Casillero Del Diablo - Cabernet Sauvignon 2001

Robe : Rubis foncé, brillante, laisse de belles jambes sur les parois du verre et surtout, très colorant.
Nez : D'abord du fruit à  profusion (cerise, cassis) et une note herbacée qui apporte de la fraîcheur. Un peu de tabac ou quelque chose dans le genre et du chêne.
Bouche : Ce qui frappe en premier, c'est la fougue due à  la jeunesse. Les tanins sont robustes, un peu rustiques et pas encore intégrés, néanmoins, le vin est équilibré avec une bonne fraîcheur et une belle matière fruitée avec une amertume marquée mais pas excessive. La longueur est correcte.
Cela nous donne un vin plaisant, sans défaut et d'un bon rapport Q/P. (+/-6€)

Didier

Terminé le lendemain, le vin n'a quasiment pas bougé (bouteille simplement rebouchée, laissée dans la cuisine non chauffée). En bouche, je retrouve, outre ce que j'avais la veille, des note de torréfaction (moka).

Didier

La robe est rès sombre, avec des reflets violines, et sanguins.

Le premier nez est marqué par un cassis d'une pureté rare, crème de cassis, puis apparaissent à  l'aération des notes d'eucalyptus, très marquées.
Le vin est très consrtruit, structuré, puissant avec cette constante sur l'eucalyptus qui revient et qui domine un peu l'ensemble pour nos palais peu habitués. C'est étonnant, vraiment original, et un peu déroutant.
Belle expérience en tout cas, et la qualité de ce vin est indéniable.

Jérôme,

Je pense que c'est sur ce vin que je trouvais un peu de verdeur en finale...

Pour le reste, je suis parfaitement d'accord avec toi.

Amitiés
Thierry

Bu ce week-end, le Pinot Noir du Casillero del Diablo, millésime 2001, provenant de la vallée de Casablanca.

Un seul mot: bof .....

Des arômes de fruits rouges mais contrebalancés par des notes pharmaceutiques qui ne m'enchantent guère.

En bouche, c'est assez quelconque.

Je n'ai pas encore trouvé un bon Pinot Noir chilien (même si ceux du domaine Cono Sur se rapprochent gentillement) et ce Casillero est loin de faire pencher la balance.

Saludos,
Anthony

J'avais emmené ce vin à  Paris, Anthony, pour que le lointain Chili soit parmi nous....

Tout-à -fait d'accord avec le compte-rendu de Jérôme. Il me semble même que Thierry a évoqué le terme de ces petits chocolats anglais à  la menthe "after-eight" pour décrire notre étonnement dégustatif devant toutes ses notes mentholées et d'eucalyptus, qui dominaient le beau fruité de cassis après agitation, , ainsi qu'une certaine verdeur en finale, au point de se demander s'il y avait érafflage.

Une autre découverte dans l'univers du vin. J'aimerais essayer une nouvelle dégustation, mais à  table, pour apprécier autrement ce beau vin.

Michel.

Michel,

merci pour le role d'ambassadeur, et le clin d'oeil etait sympa.

"After eight" est effectivement un terme qui reveint souvent dans l'expression des degustateurs de Cabernets de la vallee du Maipo. Personnellement, je n'aime que peu ces petits chocolats et donc n'utilise quasi jamais cette expression. Mais elle est d'actualite.

Voici ce que le site de Concha y Toro annonce pour le Don Melchor 97. Rien malheureusement sur un eraflage (ou non).

C a b e r n e t S a u v i g n o n

D o n M e l c h o r 1 9 9 7

This season was characterized by its climate balance. This was reflected by a very good tannin ripeness in the vineyard. Thanks to the detailed work in every sub-sector, we achieved the optimum ripeness in each plant.

We harvested by hand throughout April.

During fermentation and maceration, the whole aromatic expression and full concentration of the wine was sought, but this must be balanced, harmonic, complex and fine.

Only a respectful fermentation and a proper barrel aging allow us to achieve it.

The Wine

The wine has a deep ruby red color. Its aroma reminds of red plums, cassis, chocolate and tobacco well matched with the vanilla notes. It is a fine, elegant, full-bodied wine, with mature tannins that make it very complex and persistent.

