CR:Trio Infernal Priorat n°2/3 2005
Un nez discret, sur les fruits noirs, le bois, quelques épices, mais surtout beaucoup de colle (acétate).
Une bouche boisée, des tannins durs, toujours ses notes de colle et une finale asséchante et cacaotée.
Pas très charmeur. Pourquoi aller si loin pour faire un vin aussi peu buvable? Le bizness? Bof

Je suis bien d'accord, cette cuvée ne m'a pour le moment jamais convaincu.

Trio Infernal Priorat 1/3 2006

Ce vin a clairement besoin d'aération car à l'ouverture des odeurs de vieille cave et de légumes me font craindre le pire.

Après 2 heures, on se retrouve face à un nez de fruit cuit (pruneau) qui me rappelle Châteauneuf (et toujours quelques notes de bois humide).

Je préfère la bouche avec un fruité plus frais, plutôt noir, et une bonne tension. Il y a beaucoup de matière, des tannins fins mais serrés, une acidité vibrante et une bonne longueur (où l'on ressent un peu l'alcool). Tel quel B/TB (*)

Pour faire le malin, on pourrait dire que le nez est marqué par le Grenache et la bouche par le Carignan (il y a les deux, plus ou moins à égalité).

Ralf

(*) Je n'exclus pas que cette bouteille avait mal vieilli car les notes désagréables ne disparaissent pas complètement mais surprennent car le vin se montre par ailleurs encore jeune et vigoureux.

Trio Infernal cuvée Riu 2010
Priorat
Espagne
17 euros

Epaulé à mi-hauteur pendant 2 heures et bu sur 2 jours

Assemblage de 45 % de carignan, 45 % de grenache et 10 % de syrah. Vignes situées à une altitude de 300 à 500 mètre. Viticulture biologique. Elevage de 12 mois en barriques neuves et d'un vin de 500 litres

Robe rubis presque violine, assez profonde et assez grasse

Nez ouvert sur la confiture de fruits, la garrigue, avec des notes minérales et d'eucalyptus dégageant une belle impression de fraîcheur

Bouche agréable mais un peu décevante par rapport au nez, elle souffre d'un petit manque de corps. La finale est un peu chaude. Les tanins et le bois sont intégrés, la longueur est correcte

Note : 7,5/10, un vin savoureux mais qui laisse une impression de trop peu

Dégusté avec un pain de viande

Mon blog

Dégusté à l'aveugle

L'Infernal, Riu, 2013, Priorat
D'abord très forte réduction au nez, puis se dissipe à l'aération, pour laisser place à la fraicheur des fruits rouges.
En bouche, on plonge directement dans une très belle matière fruitée, fruits des bois, framboises, d'une acidité équilibrée, complexité longue sur le fruité, puis rétro herbacée, rafle brune (bien mûre), avant de s'imprégner de minéralité qui re-booste le vin et le porte sur une finale à la fraicheur mentholée.

17/20 (et TB rapport Q/P)

Vin hors-sujet mais mon coup de cœur d'une dégustation à l'aveugle consacrée à des Pic Saint Loup.

LPV Nice 54 - vins étrangers, par Joël

L'Infernal Combier Fischer Gerin - Riu Rouge 2013

Robe rubis assez foncée.
Nez sur la cerise, notes de framboise, panier de fruits rouges et noirs, légèrement boisé.
La bouche est mûre, juteuse, sur la cerise et mûre, légèrement fumée, austère, pas mal de tanins.
Sympa mais difficile en fin de série

Riu Infernal 2015, Priorat.
Une coproduction de Laurent Combier, Peter Fisher et Jean-Michel Gerin.
Cépages Grenache, Carignan, Syrah.
Joli vin sudiste, avec une belle matière, et qui conserve une fraicheur bienvenue.

Le domaine, qui s'appelle depuis plusieurs années "L'infernal" (et non plus "Trio infernal"), a fait l'objet d'une transmission "en douceur" à deux jeunes vignerons français : Lucas Chazallet et Léo Cuisinier. Les deux ont fait leurs classes chez Laurent Combier, qui est l'oncle du premier.
Pas de révolution pour l'instant dans la gamme ni dans la philosophie, une petite interview des vignerons ici : www.lepetitballon.co...