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Giacomo Conterno, Barolo

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Réponse de Marc C sur le sujet Re: Giacomo Conterno, Barolo, Cascina Francia, 2006

Jean-Luc, lors des deux Giacosa que j'ai eu l'occasion de boire le carafage leur a été très très bénéfique. Je me souviens notamment d'un Barolo 05 qui n'était pas grand chose à l'ouverture devenu superbe après 1h de carafe. Sur le Conterno un coup de carafe ne lui aurait sans doute pas fait de mal.

Marc
06 Oct 2013 11:30 #31

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Réponse de milleret jean luc sur le sujet Re: Giacomo Conterno, Barolo, Cascina Francia, 2006

Marc ...sur un 2005 peut être ( je n'aime pas ce millésime dans le Piémont ) ...mais pour des millésimes qui jouent plus sur l'élégance je suis plus réservé.

Il serait interessant d"avoir l'avis de David Rayer ( bien trop absent sur LPV ) qui est un spécialiste des vins du domaine ..8-)...
06 Oct 2013 11:38 #32

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Réponse de Marc C sur le sujet Re: Giacomo Conterno, Barolo, Cascina Francia, 2006

Jean-Luc, j'avoue que je n'ai pas trop de recul n'ayant fait le test que un 05 (millésime plutôt classique non ?) et sur 04 (grand millésime à ce que j'ai compris) et à chaque fois ça a payé. Par contre c'est bien possible qu'une longue oxygénation en bouteille donne de très bons (meilleurs ?) résultats mais quand on est pris par le temps, je n'hésiterais pas trop à carafer si le vin se présente mal.

Marc
06 Oct 2013 13:23 #33

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Giacomo Conterno

Verticale
Giacomo Conterno Barolo Riserva Monfortino 1970-2006 [Magnum] !

vinousmedia.com/mult...
13 Mai 2014 20:44 #34

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Barolo Giacomo Conterno

Barolo
Entretien avec Roberto Conterno.

vinousmedia.com/mult...
30 Mai 2014 20:52 #35

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Réponse de Yan sur le sujet Re: Giacomo Conterno

oliv écrivait:
> Verticale
> Giacomo Conterno Barolo Riserva Monfortino
> 1970-2006 [Magnum] !
>
> vinousmedia.com/mult...
> -barolo-riserva-monfortino-1970-2006-magnum-may-20
> 14

En complément, un compte rendu de quelqu'un de très chanceux qui a pu assister à cet événement unique.
Juste que c'est dans la langue de Shakespeare. ;)
duvaultblochet.blogs...

Ca donne envie de déguster ce cru mythique (:P)
Cordialement.
Yan
02 Jui 2014 12:45 #36

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Réponse de leguitou sur le sujet Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Bonjour à tous,

les connaisseurs du domaine peuvent-ils m'éclairer sur le Barbera d'Alba Cascina Francia du domaine (surtout le 2011 qu'un ami m'a offert) ?
J'ai lu le commentaire de Jérôme Pérez sur sa visite au domaine, mais je n'arrive pas vraiment à savoir si ce vin est taillé pour la garde et surtout s'il est plutôt puissant ou fin.
Merci de vos éclairages, surtout si l'un d'entre vous a bu ce vin récemment.

Bien cordialement,
Guillaume
22 Juil 2014 20:30 #37

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Réponse de a spurs fan sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

J ai bu un barbera d'alba d un autre domaine bien moins coté bien qu'excellent de 15 ans d âge en pleine plénitude

Donc j imagine que sur ce domaine ça doit pouvoir tenir autant sans problèmes.

Frederic
22 Juil 2014 21:24 #38

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Réponse de bertou sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Bonjour Guillaume,
le Cascina Francia Barbera est tout simplement un des meilleurs Barbera que tu puisses trouver.
J'ai goûté ce millésime il y a déjà quelque temps et je me souviens d'un vin puissant (je crois qu'il fait 15% d'alcool), riche mais sans aucune lourdeur grâce à une structure acide importante. Elle reste derrière la matière et est soutenue par des tanins assez présents pour du Barbera. Aromatique noire, mûre et épicée.
J'ai goûté des Cascina Francia Barbera qui avaient un peu de bouteilles et c'était très bien. J'ai en tête un beau 2001. Un peu moins emballé par les 1994 et 1996. Un 2005 bu il y a un an était aussi très beau.
Si je devais donner une fenêtre, ce serait grosso modo entre 5 et 10 ans en cave.

Sinon, plus personnellement, je n'ai été que rarement enthousiasmé par les vins issus de ce cépage. Je trouve qu'il manque des tanins, du caractère dans les vins, même dans les bouteilles des noms les plus reconnues. Certains sont néanmoins d'une qualité remarquable. Mais ce n'est que mon avis ;)

Cordialement,
23 Juil 2014 07:13 #39

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Réponse de leguitou sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Merci Bertrand pour cette réponse très complète, je vais attendre tranquillement et sereinement.

