En fait, plus que du vin de Maria-Teresa, il parlait du conflit entre les traditionnels (No barrique) et les modernes (barriques de chêne français). Il était évidemment du côté de la tradition.
Quand à Berlusconi et son mode de gouvernement, il y était farouchement opposé.

La discussion était partie d'une affiche qui est toujours dans le caveau de dégustation qui annonçait "No Barrique, No Berlusconi" (qu'on trouve aussi sur certaines bouteilles de Barolo de Mascarello). Celle-ci avait été dessinée par Bartolo Mascarello.

A noter que Giuseppe Rinaldi et Maria-Teresa Mascarello étaient cousins et qu'ils semblaient totalement en phase sur ce que doit être un Barolo.

Je découvre à peine le Piémont et ses richesses et je n'ai même pas eu la chance de pouvoir le rencontrer, chose à laquelle je voulais remédier quand je suis passé devant chez lui il y a 3 semaines à peine.. Mais je n'ai pas osé déranger..
Courage à la famille même si je doute qu'elle lira ce sujet; néanmoins si un lpvien y va, qu'il puisse lui transmettre les bons sentiments du forum!

L'hommage d'Antonio Galloni.

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Bu lors de cette soirée

Giuseppe Rinaldi - Barolo Brunate-Le Coste 2008
Nous ne pouvions pas ne pas rendre hommage à Mr Rinaldi.
Superbe nez avec un fruit qui se partage entre la fraîcheur sur la mûre fraîche, prune fraîche et des notes mûres de cerise à l'eau de vie, cerise noire. Côté acidulé et à la fois doux. Des notes d'épices, de fruits secs, côté herbes sèches, floral complètent un superbe tableau. Un nez avec une profondeur vraiment superbe et des notes délicates. On reste sur la finesse et très belle définition.
Bouche puissante dotée d'un côté gourmand, souple en attaque. C'est juteux et à la fois sérieux grâce à une acidité importante et des tanins bien présents. Équilibre magnifique sur la finesse malgré la structure et l'alcool. Grain du tanin fin et très peu poussiéreuse. Longueur vraiment géniale, fraîche et salivante.
Grand vin. J'aime beaucoup les vins de G. Rinaldi sur les millésimes frais.

Salut Bertou,

D’apres Ton commentaire je présume que ce vin arrive sur son plateau d’apogee ?

Tu l’as préparé comment?

Fred

Bonjour Fred,
Je pense qu'il n'en est qu'à son tout début. Ma description est avant tout sur des arômes de fruit et quelques arômes tertiaires. Il n'y a donc vraiment pas urgence et je vais patienter pour les suivantes au moins une paire d'année. Je n'avais pas envie d'en ouvrir une mais les circonstances m'ont fait changer d'avis.
La bouteille a été carafée 4 heures avant le service.
Pour avoir bu le Cannubi - San Lorenzo du même millésime récemment, je trouve ce dernier bien plus prêt à boire que ce Brunate - Le Coste.

Cordialement,

ok
merci du retour Bertrand

Pour avoir bu le Cannubi - San Lorenzo du même millésime récemment, je trouve ce dernier bien plus prêt à boire que ce Brunate - Le Coste.

Très intéressant, j‘ai pensé exactement la même chose mais sur le millésime 2007 !
Le Cannubi San Lorenzo 2007 a à mon avis rejoint son apogée alors que Le Coste ne se livre qu‘à moitié.

Giuseppe Rinaldi - Barolo Tre Tine 2012 : (Cannubi San Lorenzo - Ravera - Le Coste)

J'avais bien conscience en ouvrant cette bouteille de probablement commettre un petit infanticide, mais je n'ai pas pu résister à ouvrir mon premier "Beppe" Rinaldi, un mythe pour tout amateur de Barolo.

Couleur classique pour du nebbiolo, rubis avec des contours tuilés. Nez à peine réduit à l'ouverture de la bouteille, mais très bien après 3-4h de carafe, très élégant et surtout très évolutif, difficile à "attraper", d'abord sur la cerise, la prune rouge, une étape avec du menthol et le côté "goudron" du Barolo, puis de plus en plus sur la rose et la fraise avec l'ouverture et le réchauffement. La bouche suit l'aromatique du nez avec peu d'épaisseur mais beaucoup de tension, grosse acidité sans qu'elle soit dérangeante, encore quelques tannins surtout lorsque le vin est servi trop froid, mais déjà très civilisés pour 2012 avec une température de service un peu plus élevée et en mangeant. La finale est très longue, majoritairement sur la rose, la fraise, le menthol. Un Barolo de grande classe, bien sûr encore très loin de son apogée, mais déjà abordable.

Si je pouvais en avoir à prix domaine, j'encaverais sans hésiter. Mais vu les prix pratiqués en seconde main je préfère me tourner vers des vignerons qui me procurent autant de plaisir, Burlotto et G. Mascarello en tête, qui ont en plus l'avantage de se livrer plus facilement en jeunesse.

tomy63 écrit: Giuseppe Rinaldi - Barolo Tre Tine 2012 : (Cannubi San Lorenzo - Ravera - Le Coste)

2011 comme nous et le titre du post ou 2012

2012. Désolé. C'est corrigé.

Giuseppe Rinaldi - Barolo Tre Tine 2011

Bu lors de cette soirée www.lapassionduvin.c...

