Horaires d'ouverture :
Du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h.
Le samedi de 10h à 17h.

Visite et dégustation :
Tél. : +39 0461 972 361
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Ferrari Spumante Maximun Brut
Non millésimé - Méthode traditionelle - 100% Chardonnay

Le nez est assez expressif, sur les fruits blancs, les amandes voir les noix.

La bouche est puissante, les bulles mériterait un petit carafage tant il y en a.
Mais y paraît que c’est normal avec ce type de vin ;-).
Comme toujours ça me dérange un tantinet, mais l’ensemble est cohérent avec beaucoup de fraicheur.

document pdf plus complet en cliquant ICI

Ferrari est une institution à Trento et plus largement que Trento, en Italie. Il s’agit du plus important producteur d’effervescents italiens avec Berlucchi, mais aussi qualitativement la marque reconnue comme étant au sommet de la hiérarchie de ce type de vin en Italie. A la tête de cette institution, la famille Lunelli veille sur cet empire qui ressemble à s’y méprendre à une grande maison de Champagne. Bien au-delà des méthodes de production, on retrouve des similitudes dans l’organisation ; par exemple, si Ferrari possède 121 hectares en propre, de nombreux achats de raisin sont réalisés et qui servent à l’élaboration des cuvées de base. De la même façon, la maison Ferrari a su développer une gamme cohérente parfaitement adaptée au marché et a su développer une image qui fait d’elle, à travers le monde, la référence absolue des vins « spumante » italiens.

La gamme est très vaste et parfaitement calibrée qualitativement. Elle monte en degré de qualité, des cuvées Ferrari brut, rosé et demi sec à un cran supérieur avec la gamme maximum qui connaît les mêmes variations internes. La première gamme est conservée 21 mois sur lattes alors que la seconde est élevée 36 mois.
Avec la gamme Perlé, on rentre dans l’univers des millésimes et des raisins de la maison. Cette dernière gamme n’est produite qu’en brut. La production de cette cuvée de qualité avoisine 500 000 bouteilles, ce qui représente un véritable tour de force. Ce vin est gardé 6 ans sur lattes.
La maison a développé une gamme de prestige nommée Réserve Lunelli, également en brut uniquement, une cuvée dont l’élevage des vins clairs se fait en barriques. Cette cuvée est gardée 8 ans avant d’être expédiée.
Quant à la cuvée Giulio Ferrari, c’est le bijou de la maison, un blanc de blanc gardé 10 ans sur latte, un vin très ambitieux, issu d’un seul cru bien identifié et constant.

La production annuelle totale approche les 5 millions de cols et les stocks sont impressionnants, autour de 25 millions de bouteilles qui attendent leur expédition, à maturité, formant dans les caves de la maison, un labyrinthe fait de mûrs de bouteilles, soigneusement et très esthétiquement rangées.

Les méthodes de vinification sont celles utilisées en Champagne, c'est-à-dire que les vins subissent deux fermentations, la seconde ayant lieu en bouteille et initiée à l’aide d’une liqueur de tirage. Les fermentations malolactiques sont systématiquement menées tout comme le dosage de la liqueur d’expédition qui amène la teneur en sucres résiduels dans le vin, autour de 3 grammes par litre. Si la maison n’envisage pas de se passer des malolactiques, des expériences sur un dosage zéro sont envisagées.

Ferrari Maximum brut blanc de blanc : une belle effervescence aux bulles fines donne l’aspect de ce vin effervescent. Le cordon est bien présent autour d’une robe or pâle teinté de vert. Le nez exprime des notes florales, avec une pointe végétale légère. La bouche est élégante, assez aérienne, même si le dosage est perceptible. La finale porte plus sur les amers que sur l’acidité. C’est simple et bon.