Bien cordialement,
Guillaume
23 Juil 2014 08:00 #40

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Personnellement j'aime beaucoup les Barbera .
Ce sont des vins que j'assimile un peu aux Morgon : très fruités et avec suffisamment de chair et de volume en bouche et donnant beaucoup de plaisir .
J'en bois très souvent au restaurant en Italie et je les préfère pas trop vieillis 5 à 7 ans .

Le Barbera de Conterno est très bon mais les 2 que j'ai préférés sont ceux de Braida ( Bricco d'elle Ucellone ) et de R. Voerzio , malheureusement à des prix très élevés .

Le prix des Barbera a d'ailleurs été tiré vers le haut par celui de Barolos et Barbaresco comme celui des Bordeaux par le prix de 1er GC .
Lors de mes premiers voyages en Italie , il y a plus de trente ans ,les Barbera étaient très peu chers , considérés comme des petits vins 8-)
23 Juil 2014 13:20 #41

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Réponse de leguitou sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Merci Raymond pour ces précisions, étant grand amateur de morgons, l'analogie me plait !

Bien cordialement,
Guillaume
23 Juil 2014 13:47 #42

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Réponse de Benji sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Hello Raymond,
je pense que les italiens diraient plutôt que leur gamay à eux est le dolcetto ?
Pour moi la barbera fait penser au grenache pour son côté croquant. Mais je préfère la barbera :)
Sinon, je ne suis pas certain que le prix des bordeaux ait été tiré vers le haut par celui des 1er crus classés. Au niveau cru bourgeois et en-dessous, les prix n'ont guère bougé. Si tu parles des autres crus classés, je te rejoins.
Amicalement,
Benji
23 Juil 2014 17:19 #43

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Si tu parles des autres crus classés, je te rejoins

C'est ce que je voulais dire en effet .

Les Dolcetto pourraient se rapprocher des Beaujolais et Beaujolais villages par leur fruité et leur légèreté mais les Barbera avec leur acidité et leur supplément de matière sont pour moi plus proches des Morgon que des Grenache .Jamais eu de sensation chaleureuse sur un Barbera
23 Juil 2014 17:32 #44

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Réponse de Benji sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

Raymond,
merci pour ton commentaire, je comprends mieux.
En termes de matière personnellement je rapproche plus la barbera du grenache mais sur l'équilibre alcool/acidité tu as sans doute raison.
Benji
23 Juil 2014 18:55 #45

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Réponse de bertou sur le sujet Re: Barolo Giacomo Conterno

Ne polluons pas trop le fil de Giacomo Conterno mais c'est très intéressant cette petite discussion :)
Personnellement, je n'ai jamais fais de comparaison entre Gamay et Dolcetto, Barbera. A l'aveugle je ne suis jamais parti sur la Gamay (d'où qu'il soit) quand c'était un Dolcetto ou Barbera que j'avais dans le verre.
Néanmoins je comprends ce que veux signifier Raymond.

Les barbera sont plus puissants que les Morgon (14 % d'alcool et plus est courant pour la Barbera) avec une aromatique qui tirent très rarement sur les fruits rouges frais. Mais je suis d'accord sur le fruité, la chair que peuvent avoir ces deux vins.
Quant au Dolcetto, la structure tannique est bien plus importante que dans de nombreux Beaujolais / Beaujolais Villages. Il y a souvent des notes de cerises noires acidulées et amères que je n'ai jamais retrouvées dans un Beaujolais. Les dolcetto sont plus pleins même si moyennement puissant. Un légère amertume aussi en finale.

Quant aux Barbera de Braida et Vierzo, ce sont des vins superbes mais c'est exactement le style que je ne chérit pas. Surtout celui de Braida ;)
Mes plus belles bouteilles sont venus de Alfieri, G. Mascarello, B. Giacosa et Scarpa.

Cordialement,
24 Juil 2014 07:35 #46

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Réponse de leguitou sur le sujet Re: Barolo Giacomo Conterno

Moi qui voulais des précisions sur le barbera, je suis servi, merci messieurs ...:)

Bien cordialement,
Guillaume
24 Juil 2014 07:57 #47

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Réponse de DidierT sur le sujet Re: Giacomo Conterno - Barbera d'Alba

J'allais dire vous oubliez celui de B. Giacosa, mais je vois que Bertrand vient de reparer cet oubli. Sinon, comme Raymond j'aime bien celui de R.Voerzio, et dans un style plus moderne ceux de la Spinetta. Meme si je n'ai pas bu de Barbera depuis un moment le dernier devait etre celui de Pio Cesare.