Specifications Sheet

Varietal: Cabernet Sauvignon
Vineyard: Puente Alto Vineyard
Harverest: Manual
Soil: Alluvial
Climate: Winkler Zone II
Barrel Aging: 12 months in French oak (55% new and 45% second use)
Color: Deep ruby red
Bouquet: Ripe plums, cassis, chocolate and tobacco, with hints of vanilla.
Taste: Fine, elegant and complex, mature tannins provide the wine with great volume and ersistancy..
Precipitation: May-April: 136.4 mm.
Maximum Temperature: Map-April 22.6°C
Minimum Temperature: May-April 7,3°C
Average Temperature: May-April 14.9°C
Radiation: Sept-April 3.955,4 cal/cm2

Saludos,
Anthony

Je me souviens que quelques uns optaient pour le cassis et d'autres pour le café et les notes torréfiées. On avait tous raison.
POurquoi les commentaires ne parlent pas de ces notes d'eucalyptus? Est-ce parce qu'elles sont si courantes, qu'elle en deviennent évidentes?

Je crois plutot qu'il s'agisse de la base de comparaison.

Les vins du Maipo en general ont ces notes de bourgeon de cassis ecrase et d'eucalyptus. Cela fait partie du terroir.

Toutefois, a l'interieur de la vallee, la partie "haute" (plus proche des Andes, sur les coteaux avoisinants) de Macul est reputee pour son exuberance cassis - eucalyptus - menthol.

Des vins comme cuex de Domus Aurea, de Paul Bruno ou meme de Cousià±o Macul ont cette particularite qui, si elle partage les degustateurs, n'en est pas moins caracteristique.

Il est aussi possible que Concha y Toro ne veuille pas trop rependre l'imnpression que ces vins sont surtout cassis / eucalyptus, car cela risquerait de ne pas trop passer au niveau marketing international (quand il veut donner l'image du traditionalisme bordelais).

Toutefois, pour te montrer que les degustateurs ne se trompent pas (!), voici quelques commentaires voles sur le web:

Publication: The Wine News
Wine: Don Melchor 1997
Date: August/September 2002
Country: USA
Review: 96
Comments: Reflective ruby hue. Heady, perfumed bouquet of ripe plum, black cherry, eucalyptus and lavender. Loaded with ripe plum and cherry fruit with a vibrant mintiness running through the core and lingering in the finish. A stunning Cabernet that stole the show.

De Chilevinos.com (en parlant du 1996):
Don Melchor Cabernet Sauvignon 1996 Premium Valle del Maipo
Posee un verdadero arcoiris de matices aromà¡ticos con frutas rojas maduras en amplio rango, especias finas de las barricas y un inconfundible toque mentolado.

En la boca hay otra fiesta de complejidad, de plenitud, que se agradece. Un superlativo de los tintos chilenos.

Salutations,
Anthony

Casillero Merlot 2001, provenant de la vallée du Rapel (au sud).

Avec ce merlot, j'aurai décliné la gamme des 5 cépages rouges que produit Concha y Toro sous ce label.

La robe est jeune, couleur grenat violacéee.

Au nez, on sent un peu ce qui résume assez bien Casillero: un vin bien vinifié, de corps moyen, sans grands défauts mais sans particularité qui en ferait un coup de coeur.

Yves: dans quel vin avais-tu déjà  trouver une odeur de "dermaplast" (sparadrap) ? Car ce Merlot là  m'en a donné une dose perceptible pendant environ 20 secondes .. et puis s'est envolé ...
Le fruit est bien présent mais ne me paraît pas outrageusement mûr.

En bouche, un vin bien vinifié mais sans grande émotion. Une légère acidité en finale me donne l'impression de raisins vinifiés avant leur optimum, à  moins que cela ne soit le style du vin.

Pas mon meilleur Casillero mais dans la lignée des vins qui ne décoivent pas et qui peuvent être servis à  n'importe quel invité ....

Saludos,
Anthony

c'est vrai que c'est un vin qui surprend. Cela a été mon cas. Comme déjà  dit, le cassis est véritablement explosif au nez, presque caricatural. Puis viennent ces bizarres notes d'eucalyptus. Le boisé est présent, sans être excessif. C'est original et l'amateur de Bordeaux que je suis est désorienté par ce registre aromatique.