Ferrari Perlé 2005 : ce vin possède les qualités du premier avec un supplément de raffinement et un fruit plus pur, sans cette note végétale ressentie sur le premier vin. En bouche la finesse est remarquable et un début de complexité se fait jour dans ce vin qui conserve une très belle élégance. La finale est importante et bien fraîche. Une belle bouteille.

Giulio Ferrari 2001 : la robe intrigue d’emblée par sa profondeur ; elle est très dorée et accroche la lumière. C’est vraiment étonnant de retrouver pareille profondeur dans un vin effervescent, d’autant plus que la bulle se fait discrète, mais suffisamment présente pour ajouter à l’aspect chatoyant de l’aspect. Le vin s’ouvre au nez sur des arômes de fruits jaunes, c’est très riche. La bouche confirme cette puissance qui se trouve tout à fait équilibré par le raffinement : une texture suave, des saveurs très précises et nettes et une très longue finale. Ma seule réserve se fait au niveau de la fraîcheur, habitué que je suis à des Champagne très vifs, mais c’est vraiment une expérience de dégustation exceptionnelle : la réputation n’est pas usurpée.

et ça vaut combien tout ça ?

merci d'indiquer les tarifs approximatifs quand ils sont connus, sinon, comparaison impossible en terme de rapport Q/P !

bisous économes
frédo

brut de base : 14 euros
gamme maximum : 18/19 euros
gamme perlé : 26/27 euros
riserva Lunelli: 35/40 euros
Giulio Ferrari : 65/70 euros

Prix trouvés en Italie. C'est hélas bien plus cher hors de la péninsule.

merci bien Jérôme,

c'est une caractéristique de LPV ce manque de prix, comme si le rêve était toujours accessible

sinon, comme Pierre Yves nous l'avait si bien dit en son temps en parlant des effervescents amerloques : y'en a des biens, très bien même, mais lors ils sont plus chers que les champagnes (dont je veux croire qu'ils sont les initiateurs historiques du style, pas les propriétaires)....

ceci dit, je prend de plus en plus de plaisir avec d'excellents mousseux ligériens....mais c'est vrai qu'ils frôlent les 10/14 euros aussi, damned !

bisous comparatifs
frédo

Un ami, fan de bulles et ne jurant que par le champagne, est de passage.
Je lui propose donc une petite verticale de la cuvée Giulio Ferrari reserva del fondatore fer de lance de la grande maison Ferrari.
Le tout accompagné de Coppa Piacentina et de parmeggiano Vacche rosse.

Millésime 1999
Robe d’un jaune très marqué, presque d’or.
La bulle est fine au cordon, les arômes de craie, puis de pistache dominent.
La bouche est magnifique de fraicheur, de tension, de minéralité, le tout avec une ampleur et une grande puissance.
Je pense au clos des Goisses du même millésime, avec peut être encore plus de finesse.
C’est tout simplement extraordinaire, je pèse mes mots!

Millésime 2001
Là la robe est carrément dorée, d’une intensité ahurissante, limite liquoreuse.
La bouche est nettement moins fraiche que le vin précédant. C’est un poil lourd, bien que la texture soyeuse et l’ampleur reste très impressionnante!
En fait, je pense que ce vin souffre de la comparaison avec son ainée de 2 ans, mais pris seul, il donnerait bien du fil à retordre à beaucoup de grande cuvée champenoise...

Millésime 2002
Grande profondeur de robe, moins intense que le précédent.
La bouche est de nouveau splendide de minéralité de complexité, fruit à chair jaune, grande richesse.la magie opère à nouveau!
Une fraicheur magnifique, une longueur et une puissance en harmonie avec une dentelle d’orfèvre.
Quand un vin allie une telle longueur, une telle puissance, avec autant de complexité et de finesse, je le pense sincèrement touché par la grâce!
Une des plus grande émotion toutes effervescences confondues!

Notre convive est reparti la tête dans les étoiles, ayant pu goûter également les pinots (Franz Haas) du très proche Haut Adige, un WE prolongé dans ce coin merveilleux est donc programmé...

