Tenuta San Leonardo 1994
La robe est tuilée pour ce vin âgé de 17 ans. Les arômes sont toujours très floraux à l'ouverture, et évoluent nettement vers le santal. Les arômes tertiaires sont en place, très bordelais : havane, cuir, sous bois. Le vin en bouche fait montre de belles saveurs évoluées, sur une texture souple mais avec une vivacité exacerbée dans ce millésime. C'est ce qui me fait dire que sur certaine années, San Leonardo, comme pour 1990, possède un équilibre plus bourguignon que bordelais. C'est assez variable d'un millésime à l'autre. La finale est très longue, portée par cette acidité vive, peut être trop. Si elle fait merveille à table, en dégustation pure, elle peut gêner. Très belle tenue à l'aération et bonne évolution sur tout un repas. Léger déséquilibre sur cette acidité tout de même.

Tenuta San Leonardo 1993

Cette bouteille a été bue en parallèle avec le 1994.
La robe est plus soutenue, plus profonde, là aussi avec de l'évolution, mais pas de façon aussi prononcée. Le nez est très comparable, santal, tabac, avec encore du fruit de type cassis. La bouche confirme la meilleure tenue de ce vin et un équilibre plus souverain : belle matière ample, moins d'évolution des saveur, joli toasté et belles saveurs qui confinent au floral en final. Très bon équilibre. C'est un vin qui a défaut d'être grand est très bon et a parfaitement traversé le temps et ne présente pas de signe de faiblesse aujourd'hui. Une bien belle bouteille.

Je me suis replongé ensuite dans les commentaires qu'avait rédigés Monsieur Casamayor en février 2003 dans la Revue du Vin de France au sujet de San Leonardo. S'il avait bien identifié la vivacité du 94, il trouvait le 93 un peu mince, et surtout fermé. Le temps fait son oeuvre et peut bien souvent changer la donne. Sur ces deux flacons, le 93 a un peu d'avance. J'ai retrouvé avec ce 94 un peu le 90 et avec 93 le 91, même si tout de même moins complets.

Tenuta San Leonardo Villa Gresti 2006

Dans une dégustation à l'aveugle des vins de la région, ce vin a du mal à cacher sa race et sort du lot par son élégance raffinée. Le merlot est enjôleur, les tannins ont une extraction mesurée et l'élevage, s'il est bien présent est de tellement belle qualité qu'il souligne le côté déjà aristocratique de cette cuvée. Une belle introduction à la magie du grand vin de San Leonardo.

Tenuta San Leonardo 1991

Bouchon impeccable, coloré sur le premier centimètre, à peine.
La robe commence à tuiler, mais le vin a 20 ans .... C'est toujours bien fringant sans concentration excessive, sanguin, légèrement brun.
Le vin est sur le bouquet, tertiaire et délicieusement décadent, sur des notes de tabac, de cèdre, et le santal s'impose par une délicieuse note entre floral et balsamique. C'est très raffiné.
La bouche ne déçoit pas et montre une matière svelte sur une structure vive qui décline des saveurs de boîte à cigare, de cuir de russie, de santal et surtout une très belle vivacité : grande longueur et grand plaisir.

Je me suis dit, "Jérôme, tu n'es pas objectif !" Je tends un verre à ma belle. "c'est drôlement bon ça, dis donc ! c'est quoi ?" ... "non ! c'est dingue comme c'est bon !"

Une fois de plus je retrouve un esprit bourguignon dans l'équilibre sur un vin de cépage bordelais et cette empreinte inimitable du carmenère qui apporte une classe folle ! So chic !

Goûtés récemment :

le 1990, meilleur que lors de la première dégustation : une jeunesse incroyable, jusque dans la robe qui fait à peine 5 ans. Un vin qui doit encore attendre. Très grand.

le 1991 évanescent, superbe et émouvant à l'ouverture, mort le lendemain. Mais quelle émotion !

le 1994 qui ne me donne pas le frisson avec cette acidité saillante

1993 très bon, sans être un grand vin mais qui peut encore attendre et n'est pas encore sur le bouquet.

Une très belle verticale de san Leonardo en deux parties réalisée par Daniele Cernilli :

Partie 1

Partie 2

effectivement ça donne envie !!

San Leonardo 2001

Épaulé - jeté (derrière la cravate), trois heures avant le sacrifice. Assez taiseux mais ne montre aucune déviance, ouf !