Moi: La on change de monde, robe sombre, ca pinote fort, c'est beau, on part tous en bourgogne un beau spécimen, en bouche c'est jeune mais plein, équilibré, belle structure tannique, de la fraicheur, me voila réconcilié(avec le pinot noir), raté c'est un Barolo, Top

Emmanuel: Ah ben voila, le palais n'est pas fatigué. C'est beau, c'est fin. Beaucoup partent en bourgogne, mais il y a un coté un peu trop chaleureux a mon sens. j'aime beaucoup, c'est très bon, long. Ca me rappelle la matière des phones sud les plus fins, avec l'aromatique du cousin du pinot. Autant dire que j'aime beaucoup. J'apprends par la même occasion que la spéculation serait a l'oeuvre sur ce vin, que j'ai bu souvent en Italie a des prix sur table visiblement beaucoup moins cher qu'en seconde main aujourd'hui...
TB

François: Belle bouteille avec de la puissance et un raffinement.
Pour l'amateur de pinot fin comme moi, c'est pas trop mon truc meme s'il faut reconnaitre que c'est une belle quille, tres bien faite.
TB

Stéphane

Giuseppe Rinaldi, Barbera d'Alba, 2017

Nez ultra fruité sur les fruits rouges et noirs bien mûrs. On retrouve cette gourmandise en bouche avec une fraîcheur bienvenue évitant tout effet de saturation. Finale de longueur correcte sur le fruit.

Très bon dans le style fruité !

Marc

Giuseppe Rinaldi, Barbera d'Alba 2009

Vin goûté après 3 jours d'ouverture donc sûrement déjà un peu en deçà de ce qu'il peut donner.

Le nez souffre sûrement de l'ouverture prolongée, sur les fruits cuits, un peu d'animal et le tout un peu flou.

La bouche par contre m'a complètement embarquée, on a des fruits rouges un peu cuits avec un peu de réglisse et un peu de cacao.
C'est extrêmement velouté, suave, avec comme une sensation de confort que procure le feu de cheminée, puis arrive la fraîcheur, l'acidité qui donne tout l'équilibre et le peps du vin amenant vers une belle finale un peu acidulée avec des épices douces.

Un très bon moment avec cette fin de bouteille.

Giuseppe Rinaldi Barolo Tre Tine 2014
Premier nez floral avec des fruits rouges (framboise, cerise) et du zeste d’orange. Ensuite, les notes végétales prennent le pas avec du thé vert et des herbes aromatiques (laurier, menthe poivrée). Avec davantage d’aération encore, le bouquet oscillera constamment entre végétal et floral (belle note de rose intermittente) et laissera le fruit à l’arrière-plan. C’est élégant et assez complexe sans être extrêmement disert.
La bouche attaque sur le fruit et se montre charnue voire enrobée avec des tanins très fins mais encore marqués et un peu verts. C’est droit et net avec du jus et de la fraîcheur malgré l’accroche tannique. Finale de bonne persistance sur des notes végétales et une petite amertume qui tempèrent un peu le plaisir final.

Pierre

Domaine Giuseppe Rinaldi - Barolo Tre Tine 2011

La robe est profonde et d'un rouge sombre.
Le nez est assez fermé : il est dense et évoque essentiellement les fruits noirs et rouges.
La première bouche m'inquiète en m'évoquant la souris mais ce n'est que temporaire.
Une texture poudreuse me gêne un peu mais elle évolue vers une structure plus veloutée.
Et puis ce vin prend son envol : il devient ample, le fruit se développe.
Ce vin ne cessera d'évoluer !
Un grand vin aujourd'hui et demain.

Gilles

LPV Nice 53 - Jura en blanc et rouge par Joël

Giuseppe Rinaldi - Freisa Langhe 2016
Robe rubis.
Joli nez sur cerise, notes fumées, assez profond.
La bouche est juteuse et épicée, sur la cerise rouge, légèrement astringente, ronce mûre.
Sympa++

Giuseppe Rinaldi - Freisa Langhe 2016 et 2017

Oliv,

j'ai dégusté récemment les Freisa 2016 et 2017.

J'ai aussi apprécié le 2016.
Un nez très raffiné dans un pur style Rinaldi, qui évoque les plus grandes cuvées.