Didier
24 Juil 2014 13:10 #48

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Réponse de bertou sur le sujet LPV Oslo : Coup de projecteur sur Giacomo Conterno

Une session au sommet pour notre petit groupe. Cela fait plus d'un an que nous essayons de réunir quelques bouteilles de G. Conterno sur des millésimes qui couvrent ces dernières décennies. On a presque réussit à couvrir 6 décennies. Malheureusement les années 1980 manquent à l'appel. Mais cela ne nous empêche pas d’être excité comme des puces !
L'équipe de la soirée : Jon, Joakim, Marianne, Véro, Thomas, Anders, Kjetil, Jonas, Ville et moi-même. Un grand merci à eux pour cette soirée mémorable.

Mais la soirée a demandé de la préparation et trois jours avant, voici le line-up qui se dessine :
Série 1 :
Barolo Riserva 1978
Barolo 1964
Barolo Riserva 1961
Barbaresco 1958

Série 2 :
Deux vins des années 90 apportés par Joakim.

Série 3 :
Barolo Cascina Francia 1998
Barolo Cascina Francia 1999

Série 4 :
Barolo Cascina Francis 2001
Barolo Cascina Francia 2003
Mais au final, il va y avoir quelques changements ;)

Pour moi, cette soirée débute aussi tôt le matin car je veux ouvrir les vins en avance. Donc, comme un gosse au matin du 25 décembre, je me lève avec, dans mes yeux pétillants, les vins de G. Conterno. Il est 8 heures du matin et il faut que je file au boulot. J'ai prévu un bon quart d'heure pour ouvrir les quatre vieux vins.
Je débute le cérémonial en enlevant les capsules des bouteilles. Les bouchons sont bien secs et semblent dans un état remarquable. Mon excitation monte d'un cran. En regardant de plus près, le bouchon du 1958 présente une couleur un peu plus foncé.
Je décide de commencer par le 1978. Le tire-bouchon s'enfonce doucement, en douceur avec un peu de résistance et le grincement caractéristique du métal qui s'enfonce dans le liège. On sent que le bouchon a encore une bonne élasticité. Avec milles précautions j'actionne le levier et le bouchon sort du goulot avec douceur, lentement. Il semble solide, je continue à le sortir et pop, la première bouteille est ouverte sans aucun souci. Le bouchon est relativement court et imbibé à moitié. Aucune odeur douteuse et une légère inspiration au dessus de la bouteille m'indique que cela promet du bonheur.
On remonte le temps. Le 1964 se présente, le tire-bouchon s'enfonce plus difficilement, le bouchon est plus sec et a moins d'élasticité que le 1978. Enfoncé, j'actionne le levier aussi précautionneusement que le vin précédent. Mais le bouchon ne veut pas venir. Il reste agrippé sur les parois du goulot. J'essaie à nouveau avec un peu plus de force et seul le pourtour de la mèche se lève mais sans céder. J'insiste encore plus en effectuant une légère rotation et j'arrive finalement à extraire 5 mm du bouchon. Mais il s'effrite et il me faut utiliser le tire-bouchon bi-lames. Ce dernier ne s'enfonce pas facilement et il me faut compresser le bouchon pour éviter qu'il ne s'enfonce dans la bouteille sous la pression du bi-lames. Après 3 minutes d'un duel serré avec des mouvements à droite, à gauche, devant, derrière, tout est en place. J'effectue une rotation vers la droite, mais la résistance du bouchon est très importante. Il ne veut pas céder. Je tourne, vrille, et monte tout doucement le tire-bouchon et cela marche. Mais juste avant de s'avouer vaincu le bouchon fait une pirouette et se casse en deux. Une petite portion reste dans le goulot. J'essaie avec le tire-bouchon de tester le morceau mais impossible de le retirer, à peine je le touche et il s'enfonce dans les tréfonds du goulot de la bouteille. Je dois m'avouer vaincu.
C'est en sueur et le visage rouge, que j'attaque le 1961. Le bouchon me fait le même coup que le 1964. Mais, j'ai compris ma défaite. Je ne sors le bouchon que de 2 mm avec le tire-bouchon et passe au bi-lames directement. La lutte commence mais j'ai compris la tactique du bouchon : il reste agrippé comme un sauvage au goulot et à tendance à s'effriter dès qu'on le touche. Mon arme et la patience ont raison de lui au bout de 5 minutes, il sort en un seul morceau. Je ressors du combat en sueur mais avec un sourire triomphateur. Un petit reniflement au dessus de la bouteille me fait tomber immédiatement de mon petit nuage : cela sent le bouillon de bœuf.
La dernière bouteille, le 1958. Je me concentre et attrape le tire-bouchon. Il s'enfonce doucement et facilement et puis d'un coup à mi-mèche plus aucune résistance. Comme le verre de la bouteille est presque opaque, impossible de voir au travers. Le doute s'installe et je pense que le bouchon est complètement imbibé est pourri. Tout en douceur, je lève le bouchon de 2 mm, il vient facilement, presque sans résistance. Il est complètement imbibé sauf le dernier demi-millimètre. J'hésite, dois-je prendre le bi-lames où continuer avec le tire-bouchon de sommelier ? Je continue avec ce dernier et tire le bouchon vers le haut avec milles précautions. Et d'un coup, alors qu'un centimètre et hors de la bouteille, le bouchon vient d'un coup. Et il est super court, un centimètre de long ! Flûte alors ! La bouteille doit être morte ! Je vérifie en portant mon nez au dessus du goulot et un doux parfum envahit mes narines, je retrouve le sourire aux lèvres.
Vite, je me suis mis en retard, je cours au boulot !