Et trois heures plus tard après un bref carafage : Robe grenat foncé à peine évoluée. Au nez, des arômes de fruits noirs (cerises noires, mûres, myrtilles, cassis), de réglisse, de tabac, d’humus, de bois précieux tels que cèdre et santal mais aussi, et bien curieusement, de cerisier (notamment lorsqu’on le scie en planche), des notes florales les accompagnent. En résumé un nez de classe et qui évolue sans cesse avec en fond une persistante touche de maturité.

En bouche, l’attaque est plus sur la finesse et l’élégance que sur la puissance. Les arômes du nez se retrouvent en bouche avec une finesse et un soyeux de tanins assez extraordinaire. C’est long, c’est fin (pas mince), c’est équilibré, c’est majestueux ! Oh oui, j’ai aimé !

En résumé, un grand vin exceptionnel de classe, d’équilibre, de majesté. A boire maintenant mais peut encore être gardé quelques années de plus.
Merci Jérôme de l’avoir fait connaître.

10Djé et/ou Didier

J'ai eu la chance de goûter avec Daniel Bécu les trois cuvées du Domaine.
Après contact téléphonique, Daniel a reçu des échantillons. il envisage de proposer ces vins sur son site.

Il y avait donc à découvrir:
-Terre di San Leonardo 2009
-Villa Gresti 2006
-San Leonardo 2006.

Ce que je retiens de cette première rencontre, c'est une impression d'équilibre et d'harmonie dans des vins concentrés, amples et longs.
Trois cuvées très réussies qui constituent de bons rapports qualités/prix.
On peut rappeler que San Leonardi coûte le double de Villa Gresti qui coûte le double de Terre.
J'ai donc été très surpris par la qualité de la cuvée de base.
Villa Gresti 2006 apporte le plaisir et San Leonardo 2006, l'élégance d'un grand vin au superbe potentiel.

Je comprends le coup de coeur de Jérôme

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Thierry,

heureux que tu aies aimé. Tu pourras goûter des millésimes plus anciens cet été.
Il est à noter que Parker vient de noter les vins de San Leonardo et que le viin Terre a obtenu 90, San Leonardo 2006, lui, a eu 94/100, alors que ce sont des vins dont le style n'est pas forcément celui le plus prisé par le chroniqueur américain.

Pour ce qui est de la qualité du Terre 2009, il faut savoir qu'il n'y aura pas de San Leonardo ni de Villa Gresti dans ce millésime jugé insuffisant pour les grands vins.

Un vin blanc de Sauvignon va être commercialisé prochainement, il s'agit du millésime 2011 : il vient d'être présenté à Vinitaly.

Terre di San Leonardo 2009

La robe est sombre, profonde avec une belle densité et des notes brunies de début d'évolution.
Le nez est aristocratique en diable et rappelle immanquablement celui du Grand Vin de la Tenuta. Un joli fruit de cassis, des notes balsamique et cette inimitable touche herbacée, sans doute due au carmenère. Le vin est facile d'accès, déjà, très gourmand sur une bonne structure, une acidité qui tend bien le vin et contrebalance cette sensation gourmande en bouche. Les tanins sont bien polis et la longueur sans être exceptionnelle est tout à fait correcte.

Dans ce millésime où les deux grands vins (San Leonardo et Villa Gresti) ne seront pas produits, cette cuvée y gagne en profondeur, en étoffe, en complexité et donc en qualité. Une très bonne introduction au style de la Tenuta et un très bon rapport qualité prix.

Parfaitement d'accord avec toi, Jérôme, sur le superbe rapport qualité/prix de Terre di San Leonardo 2009.

Amitiés,
Thierry

Tenuta San Leonardo - Vette 2011

Il s'agit du vin blanc du domaine qui vient d'être lancé : un vin de sauvignon, élevé en cuves.

Après une première bouteille déconcertante, lourde et caricaturale, j'ai eu le plaisir de confronter cet avis à une autre bouteille tant il ne se pouvait que la Tenuta produise un vin de ce style.
La seconde bouteille ouverte se présentait beaucoup mieux effectivement ! Des arômes très fruités, agrumes, très marqués, mûrs, mais sans être entêtants et une matière très bien équilibrée et une bonne sensation de fraîcheur en bouche. Au final, un vin parfait pour l'apéritif, sans grand prétention, mais très bien fait.