Le 2017 a aussi un nez très élégant, mais la bouche est moins accomplie et étoffée que celle du 2016.
J'ai quand même apprécié le 2017 pour sa fraîcheur et sa délicatesse de fruit, tout en dentelle.

amitiés

Yves

Bu lors de cette session LPV Bzh

Barolo - Brunate - Le Coste - G. Rinaldi – 2009



Docadn
Une robe évoluée remarquée. Une acidité cinglante pour un vin plein, évolué, complexe à souhait, aux 1000 visages envoûtants à chaque gorgée. C’est trèèèès bon ça !! ***(*)

Durocher
La robe est assez évoluée,le nez est des plus agréables sur les fruits rouges bien mûrs
Bouche très classe,élégante,toute en longueur ;la matière est là,l’équilibre est parfait.La fin de bouche est souple,suave,la longueur très prononcée.
Un grand vin que j’ai la chance de goûter sur d’autres millésimes,merci Philippe.

Sebus
Robe légèrement tuilée
Le nez est classe, élégant,... trou dans mes notes
La bouche offre une fausse douceur, la puissance s'affirme rapidement, la finale est élégante longue et d'une grande sapidité.
Ce vin est véritablement délicieux et racé.

G. Rinaldi, Dolcetto d’Alba, 2018

Nez moyennement complexe , sur le noyau de cerise, les fruits rouges, avec cette élégance parfumée des vins de Rinaldi. La bouche est équilibrée, ronde, sur le noyau de cerise, avec une jolie pureté de fruit et des tannins fins, mais l’ensemble manque un peu de flamboyance. Une relative déception. Je n'ai pas retrouvé dans cette bouteille le caractère voluptueux et immédiat qui fait le charme des meilleurs Dolcetto. Le 2017, bu il y a moins d'un mois, m’a semblé supérieur.

G. Rinaldi, Barbera d’Alba, 2017

Belle robe soutenue. Nez moyennement intense, sur les fruits noirs, la cerise et son noyau, avec des notes d’herbe sèche, de craie et une touche lactée. Bouche aux tannins bien dessinés, fins et serrés, enveloppés dans la liqueur de fruit. L’acidité se manifeste dès le milieu et soutient la finale séveuse et fraîche, de belle allure avec cette note crayeuse qui se mêle aux petits fruits écrasés.

L’ensemble offre un vin élégant et distingué, parfaitement abouti et d’un bel équilibre. Nous sommes loin des caricatures de Barbera rencontrées sous d’autres cieux.

2017, millésime plutôt solaire, a engendré, pour moi, de très belles Barbera.
Ces sont des "Best Pick" actuellement, d'autant qu'elles sont généralement tarifées a prix doux.

Merci pour ce joli CR.

Cordialement,

SOK

Merci Sok,

aujourd'hui, le fond de la bouteille : les tannins sont encore plus polis et la matière d'une grande cohérence. Fond de verre somptueux.

Le vin me semble encore meilleur. Peut-être aurais-je dû attendre encore un an ou deux, ou le carafer ?

Yves

PS je n'irais pas jusqu'à dire que les Barbera de Rinaldi sont à "prix doux"

G. Rinaldi, Langhe Freisa, 2018



A l’ouverture, nez réduit, des notes animales de cuir et d’épices qui me rappellent un grenache ou un Châteauneuf bien plus âgé. Cela se dissipe à l’aération pour offrir des notes balsamiques et un fruit délicat, de la fraise, de la framboise. Il y a toujours du cuir, mais en retrait. Le lendemain, les notes animales ont presque totalement disparu, elles se sont fondues dans le fruit (fraise, framboise, grenadine) et les notes balsamiques. C’est séduisant.

La bouche offre du relief sans rudesse, caressante et nuancée, on retrouve la douceur de la fraise, des notes plus acidulées de groseille, une touche végétale, une légère amertume. Finale savoureuse, doucement tannique et gorgée de petits fruits. C'est gourmand.

C’est un vin d’amplitude et de concentration moyennes, qui affiche un caractère fringant virevoltant et juvénile. On retrouve bien le style de la maison dans le bouquet parfumé et les tannins polis mais vivants. La ressemblance du cépage avec le nebbiolo est patente.

Joli vin de plaisir qui a parfaitement accompagné un lapin à la tessinoise accompagné d’une polenta et gagnerait certainement à être attendu encore un petit peu. Carafer ou aérer.

un lapin à la tessinoise ... ça se présente comment ?

comme ça

visitezletessin.word...

Tout en légèreté

c'est de la cuisine paysanne, ma mère faisait le même plat en Valais, la ressemblance entre certains plats de la cuisine valaisanne et la cuisine tessinoise ou piémontaise est frappante, du moins dans mon entourage familial. Le rôti de boeuf de ma mère, c''est un vrai brasato al Barolo piémontais, la polenta au fromage, le lapin mijoté, les champignons...

J'ai faim !

Pour mon prochain Barolo à défaut de freisa...
Arnould, un ragoût c'est pas spécialement gras, c'est de la viande mijotée... et en plus le lapin c'est maigre
Amène ta bouteille qu'on essaie ça. Yves tu es le bienvenu aussi

Disons que c'est surtout le kg de polenta qui m'inquiétait.
Après, y a l'astuce qui sauve : La polenta est également un délice si on cache entre deux couches une belle tranche de gorgonzola… miam !
Moi, si tu cuisines, je veux bien apporter le liquide