Les bouchons avec de gauche à droite le 1958, 1961, 1964 et 1978

Une journée tranquille à la boutique, c'est l'été et Oslo est plongée dans le calme. Mais j'ai effectué d'excellentes rencontres avec des clients qui partagent ma passion. Ne nous égarons pas ! Je ne suis pas là pour m’épancher sur ma vie professionnelle !
J'ai une revanche à prendre sur le Barolo 1964, un petit morceau de bouchon et toujours dans le goulot.
Malheureusement l'équilibre du bouchon est beaucoup trop précaire et à peine je l'effleure avec le tire bouchon qu'il descend plus profondément. J'essaie avec la pointe de la mèche de le harponner en effectuant une pression vers le goulot. Mais ma tentative est veine, j'ai même l'impression que le bouchon pousse le même cri qu'un homme qui tombe dans un ravin. Le cri s'éloigne et un petit plouf lointain semble résonner dans le goulot. Le vin est donc mis en carafe.

Il est 18.00 pétante et les invités arrivent. La ponctualité norvégienne n'est pas une légende. Quelques petits cadeaux pour les hôtes que nous sommes, ma compagne et moi. Merci beaucoup !!
Et la série des vins est désormais définitive.
Série 1 :
Barolo Riserva 1978
Barolo 1964
Barolo Riserva 1961
Barbaresco 1958

Série 2 :
Dolcetto d'Alba Vigna Bussia 1994
Dolcetto d'Alba Cascina Francia 1997

Série 3 :
Barolo Cascina Francia 1998
Barolo Cascina Francia 1999
Barolo Cascina Francia 2000

Série 4 :
Barolo Cascina Francia 2003
Barolo Cascina Francia 2004
Barolo Cascina Francia 2005

Un magnum de champagne nous attend et Thomas a apporté 3 bouteilles à l'aveugle pour le plaisir et Jon une bouteille de Malvasia delle Lipari sans étiquette.

En entrée avec du Caviar de Kalix sur des canapés de blinis (où knekebröd) tartinés de crème fraîche et saupoudré d’oignons et ciboule. Carpaccio de baleine :
CR: Henriot - Cuvée des Enchanteleurs Brut 1988
Nez intense et volumineux sur des notes de grillés, croûte de pain, café, réglisse. Le fruit sur la pêche jaune, touche de mirabelle, citron mûr. De belles notes de calcaire mouillé, embrun et à peine une touche de pierre à fusil qui semble aiguiser le tout. Tout est en place et s'exprime avec précision.
Moyennement puissant, de la finesse. Un vin tout en tension avec une amplitude large. Le vin envahit le palais et la mousse apporte une sensation délicate qui équilibre l'acidité. Intensité aromatique importante sur le grillé, citron, calcaire. De très beaux amers et une finale salivante avec une persistance remarquable. Dieu que c'est bon ! Le magnum est vite sifflé.
Grand vin.



Le deuxième vin est un blanc à l'aveugle.
Moyennement intense, un peu recroquevillé et très jeune sur des notes de cire, cire d'abeille, fruit à noyau, touche de pomme verte, citron. Notes de beurre et noisette fraîche. On sent aussi des notes végétales.
Bouche moyennement puissante à la texture huileuse mais avec une acidité tranchante. Intensité bonne sur le beurre frais, végétal et bonbon anglais. La longueur est excellente. C'est jeune et beaucoup trop jeune.
Très bien +.
Je trouve que l'aromatique me fait penser à un vin de la Vallée du Rhône Nord à base de Marsanne à cause de la cire et des fruits à noyau. Ce n’est pas un Hermitage, ce n’est pas assez puissant. Mais je suis dans le doute car l'acidité est diablement importante pour de la Marsanne. Mais comme Thomas s'est récemment épris des vins blancs de cette région, je propose un Saint Joseph blanc. Pas du tout, Mr Bertou ! Il faut cesser de déguster avec en tête celui qui a apporté la bouteille.
CR: Domaine Raveneau - Chablis 1er cru Forêt 2011
La première chose qui me frappe à la vue de l'étiquette : "Quelle bêtise d'ouvrir ce vin aussi jeune !"