San Leonardo 2006 :

à l'ouverture, l'élevage est encore très présent, mais participe de la luxuriance de ce vin. Le style est clairement médocain, faisant penser à un Saint Julien, avec une matière puissante et douce à la fois, des tanins justes et un très bel équilibre. Quelque chose de très classieux, sans doute ces notes balsamiques et un léger végétal qui se transformera au vieillissement en beaux arômes de santal et de cèdre. L'aération confirme tout cela avec un boisé moins présent et le meilleur signe qui soit, la bouteille se vide à la vitesse de l'éclair, avec ce constat qui dépasse toute analyse : que c'est bon !

Tenuta San Leonardo, Villa Gresti 2006

Une bouteille qui a procuré beaucoup de plaisir à table ; ce vin me rappelle l'équilibre très frais du 91 de la grande cuvée et ses accents vraiment très raffinés. La robe fait déjà un peu évoluée avec des tons brunis, d'une bonne profondeur, très sombre. Le nez est aristocratique, sur les fruits rouges, cette note caractéristique végétale qui se marie aux épices et aux notes d'un boisé très chic. La bouche est très svelte, altière avec cette grande fraîcheur, elle aussi caractéristique des vins de la Tenuta La tension du vin le porte très longuement en finale Très bon aujourd'hui, je pense qu'il peut devenir excellent avec quelques années de plus.

San Leonardo 2004

Bouteille découverte ce dernier weekend grâce au conseil avisé de Catherine Van den Branden - Mathieu, épouse du chef et sommelière du restaurant Cuisinémoi à Namur (Belgique).

Le vin présente un robe légèrement évoluée, des arômes complexes avec un début d'évolution, un fruit toujours éclatant et de très jolis arômes d'humus et d'épices douces. La bouche est d'un soyeux magnifique, d'un équilibre parfait. Aucune trace d'excès d'acidité, en ce qui me concerne. En revanche, par rapport à certains CR lus ci-dessus, je ne trouve pas le vin d'une grande puissance ni d'une grande densité tannique. En fait le le trouve surtout élégant et raffiné, mais plutôt en "demi-corps", par rapport justement à certains autres vins CS-CF-Merlot beaucoup plus concentrés et dominés par l'élevage. Une bien belle bouteille en tout cas, proposée à prix raisonnable par cet excellent restaurant, et parfaitement mise en valeur par la cuisine de ce chef remarquable.

JC

Après 2004 et 2001 bus récemment à Albi que je laisse à mes amis le soin de commenter, tant je ne puis être objectif avec ces vins, j’ai eu le bonheur de passer à la Tenuta San Leonardo.

2006, goûté en magnum est un grand vin qui de mon point de vue ressemble au grand 2001, même s’il lui est légèrement inférieur : il partage avec lui l’opulence, la précision et la vigueur.

San leonardo 2007 : en bouteilles, ne sera disponible que dans un an. Un vin qui possède l’élégance légendaire de la Tenuta avec un fruit très en avant, ce qui le rend vraiment très accessible Sans doute dans la phase de fruit qui caractérise les grands vins jeunes. Belle structure, tannins serrés et belle longueur. Un vin qui semble s’inscrire dans la lignée du très élégant 1999.

San Leonardo 2008 : en cuves d’assemblage. Un vin qui devrait attendre deux ans en bouteilles avant d’être mis sur le marché. On sent dans ce vin un énorme potentiel. Tout est en place pour donner le grand style de San Leonardo : intensité de la matière, structure ferme, grande fraîcheur dans ce millésime. Plus austère que 2007, c’est un vin qui semble être un modèle de vin de garde.

Une grande émotion avec ce vin de 1970, produit sur la Tenuta avant que les vins ne prennent le nom de San Leonardo : ce vin, selon Carlo Guerrieri Gonzaga est un pur Carmenère : la robe est brunie, tuilée et aqueuse sur les bords du disque. Son géniteur ne donnait pas cher de sa valeur gustative à ce moment là. A l’ouverture, le vin est fuyant, en effet, mais laisse admirer ce côté aromatique qui fait la signature du grand vin d’aujourd’hui, fait de cassis, de note balsamique et d’une pointe de végétal noble, propre au cépage. Au cours du repas, ce vin s’est revivifié de façon assez miraculeuse pour retrouver un dernier sursaut de beauté : grande élégance évanescente qui préfigure la beauté indicible du 1991. Ce vin a terrassé le I Sodi di San Nicolo 06 bu en parallèle qui à côté de cette merveille ressemblait à un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Je ne dirai jamais assez que ce vin est sans doute sous estimé par rapport à sa qualité mais que surtout il possède un potentiel de bonification qui est l'apanage des plus grands. Goûter aujourd'hui un 1990 d'un jeunesse insolente permet de comprendre le privilège de posséder de telle bouteilles. La grande classe distinguée face à la mode des vins bodybuildés ... Une sorte de Sassicaia du Nord, pour beaucoup moins cher.

