much » et je reconnais un Pinot Grigio.
(
Van Asch, Central Otago, Pinot Grigio, 14%, millésime non note par votre serviteur)
A noter que ce monsieur est l’inventeur du saut a l’élastique, j’imagine qu’il a besoin de sensations fortes dans ses vins ?!
- Une robe saumon/bistre, des aromes de noyau, de pruneau, de whisky, bouche puissante et très légèrement doucereuse. L’accord avec le plat à base de champignon est raté. Aller, un Xeres ? Bingo, Malesurma (jamais entendu parler ?)
- Un rouge de couleur moyenne, pas tres profonde, nez sur le chocolat, la cerise, les herbes. C’est
Drumsara Pinot Noir Ventifacts Block 2004 (Cromwell, Central Otago).
- Un rouge dont le nez mêle poivre et cannelle, badiane, une bouche pleine et de bonne longueur, c’est le
Rockburn Shiraz (de Waiheke Island)
- Pour finir un Muller Thurgau de Schubert a Martinborough, sur lequel j’ai simplement note « raisins de corinthe ».
Felton Road, Central Otago (19 Novembre 2008)
Nous voici à la Mecque du Pinot Noir neo-zelandais, peut-être la maison la plus célèbre. Les meilleurs vins sont issus de sélections parcellaires (« blocks ») et sont toujours pré-réservés à une liste de clients particuliers et d’importateurs. Nous ne dégusterons donc ici que deux PN disponibles (forcement, pas les tout meilleurs !).
Le domaine est conduit entièrement en biodynamie (environ 30 hectares, plantes entre 2500 et 4000 pieds/ha).
Dry Riesling 2008
Très fruite (fruits blancs), en bouche c’est bien équilibré et long bien que l’acidité ne se mette pas du tout en avant. Bien.
Chardonnay 2007
Superbe Nez ! Waouh il y en a des choses charmantes là-dedans. Bouche d’ampleur moyenne mais finement ciselée, une sorte de fluidité huileuse très réussie. Très bien.
Pinot Noir (tout court) 2007
Tabac, fruits à noyau sautent du verre, puis des notes fumées. Jolie bouche avec un trait d’amertume en finale. Bien.
Pinot Noir Culvert 2007
Ce vin est issu spécifiquement de l’une des trois zones (toutes dans un rayon de 10km) cultivées par Felton Road, et qui lui donne son nom.
Il ressemble au précédent, avec un cheveu de profondeur en plus, un peu plus de puissance, un caractère un peu plus sauvage et surtout une trame tanique plus marquée. Bref, il est un peu meilleur ! Bien+
Nous ressortons un peu frustrés de n’avoir pas goute les « blocks », il va falloir réparer ca ! Bonne impression générale tout de même, tout est joliment fait avec des élevages peu marqués. Nous repartons enthousiastes et munis d’un chardonnay !
Mount Difficulty (20 Novembre 2008)
Ici c’est la porte à cote (d’ailleurs l’adresse est… Felton Road !), avec un esprit un peu différent. Mount Difficulty est en quelque sorte la JV de 4 vignobles qui ont un beau jour décidé de faire du vin au lieu de vendre leurs raisins. L’approche est plus « nouveau monde » mais (et ?) pleine de justesse. Il y a également un restaurant idéalement situe avec une vue imprenable sur le vignoble dans ce coin qui a des allures de Far West. La fréquentation y est étonnante pour un coin plutôt « perdu » !
Sauvignon Blanc 2008
Plutôt au-dessus de la moyenne, une bouche ronde. Assez Bien.
Rose (Pinot Noir, annonce comme issu de vignes spécialement prévues pour le rose)
Sur la fraise et le bonbon. Pas mon truc !
Chardonnay 2006
Exubérant avec distinction, subtilement boise. Long. Il ne lui manque qu’un peu de minéralité pour faire un grand vin. Très, très bien quand même.
Roaring Meg Pinot Noir 2007
C’est la « second label », les raisins sont achetés. Un vin qui se veut abordable et sur le fruit. Nez généreux, très fruite, bon équilibre en bouche mais il tire un poil court.
Pinot Noir 2007
Plus sur la réserve à ce stade, frais, la bouche est plus massive et plus longue. Bien +
A table nous dégustons une ½ bouteille de
Pinot Noir 2005 qui semble montrer qu’il suffit de 2-3 ans de cave pour donner à ces vins de la complexité et de la générosité.
Pour notre dernier soir, dans un charmant restaurant de Christchurch, nous tentons une petite comparaison de chardonnays sur un plat de Saint-Jacques :
Felton Road Chardonnay 2007 : sur un style comparativement plus tranchant, avec de la finesse
Kumeu River Chardonnay 2006 : un nez particulièrement séducteur, de la fraicheur
Leeuwin Art Series Chardonnay 2005 : incontestablement au-dessus des autres, mais le vin semble très travaillé, l’élevage est plus présent, il n’a pas la fraicheur naturelle des deux précédents.
Au final c’est Kumeu River qui réussit le meilleur accord avec les Saint-Jacques poilées.
Nous goutons également le fameux
« Block 5 » de Felton Road (2006) : un pinot de grande classe que je situe au niveau d’un bon premier cru de la Cote de Nuits.
Quelques conclusions rapides :
- Le fameux Sauvignon Blanc qui a sans doute contribue a faire connaître la Nouvelle Zélande viticole a quelque chose de spécial a raconter. Certes, mais c’est toujours (ou presque) la même histoire qu’il raconte ! Je me demande si les chardonnays ne sont pas plus intéressants (de manière générale).
- Le niveau de la gastronomie locale a fait un saut quantique depuis 4 ans. On peut désormais manger autre chose que du fish and chips avec son verre de blanc !
Voila c'est tout!
Benji