Le second vin à l'aveugle est un rouge à la robe peu profonde sur des tons violacés.
Le nez est de bonne intensité, très jeune avec le fruit qui domine tout. Cerise burlat, griotte, cassis, c'est un peu fermentaire. J'aime beaucoup ce fruit qui est mûr mais qui garde de la fraîcheur. Il y a un boisé fin sur le bois scié, léger toast aussi. C'est brut et pas encore en place, même si ce nez est profond et très précis.
Bouche moyennement puissante avec de la finesse malgré une assise assez importante. Du coup il y a du volume, accentué par le fruit qui s'exprime à fond. Les tanins sont fins assez marqués avec le boisé pas encore intégré. La longueur est excellente. Mais c'est trop jeune, brut de décoffrage.
Excellent.
La Bourgogne vient immédiatement en tête. Je pars sur Gevrey Chambertin, soit sur un excellent premier cru, soit un grand cru. Cela s'arrête là. Je pense à 2012. Pas loin !
CR: Bruno Clair - Gevrey Chambertin 1er cru Clos Saint Jacques 2011
Encore un vin trop jeune !



Le dernier vin à l'aveugle est aussi rouge avec une couleur peu profonde mais rubis. Pas de trace violette.
Le nez est marqué par l'alcool et agresse un peu les narines. On sent des fruits rouges mais c'est mûr. Côté kirsch. Lorsque le verre est moins plein, la sensation alcoolique disparaît et on sent de la cerise, fruits rouges compotées, notes d'épices douces, herbes sèches. Profondeur moyenne.
La bouche est assez puissante et malgré une acidité assez importante, on ressent un peu l'alcool. Les tanins sont moyennement présents avec une légère sensation de sécheresse, comme du boisé mais je ne suis pas sûr. Un vin qui a un côté rond. Je trouve qu'il manque de vivacité.
Bien +.
Nous sommes en Italie et je décide de partir pour la Toscane avec du Sangiovese sur un millésime chaud comme 2007 ou 2009. C'est le bon pays mais pas le bon cépage. Flûte, bien sûr c'est du Nebbiolo, le côté compote des fruits rouges auraient du me mettre la puce à l'oreille.
CR: Proprietà Sperino - Lessona 2007
Je suis un peu déçu au vu de l'étiquette.



Le steak de baleine au grill accompagné d'un risotto aux cèpes arrive sur la table. Les vins de G. Conterno sont versés avec le plus grand soin dans les verres.

Série 1 :



CR: Barolo Riserva 1978
Nez évolué et très intense qui au début est un peu sur le bouillon. Il s'ouvre comme un bouton de fleur à l'aération sur des arômes de truffe, fruits secs, confiture de cynorhodon, fines notes d'épices douces (cannelle), on retrouve aussi des notes de fleurs séchées aussi. On retrouve des notes de fruits rouges compotés qui s'imposent au profit du fruit sec. Beaucoup de finesse et une profondeur assez hallucinante. Le vin ne cesse de se déployer et à son paroxysme on retrouve une palette qui va d'un cœur noir à la gouache épaisse à de très délicates notes florales en aquarelle. Le vin devient entêtant et il est difficile de décoller le verre du nez.
Il est assez puissant en bouche et possède un corps svelte mais musclé aussi. La structure est bien présente mais tout est en harmonie. Le vin possède encore plein de jeunesse. Superbe amplitude en bouche avec une matière relativement large mais elle possède un côté vertical indéniable. Quel volume ! Le grain du tanin est superbe, fin, en agrippant légèrement les muqueuses. Le fruit rouge fin s'impose dans une longue finale salivante.
Grand vin.

CR: Barolo 1964
Le vin est beaucoup plus évolué, et il est difficile de passer après le Riserva 1978 qui était tout bonnement parfait. L'aromatique est sur le cuir, truffe, cèpes séchés, chocolat amer, pointe animale aussi. On retrouve aussi un fruit rouge acidulé remarquable : groseille, framboise, griotte. Cela fait jeu égal avec des fruits secs. Quelques touches de romarin à l'aération. La profondeur est très belle.
En bouche le vin est moyennement puissant, très fin et délicat, peu extrait. L'équilibre est haut, très haut accentué par le côté acidulé du fruit. Unité, harmonie avec des tanins moins présents que le 1978, très fins et soyeux. La longueur est excellente.
Excellent +.