La bouche est ample, charnue, bien structurée, on regrette un fruit terni par un peu de verdeur et on aimerait un peu de merlot. La finale est superbe, longue et savoureuse, avec une très jolie rétro parfumée.

C'est bien, mais ça me paraît tout de même cher payé. On a un très bon Bordeaux pour le même prix, mais c'est une expérience de dégustation très intéressante.

Yves Z

Bu hier soir le 99 et le nouveau 2000 du Marqués de Casa Concha en Cabernet Sauvignon, un vin encensé par la Wine Spectator chaque année.

Avons commencé par le 2000.

Robe: grenat, assez foncée, mais peu profonde

Nez: des petits fruits noirs, un peu d'eucalyptus (les vignes sont adjacentes a celle de Don Melchor !) et ce qui me fait reconnaître le Marqués a l'aveugle, ce côté de jus de viandé qui donne une autre dimension au vin. L'amplitude de ce vin est toutefois en retrait par rapport à  mes souvenirs du millésime précédent.

Bouche: aie ... on sent l'effet millésime 2000 (pluvieux) ... l'attaque n'est pas franche, le vin est quelque peu déséquilibré, un creux résonne assez fortement en milieu de bouche et la finale est plus petard mouillé que feu d'artifice.

Ce jugement se confirme dès que j'ouvre une bouteille du millésime 99:

nez plus raffiné, plus fort et plus complexe. En bouche, le vin a de l'amplitude, de la chair et ne déçoit en aucun point. Je suis même surpris de sa jeunesse, car il n'a que peu changé depuis mes derniers CR sur ce site ... en fait, il me semble encore meilleur.

1999 vs 2000: il n'y a pas photo. Le 2000 est 2 tons en-dessous et si le 99 avait été noté à  92/100 par WS, alors je pense que le 2000 ne mérite pas plus que 88.

Saludos,
Anthony

Bu en apéritif ce même samedi soir, le Casillero del Diablo Chardonnay 2000, de la vallée de Casablanca.

Je passe car c'était vraiment quelconque ... plat ... mou ... mono-dimensionnel. Ce matin, il restait quasiment la moitié de la bouteille, et en mettant le nez dessus avant de la vider dans l'évier, c'était du cidre ... la pomme mûre en avant !

Décidemment, moi et les Chardonnay chiliens, ça commence à  faire 2 et demi .... je commence de plus en plus à  adhérer à  la pensée que le Chili et le vin blanc, cela se fera via le Sauvignon Blanc (en sec ou liquoreux) ou ça ne se fera pas du tout ....

Saludos,
Anthony

Casillero del Diablo Cabernet Sauvignon 2001

Hier à  l'ouverture ce vin ne m'a pas semblé terrible et loin des commentaires de dégustation qui précèdent :

robe très sombre, mais nez peu fruité, relativement plat, avec des notes "pharmaceutiques" (herbes, menthol, eucalypsus); le manque de plaisir se poursuit en bouche, et la finale est gentillette.

La bouteille a été terminée ce soir : c'est un autre vin. Les notes "pharmaceutiques" ont disparu; le fruité superbe de cassis nuancés de quelques fruits rouges est omniprésent, bien mûr, légères notes de boisé. En bouche, le vin se révèle souple mais offre une belle matière très agréable, arômes formant un ensemble fondu avec une finale agréable.

Anne-Marie a beaucoup apprécié ce deuxième essai.
A boire sur sa jeunesse et son fruit.

Michel.

Bu hier soir au restaurant un Don Melchor 1998 qui m'a sévèrement déçu.
1998 était une année difficile mais je pensais que ce flagship avait bien tiré son épingle du jeu. Erreur ....

Au nez, le vin est discret, timide, même si l'on perçoit les notes de cassis, de fruits rouges et d'eucalyptus qui avaient surpris Michel et Cie il y a peu. Mais ce vin manque de force et de stature.
En bouche, la dilution ne fait aucun doute et la finale tourne court.