San Leonardo 2003

Ciao a tutti

Ouvert hier soir une 2003 après un passage dans le Trentino comme tous les mois. 1 h d'aération et servie à 16°. Toujours autant de plaisir à déguster ce nectar. 2003 réputée pour être une année chaude se ressent dans cette bouteille qui prend des parfums méditerannéens. La robe est rubis. Dans le verre le vin s'ouvre sur des notes d'olive noire et d'herbes aromatiques. Suit un fruité intense avec des notes de confiture de fruits des bois. Pas ecoeurant du tout. La bouche est pleine, chaude. On sent encore beaucoup l'alcool en bouche mais avec de la souplesse qui rend la dégustation agréable. Une finale assez longue.

Encore un très bon moment autour de cette bouteille qui se déguste déjà mieux aujourd'hui avec moins d'aération. Grand fan de la tenuta et de la région qui recèle des pépites aux rapports qualités prix incroyables !!! alors chuuuuuuuuuuutt on le garde pour nous

Jancis Robinson vient de réaliser une dégustation verticale de San Leonardo de 1982 à 2006. Il semble qu'elle a énormément apprécié. La comparaison avec Sassicaia lui est également naturellement venue.

c'est ici www.jancisrobinson.c...

Merci, Jérôme, pour ce lien.

En ce qui me concerne, les bouteilles que Daniel et toi m'avez fait goûter étaient excellentes.
Mais je n'ai pas pensé à Sassicaia: j'en ai bu, je pense, 5 ou 6 bouteilles au maximum et ce vin ne m'a pas totalement conquis. J'aime mieux d'autres Toscans, mais c'est une question de "sensibilité" individuelle, je pense.

Amitiés,
Thierry

Goûtés dernièrement :

2004 : un vin ouvert qui possède beaucoup de charme. Il développe une grande élégance, presque déjà un bouquet qui unit notes végétales , fruitées et balsamiques. On peut disserter longtemps sur les notes végétales des carmenets, mais quand c’est à ce niveau,, on tend juste son verre. Jancis Robinson lui octroie 19/20, c’est dire si elle a aimé ce style.)

2001 : un vin qui fait plus jeune, plus concentré, plus ramassé aussi, plus fermé et serré. Mais vraiment un grand vin en devenir. A mon avis supérieur au précédent, car sans doute plus complet. Jancis lui accorde un peu moins (17/20, je ne la suis pas sur ce comparatif)

2000 : un vin qui demande une très longue aération avant de se livrer. De la réduction à l’ouverture, il aura fallu 24 heures pour qu’il se livre mais on sent bien que l’optimum est loin. Un vin concentré à la fraîcheur diabolique, aux tannins encore fougueux. Je n’ai pas accroché le jour 1, j’ai adoré le jour 2. Mais c’est encore moins accessible que 2001. (noté 17.5 par Jancis Robinson, je suis d’accord)

Pour mon centième message, il fallait "fêter" cela !
Voyant cette bouteille en cave, je me suis dit : "Je la 100 bien !"

San Leonardo 1995

Bouteille remontée de cave et laissée à la verticale durant 36 heures.
Ouverte ce matin vers 9h30 et goûtée directement.
La robe est grenat soutenu avec une frange légèrement orangée. La densité est moyenne.
Le nez, dans un premier temps n’est pas très expressif, un peu comme endormi.
On y décèle cependant des touches de fruits noirs discrets, de bois noble, des notes tertiaires avec un léger côté minéral.

En bouche, d’entrée, c’est élégance et finesse. Un léger creux en milieu de bouche m’interpelle un peu. Attendons.

Le vin reste dans sa bouteille à température fraîche (14-15°C)

12h00 : Le nez prend de l’ampleur et reste sur des arômes très fins et subtils : Notes de crème de cassis, myrtilles, compote de mûres, santal, cèdre, encens.
La bouche a gagné en « épaisseur », le creux ne se ressent plus. Les tanins sont quasi inexistants tant ils sont fins et intégrés. On « ressent » aussi que le vin doit encore gagner en matière et complexité. Le vin est carafé.