CR: Barolo Riserva 1961
Le vin est fatigué sur le bouillon de bœuf, cèpes séchés, cannelle, cuir, fruits secs, noisette sèche. La profondeur est bonne. Par contre le vin s'effondre très rapidement et ressemble à du bouillon de bœuf.
En bouche, bonne intensité avec un vin au profit similaire au 1964, très fin, peu extrait. Beaucoup de délicatesse. Le tanin est un peu plus présent que le 1964 mais toujours dans ce registre soyeux. Par contre je trouve qu'il y a plus de volume en bouche. Par contre la finale est un peu sèche avec du café. Longueur très bonne.
Dommage, cela doit être superbe avec une bouteille optimale.

CR: Barbaresco 1958
Superbe nez noir et profond sur la cerise burlat, griotte, sous bois, humus, réglisse, épices, truffe. Un registre plus noir et plus automnal que les vins précédents. Un peu moins en détail et finesse. Il n'empêche, on a là un très beau nez encore.
Moyennement puissant en bouche avec un côté plus épais que les autres. La structure tannique est assez importante et presque rustique. Un peu moins volumineux aussi. Par contre l'intensité aromatique est très bonne avec une longueur excellente.
Excellent.

Après de longues minutes d'un silence monacal où tout le monde reste concentré sur les verres, les têtes se relèvent et les langues se délient. Un consensus se forme sur la qualité superlative et la supériorité du Riserva 1978. On est aussi dans un style un peu différent avec un vin plus large que les précédents sans perdre la finesse des deux autres Barolo. Le 1964 arrive en seconde place chez la plupart et le Barbaresco a été trouvé plus rustique et moins fins que les autres.

Série 2 :



On est plutôt sceptique lorsque les deux dolcetto sont servis dans les verres. Comment cela peut évoluer ? Le Dolcetto n'est pas connu pour ses capacités de garde. Ce sera sans doute deux bouteilles pour la science.

CR: Dolcetto d'Alba Vigna Bussia 1994
Moyennement intense sur la confiture de cerise, kirsch, fruits rouges, poivron rouge grillé, humus, fruits secs, touche d'olive noire. La profondeur est très bonne. Quelle surprise de trouver un vin aussi pimpant qui apporte diablement de plaisir.
Moyennement puissant avec une très belle acidité qui apporte de la tension. Cette dernière est enrobée d'un fruit doux. Les tanins sont bien intégrés, très fins pour un dolcetto mais on sent une pointe de rusticité. Le volume est moyen et la longueur est très bonne. A l'aération, le fruit devient de plus en plus sur la cerise.
Excellent et une belle surprise.

CR: Dolcetto d'Alba Cascina Francia 1997
Intensité moyenne sur un nez pas aussi net que le précédent et plus mûr. Arômes de mûre, cerise noire, fourrure, étable, pruneau et touche de vernis à ongle. Il n'a pas la finesse du 1994 et encore moins le volume.
Assez puissant avec une matière épaisse. Structure assez importante avec des tanins un peu rustiques. Il y a néanmoins une très bonne amplitude mais le vin retombe dans un finale moyenne où la chaleur de l'alcool se fait sentir. A l'aération, le vin devient plus net et plus ample et la finale est plus longue.
Très bien -.

Une surprise que ces deux bouteilles. Les vins n'étaient pas passés et le 1994 a procuré du plaisir et des sourires sur les lèvres. Le 1997 ne restera pas dans les annales.

Le bœuf Wagyu confit avec finition sur le grill accompagné de simples haricots verts tout plein d’ail se présente dans nos assiettes.

Série 3



CR: Barolo Cascina Francia 1998
Nez jeune et intense entre un fruit noir et des notes de cerise acide, fruits rouges, compote. On retrouve aussi des épices, fruits secs et confiture de cynorhodon. Et de fugaces notes florales, goudron. C'est encore jeune. On apprécie la profondeur.
Très belle bouche puissante, énergique et volumineuse. La structure est importante mais très bien intégrée avec un tanin d'une très belle finesse. La longueur est excellente avec une touche saline évidente.
Excellent +.

Barolo Cascina Francia 1999
Oxydée.

CR: Barolo Cascina Francia 2000
C'est intense et jeune là aussi. Le profil est un peu différent que le 1998, c'est plus mûr et noir. Il y a toujours ces notes fines de fruits rouges, compote. Des nuances sur le poivre, épices, du chocolat. Je trouve ce nez plus expressif que le 1998, plus entêtant et plus précis aussi. En même temps il y a un chouïa moins de complexité.
En bouche le vin est puissant mais moins énergique et volumineux que son partenaire de dégustation. La structure est moins fine et plus importante. Je la trouve presque décalée. La longueur est excellente -.
Excellent.