Fraternellement,

Emmanuel

D'accord avec le comparatif 2001 et 99.

2001 un peu en dessous par manque de légèreté et de fraîcheur, mais quand même très bon.

Dans le secteur, une bonne adresse pour un séjour autour du vin : la casa del vino à Isera.

Bu ici : lapassionduvin.com/p...

Ferrari Perle 2006 :

Nez sur la brioche sortie du four (miam!), la pomme. La bulle est fine et élégante, j'ai également de la cerise en bouche, bel équilibre. La finale est longue et salivante. Très bien+

En tous cas sur une série de 6 vins mousseux, il est sorti grand vainqueur, grosse impression pour moi aussi!

Bien cordialement,

Thibault

Bu lors de cette soirée

Giulio Ferrari - Riserva del Fondatore 2004
Nez de bonne intensité avec de l'évolution sur la pomme jaune, touche d'abricot, grillé, brioche, noisette. Notes de champignon, épices. Fruit mûr, touche oxydative. Joli profondeur.
Assez puissant avec une acidité vive qui ne cache pas la richesse du vin. Volumineux. Seconde partie marquée par une sensation phénolique sensible fine. La fin de bouche est moins fraîche qu'en attaque. Très bonne longueur. Un vin plutôt construit.
Très bien +.

Ferrari Perle 2009 trento
Dégorgement 2015

Le nez est un peu brioché, un peu fumé avec un petit côté fermentation.
La bulle est pétillante sur le palais mais est fine. OK à du brioché, du miel, un peu de fruits jaunes et un léger côté ananas. On a aussi un peu de noisette avec un côté mûr tout en restant typé blanc de blanc. C'est assez puissant, sur la gourmandise tout en restant fin et équilibré. C'est assez long et salivant en s'équilibrant sur les amers. Il n'y a pas le côté crayeux et tendu que j'aime dans certains champagne mais c'est bon.

bonjour à tous
en préparant un prochain séjour à Bologne , j'ai constaté que l'osteria bartolini sise dans cette bonne cité proposait le giulio ferrari riserva del fondatore à la carte ( ah les braves gens ).
sachant que le restaurant en question est spécialiste en poisson , l'accord mets - vin serait-il optimal ?

Oui de la même façon qu’un grand Champagne. C’est un vin qui est à la fois aérien et profond avec une bonne vinosité un peu comme peut l’être le Clos des Goisses.

Cantine Giulio Ferrari - Riserva del Fondatore 2007

Bonjour,

Comme prévu, ce midi lors de mon repas à l'Osteria Bartolini à Bologne j'ai pu profiter du tarif "raisonnable" de cette bouteille (89 euros alors qu'en magasin on le trouve ici à 90 euros).
Le packaging est réussi ( en comparaison avec un Franciacorta Ca Del Bosco grande cuvée bu hier soir ).

Le vin est d'un très joli jaune doré avec une pétillance légère ( verre assez large, plus qu'une flûte traditionnelle ).
Le nez est peu expressif , légèrement sur le citron.
En revanche, dès la première gorgée c'est magnifique : si le citron est toujours présent, c'est à présent le beurré, qui l'emporte comme une viennoiserie ou de la brioche et qui reste durablement en bouche. Le vin s'associe remarquablement avec les poissons de l'Adriatique servis à table.

Franchement ça ne ressemble ni à du Franciacorta (pas de côté amer), ni à du Champagne, mais c'est bien bon.

Giulio Ferrari 2001 - Trento

Un très beau nez, sans exubérance, sur le moka, la cire d’abeille, le miel, les fruits jaunes, c’est evolué sans tomber tomber du mauvais côté. Bulle très fine, quasi absente, en bouche c’est très fin, comme un grand vin blanc avec une allonge impressionnante.

Trentin
Entretien avec Cyril Brun.

www.thedrinksbusines...