13h30 : Après 1h30 de carafe à température ambiante, le vin est maintenant au top niveau. Aux arômes de départ s’ajoutent des notes de cerises noires et de pruneaux (sans le côté sur-maturation néanmoins), un soupçon de chocolat et de tabac (non fumé !). En bouche, c’est ample et divin. Fin de bouche avec quelques « petites accroches » tanniques qui ajoutent un plus à l’aristocratie de ce vin.

Au final, le vin me fait effectivement penser à un Saint-Julien (de là à dire Ducru-Beaucaillou 95, j’en suis totalement incapable, mais après, d’accord avec Jérôme pour D-.

Une bien belle, même très belle bouteille. Déjà fort plaisante actuellement, elle me paraît encore capable d’affronter quelques années supplémentaires.

Merci Jérôme pour la révélation de ce domaine.
Je suis content (en un mot, svp !), je la 100tais bien !
Je vais essayer d’en récupérer encore quelques-unes, ainsi que des 96.

10Djé et/ou Didier

Bu lors du WWS 2012

Tenuta San Leonardo, 1999



La robe est assez claire, sur des notes un peu briques.
Le nez est évident, classieux, sur des senteurs d'épices douces, de poivron rouge et un très fin cuir.
La bouche est fraiche, très agréable par son extraction modérée et son toucher de bouche fin.
Les tanins sont bien intégrés mais la finale m'a semblé moins longue que sur le superbe 2004 partagé avec Jérôme la veille.

Tenuta San Leonardo, 2006

L'un des plus concentré San Leonardo produit, avec le 2000, peut-être.
robe très sombre, presque opaque, les reflets sont sanguins, violacés.
Le nez est caractéristique des vins de la Tenuta : après un peu de réduction vite dissipée, les fruits rouges, une légère pointe végétale du carménère, des notes de torréfaction, du boisé noble, un vrai ravissement.
Il faut beaucoup d'aération pour que le vin se livre totalement : grande complexité et belle matière à la fois langoureuse, et corsée, d'un raffinement unique à cette cuvée. Grande longueur : voilà un vin promis à un brillant avenir, dans un style résolument médocain.

Tenuta San Leonardo, 2000

Je dois dire que ce millésime de San Leonardo n'était pas dans mes favoris : je lui préférais 1999, 2001, 2004 et 2006. Je le trouvais mâle, un peu austère, mais la dernière bouteille que j'avais goûtée m'avait emballé après un long temps d'aération alors qu'à l'ouverture, le vin était serré et se livrait peu.

Cette fois, le vin est ouvert, une robe sombre avec un début d'évolution dans la robe, de légers reflets bruns, tuilés. Le nez est très classique et exprime à merveille le raffinement : on est bien sur des notes de cèdre, de cigare, de café, de fruits macérés. La bouche possède une grande distinction par une fraîcheur qui tend le vin et par des saveurs exquises qui obligent à se resservir. Grande longueur sur la fraîcheur pour un vin de type médocain pour ce qui est des saveurs mais qui possède un équilibre presque bourguignon.

j'ai adoré et cela permet d'oublier quelques temps 99 et 2001 qui traversent une phase ingrate.

je reporte ici una degustation que je organizee nel le 2003 (pardon pour l'italien), mais que montre la grand qualitee de ce vin (remarcable la collaboration de Giacomo Tachis jusqu'a 1999, tres recognable la main legere de ce grand oenologue). le 2000 a ete le seul que nou n'avons aime. le style etait changee', pas plus le frecheur, finesse, e l'austerite de le autree anee', (en cette annee they changed le oenologue de Tachis - Sassicaia.... - a Carlo Ferrini - Castello di Brolio.... main lourd) . le 1995 etee' le mieux (Didier, vou avez goute un vraiment un tre bonne bouteilile!) ,. Nous avon commencee de le plus agee jusqu'a le plus jeune.

San Leonardo 2000. Il meno erbaceo della serie. Piacevole a bersi gia’ adesso, equilibrato, ottima struttuta, caldo, il piu’ morbido della verticale, lungo. A qualcuno non e’ piaciuto per l’impostazione che sembra piu’ dolce rispetto agli altri della verticale.

1997,. Dona la balsamicita’ piu’ elevate di tutta la serie. Menta. Muscoli da vendere. Il piu’ interessante in prospettiva, secondo qualcuno. Spezie, lunghissimo.

1996. Dura poco nel bicchiere. Ancora buono ma stanca. Scorrevole, non evolve in bocca, crudo.

1995. Per molti il migliore della serie, al momento attuale. In splendida forma, eccezionalmente fresco in bocca. Struttura, lunghissimo. Complesso e pentrante al naso : gia’ si sentono aromi di cuoio.