Dommage pour le 1999. C'est la vie !! Sinon, les avis sont partagés autour de la table pour départager un vainqueur. De mon côté, c'est assez difficile aussi. Je trouve que le 2000 a un nez plus intéressant mais la bouche du 1998 est bien mieux. Au final comme j'ai tendance à privilégier les sensations en bouche je préfère le 1998.

Série 4



CR: Barolo Cascina Francia 2003
Intense sur un fruit noir et mûr. On sent de la richesse. Le profil est presque confituré mais il reste du côté frais. L'équilibre est très bien. C'est encore jeune avec de la cerise burlat, prune, côté sanguin. Des épices, goudron. Ce n'est pas le vin le plus nuancé mais il propose une belle profondeur.
En bouche, c'est puissant, riche, un peu généreux mais il y a une belle acidité qui transperce le fruit mûr et élève le vin. On revient sur terres avec des tanins bien présents un peu grossiers. La longueur est excellente.
Très bien +. Mon meilleur Nebbiolo sur ce millésime caniculaire.

CR: Barolo Cascina Francia 2004
Très beau nez qui surprend par sa finesse après le 2003. Cerise, fruits rouges, Beaucoup d'épices, herbes sèches, foin, touche de truffe, pointe florale. Très belle profondeur. Un vin complet, du moins au nez.
Puissant avec une très belle acidité. C'est fin est précis avec une structure tannique fine, mieux intégré mais qui demande à s'intégrer. Salin en finale avec une excellente persistance.
Excellent +.

CR: Barolo Cascina Francia 2005
Le nez est plus fermé avec des arômes légèrement lactiques. Fruit mûr sur la cerise, mûre. Touche de cassis, épices. Une très belle profondeur et si il manque du volume par rapport au 2004, c'est fichtrement bien fait et on se laisse vite tenter par une gorgée.
Bouche puissante, plus souple que le vin précédent. C'est moins structuré et les tanins sont moins saillants. Du coup je le trouve plus accessible. D'autant plus qu'il y a un très beau jus. Touche saline et une excellente longueur.
Excellent.

Sans surprise, le 2004 se positionne en tête. Mais il ne domine pas complètement les débats. Je m’attendais à un vin avec une matière plus épaisse. En outre, il faut dire que les 2003 et 2005 sont parmi les meilleurs Baroli que j'ai bus sur ces deux millésimes.

On finit la soirée avec deux douceurs : le tiramisu de Véro et un vin rapporté par Jon lors de son périple dans les Îles Éoliennes et notamment sur Salina. Ce vin est produit par le propriétaire de l'hôtel dans lequel il a séjourné.
CR: Al Belvedere Salina - Malvasia delle Lipari 2013
Beau nez sur un nez relativement frais sur l'abricot, confiture de pêche, garrigue, maquis, pointe citronné. C'est très net et je me laisse facilement transporté par ce nez.
Moyennement puissant, assez doux mais bien balancé par l'acidité. Il y a un côté sirupeux mais pas lourd du tout. Touche phénolique un peu verte malheureusement en seconde bouche. La longueur est bonne.
Très bien.



Il est 3 heures du matin, les paupières se font lourdes, les yeux sont embués par l'alcool mais ce qui nous rend surtout vaporeux c'est cette soirée formidable que nous avons passé ensemble autour de vins merveilleux. On ne cesse de reparler des vins que nous avons bus, de parler d'un détail sur un vin. De râler un peu sur les deux bouteilles mortes mais c'est vite oublié car on a encore l'impression de humer le parfum du 1978 tellement il nous a subjugué.
Une soirée de haut vol, c'est sûr. Nous savons désormais pourquoi le domaine Giacomo Conterno est au sommet de son appellation. Certes, nous le savions déjà mais cette fois-ci, les arguments sont nombreux et difficilement réfutables.
Un grand merci aux amis et rendez-vous la prochaine fois.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv
13 Aoû 2014 07:06 #49

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"Le steak de baleine au grill...(accompagné d'un risotto aux cèpes arrive sur la table)" :(

Ch'val dire à ma mère !
13 Aoû 2014 08:15 #50

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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: LPV Oslo : Coup de projecteur sur Giacomo Conterno

bravo pour cette dégustation extraordinaire et pour ce compte rendu très impliqué.

merci

Jérôme Pérez
13 Aoû 2014 08:45 #51

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Magnifique et rarissime dégustation en effet!!

Bravo et merci!

Maxime
13 Aoû 2014 09:55 #52

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Réponse de dufraisse@hotmail.fr sur le sujet Re: LPV Oslo : Coup de projecteur sur Giacomo Conterno

En effet magnifique dégustation et on voit que ouvrir des vieux vins c'est tout un sport.

