l'Ermita de Alvaro Palacios, Priorat

j'ai lu que plusieurs pers. sur le forum ont déjà  eu l'occasion de boire l'Ermita. Comme je suis très curieux (et jaloux o)) ) je tente d'extirper les informations sur leur expérience avec ce vin déjà  mythique (il n'existe que depuis 1993 mais rassurez-vous, les ceps sont centenaires) en ouvrant cette nouvelle rubrique.

SVP racontez-nous.

Claudius éternellement reconnaissant

L'Ermita es un vino diferente, yo he catado, 95,98,99,00,

La vià±a es todo un expectaculo, todavia hoy tienen que harar con mula, ya que ninguna mà¡quina puede trabajar en esas pendientes, el cuidado de la planta es alucinante, la bodega tiene a 20 personas trabajando todo el aà±o en la vià±a, y el cuidado es increible, parece un jardin!!!!, cada cep, tiene un palo de madera donde van atando las ramas y las hojas para que la uva madure bien, cuando llega el momento de la floracion pasan racimo por racimo para quitar todas las posibles uvas que no hayan cuajado, se vindimia en su momento optimo de maduracion, pasando por la planta las veces que hagan falta...

El vino, es un portento, siempre con un color elevadisimo (la lagrima tinta la copa), brillante, oscuro,

En nariz, siempre domina la fruta, (incluso el 95 que caté el otro dia), es mineral, y despliega aromas de rosas, eucaliptus, alquitran, tapenade, incienso.

En boca es todo un gigante, aunque no agrede en ningun caso, se aposenta en las papilas y no desaparece, entra suave es ancho, crece, crece y crece, y se te mete hasta el cerebro, os paso unas notas de cata que lo explican mejor que yo...

www.verema.com/comun...
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Claude en tu proximo viaje intentaré llevarte a visitar la bodega de Alvaro Palacios, prometido!!!

Un saludo

QQ

muchas gracias Quintin

trad libre
le vignoble est spectaculaire, on y travaille encore avec le mulet, la déclivité extrême du terrain empêchant le travail avec les machines. Le soin aporté aux ceps est hallucinant, 20 personnes travaillent toute l'année dans le vignoble (précision: le vignoble est très petit, j'ignore la superficie exacte...??), bichonnant la vigne à  tel point que l'on a l'impression de se trouver dans un jardin. Chaque cep possède un "tuteur" auquel sont attachées les branches et les feuilles de façon à  permettre une maturation optimale des raisins. Lorsqu'arrive la floraison, chaque grape est passée au peigne fin pour éliminer les grains non fertilisés. Chaque cep n'est vendangé qu'à  maturité optimale avec le nombre de passages nécessaires pour cela.

Le vin est une merveille, d'une robe extrêmement colorée, (les larmes tintent les parois du verre), brillante et obscure.

C'est toujours le fruit qui domine au nez, (même avec le 95 dégusté l'autre jour), minéral, on y retrouve des arômes de rose, d'eucaliptus, de goudron, de tapenade et d'encens.

En bouche c'est un géant qui n'agresse jamais, il prend possession des papilles et ne disparait plus; l'attaque est douce et large, il enfle, enfle et enfle encore et se niche même dans ton cerveau.

Qqs liens avec les CR décrivant mieux que moi cette dégustation.

Merci encore mille fois Quintin...y avait-il de grosses différences entre les millésimes? j'ai été supris par Finca Dofi 95 que j'ai trouvé très juvénile et encore en phase de fruit.
Pour les lecteurs, Finca Dofi est avec Les Terrasses, l'autre vin de Alvaro Palacios. Un vin d'assemblage qui n'a rien à  voir avec l'Ermita, si ce n'est le terroir et la patte de son géniteur.

Finca Dofi representa la viticultura moderna, vià±as algo mas jovenes, y todas ella emparradas, en preciosas terrazas, donde hay una muy fuerte competicion con un marco de plantacion cada vez mas estrecho, creo que actualmente esta sobre 1x90cm, mas o menos.

Es un vino de finca, (al igual que L'Ermita claro) es decir todas las uvas que componen este vino provienen todas ellas de la Finca Dofi, cada variedad (Garnacha, carià±ena, merlot, syrah y cabernet)esta plantada en la zona mas adecuada, y se vendimian por supuesto tambien en su momento optimo de maduracion, comparte un tratamiento similar a L'ermita con la facilidad que supone la viticultura moderna, maquinas etc...

La bodega practica una agricultura biodinamica, Joan es un ecologista radical, diria yo, y consecuente... todo en Alvaro Palacios esta pensado para que no contamine y no perjudique el medio ambiente.

Yo diria que los tres vinos que hace A.P. si que tienen relacion, si bien, Dofi y Ermita estan paridos por la bodega desde el inicio, y aunque en Les Terrasses compren las uvas a los viticultores de la zona, es la bodega quien marca todos los trabajos en las vià±as de estos viticultores diciendoles de que forman han de actuar en todo momento, cuando podar, como, abonos etc... y si estos viticultores no siguen sus reglas simplemente no les compran las uvas. Ocurre el echo que los trabajadores de campo de A.P. acuden en ayuda de los viticultores del Terrasses para echarles una mano cuando tienen algun problema grave, Joan visita todas las fincas que irà¡n destinadas al Terrasses, y dice que es lo que quiere que se haga en ellas.

Ermita y Dofi son uno de los pocos vinos que se vende en espaà±a en primeur, siendo esta una practica casi desconocida todavia hoy aqui.

Un saludo

QQ

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu les commentaires en espaà±ol en plus (ma langue maternelle), sur les vins d'Alvaro Palacios. J'ai moi-même goûté à  plusieurs reprises L'Ermita, entre-autres, et j'en garde un très beau souvenir, même si le prix (actuel) est surfait, en comparaison au plaisir que l'on peut avoir à  partager un tel vin ! ECL

Priorat – Alvaro Palacios – “l’Ermita” 1998 - Juin 2002 (cr par Pierre Citerne)
PC : 16-16,5 DS : 16-16,5 VM : 17-17,5 RT : 17 EF : 16,5 GL 16.
Robe très jeune, opaque, violacée. Nez pénétrant, fortement boisé : cèdre, cerise, fruits confits, beaucoup d’épices. Matière dense, grain très serré, tannins fins, longue structure et bonne acidité intégrée. Prometteur.

Priorat Alvaro Palacios L'Ermita 1996 : 16,5/20+ - 20/8/06
Nez complexe, plutôt tonitruant (volatile notable). Notes substantielles de fruit confituré, d’olive, de bourbon, de réglisse, de camphre, de cassis. Bouche dense mais fine, non dénuée de minéralité. Pas tout à fait en place semble-t-il, fougueuse (alcool sensible). Prometteur mais le socle paraît plus friable que dans le cas du vin de Angelo Gaja. En même temps, ce vin de grenache est bien plus réussi que le Rasteau 1999 de Jérôme Bressy.