On est en droit d'espérer nettement mieux d'un vin qui a fait la (bonne) réputation de la viniculture chilienne.

Saludos,
Anthony

Mieux vaut tard que jamais...

merci à  Jérôme, qui m'a envoyé la bouteille de Gaillac par la filière habituelle...

Concha y Toro

Casillero del Diablo 2001, Cabernet sauvignon

Robe très profonde, très sombre, pleine,

Nez frais, cassis, fruits noirs, marqué par des notes résineuses (eucalyptus, pin, sapin ,?). Le boisé s'estompe et le vin s'étoffe à  l'aération (en même temps que ces notes résineuses).

Bouche pleine, pulpeuse, souple et vive, fruit mûr et beaucoup de fraîcheur, un bel équilibre entre la matière fruitée et l'élégance.

La finale est assez longue, manque un peu de précision et les tannins sont encore un peu rugueux dans la fin de bouche.

Un bon vin, une expression originale du cabernet-sauvignon, avec un bon rapport q/p, un peu monolithique et monothématique sur le plan aromatique.

Yves Z

Michel,

on m'a servi hier soir lors d'un repas d'anniversaire le TRIO Cabernet 2001, le meme que tu as bu et commente.

Rien a redire a ton commentaire qui reflete ce que j'ai bu, si ce n'est un manque de fruit qui donne peut etre des premiers signes de perte d'equilibre.

Simple, bon mais pas un grand souvenir. J'aime bien servir ce vin lors de BBQ estivaux car il est passe-partout.

Saludos,
Anthony

Anthony,

je viens de me relire et j'avais noté que la bouche ne tenait pas toutes les promesses du nez...ce que tu appelles manque de fruit est peut-être la même perception mais exprimée de manière différente.

Michel.

J'ai dû en reprendre au moins une autre bouteille, nous pourrons donc continuer à  comparer.

Merci pour les infos concernant le Rojo Odjfell. J'attendrai encore un peu pour le faire entrer dans la thématique des CS hors Bordelais.

Terrunyo, Sauvignon Blanc 2003, vallée de Casablanca, vina Concha y Toro.

Un des meilleurs Sauvignon du Chili et un des meilleurs vin blanc tout court, servi en apéritif et sur des crevettes sautées à  l'ail.

La robe est pale, sur les tons verdâtres.

Le nez est subtil. Minéral et aérien, je ne décèle aucune note exotique, douceâtre ou lourde. Un vin taillé dans de la pierre, vif et insisif.

La bouche est belle. Fraîche, avec ce qu'il faut d'acidité. La minéralité et la finesse s'y retrouvent. Belle longueur.

Je crois que ce vin, dans son approche personnelle, se rapproche des Sauvignons de la Loire et de Nouvelle-Zélande. Il me tarde de goûter les nouveaux venus de la vallée de San Antonio qui paraît-il, sont tout aussi délicieux et aériens.

Terrunyo se trouve assez facilement en Europe.

(bbb)

Mon premier vin chilien et de Concha y Toro, a fortiori.

R: grenat violacé brillant
N: premier nez fortement marqué par le poivron, puis cassis, mûre, notes d'élevage vanillées, goudronnées, assez séduisantes, touches exotiques (artificielles ?), impression de "sucré". Joue plutôt dans la catégorie séducteur et très accessible.
B: trame acide et tannique plutôt équilibrée, mais termine sur l'amertume et des notes boisées, légère impression sucrée en finale. Longueur correcte sans plus.

En somme, un vin accessible, facile à  comprendre et à  servir.
Mais ne tient pas trop bien à  l'ouverture : un jour après, il a perdu une partie de ses charmes. Amha, pas à  laisser vieillir, à  boire sur le fruit. Rapport Q/P correct (env. 8€ à  Métro, de mémoire)

Effectivevement, Casillero, ce n'est pas beaucoup plus que cela .... un petit vin de BBQ quand il y a trop de convives qui n'apprecient pas le vin.
Laissez-moi vous rappeler brievement la hierarchie des gammes chez Concha y Toro (du plus basique au soit-disant meilleur:

Sunrise
Casillero del Diablo
Trio
Marques de Casa Concha
Terrunyo
Don Melchor

Merci bcp Anthony de ces précisions.
Phil(bbb)u

Message edité (15-02-2004 11:07)

La robe de ce vin étonne par sa jeunesse qui n'est nullement altérée. Un beau grenat intense et profond ; presque insolent, opaque et sans brillance, ce qui me fait penser que ce vin n'est pas filtré.
Le nez est sauvage et complexe avec des notes de fruits noirs, de cassis notamment, mais aussi de fraise sur un boisé qui ne prend jamais le dessus tout en étant bien présent. C'est frais et puissant.
A l'attaque, le vin montre un volume correct et prend de l'ampleur au travers d'une structure tannique de qualité et le fruit se fait gourmand et charmeur. Le vin est simple d'accès, sans doute lui manque-t-il de la profondeur, mais il est très agréable. La finale n'est pas à  la hauteur du reste et s'étiole plus vite que ce que j'aurais aimé.

En ayant eu que peu d'occasion de boire ce cépage pur, j'ai assez peu de repère, mais ce vin m'a fait immédiatement penser à  une belle syrah comme on en trouve au Pic Saint Loup, par ce côté sauvage et nature. C'est sain, friand, très agréable, assez puissant. Terrunyo Carmenère 2000 est un vin de plaisir. Il doit pouvoir patienter un peu mais il se livre totalement.

Tu as quand meme un sacre don pour retranscrire le caractere d'un vin et d'un cepage que tu connais si peu. Chapeau !

A la lecture d'autres posts sur le Carmenere, je vois (et crois) de plus en plus qu'il se demarque du Merlot par ce cote un peu plus sauvage, fougueux, epice. Ce qui expliquerait en partie la perte d'interet pour le Merlot au Chili, les consommateurs preferant de loin cette approche plus facile, plus immediate et plus directe.

A la meme lecture du post de Jerome, je suis aussi renforce dans ma conviction croissante que le Carmenere est un cepage d'assemblage, pas de cavalier seul. Je suis en train de lire un article dans une revue chilienne et certains parlent de possible resultats probants tres au nord, la ou aucun vigne vitis vinifera ne pousse encore, en assemblage avec le sangiovese.

Ce qui est sur, c'est que l'on va assister a un boom des decouvertes et des essais sur les 5-10 prochaines annees. Les oenologues ont deja reussi a eradiquer ces notes verdatres qui caracterisaient les vins de Carmenere il y a peu, c'est un bon debut.

Petite parenthese sur le Carmenere: dans un interview, Alexandra Marnier-Lapostolle (Casa Lapostolle - Clos Apalta & Cuvee Alexandre) confirme que Clos Apalta est un melange de Carmenere "pre 1994", c'est-a-dire un mix Carmenre-Merlot mais ou le Carmenere est predominant. Les nouvelles vignes de Merlot (pur) ayant ete plantees en 1996, on peut donc en deduire que la Cuvee Alexandre Merlot 1996 qui a tant plus au monde entier etait en fait un vin a grand majorite de Carmenere.

Comme quoi (bbb)

Terrunyo Sauvignon Blanc 2003

Servi sur un carpaccio de saumon (du Pacifique !) au parmesan, un regal. Toujours ce cote frais avec une touche de pipi de chat et des fruits a chaire blanche.

En bouche, grande persistance, superbe equilibre, belle longueur et grande fraicheur.

Tres tres beau vin !

Cabernet sauvignon 2003 Casillero del Diablo

Ma première rencontre avec la production de Concha Y Toro, suscitée par les nombreux posts lus sur LPV...

Un vin techniquement bien fait, plaisant, mais sans complexité, agréable pour le quotidien ou les barbecues d'été; ce qui confirme ce qui a été dit plus haut.

Laurent

Cabernet-Sauvignon, Casillero del Diablo, 2003, Concha y Toro, Vallée de Maipo.