Et étonnant de voir que les Dolcetto d'Alba ont encore la forme. (tu)

Insta: mathieu_dufraisse
13 Aoû 2014 11:48 #53

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: LPV Oslo : Coup de projecteur sur Giacomo Conterno

Assez surpris des Dolcetto, en effet .
Mais on s'aperçoit souvent , à l'occasion de bouteilles oubliées , que beaucoup de vins normalement destinés à être bus jeunes vieillissent mieux que prévu .
13 Aoû 2014 13:02 #54

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: LPV Oslo : Coup de projecteur sur Giacomo Conterno

Bertrand,

Mille fois merci pour ce magnifique récit où, comme le souligne Jérôme, on devine une profonde implication.
Je viens de lire et relire la préparation des bouteilles ...
Rien que ce moment est un pure délice ! (euh, pas le bouchon récalcitrant :X).

Puis cela donne une idée de ce que peut devenir un grand Nebbiolo avec la patine des longues années de maturation.
J'ai l'impression que mon clavier transpire tous les parfums décrits. :)

Je souhaite à tous les amateurs (mais à moi fort égoïstement en particulier ;)) de pouvoir un jour préparer une telle dégustation !
Je laisse les années s'écouler en espérant que certains de mes Barolos puissent me procurer autant de sensations.

Merci pour ce superbe CR ! (tu)

Olivier
13 Aoû 2014 13:14 #55

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Fantastique moment ! (tu)(tu)
Bravo Bertrand et un grand merci pour ce compte rendu magnifique.

Quand on voit le bouchon minuscule du 58, là encore, il semble que la taille ne fasse pas tout.

Amitiés,
Oliv
13 Aoû 2014 20:31 #56

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Barolo Giacomo Conterno

D'accord avec Olivier et tous ceux qui précèdent ;)
Merci !
13 Aoû 2014 20:48 #57

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Réponse de o_g sur le sujet Re: Barolo Giacomo Conterno

Magnifique récit !

O.
13 Aoû 2014 22:07 #58

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Merci beaucoup pour vos messages.
Tout le plaisir était pour moi : lors de cette soirée et lors de l'écriture de ce post.

Effectivement, nous nous sommes bien impliqués avec ma compagne. Nous étions réunis chez moi et donc tout la préparation des vins et de la soirée nous incombait.
La grande surprise a tout d'abord été la taille des bouchons, plutôt petits avec un 58 ridicule. Sur les bouteilles récentes, les bouchons sont deux fois plus longs. C'est Ville qui a un ami "chasseur de vin" qui a découvert dans une cave profonde d'Allemagne ces bouteilles. Elles n'avaient jamais bougées depuis leur achat. Cela explique peut-être l'état de ces bouteilles (sauf pour le 1961). Pour le 1978, je l'ai acheté aux enchères sur Oslo.

La grande surprise a été effectivement les Dolcetto, à l'aveugle je crois que je ne serais jamais partit sur ce cépage. Où ? Je n'en ai pas la moindre idée.

Ce qui est frappant avec les vieux Nebbioli (d'après mon expérience qui grandit de plus en plus), c'est qu'ils conservent toujours une acidité importante et les tanins sont toujours bien présents. Seule la texture et le grain du tanin se transforment en donnant une sensation plus fine et plus soyeuse dans le palais. Bref de la patine comme l'écrit si bien Olivier. Mais la quantité de tanins ne change pas trop.
Claudius donne le terme "poussiéreux" à la sensation des tanins du Nebbiolo et je trouve cela très judicieux dans de nombreux vins jeunes. Dans les vieux Nebbioli, la sensation devient glissante. Cela me fait penser à un parquet brut qui sous la main est grossier avec des aspérités ; après ponçage, le toucher est doux et lisse (désolé j'aurais pu prendre l'image d'un diamant brut et puis poli mais on a l'expérience que l'on a ;)).

Cordialement,
14 Aoû 2014 07:34 #59

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Réponse de dufraisse@hotmail.fr sur le sujet Re: Barolo Giacomo Conterno

Bertou écrit: c'est qu'ils conservent toujours une acidité importante et les tanins sont toujours bien présents


Totalement d'accord sur çà ! Dans mes cours et lors de la présentation de ce cépage, l'intervenant nous disait que le Nebbiolo était un cépage qui apportait une bonne acidité naturelle. Et de là nous avions débordé sur le fait d'érafler ou pas, ce dont les italiens ne raffolent absolument pas (= ils éraflent quasiment tous à 100%).

Insta: mathieu_dufraisse
14 Aoû 2014 11:16 #60

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