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Barbaresco Nada Fiorenzo 2001

Vin offert par un courtier en vins italiens d'origine italienne, ça aide.

Pour moi c'est une première, pour mon ami le pédago aussi.

Nous l'avons carafer une vingtaine de minutes, histoire de l'aérer.
Nous l'avons servi avec de l'agneau froid cuit de la veille.

La couleur est rubis tuilée, intensité claire, limpidité et brillance caractérisent la robe.
Au nez, une intensité aromatique à dominantes de fruits rouges et d'épices = poivre se dégage, nous avons fait le rapprochement avec le cépage syrah, intéressant.
En bouche, la fraîcheur domine, la présence d'alcool est légère pas trop appuyée, une souplesse en début de bouche qui découle sur une une finale puissante. Les tannins étaient présents mais ils étaient fondus, ce qui est très appréciable.

Un aperçu qui demande confirmation, je compte sur mon "fournisseur" pour m'initier aux vins italiens.

Fiorenzo Nada - Barbaresco 2017 : (vignes sur Rombone et Manzola à Treiso. Elevage foudre uniquement sur cette cuvée)
Couleur rubis avec des contours à peine rouillés. Nez de petits fruits rouges, floral, avec un petit côté herbe grillé probablement dû au millésime chaud et sec, qui me rappelle certains sangiovese comme Col d'Orcia. La bouche est plutôt facile, fraise confituré, prune, pas très tannique, simple et sur le fruit, on sent qu'on a cherché à faire un vin simple et facile à boire qui n'ira pas très loin dans le temps sur ce millésime compliqué, et c'est plutôt réussi. La finale est assez arrondie, manque un peu de longueur et de tension pour aller plus loin. A voir ce que donnent les parcellaires... On est ici sur un niveau tout à fait correct pour un "village" 2017. B+.

Tiré de ce sujet.

Nada Fiorenzo, Barbaresco 2018

Un de ces vins qui demande patience et attention absolues. Sans aération et initialement servi trop chaud, le vin est aromatiquement mutique, ce qui est rare pour 2018 dans la région à ce qu'on dit, même si la trame de bouche est déjà belle. Quelques minutes de plus et quelques degrés de moins révèlent un nez d'une subtilité totale, sur la fleur de cerisier, le thé glacé à la menthe fraiche, la pèche blanche. Un niveau de raffinement aérien guère égalé que par le pinot, à mon humble avis. Ce nez restera probablement le souvenir vinique du voyage : il n'y a pas grand-chose qui se passe, mais il y a comme une toute petite perle olfactive absolument fascinante qui suffit à captiver. La bouche suit, équilibrée, sur la framboise et la fleur de cerisier, en gagnant en complexité au fil des verres : le vin donne l'impression d'une bouteille vivante qui aura bien évolué au cours du repas et proposera sûrement une belle évolution. Je serais ravi de recroiser ce domaine dans le futur.

Très bien + / 16.5/20 mais bridé par le fait d'être probablement bu trop tôt et mention spéciale au raffinement qui sera inégalé sur le séjour