Belle robe foncée. Au nez, arômes généreux de fruits noirs agrémentés de notes boisées. Le nez me rappele celui du Marquès de Casa Concha, de la même maison, dont j'ai parlé récemment, mais avec un peu moins de concentration. Tout de même très plaisant. La bouche est ample et avec une belle intensité de saveurs. Encore une fois, les fruits noirs dominent entrelacés de notes cacaotées subtiles apportées par le bois, le tout se terminant sur une belle finale épicée d'une longueur étonnante. Dans sa catégorie de prix ($12 CAN), il s'agit vraiment d'un incontournable. Je le qualifierais de mini-reserva, dans le sens qu'il n'est pas loin des bons Cabs reservas Chiliens, mais à  environ 1/3 moins cher.

Bu récemment un Casillero del Diablo Cabernet Sauvignon 2003.
Donc un cabernet sauvignon tout neuf ayant fait trempette (pour 70%) huit mois dans du chêne américain à  moins que ce ne soit le contraire. Le tout d'après l'étiquette, pour le bois je confirme cependant.

Une robe rouge sombre tirant sur le violet, bien dense, brillance moyenne
Un nez boisé, vanille, coté balsamique, quelques notes végétales de mûre et poivron, le cassis vient, masqué, après quelques minutes.
En bouche l'attaque est fraîche puis rapidement gagnée par un alcool généreux (peut-être un peu trop pour la matière), enrobant. Un vin plus séduisant par la structure que le profil arômatique ou la sapidité assez en retrait, milieu de bouche plaisant cependant. Les tanins apparaissent un petit peu sableux/granuleux, ce qui laisse une fin de bouche moins agréable. La finale est très modeste, tout s'évapore hormis un peu de bois.

10 euros quand même. Un exemple de vin sans grand défaut si ce n'est de ne soulever qu'un intérêt très mineur. Du point de vue gustatif, aucune accroche véritable dans le bon ou le mauvais sens.

Je vais faire une exception, je vais noter :

Noté à  la Robert : anti yarglâââ
Noté à  la Vincent : castor de bronze
Noté à  la Laurent : ataraxie sexuelle
Noté à  la Olif : "Je ne critiquerai plus l'uniformisation du vin français pendant au moins un mois".

Message edité (20-02-2005 19:30)

Cabernet Sauvignon, Marquès de Casa Concha, 2003, Puente Alto, Vallée de Maipo, CONCHA Y TORO

J'avais déjà  commenté le millésime 2002 de ce vin et j'avais été impressionné par sa concentration pour le prix demandé. Le vignoble de Puente Alto, d'où il provient, est situé dans la partie appelée Alto Maipo qui est la plus fraîche de la vallée. Les sols pauvres du vignoble alliés à  une grande amplitude entre les températures diurnes et nocturnes permettent une maturation du raisin favorisant la concentration et l'intensification des arômes. Le vin est élevé 18 mois en barriques de chêne Français, dont 35% sont neufs.

Le vin présente une belle couleur profonde quasi opaque. Le nez est superbe, intense et profond sans être explosif. Une belle richesse contenue. Il présente de beaux arômes de fruits noirs agrémentés de subtiles effluves boisées. La bouche est impressionnante avec un fruité noir concentré et profond entrelacé dans une trame tannique soyeuse. En finale, l'allonge est renversante !!! Les saveurs perdurent en bouche un très long moment avec les notes chocolatées amères du boisé qui ressortent.

J'ai trouvé ce millésime 2003 mieux équilibré que le 2002. L'ensemble est plus harmonieux et dégage une impression de force contenue. L'intensité et la qualité des saveurs et des arômes de ce vin impressionnent. La persistance en bouche, qui pour moi est le premier indice de qualité supérieure, est surprenante. Je peux dire, sans risque de me tromper, qu'il s'agit du meilleur vin jeune, sous la barre des $20 qu'il m'ait été donné de déguster. Il présente un ensemble de qualités qui le rende exceptionnel pour son prix, mais c'est un très bon vin tout court. Il est délectable à  ce stade-ci, idéalement après une heure ou deux de carafe, mais il a tout ce qui faut pour gagner en complexité avec le temps. Du niveau d'un “Cuvée Alexandre” et même mieux, pour $17.95 à  la LCBO. Je vous assure, si vous avez une chance de vous en procurer, essayez-le, pour le prix vous ne risquez pas grand chose, sauf de regretter de ne pas en avoir acheté plus !!!