1994. Il meno espresso della serie, al momento della degustazione. Corto, elegante, molto diretto, ha difficolta’ ad evolvere gli aromi. Comunque bel vino, pulito e piacevole.

1993. Ritorna un grande vino. Naso chiuso e inespresso per un po’, poi si apre con morbidezza, e rimane gradevolissimo nel bicchiere.

1991. Putroppo sapeva di tappo. Quel che si e’ riuscito notare al naso e’ una evoluzione pronunciata. In bocca molto cremoso con un’acidita’ che bagna la lingua e porta alla salivazione.

1990. E’ il vino che con il 95 si e’ conteso la palma del migliore. Ha raggiunto la perfezione organolettica con un mirabile equilibrio fra le varie componenti.

1987. Molto equilibrato e elegante. Il piu’ fine della serie. Rimasto un po’ nella bottiglia, riassaggiato 2 giorni dopo era rimasto molto molto buono.

Abbiamo cominciato con il Villa Gresti 2000. Rotondo al naso, morbido, molto piacevole, avvolgente. Beverino in bocca, un vino non giocato sulla struttura ma su un equilibrio notevole e piacevole. Sufficientemente lungo. Giovane, giovanissimo.

San Leonardo 1995

Ciao Francesco
You tempt me to open another bottle! Yes it was very very good!

Salute. -D

10Djé et/ou Didier

pasque non ouvrir le due boutelles ensamble (je ai le 91)? E que tal se l'ya autre personnes avec de bouteilles period Tachis ? Se pourrei faire un belle vetrticale!

francesco / ciclista

Je ne pense pas personnellement qu'il y ait eu un changement de style si important que cela dans le style entre Taschis et Ferrini. Les vins de San Leonardo restent des vins très élégants, raffinés, à l'équilibre frais.
Le 2000 dont vous parliez qui marquait un changement m'est apparu lui aussi longtemps très austère, voire rude, mais aujourd’hui, il s'ouvre admirablement. Le 99 est une vrai symphonie à la vivacité allegro.
2004 est tout à fait dans le style élancé et raffiné. Mais ce sont des vins qui demandent du temps et qui passent par des phases successives d'ouverture et de fermeture.
Le 91 à l'ouverture est une merveille, mais il est assez évanescent.
J'ai goûté cet été un carménère de 1973 produit sur le domaine : on y trouve déjà tout ce qui fait San Leonardo aujourd'hui et pourtant on ne peut pas dire que ce soit l'intervention de Taschis ou Ferrini.
N'oubliez pas que Carlo Guerrieri Gonzaga a participé à l'aventure Sassiscaia à ses débuts et qu'il est lui aussi oenologue.

Jerome, meme que le style de Tachis e de Ferrini e' vraiment different, tu a de bon points. La difference entre que je ai and vous avons trouve peu etre e' porquoi le san leonardo 2000 que j'avait goute' ete' trop jeune, e peut aussi etre che Carlo Guerrieri Gonzaga a beaucoup de personalite de resistre a l'invasivite' de ce oenologue (Ferrini) antitesis du vin du terroir (le vin de Ferrini sont aimee beaucoup de James Sucking, le "journalist" de vin le plus arrogant and terroir ennemy que je ai jamais connu e que a indique le 2000 come un grande anne' en Italy, very ripe, oh yes!). Mais se un producteur prende comme oenologue Ferrini , c'est porquoi intende donee une direction bien precise a su vins .

C'e' le portrait de Ferrini extract de un article de Franco Ziliani

Tanto più se si considera che sino a prova contraria la mente enologica, il gran winemaker consulente di Brolio, è sempre baffetto Carlo Ferrini, “inspired by the Bordeaux tradition”, come si legge in un articolo celebrativo, uno che il Merlot lo metterebbe anche nel caffè se potesse (ma traduction: Ferrini: un oenologue che le merlot le voudrai mettre aussi dans le caffe'....)
e che il Sangiovese ama un po’ alla sua maniera come lo amano i Rivella e altri enologi portabandiera del gusto internazionale attivi in terra toscana.
Ovviamente Merlot messo anche nel caffé solo per compiacere le richieste dei “nuovi mercati”, dei “nuovi consumatori” che le asperità del Sangiovese (e la sua eleganza scabra) non sono, ci dicono, sempre in condizione di capire…